Pontoise

Localisation

Carte du monde

Pontoise : descriptif

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Pontoise

Pontoise est une commune française située en région Île-de-France, sur la rive droite de l'Oise, à environ vingt-cinq kilomètres au Nord-Ouest de Paris. Chef-lieu du département du Val-d'Oise, la préfecture ne se situe pas au chef-lieu, mais dans la ville voisine de Cergy, depuis la création de la ville nouvelle de Cergy-Pontoise, ce qui constitue un cas unique en France métropolitaine. La ville abrite une des plus importantes cités judiciaires du pays et est le siège du diocèse de Pontoise, détaché de celui de Versailles en 1966

Ses habitants sont appelés les Pontoisiens. Riche de plus de deux mille ans d'histoire, capitale historique du Vexin français et ville majeure du royaume au Moyen Âge, elle a été rendue célèbre dans l'art impressionniste à la suite du long séjour de Camille Pissarro, qui l'a représentée dans de nombreuses œuvres, diffusées dans les plus grands musées du monde

Grâce à son riche patrimoine, Pontoise a obtenu le label Ville d'art et d'histoire en 2006.

Géographie

Localisation et occupation des sols

Représentations cartographiques de la commune
Mairie
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Occupation des sols
1 : carte dynamique ; 2. carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes ; 5 : occupation des sols.

Pontoise, dont le centre historique est situé sur un éperon rocheux, domine le confluent de l'Oise et de la Viosne. Chef-lieu du département du Val-d'Oise où elle occupe une position géographique centrale sur l'axe ouest-est, elle fait partie de la communauté agglomération de Cergy-Pontoise. Un port batelier et une capitainerie sont installés le long de quelques quais.

La ville, dont le centre historique était entouré d'une enceinte, est divisée en deux par une voie ferrée au autoroute A15). Dans les proches faubourgs, se trouve de petits quartiers pittoresques, comme les Étannets (de style andalou) ou l'Hermitage.

Les 717,02 hectares de la commune (rivière incluse) se répartissent en 463,95 hectares d'espace urbain construit (soit 65 % de la surface totale), 130,41 hectares d'espace urbain non construit (soit 18 %) et 122,66 hectares d'espace rural (soit 17 %).

La trame urbaine est constituée du centre ancien à l'habitat continu bas (7,5 % du bâti), de maisons individuelles, essentiellement des .

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Pontoise
Ennery Auvers-sur-Oise
Osny Pontoise[2] Saint-Ouen-l'Aumône
Cergy Éragny

Les communes limitrophes de Pontoise sont Auvers-sur-Oise (au nord), Saint-Ouen-l'Aumône (à l'est), Éragny (au sud-est), Cergy (au sud), Osny à l'ouest et Ennery (au nord-ouest).

Géologie

La géologie de la ville est celle du Vexin français, constitutif du Bassin parisien et caractérisé par sa nature sédimentaire.

Le plus ancien matériau rencontré à Pontoise est le sable de Cuise (Cuisien). Il s’agit d’un sable verdâtre partiellement grésifié affleurant dans le vallon de l’Hermitage.

La ville de Pontoise est elle-même construite sur le calcaire grossier du Lutétien qui constitue la falaise bordant la rive ouest de l’Oise. Ce calcaire a été anciennement exploité comme matériau de construction dans des carrières sous la ville et sous le plateau Saint-Martin. Dans la vieille ville, les sous-sols médiévaux ou plus récents sont imbriqués avec des anciennes carrières souterraines.

Les marnes et caillasses du Lutétien surmontent le calcaire grossier. Elles constituent le talus nord des anciens fossés de la ville (boulevard Jean-Jaurès). Viennent ensuite, en bordure du plateau, les terrains du Bartonien : sables de Beauchamp dans les quartiers des Louvrais et de l’Hermitage, puis calcaire de Saint-Ouen vers le quartier des Cordeliers. Les limons des plateaux recouvrent partiellement le calcaire de Saint-Ouen.

Les fonds de vallées sont recouverts par les alluvions modernes d'âge Holocène : vallée de l’Oise, vallée de la Viosne et vallon du ru de l’Hermitage.

Des dépôts d’alluvions anciennes du Pléistocène recouvrent en partie le calcaire grossier dans le quartier Saint-Martin.

