Saint-Witz

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Saint-Witz : descriptif

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Saint-Witz

Saint-Witz [sɛ̃ vits] est une commune du Val-d'Oise située en plaine de France

Constituant l'unité urbaine monocommunale de Saint-Witz, elle appartient à l'aire d'attraction de Paris en étant située à environ 31 km au nord-est de capitale et à 9 km de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle

Ses habitants sont les Wézien(ne)s, Vézéen(ne)s ou Vézien(ne)s.

Géographie

Description

Saint-Witz est la commune la plus orientale du département du Val-d'Oise (avec Vémars), aux confins de l'Oise et de la Seine-et-Marne. Elle est limitrophe des communes de Fosses, Survilliers, Plailly (Oise), Mortefontaine (Oise), Vémars, Villeron et Marly-la-Ville.

Saint-Witz est distante, à vol d'oiseau, de 7 aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle. Un accès autoroutier est très proche: sortie autoroute A1 reliant Paris à Lille.

Saint-Witz s'étage sur le versant sud-ouest de la butte de Montmélian, l'une des principales buttes-témoins du département de l'Oise et du nord de l'Île-de-France. Culminant à 203 m au-dessus du niveau de la mer, celle-ci est visible de loin avec sa tour de télécommunications, et avec elle, le village de Saint-Witz.

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Vémars, Mortefontaine, Plailly, Fosses, Marly-la-Ville, Survilliers et Villeron.

Communes limitrophes de Saint-Witz
Fosses Survilliers Plailly
Marly-la-Ville Saint-Witz Plailly (Oise)
Mortefontaine (Oise)
Villeron Vémars
Villeron
Vémars

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 amplitude thermique annuelle de 14,9 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,9 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Statistiques 1991-2020 et records ST WITZ (95) - alt : 141m, lat : 49°05'08"N, lon : 2°33'02"E
Records établis sur la période du 01-01-2008 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,8 2 4 6,6 9,6 12,8 14,7 14,6 11,8 9,1 5,6 2,8 8
Température moyenne (°C) 4 5 7,9 11,5 14,4 17,7 20 19,8 16,5 12,6 8,2 5,1 11,9
Température maximale moyenne (°C) 6,3 7,9 11,9 16,4 19,2 22,5 25,4 25 21,2 16,1 10,7 7,4 15,8
Record de froid (°C)
date du record
−12,3
07.01.09
−10,4
12.02.12
−8,4
13.03.13
−2,5
07.04.21
1,5
06.05.19
6,5
13.06.08
7,8
03.07.11
8,2
26.08.18
3,5
30.09.18
−0,7
29.10.08
−5,1
30.11.10
−7,4
19.12.09
−12,3
2009
Record de chaleur (°C)
date du record
14,1
01.01.22
19,6
27.02.19
24,2
31.03.21
28,7
20.04.18
30,8
28.05.17
36
27.06.11
41,4
25.07.19
37,5
09.08.20
34,3
08.09.23
28,3
01.10.11
20,5
08.11.15
15,7
31.12.21
41,4
2019
Précipitations (mm) 54,4 47,7 45 37,4 72,2 64,9 58,1 59,3 47,4 56,8 61 72,6 676,8
Source : «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base
  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  4. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).

Toponymie

Au . Ces différentes versions ne tiennent encore pas compte des graphies diverses prises par le déterminant complémentaire de Montmélian, également nombreuses.

Les formes anciennes révèlent une hésitation entre Saint-Vy et *Saint-Viz. Elles posent un problème phonétique : disait-on [sɛ̃vi] et [sɛ̃vits] ?

L'élément Vy est conforme à la phonétique du Nord de la France avec maintien du /w/ germanique passé à /v/ dans certains cas, alors qu'il est finalement devenu /g/ en français central. Ainsi Vy est-il le même anthroponyme que Guy en français, issu du germanique Wido. La graphie actuelle avec W- initial est un retour à un modèle picard archaïsant. Plus hypothétique est la finale -tz, en effet, elle doit correspondre à l'affriquée [ts]. Elle note vraisemblablement le cas sujet en -s des anthroponymes masculins terminés par -us en latin, comme Gilles, James, Yves, etc., le nom de Guy ayant effectivement été latinisé en Vitus. Certaines attestations impliquent aussi une analogie avec fitz, ancienne forme de « fils ».

En tout cas, ce saint semble être le même que saint Guy, patron de la première église paroissiale de Saint-Witz fondée en 757 autour d'un lieu de culte prenant le vocable du martyr.
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Histoire

Origines

Au .