La commune comprend un site recensé sur la base de données du ministère de l'écologie relative aux sites et sols pollués (ou potentiellement pollués) appelant une action des pouvoirs publics, à titre préventif ou curatif (BASOL). Ce site, une ancienne usine à gaz en activité de 1868 à 1944, est la propriété de Gaz de France et ne constitue selon les études qu'un lieu à risque faible de pollution. La commune compte en revanche 113 petits sites industriels, actuels ou anciens, potentiellement pollués (anciens ateliers, stations-service ou décharges par exemple).

Hydrographie et risques naturels

Dérivation de la Viosne traversant la rue de Rouen ; anciens lavoirs privatifs.

Le territoire communal est traversé par deux cours d'eau, l'Oise et la Viosne. L'Oise naît en Belgique, traverse 139 communes le long de ses 341,1 Seine à Conflans-Sainte-Honorine, à quelques kilomètres en aval de Pontoise. La Viosne entaille le plateau du Vexin en une vallée étroite traversant quatorze communes, sur un axe nord-sud d'une longueur de 28,8 .

La situation géographique de Pontoise rend la ville particulièrement vulnérable à des risques naturels. La commune est soumise à un risque de mouvement de terrain sur la totalité de la falaise constituant l'escarpement du plateau du Vexin qui domine la plaine alluviale, ainsi que pour l'essentiel du centre-ville (éperon constitué par le mont Bélien). La plaine alluviale est quant à elle à risque élevé d'inondation par débordement consécutif à une crue de l'Oise, en particulier dans le quartier du Chou en amont, dans celui de la gare et en aval, au droit de l'île de la Dérivation et dans le bas du quartier des Larris. Toutes ces zones ont été inondées lors de la grande crue de 1910, la ville étant affectée lors des crues de la Seine en aval. Ce risque a motivé la mise en place d'un plan de prévention contre les risques d'inondation (PPRI), mis en vigueur en par arrêté préfectoral. Il concerne dans le Val-d'Oise les vingt-deux communes riveraines de l'Oise. Ce plan détermine quatre zones, prioritaires sur les plans locaux d’urbanisme (PLU) des communes concernées : une zone rouge délimitée en fonction des crues de 1926 et 1995, une zone bleue où l’urbanisation est fortement réglementée, une zone verte, restée non bâtie et devant le rester et une zone orange, servant de champ de stockage et d’expansion des crues (la plaine entre Asnières-sur-Oise et Noisy-sur-Oise et la plaine de Champagne-sur-Oise en amont, le méandre de Cergy-Neuville en aval, qui devraient permettre le stockage de 2,5 millions de m3 d’eau).

L'eau potable distribuée est un mélange d'origine souterraine et superficielle, provenant de la filtration des eaux de l'Oise,.

La commune est partiellement alimentée en eau par la station de traitement de Méry-sur-Oise, gérée par la société Veolia. L'eau potable à Pontoise est de très bonne qualité bactériologique, contenant peu de nitrates, étant peu fluorée et devenue moins calcaire depuis la mise en place de la nanofiltration en 1999 à l'usine de distribution pour la zone de distribution de la rive de l'Oise, mais plus dure ailleurs, dans les secteurs alimentés par la nappe souterraine.

Réseau de communication

Vue générale de la gare de Pontoise avec stationnées des anciennes rames tractées VB 2.

Traversée par la RN 14 mise à 2 × 2 voies (quartiers de Saint-Martin, du Port et de l'Hôtel-Dieu) qui emprunte à certains endroits l'ancienne chaussée Jules César, le contournement du centre historique a été rendu possible au nord par le viaduc du vallon de la Viosne (RD 915) qui permet actuellement de rejoindre les nouveaux quartiers et les infrastructures modernes dont le centre hospitalier, le lycée, et la maison d'arrêt… d'Osny plus rapidement. La petite rue de l'Hôtel-Dieu longeant l'Oise est le carrefour de toutes les routes anciennes et nouvelles et la zone du pont de Pontoise est un endroit souvent embouteillé. Par ailleurs, l'offre de stationnement reste insuffisante en centre-ville.

Les voies routières les plus importantes en trafic qui traversent la commune sont l'autoroute A15 (2 × 4 voies) et la liaison A15 - route départementale 915 (2 × 2 voies).