Un seigneur de Montmélian, dont nous ignorons le nom mais qui était le frère de Fulrad (abbé de Saint-Denis) avait rapporté de Rome une relique de saint Vit, martyr du  siècle mort à Milan. Cette relique était destinée à Fulrad, le pape lui en voulant faire cadeau. Mais Fulrad confia la relique à son frère, le seigneur de Montmélian, dans le but de l'exposer et faire vénérer dans une église. Pour la construction de cette église, un lieu à mi-hauteur de la pente sud-ouest de la butte fut choisi, et c'est là que la première église Saint-Vit fut fondée en 757, sous le roi franc Pépin le Bref. Cette église, sur l'actuel territoire de Saint-Witz, n'était éloignée de l'église de Montmélian fondée par saint Rieul que de 150 .

Les moines de l'abbaye de Saint-Denis convoitèrent les reliques et demandèrent au seigneur de les leur remettre, sollicitation à laquelle il répondit favorablement. Cependant, il ne leur offrit pas seulement les reliques, mais également l'ensemble des terres dépendant de la nouvelle église, de la pente sud-ouest de la butte de Montmélian jusqu'à Marly-la-Ville. Ce fut l'origine de la commune actuelle de Saint-Witz, et c'est à partir de ce moment que Montmélian et Saint-Witz coexistent. L'année 757 peut donc être retenue comme année de fondation de ce qui est devenu la commune de Saint-Witz. Par ailleurs, l'appartenance de Saint-Witz à l'abbaye de Saint-Denis est la raison pour laquelle la paroisse de Saint-Witz a toujours appartenu au diocèse de Paris et respectivement[Quoi ?] au diocèse de Versailles. Le don des terres avait été motivé par la possibilité de garder ainsi les reliques à leur place dans l'église Saint-Vit, mais les religieux de Saint-Denis les donnèrent ultérieurement à Louis le Pieux qui les ramena en Saxe, sauf la tête qui resta dans l'église Saint-Vit.

Le village initial est situé sur le flanc sud-ouest de la butte de Montmélian. La colline fut de tous temps un lieu de culte où les Gaulois honoraient Teutatès. Ce point stratégique dominant la plaine de France et contrôlant la route des Flandres fut régulièrement fortifié au cours de l'histoire. Il constitue la frontière naturelle à laquelle se sont adossés les diocèses de Paris et de Senlis.

Moyen Âge

Depuis son origine, Saint-Witz avait donc été une possession de l'abbaye de Saint-Denis, et l'est restée jusqu'au prieuré d'Argenteuil, au plus tard en 1265. Ce prieuré fut une dépendance de l'abbaye de Saint-Denis, qui conservait par ailleurs la suzeraineté sur ces terres. Le prieur d'Argenteuil ajouta à ses titres celui de « seigneur de Saint-Vit de Montmélian ». Montmélian n'a cependant jamais appartenu au prieuré d'Argenteuil, mais à l'abbaye de Saint-Denis, entre 1284 et 1599, pour la plus grande partie de son territoire.

Les deux abbayes voisines d'Hérivaux à Luzarches, fondée au Chaalis détenaient également des fiefs sur l'actuel territoire de Saint-Witz.

Au Fulrad menaçait ruine et pour cette raison, l'abbaye d'Hérivaux évacuèrent l'ensemble[pas clair] des reliques conservés en son sein pour les dédier à l'église de Fosses où l'abbaye possédait beaucoup de biens. Depuis, ces reliques sont restées à Fosses. Ne reste à Saint-Witz qu'un petit fragment de relique conservé dans un buste. Au siècle suivant, à une période qu'il nous n'est pas possible de déterminer, les moines de l'abbaye de Saint-Denis font construire une nouvelle église à l'emplacement de l'ancienne. Elle a été décrite comme vaste et belle. À l'image des cathédrales de l'époque, elle était dans le style gothique de la première période appelée période classique. Le transept « gigantesque » était flanqué de bas-côtés « larges comme des boulevards ».

Vers la fin du franchises communales avec un maire à la tête. Ce dernier assume le rôle du seigneur et représente donc le prieuré d'Argenteuil sur place. Il n'est pas un simple administrateur, car le prieuré lui a confié le village comme fief moyennant des rentes. Un aveu de dénombrement du fief (un acte notarié) du 15 janvier 1409 représente la première trace de son existence. L'existence de la commune se matérialise encore aujourd'hui à travers de nombreux documents établis par ses soins.

En 1429, Jeanne d'Arc est passée par Senlis avec ses soldats et reprendra par la suite la ville de Luzarches aux Anglais, qui l'avaient confisquée comme rançon de guerre. Il est possible que Jeanne d'Arc ait livré une bataille au pied de la butte de Montmélian entre-temps, vers la fin du mois d’août; au moins le nom d'un lieu-dit « la Croix de Jeanne Lorraine » permet cette hypothèse.

De 1500 à la Révolution

La colline de Montmélian fut dévastée durant les guerres de Religion, entre 1578 et 1598 : le château royal est entièrement détruit et le château seigneurial avec sa tour, dite "Tour Carrée", très endommagé. Les seigneurs de Montmélian habitent depuis à Mortefontaine; c'est pour cette raison qu'une partie de la butte de Montmélian est encore aujourd'hui une exclave de cette dernière commune. L'absence de seigneur et donc de travail[pourquoi ?] incite les habitants de Montmélian de s'installer ailleurs, notamment à Plailly où la justice seigneuriale était déjà rendue depuis la fin du XIIIe siècle, et à Mortefontaine.

Saint-Witz se dépeuple apparemment à la même époque et pour des raisons comparables; son destin fut lié à Montmélian dès le début, pendant toute l'existence de ce bourg : il ne faut pas oublier que le village se situait au niveau de l'actuel cimetière, donc en face de Montmélian, et pas encore le long de la route. Vers la fin du léproserie, et de Guépelle. Ces deux fermes se situaient le long de l'actuelle RD 317, à l'ouest de Saint-Witz, plus proches de Survilliers que de leur paroisse. Nous le savons par le curé de l'époque, Jean de Vaux, qui a entrepris des démarches auprès de son évêque afin de pouvoir réduire l'église Saint-Vit en chapelle. Au bout de quelques péripéties, il obtint gain de cause et la nef de l'église fut démolie. Ne restait qu'un bas-côté et une petite tour, avec le presbytère à côté,.

En plus de église Saint-Vit, quatre chapelles étaient situées sur le territoire de Saint-Witz:

  • Saint-Jean, sur la pente ouest de la butte de Montmélian, dans l'actuel lotissement « Domaine de Montmélian ». Elle était donc très proche de l'église paroissiale de l'époque. Des détails sur cette chapelle ne sont pas connus.
  • Saint-Michel, à l'entrée de Saint-Witz en venant de l'autoroute, à gauche de la RD 10 peu après le lycée Léonard-de-Vinci. Elle était donc relativement proche de la nouvelle chapelle. La première mention date du archange.
  • Saint-Nicolas, au sud de l'ancien « Pavé d'Avesne », l'actuelle RD 10, à mi-chemin entre la RD 317 et l'autoroute. Le nom variait au cours du temps : Saint-Nicolas de Consenys, de Cocheriis, de Cocherits, de Cocheries ou des Cochers. On peut supposer qu'elle était destinée aux cochers roulant sur la route de Flandres toute proche. La chapelle est mentionnée pour la première fois dans une charte de 1207. Propriété des dames de Malnoüe, une abbaye bénédictine à Émerainville, elle avait initialement été fondée par l'abbaye d'Hérivaux près de Luzarches. À côté de la chapelle, se trouvait une unique maison avec son enclos, constituant le plus petit des trois écarts de la commune de Saint-Witz. De nos jours, le lieu-dit « le Montoir Saint-Nicolas » reste le dernier vestige de cette chapelle.
  • Saint-Lazare ou Saint-Ladre (forme vulgaire de Lazare), dans le hameau du même nom (le plus grand des écarts de Saint-Witz) à l'ouest de l'actuelle RD 317, près de l'échangeur avec la RD 16. La chapelle appartenait à la grande ferme du même nom qui constituait l'essentiel du hameau. C'est la maladrerie Saint-Ladre qui était à l'origine de la chapelle et de la ferme; on y soignait les lépreux de Survilliers, Saint-Witz, Marly-la-Ville et Fosses. Comme la maladrerie était proche de Survilliers, on l'associe souvent à cette commune. La ferme a encore subsisté jusqu'à une période récente.

Toutes ces chapelles n'existaient plus au début du Révolution française.

En plus des deux hameaux déjà mentionnés, Saint-Nicolas et Saint-Lazare, Saint-Witz comptait un troisième hameau du nom de Guépelle. Il était également situé le long de la RD 317, mais plus au sud. Tout comme à Saint-Lazare, une grande ferme constituait le noyau du hameau; elle était l'une des nombreuses possessions de l'abbaye de Chaalis. Il y avait également une auberge pour les voyageurs sur la grande route. Le hameau a complètement disparu dans la seconde moitié du XXe siècle, mais a laissé son nom à une zone d'activités commerciales.