Ces différentes infrastructures terrestres ont un impact assez élevé en termes de pollution sonore selon la réglementation. Les principales voies routières du centre-ville sont classées de catégorie 3, ou 4 dans le centre, de niveau modéré. En revanche, quatre axes sont classés en catégorie 2 (élevé) : la rue de Rouen, le boulevard Jean-Jaurès, la voie ferrée de la gare vers l'Oise (mais de niveau 4, faible, vers Gisors), et la liaison A15 - route départementale 915. L'autoroute A15 est classée en catégorie 1, le plus élevé.

La communauté d'agglomération de Cergy-Pontoise compte près de soixante-seize kilomètres d’aménagements cyclables. Quelques pistes totalisant 2 gare de Pontoise est équipée d'arceaux-vélo (non couverts et non sécurisés) et la ville a été nommée au Clou rouillé 2013 par la Fédération française des usagers de la bicyclette (FUB) pour la rareté de ses aménagements cyclables.

Liste de quelques rues et places ayant changé de nom au fil du temps :

Nom actuel Ancien nom
Avenue François-Mitterrand Boulevard de Cergy
Boulevard Jacques-Tête Boulevard d'Ennery
Boulevard Jean-Jaurès Boulevard des Fossés
Avenue de la Palette Avenue du Stade + avenue du Marché
Avenue Rédouane-Bougara Avenue de Normandie
Rue Pierre-Butin Rue de la Petite-Tannerie (ou rue Basse)
Rue Thiers Rue Impériale
Rue du Vert-Buisson Rue Carnot (continuité)
Place du Grand-Martroy La Grande Place-au-Blé
Place du Petit-Martroy Petite Place

Ponts

Le pont ferroviaire.

Il existe cinq ponts à Pontoise :

  • pont de Pontoise (rouvert après la guerre, en 1948) : routier à fort débit (3 voies) ;
  • pont ferroviaire de Pontoise à 3 tabliers mis en service en septembre et pour remplacer l'ancien pont obsolète démonté en 1999 : 6 voies ferrées desservant la gare de Pontoise + 1 passerelle piétonne et cyclable ;
  • pont de l'écluse (XXe siècle) : privé pour le fonctionnement de l'écluse (barrage reconstruit) ;
  • pont de l'A15 (années 1970) : routier à très fort débit (8 voies) ;
  • pont de l'Oise ou d'Éragny (1990) : routier à débit moyen (2 voies + 2 pistes cyclables).

Transports

De nombreuses lignes de bus desservent Pontoise, comme la 34S.

La gare de Pontoise a la particularité d'être reliée en même temps aux gares de Paris-Saint-Lazare (Transilien J) et Paris-Nord (Transilien H) et desservie également par la ligne C du RER (et donc la gare de Paris-Austerlitz) depuis .

Cette desserte par trois réseaux différents n'est partagée en Île-de-France (hors Paris) que par les gares d'Ermont - Eaubonne, dans le même département, et Versailles-Chantiers. Il est également possible d'accéder à la ville à partir de la gare de Cergy-Préfecture sur la ligne A du RER et occasionnellement le Transilien L, reliées par plusieurs lignes de bus en quelques minutes.

L'aéroport de Pontoise - Cormeilles-en-Vexin (situé à Cormeilles-en-Vexin) est situé à quatre kilomètres au nord-ouest de la ville et accessible rapidement par la route départementale 915.