Concernant la voirie de l'époque, il est intéressant de signaler que la plupart des routes et chemins furent bordés d'arbres, que l'abbaye de Saint-Denis veillait à planter. Furent retenus notamment les ormes et les frênes, dont la vente du bois fut lucrative, ainsi que des arbres fruitiers, pommiers et poivriers. Ces derniers étaient loués par des habitants, qui assuraient l'entretien et bénéficiaient donc des récoltes. À l'instar du cidre en Bretagne ou Normandie, une boisson populaire à Saint-Witz fut par ailleurs le « poiré », fabriqué comme le cidre mais avec des poires. En 1754, l'actuel tracé de la RD 317 a été mis en service ; jusque-là, la route fut très sinueuse entre Guépelle et Saint-Ladre et il y avait même un pont près de Guépelle. Cet endroit fut un lieu de choix pour les attaques des bandits de grand chemin. Le Pavé d'Avesnes Paris-Chaalis fut par contre tout droit à la sortie de Saint-Witz pour Plailly et montrait une déclivité de 9 %; de cet ancien tracé subsiste encore un sentier.

De la Révolution jusqu'à la Première Guerre mondiale

L'auberge de la Montagne, l'une des auberges le long du Pavé d'Avesnes, élément important pour le nouvel essor de la commune dans la première moitié du XIXe siècle.
La source Saint-Witz sur le flanc sud-ouest de la colline. Principale fontaine pour les habitants du vieux village, n'en subsistent que des vestiges du lavoir (non visible sur la photo).
La mairie-école de Saint-Witz de 1882, sur la rue de Paris, désaffectée en 1974 pour être transformée en école de musique.
Fours à tuile sur la grande rue de Saint-Witz, en face du moulin.
Le village bas de Saint-Witz, établi vers le début du XIXe siècle et se composant de quelques maisons le long de la route Paris-Chaalis, l'actuelle RD 10.

Dès le début de la Révolution française, Saint-Witz cesse d'appartenir au prieuré d'Argenteuil, et les différentes petites seigneuries présentes sur place avec des propriétés terriennes sont dissoutes Saint-Witz devient l'une des 40 000 communes de France, dont le découpage en milieu rural correspond largement aux anciennes paroisses. Sinon, aucun événement particulier lié à la Révolution n'est connu pour Saint-Witz. S'agissant d'un tout petit village sans seigneur sur place, l'attention des révolutionnaires se portait plutôt sur la butte de Montmélian et les bourgs des environs.

Déjà en 1760, deux tuileries existent à Saint-Witz, mais on sait que l'exploitation de l'argile sur la butte de Montmélian est très ancienne, tout comme l'exploitation de la pierre à plâtre. Les plâtrières sont attestées dès le début du . Malgré des richesses des sous-sols à exploiter, le village se résume toujours à quelques maisons à proximité de l'église à la Révolution, mis à part les trois écarts de la commune. Dans le cadastre napoléonien du début du Marly-la-Ville. Cette route permet à la fois le transport des productions locales et fait de Saint-Witz un lieu de passage, donnant lieu à l'établissement d'auberges. Ces dernières jouaient aussi un rôle dans le développement de Saint-Witz pendant la première moitié du maraîchage, vignobles, plantes médicinales. Plusieurs moulins existaient en outre à Saint-Witz, notamment sur les flancs de la butte de Montmélian.

L'approvisionnement en eau potable se faisait par quatre fontaines. Elles ont été les principaux points de rencontre de la population jusqu'à l'installation de l'eau courante sur la commune en 1962.