Le port est peu utilisé car l'Oise est une rivière assez étroite. Néanmoins, quelques chargements en vrac sont exécutés avec du blé et du maïs en provenance du Vexin à destination du Nord et de la Belgique. Un petit port de plaisance est maintenant hébergé avec un ponton flottant, sur la berge rive droite, en face de l'office du tourisme.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 amplitude thermique annuelle de 14,6 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 12,5 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Statistiques 1991-2020 et records PONTOISE -VILLE (95) - alt : 50m, lat : 49°02'40"N, lon : 2°05'04"E
Records établis sur la période du 01-05-1990 au 31-12-2020
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,7 2,6 4,5 6,4 9,8 13 14,9 14,7 11,7 9,1 5,6 3,3 8,2
Température moyenne (°C) 5,3 5,8 8,8 11,7 15,2 18,4 20,5 20,4 16,9 13 8,5 5,7 12,5
Température maximale moyenne (°C) 7,8 9,1 13,1 16,9 20,5 23,8 26,1 26,2 22,2 17 11,5 8,2 16,9
Record de froid (°C)
date du record
−12,5
01.01.1997
−12,3
07.02.1991
−8,1
01.03.05
−2,4
08.04.03
−0,5
06.05.19
1,8
05.06.1991
6
04.07.1990
5,6
26.08.1993
0
30.09.18
−3,6
30.10.1997
−10
24.11.1998
−10,4
29.12.1996
−12,5
1997
Record de chaleur (°C)
date du record
16,7
18.01.07
21,5
27.02.19
25,8
16.03.12
29,8
29.04.10
32,9
27.05.05
39,7
27.06.11
40
01.07.15
40
09.08.20
36
15.09.20
31,1
01.10.11
22
08.11.15
17,5
17.12.15
40
2020
Précipitations (mm) 57,9 52,1 49,4 45,4 62,2 53,5 49 52,9 46,3 63,9 59 75,1 666,7
Source : «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base
  1. IAURIF - Fiche communale, Mode d’Occupation du Sol (1999).
  2. « Communes limitrophes de Pontoise » sur Géoportail..
  3. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  4. Base de données BASIAS inventaire d'anciens sites industriels et activités de service.
  5. SANDRE - Cours d'eau : rivière l'Oise.
  6. SANDRE - Cours d'eau : rivière la Viosne.
  7. Pontoise : Plans de prévention des risques naturels [PDF].
  8. Site municipal d'Auvers-sur-Oise - Le Plan de Prévention contre les Risques d'Inondation (PPRI).
  9. Voir l'Atlas de l'eau en Val d'Oise.
  10. SEDIF - Méry-sur-Oise.
  11. Site de la DDASS95.
  12. Prévention du bruit des infrastructures de transports terrestres - Législation et réglementation.
  13. Classement sonore des infrastructures terrestres du Val-d'Oise.
  14. Site de la communauté d'agglomération - Itinéraires cyclables.
  15. Communiqué du 20 avril 2013. À l'occasion de cette nomination a été dressée une liste des points noirs.
  16. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
  17. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  18. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  19. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  20. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le )

Toponymie

La forme la plus ancienne est Brivisara dans l'Itinéraire d'Antonin, milieu du sur la table de Peutinger, milieu du , Brivisara au IIe siècle, du gaulois briva (pont, gué) et Isara (Oise) « Pont sur l’Oise ».

Puis Pontem Hiserae, 874-900,; Pontizara en 1174 ; Pontisaram, 1185 ; Puntesia en 1189 ; Pons Isaræ en 1195. Ces derniers noms viennent du latin pontem qui traduit le gaulois briva "pont" + isaram "rivière Oise" (cf. Samarobriva) et Isara (cf. Isère, Isar) nom celtique de la rivière qui a donné « Oise », d'où la traduction romane « Pontoise ».

  1. Le Magasin pittoresque (1875), t. 43, p. 14.
  2. a b c et d NEGRE (E.) Toponymie de France. (1990), t. 1, p. 363.
  3. DAUZAT (Albert) et ROSTAING (Charles), Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, éditions Larousse 1968. Librairie Guénégaud 1978.
  4. a et b COCHERIS (Hyppolyte), Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.

Histoire

Pontoise est la capitale historique du Vexin français. Elle est, de 1964 à 1970, la préfecture unique du Val-d'Oise, avant d'en devenir une sous-préfecture (jusqu'au

Origines

C'est peut-être une fondation antérieure à l'époque romaine. Les habitants se sont d'abord concentrés au confluent de l'Oise et de la Viosne à l'endroit même où passait la chaussée Jules César sur une zone actuellement boisée. Les invasions barbares puis la menace viking incitent les habitants à se réfugier sur le piton rocheux surplombant l'Oise plus au nord (Mont Bélien) qui favorise ainsi la défense de la ville et permet le contrôle du passage de la rivière. La première zone de peuplement est convertie en une abbaye (abbaye Saint-Martin) et laissée boisée. La chaussée est abandonnée en partie.