  • Dans la forêt au flanc sud de la colline, près du vieux village, se trouve la principale fontaine pour ses habitants, la fontaine Saint-Witz. Aujourd'hui couverte par la végétation et réduite à sa plus simple expression de source, elle était autrefois munie d'une margelle en arc de cercle surmontée d'une niche avec une statue de la Vierge. La même source alimentait deux bassins successifs servant de lavoir.
  • Plus loin encore vers l'est, en pleine forêt et à cheval sur les communes de Mortefontaine et de Vémars, se trouve la source des Hermites, à une altitude de 150 saint Benoît et saint Bruno. L'eau de la source est très pure car filtrée par les sables de la butte; elle s'écoule tout d'abord dans un bassin naturel avant de se dissiper par un ruisseau,. Aujourd'hui, la source des Hermites est difficile d'accès car la dernière section du sentier la desservant n'est plus entretenu et envahi par la végétation. Le sentier part en bas du cimetière ; on peut aussi le rejoindre depuis la rue des Etangs.
  • Près du nouveau quartier le long de la route, se situe la Fontaine-aux-Chiens, dans l'actuelle rue du même nom. Elle a été aménagé comme lavoir au cours du . Elle est aussi la seule parmi les fontaines de Saint-Witz à avoir être rénovée et préservée comme élément du patrimoine.
  • À mi-chemin à vol d'oiseau entre Saint-Witz et le sud de Survilliers, se trouvait jadis la fontaine d'Enfresne ou d'Enfraisne, qui malgré son éloignement des deux villages fut appréciée pour la qualité de son eau et assidument fréquentée. Une sente la desservait, partant en face du moulin en direction de l'ouest. Elle a disparu tout comme la source, qui se situait tout proche de l'autoroute et de l'actuel zone hôtelière.

En 1870, Saint-Witz ne compte toujours que 90 habitants, mais décide de construire tout de même une mairie-école. Elle est inaugurée en octobre 1882 et abrite au rez-de-chaussée une salle de classe prévue pour vingt élèves, avec la mairie à l'étage et un logement de fonction pour l'instituteur. Jusque-là, Saint-Witz n'avait jamais eu d'école ; à partir de 1843, les enfants de Saint-Witz sont scolarisés à Survilliers et plus tard à Plailly. Cette première école sera suffisante jusqu'en 1974.

Dans la même période, l'activité tuilière était à son apogée. Elle s'exerçait de façon pré-industrielle, artisanale, dans le cadre de petites entreprises familiales sans mécanisation aucune, et ses produits étaient uniquement destinés au marché local, pour l'approvisionnement des communes des environs de Saint-Witz. Le nombre de fours a atteint onze ; ils se trouvaient tous de part et d'autre de la RD 10 dans la partie ancienne du village bas. Ces tuileries furent composés d'une place à tuiles pour le premier séchage des tuiles après moulage moyennant un moule de cinq sur six mètres environ ; d'un séchoir, long hangar avec des ouvertures en forme de meurtrière ; et bien entendu, d'un four. Toujours établi à flanc de coteau, le four est soutenu par quatre piliers et bâti avec des tuiles. La cuisson des tuiles se faisait uniquement en hiver ; elle durait dix jours suivis de cinq jours de refroidissement. Avec six à huit cuissons par hiver, la production annuelle d'une telle tuilerie artisanale portait sur 210 000 à 320 000 unités. La plupart des tuileries ont cessé leur activité lors de l'éclatement de la Première Guerre mondiale en 1914, avec parfois une brève reprise après-guerre, et la dernière fournée a été cuite en 1934.

Les plâtrières, carrières de pierre à plâtre, toujours associées à des plâtreries, étaient au nombre de trois autour de la butte de Montmélian, dont une sur le territoire de Saint-Witz. Elle se situait à l'est du chemin rural de Saint-Witz à Survilliers et fut désaffectée dès la déclaration de guerre en 1914. La pierre à plâtre fut exploitée en sous-sol, moyennant des puits ou des galeries appelés cavages. Avec le recours progressif à la dynamite dans le but de rationaliser l'extraction, la rentabilité baissa en réalité en raison des effondrements des galeries et des mesures de stabilisation requises. Directement après l'extraction, la roche était acheminée à la plâtrerie, pour la transformer en plâtre par une cuisson à 150° pendant quarante-huit heures et le tamiser avant la commercialisation en sacs de 25 .

En 1913, Saint-Witz est équipée de l'électricité, un an avant l'éclatement de la Première Guerre mondiale. Des combats opposant Allemands et Français ont lieu non loin de Saint-Witz en début du mois de septembre 1914, à Survilliers et surtout à Senlis. L'écrivain Charles Péguy, en cantonnement à Saint-Witz, passa la nuit du 3 au 4 septembre 1914 dans la petite chapelle Notre-Dame de Montmélian, l'avant-veille de sa mort sur le front. En ce souvenir, la chapelle s'appelle « Chapelle Charles Péguy » selon la plaque de marbre apposée sur la façade.