Haut Moyen Âge

Le bourg mérovingien est situé sur le plateau de Saint-Martin, aux abords de la voie romaine qui relie Paris à Rouen. Des sarcophages de cette époque ont d'ailleurs été découverts à l'école Saint-Martin. Les archéologues ont également mis au jour les traces de structures rurales (fond de cabane, trous de poteaux et silos).[réf. nécessaire]

Au carolingienne, Pontoise est un bourg commerçant. C'est le seul endroit de la région où l'on peut traverser l'Oise.

En 862, Charles le Chauve ordonne pour arrêter les Normands de barrer les fleuves par des ponts fortifiés ; le premier pont de Pontoise date probablement de cette époque.

En 864, Charles le Chauve donne à l'abbaye de Saint-Denis des droits à percevoir sur le marché hebdomadaire de Pontoise, ainsi que des droits à prélever sur le commerce du port, au bord de l'Oise. Sur le Mont-Bélien est fondée une abbaye, dédiée à Notre-Dame de Lorette. Dans cette abbaye les reliques de saint Mellon sont transportées depuis Rouen pour les mettre à l'abri des raids des Normands qui ravagent la France.

En 885, les Normands, montés sur 700 embarcations, entrent dans l'Oise, assiègent et prennent la ville de Pontoise, défendue par Aletramme (où Alatramme). En raison de cette menace, les habitants s'installent sur le Mont Bélien, facile à défendre. Le bourg de Pontoise s'y établit de manière définitive. Un château y est construit par les comtes du Vexin. Le plateau de Saint-Martin reste cependant l'un des points de fixation de la population de Pontoise jusqu'à la guerre de Cent Ans, le village d'origine (Villa Sancti-Martini) n'abritant néanmoins plus que quelques dizaines d'habitants.

En 911, au traité de Saint-Clair-sur-Epte, Charles le Simple, roi des Francs, donne à Rollon, un Normand, les terres de l'Epte à la mer. Pontoise devient rapidement ville frontière et défend les abords de Paris. En 1031, le duc de Normandie, de Normandie ayant aidé le roi contre une révolte de la reine douairière, Constance d'Arles, reçut en remerciement le Vexin français, entre Epte et Oise avec Pontoise.

Moyen Âge

Peu à peu, Pontoise s’agrandit et devient une ville ; le passage de l'Oise ne se fait plus par l'ancienne voie mais par un nouveau pont construit vers 1070. Louis VI le Gros (1081-1137) défend farouchement le Vexin français, frontière occidentale de son domaine royal, contre les multiples assauts du duc de Normandie. La ville est entourée d'une muraille, le pont sur l'Oise est reconstruit en pierre et fortifié et le puissant château royal, dominant la cité et l'Oise, est alors reconstruit de 1103 à 1122. Il devient l'un des lieux de séjour favori des Capétiens, notamment Philippe Auguste et Saint Louis. Les rois font frapper monnaie à Pontoise, qui fait partie de leur domaine.

À la fin du foire vers 1170, on y vend du vin produit par les vignes environnantes et du hareng. C'est l'origine de la foire actuelle de Saint Martin. Par tradition, on y boit encore aujourd'hui le vin des coteaux de la région, le « ginglet ». Dans la cité, l'artisanat du cuir et l'industrie drapière sont en plein essor.

En 1188, Philippe Auguste donne à la ville une charte communale, en échange de la prise en charge par les bourgeois des travaux de fortifications de la ville et d’un service d’ost. La charte accorde une large autonomie judiciaire et administrative et reconnaît l'existence du maire (major) et de ses pairs (pares), c'est une date essentielle dans l'histoire de la cité. Pontoise est alors une importante place commerçante et artisanale, aux portes de Paris. Les productions de blé, du Vexin et de Picardie, y transitent. Au cours du Viosne a été aménagé à des fins économiques. De nombreux moulins se sont installés, moulins à blé mais aussi moulins à tan pour le façonnage du cuir et moulins foulons pour les draps. La création du faubourg Notre-Dame, hors les murs de l'enceinte, remonte à cette époque. Des ouvriers anglais viennent y travailler le drap. La ville de Pontoise prend une forme qui perdurera jusqu'au .

En 1204, Philippe Auguste annexe la Normandie, ce qui amoindrit sa position stratégique mais accroît en contrepartie sa sécurité. À partir du règne de Saint Louis, Pontoise devient résidence royale. Sa mère, Blanche de Castille, fonde alors sur l'autre rive l'abbaye de Maubuisson, dernière création monastique capétienne, dans laquelle elle est inhumée.

Le XIIIe siècle est l'époque de la prospérité. La ville compte plusieurs paroisses et abbayes : Saint-Martin, Saint-Mellon, Saint-Pierre, pour les établissements conventuels ; Saint-Maclou, Saint-André, Saint-Mellon, Saint-Pierre, pour les églises paroissiales. Une Maison-Dieu, sorte d'hôpital médiéval, se trouve sur la place du petit Martroy. Saint-Louis fait transférer celle-ci, en 1256, sur les rives de l'Oise à peu près à l'emplacement de l'ancienne piscine. L'église Notre-Dame est construite et les cordeliers installent un couvent hors les murs (l'hôtel de ville actuel est dans les murs de cet ancien couvent).

La prise de la ville par les Anglais, par Martial d'Auvergne.

Un recensement de 1332 compte 2 150 feux, soit 8 000 à 10 000 habitants ce qui est considérable et en fait une des principales cités du royaume ; il faut attendre le foires, les corporations y sont puissantes (boulangers, bouchers). La prospérité de son commerce et de son industrie attire les bourgeois et les financiers étrangers, Juifs, Lombards, Anglais. C'est une époque de développement pour toute l'Europe.

Le , un vent de tempête du sud-ouest fait tomber le pinacle de l'église Saint-Machut. En 1337, commence la guerre de Cent Ans (communément divisée en deux périodes, 1337 à 1380 et 1415 à 1453) qui accentue le caractère militaire du château de Pontoise. À ces troubles viennent s'ajouter plusieurs épidémies de peste qui sont responsables de la mort d'un habitant sur huit. Pontoise est relativement épargnée durant la première période de la guerre de Cent Ans. En 1368 est construit l'hôpital Saint-Jacques pour accueillir les pèlerins de Compostelle ; la façade du bâtiment est encore visible de nos jours, rue du Grand-Godet.

Le Bourguignons en 1419. Libérée en 1436, la cité est reconquise par les Anglais l'année suivante. Elle n'est reprise définitivement par le roi de France qu'en 1441 après un siège éprouvant de trois mois. Les combats et les pillages ont ruiné la ville qui n'est plus une importante place commerçante ; de nombreux bâtiments, dont l'église Notre-Dame, sont détruits. Durant l'occupation, le duc de Bedford, régent du royaume, rattache Pontoise au bailliage de Gisors, c'est-à-dire à la Normandie, dépossédant la ville de toute importance administrative et politique.

De la Renaissance au | ]

« La ville et le chasteau de Pontoize » par Chastillon, fin du XVIe siècle.
Pontoise en 1650, par Israel Silvestre.
Pontoise sur la carte des Cassini, vers 1780.

Le guerres de Religion. Pontoise comme Paris restent opposées au protestantisme, qui s'implante malgré tout à l'ouest du Vexin français. À la suite de son adhésion à la Ligue, elle est à nouveau assiégée et prise par les deux Henri (le roi de France et son cousin Henri de Navarre) en , mais profitant de l'éloignement de l'armée royale, la Ligue reprend la ville en après un bombardement de six jours. Les sièges de 1589 et 1590 ont mis à mal les remparts qu'il faut relever. En outre, la construction d'une citadelle est entreprise rue de Gisors par Henri III. Elle ne sera jamais terminée. En effet les frontières s'éloignent et Pontoise va perdre son statut de ville frontière. La ville est très appauvrie, malgré la prospérité des terroirs environnants du Vexin

Au peste, en particulier la terrible épidémie de 1638 qui fait 1 200 victimes, ont accéléré la dépopulation. Nombre de maisons sont à l'abandon. Pontoise perd progressivement son caractère militaire. Pendant la Fronde (1652), les membres du Parlement de Paris fidèles au roi y siègent. La municipalité qui connaît d'énormes difficultés financières doit entretenir une garnison jusqu'en 1666 et réparer les fortifications. Mais l'enceinte, en très mauvais état, finit par être abandonnée. N'étant plus une importante place commerciale et militaire, Pontoise renaît néanmoins grâce à la vitalité de la réforme catholique. De nombreux couvents et monastères se sont établis à Pontoise : les carmélites en 1605 (initialement rue Marcel-Rousier puis dans le monastère de la rue Pierre-Butin où le carmel se trouve encore aujourd'hui), les Ursulines en 1611, les Jésuites en 1604, les Bénédictines anglaises en 1658. Sur le plan politique, doit se réfugier au château de Pontoise durant la Fronde. Il fait venir le Parlement à Pontoise en 1652. Mais après cet épisode, le château est à l'abandon. En 1697, la ville devient le siège d'une élection et d'un grenier à sel, mais elle perd la maîtrise des eaux et forêts et le siège de la maréchaussée.