De 1918 à 1970

Avec les progrès obtenus dans l'augmentation en teneur en sucre des betteraves sucrières et la rentabilité croissante de leur culture et transformation, de nombreuses sucreries s'établirent en Seine-et-Oise, ainsi que dans tout le nord de la France et les plaines de Beauce. Non loin de Saint-Witz, la société Crucien Fantauzzi & Cie. ouvre une sucrerie à l'intersection de la D 317 avec la route Villeron - Marly-la-Ville, sur le territoire de la commune de Villeron, en 1912. Afin de faciliter l'acheminement des betteraves vers l'usine, l'entreprise fait construire un réseau ferré industriel à voie étroite (600 embranchements particuliers). Saint-Witz fut concerné par ce réseau ferré, car une ligne, en accotement routier le long de la RD 10 (au sud de la chaussée), se débranchait de la ligne principale le long de la RD 317 et allait jusqu'à l'entrée du village, où elle bifurquait pour rejoindre Moussy-le-Neuf, le terminus. Le tracé correspond approximativement au sentier de promenade le long des étangs. Une autre ligne se débranchait peu avant Saint-Witz, à l'actuel échangeur autoroutier, pour rejoindre Vémars le long de la RD 16.

Saint-Witz avait une petite gare à l'emplacement de l'actuel lycée, là où la ligne quittait la RD 10. Elle servait au chargement des trains. Bien que destiné uniquement aux transports agricoles lors de la campagne betteravière d'octobre à fin décembre, la jeunesse du village profitait du train pour ses déplacements. Les trains furent tractés par des petites locomotives à vapeur ainsi que par des locotracteurs diesel, avec une locomotive affectée à chacune des lignes. Le parc des locomotives a dû se rapprocher de la dizaine, car en 1937, la société Fantauzzi acheta sept locomotives d'un coup. L'activité du réseau cessa en 1958 et fut démonté peu après; celle de la sucrerie en 1974.

Au début des années 1920, l'abbé François Chagny fonde l'école apostolique de Montmélian, sur le plateau en face de la ruine de la Tour Carrée. Elle fonctionne jusqu'en 1960, année de se transformation en collège catholique. Ce dernier sera remplacé à son tour par un foyer pour enfants en difficulté en 1970, fermé en 1998. Depuis, les bâtiments caractéristiques ont été transformés en logements tout en respectant le style architectural d'origine. En raison du lien « spirituel » de l'école avec le pèlerinage Notre-Dame de Montmélian, ce sujet est traité dans l'article butte de Montmélian.

Au début des années 1920 également, l'écrivain François Mauriac décrit l'église Saint-Vit dans son roman La Paroisse morte paru en 1921. Son état d'abandon en dit long sur la situation dans laquelle Saint-Witz se trouvait alors, saigné par la guerre et ayant perdu l'essentiel des activités tuilières qui faisaient jadis la prospérité du village : « L'église n'est pas fermée. La lampe brûle devant l'autel misérable...des oiseaux de muraille pépient, se posent sur la chaire, sur le tabernacle même... Geneviève regardait, au-delà des arbres en proie au vent, le clocher au cœur mort où ni les soleils couchants, ni l'heure de midi, ni les aubes pluvieuses n'éveillaient plus le battement de l'Angélus ». Le curé, venu pour célébrer à titre exceptionnel une messe, ne dételle même pas son cheval, « tant il aimait peu s'attarder dans cette paroisse morte ».

Les transports en commun ont fait leur apparition à Saint-Witz assez tardivement, dans l'après-guerre, avec une ligne routière privée exploitée par Huyghes de Mortefontaine. Son vieux car Citroën reliait tous les jours Mortefontaine à la porte de Paris à Saint-Denis, en passant par Plailly, Saint-Witz, Louvres et Vaud'herland.

En 1930, Saint-Witz reçoit le téléphone. L'année 1962 voit l'installation de l'eau courante, mettant un terme à la corvée des eaux. Deux ans après, l'autoroute A1 est mise en service.

Les exploitations agricoles étaient au nombre de deux : la plus grande était la ferme Berson, aujourd'hui résidence « la Ferme des Tilleuls ». La bergerie et la porcherie furent situées à l'emplacement de l'actuel foyer rural. Derrière la ferme, il y avait un abreuvoir pour les chevaux, de cinq sur dix mètres environ. Quant à la ferme Garmin (puis Gaubert), elle a complètement disparu et se trouvait à l'emplacement des actuels services techniques de la mairie. Une troisième ferme, la ferme Wetter, était située sur le territoire communal de Plailly, mais très proche de Saint-Witz. De nos jours, les surfaces agricoles de la commune sont exploitées exclusivement par des agriculteurs des villages voisins.

Saint-Witz n'était équipé que d'un unique commerce, le café-tabac-buvette-épicerie de prince de Condé. La tenancière se déplaçait elle-même chaque semaine pour s'approvisionner à Saint-Denis. Après la Seconde Guerre mondiale, Albert Dubois prenait la succession et après son départ à la retraite, Saint-Witz restait sans commerce, jusqu'à l'ouverture du centre commercial du moulin en 1980. Des marchands ambulants prenaient le relais.

Nouvel essor de la commune à partir des années 1970

La source des Ermites ou ce qu'il en reste en 2011 ; autrefois point d'approvisionnement en eau potable, c'est aujourd'hui le rendez-vous des sangliers.
Les étangs de pêche et le parcours sportif créés depuis 2003 constituent le principal aménagement paysager de la commune, zone de promenade et de détente.

Vivant dans une certaine léthargie et risquant de mourir à petit feu, ce furent l'autoroute et la mise en service de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle en 1974 qui allaient donner un nouvel élan au village. Contrairement aux communes voisines de Louvres ou Survilliers, Saint-Witz n'a jamais bénéficié d'une liaison ferroviaire avec Paris et n'était pas attractive comme lieu résidentiel pour des Parisiens souhaitant s'installer à la campagne, ou des personnes travaillant à Paris. L'aéroport, à seulement dix kilomètres de Saint-Witz par l'autoroute, justifiait maintenant un renouveau de la commune comme résidence de personnes travaillant à l'aéroport. Mais avant la construction des lotissements, d'autres projets auraient pu apporter un destin tout autre: l'installation d'une prison d'une part, et la création d'un nouveau centre près de la voie ferrée et de la gare de Survilliers, sur le territoire de la future zone industrielle de Fosses-Saint Witz. Au moins ce dernier projet aurait été plus pérenne sur plusieurs plans, mais le maire de Saint-Witz de l'époque, André Berson, favorisa le développement de zones pavillonnaires au calme, la limitation de la circulation automobile n'étant pas encore une préoccupation politique. Saint-Witz devient donc un village-dortoir se démarquant par la qualité de son habitat et des aménagements. La plupart des lotissements ont été construits au cours des années 1970, avec encore deux grands projets réalisés à partir de 2000 : à l'entrée du village au nord de la RD 10, et au lieu-dit « la Haie Jabeline » entre la rue de la Fontaine-aux-Chiens et les étangs de retenue.

Depuis le milieu du église paroissiale Saint-Vit qui avait déjà été fermée pour raisons de sécurité bien avant la Seconde Guerre mondiale. L'église ou ce qui en reste est démolie en mai 1971, au bout d'une existence de sept cents ans environ. La commune de Saint-Witz élabore un contrat de bail avec Mortefontaine en vue de louer la chapelle en remplacement de l'église, l'année même, mais ce contrat ne sera jamais signé. En 1977, Mortefontaine propose de céder la chapelle pour le prix symbolique d'un franc, mais Saint-Witz n'accepte pas, vu l'importance des investissements à réaliser. En juillet 1978, le tertre sur lequel la chapelle de 1864 fut construite, l'ancienne motte castrale, est déstabilisé par des très fortes pluies. Par risque de glissement de terrain, la chapelle néo-gothique doit être démolie d'urgence. Ainsi, l'évêque doit une nouvelle fois consacrer l'ancienne chapelle provisoire de M. Poutrel.

La mutation de Saint-Witz vers une commune résidentielle moderne débute en 1972 avec le lotissement des Moulins de Montmélian et la zone industrielle de Fosses-Saint Witz, à l'écart de la commune près de la ligne SNCF. L'année même, la mairie déménage dans des locaux plus grands, issus de l'agrandissement d'une maison ancienne rue de Paris. Un an après, les premiers trois hôtels de la zone hôtelière sont ouverts, et en 1976, c'est le troisième grand lotissement qui voit le jour. Les équipements suivent avec un peu de retard: l'école est hébergée dans des pavillons préfabriqués jusqu'en 1977, quand la première tranche de l'école primaire est inaugurée, suivie en 1978 par l'école maternelle et le restaurant scolaire. Un an plus tard, les deuxièmes tranches des deux écoles sont à leur tour terminées. Le centre de secours de Survilliers - Saint Witz, à mi-chemin entre les deux communes, est mis en service en 1977.

Saint-Witz est à ce moment toujours dépourvu de commerces, ce qui changera avec l'inauguration du petit centre commercial du moulin en 1980. Un an après seulement, Saint-Witz est enfin convenablement relié à la ligne des trains de banlieue Paris-Creil, avec la ligne d'autobus Saint-Witz - gare de Survilliers - Fosses. (Elle est remplacée en 1986 par la ligne 95.01 Luzarches - Survilliers-Fosses - Roissypôle). Viennent ensuite les équipements culturels et sportifs : école de musique, terrain de football (1982), foyer rural (1983), complexe omnisports (1989), parcours de santé des étangs (2003), avec, entre-temps, l'ouverture du lycée Léonard de Vinci en 1990 (et un nouveau centre culturel « La Tuilerie » en 2017 qui remplace les préfabriqués à côté de la mairie et le foyer rural pour les spectacles). La zone hôtelière s'agrandit et devient un pôle important de l'économie de la commune. En 2000, commencent les travaux de la deuxième zone industrielle de Saint-Witz, la Z.I. de Guépelle du nom de l'ancien hameau. Suivront encore deux lotissements importants mentionnés ci-dessus. Saint-Witz compte plusieurs associations qui animent la commune, mais ne dispose que d'un unique café et d'aucun restaurant au sein du village.

En 2017, la commune est pratiquement dépourvue de logements sociaux, les 42 maisons HLM qui existaient dans les années 1980 ayant été rachetées par leurs habitants. Cette situation contrevient aux obligations fixées par la loi SRU, et la commune a payé à ce titre en 2016 près de 240 000 plan local d'urbanisme prévoit ainsi la création de logements locatifs sociaux, tout en limitant la croissance démographique à 2 % par an pendant les dix années suivantes. Les 39 premiers logements sociaux voient le jour en 2018, pour atteindre 17 à 18 % des logements de Saint-Witz à l’horizon 2030.


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  1. Le presbytère a été mis en état par la suite et a dû être utilisé jusqu'à la fin du XIXe siècle. Il menaçait alors ruine et a été démoli en 1911. L'église était restée en l'état et fut utilisée comme église paroissiale jusqu'en 1971, année de sa démolition pour risque d'effondrement.
  2. Selon Saint-Witz à travers l'histoire, op.cit., p. 76, la châtellenie (c'est-à-dire le marquisat) de Montmélian aurait englobé tout le territoire de Saint-Witz à cette époque. Or, aucun élément ne permet cette hypothèse, car il n'y a pas de traces d'une vente des terres du prieuré d'Argenteuil à François Hotman en 1599: on sait seulement que ce dernier avait acheté les terres de l'abbaye de Saint-Denis à Montmélian. Bien que cette abbaye contrôlait le prieuré d'Argenteuil, on ne peut pas faire l'amalgame entre leurs propriétés respectives. Au même lieu, on lit que Saint-Witz n'appartenait plus à l'abbaye de Saint-Denis depuis 1789 : ceci est déjà une contradiction avec l'énoncé ci-dessus.
  3. Cf. Arnaud de Saint-Salvy, Survilliers. Sentiers de Mémoire, Ed. D.E.S.S., 1992, (ISBN ), p. 31.
  4. «  » (consulté le ) sur le site «  ».
  5. Esquisse du réseau de 1934 et ancienne carte Michelin 1:200 000e dans la possession d'auteur, ne pouvant être publiés dans le présent article pour des raisons de droits d'auteur.
  6. Renseignements tirés d'un site internet personnel de l'Eric Fresné, supprimé depuis. Eric Fresné est connu pour ses publications sur les trains à l'écartement de 600 mm et a effectué de nombreuses recherches à ce sujet. Il a recensé les types de locomotives suivants pour Villeron : 030T Corpet-Louvet système Brown (p. ex. les 1406/04.09.1912 no 1 et 1407/04.09.1912 no 2); 040T DFB (de la première guerre mondiale, p.ex. les Henschel 15554/1917 et Schwartzkopff 6768/1918); une 040T KDL (de la Seconde Guerre mondiale); locotracteurs Billard T75D et T100D.
  7. Cf. Édouard du Chesne, Montmélian, manuscrit non publié, Saint-Witz, 1980, 35 p.
  8. Anne Collin, « Saint-Witz va construire ses premiers logements sociaux », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Héraldique

Blason
Écartelé, au premier d'azur à trois fleurs de lys d'argent mal ordonnées; au deuxième de sinople à la Vierge à l'enfant d'argent sur une colline du même; au troisième de sinople au moulin à vent couvert d'argent, les ailes en arrière, ouvert et ajouré de sable brochant à senestre sur une pente de rocher d'argent mouvant de la pointe et du flanc; au quatrième d'azur à l'arbre arraché cousu de sinople.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
  1. http://www.saint-witz.fr/content/heading520/content751.html

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Saint-Witz dans la littérature

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