Le | ]

Au , pour cause d'insalubrité. Au cours de ce siècle, Pontoise joue un rôle politique non négligeable. En effet, le Parlement de Paris s'y établit à deux reprises, en 1720 et 1753, à titre de sanction du pouvoir royal. Mais elle n'est plus qu'un lieu d'exil, laissant son nom à l'expression péjorative « Revenir de Pontoise », signifiant la déconfiture. Par ailleurs, Pontoise est touché par les émeutes frumentaires de la « guerre des Farines » (1775), qui éclatent en réaction à la libéralisation du commerce des grains voulue par Turgot. À cette époque, l'industrie périclite, à l'exception de la meunerie, l'activité est surtout constituée de la viticulture et du marché aux grains, la ville ne compte plus qu'environ quatre à cinq mille habitants, soit la moitié de sa population du bénédictines anglaises, le plus récent, ferme en 1784, faute de vocations.

À la Révolution, la sécularisation des biens du clergé porte un coup fatal à plusieurs établissements religieux. Saint-Mellon est détruite ainsi que Saint-Pierre et Saint-André. Les ursulines et les jésuites ainsi que l'abbaye de Saint-Martin disparaissent. Les ambitions politiques de Pontoise sont ruinées : sans avoir consulté la population, la Révolution rattache la ville au nouveau département de Seine-et-Oise. Elle devient le chef-lieu d'un district d'une centaine de communes de 1790 à 1795, et ne reprend qu'une modeste importance comme chef-lieu d'arrondissement sous le Consulat. En l'an II de la République, une tentative d'annexion de Saint-Ouen-l'Aumône échoue, et la population stagne à un peu plus de cinq-mille habitants durant la moitié du .

Comme on le voit sur l'aquarelle de Louis Signy, en 1792, le pont est toujours habité, mais ses arches centrales sont désormais trop étroites pour laisser passer les bateaux, qui n'ont pas cessé de grandir. Ce pont sera remodelé entre 1800 et 1840, fortement remanié en 1870, remplacé en 1891 par un pont métallique avant d'être détruit par le génie militaire français en juin 1940. Remplacé par un pont provisoire en bois après l'Armistice il est remplacé en janvier 1948 par un pont à deux culées et poutres en acier.

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Une Rue à Pontoise, vers 1876
Armand Guillaumin
Collection privée, Vente 2018

Au ligne de chemin de fer de Paris à Lille et la Belgique suscite des espoirs de développement, mais la gare, dite de « Pontoise », se nomme en fait Saint Ouen lès Pontoise et se situe à plus de 2 Épluches, hameau du nord de Saint-Ouen-l'Aumône. Elle n'a qu'un impact fort limité sur la ville. Mais une gare est enfin construite aux portes de la ville en 1863, le long de la Viosne, lors de l'ouverture de la ligne Paris-Dieppe, et permet à Pontoise de communiquer avec Paris et la banlieue proche. Le niveau de la population amorce une reprise, et les zones industrielles et d'habitat se développent aux alentours grâce au train (nœud ferroviaire de Saint-Ouen-l'Aumône).

La gare de Pontoise, vers 1906.

Un projet de grandes percées comme à Paris voit le jour pour relier les quatre points cardinaux à l'église Saint-Maclou (cathédrale depuis 1966) : seule la rue Thiers, à l'origine nommée rue Impériale, en direction de la nouvelle gare et en forte pente est inaugurée le , en même temps que la statue du général du Premier Empire Charles Victoire Emmanuel Leclerc, natif de la ville, qui la surplombe.

En se déroulent le désastre de Sedan et la guerre franco-prussienne ; dès le 15, des cavaliers uhlans cherchent un passage sur l'Oise pour rejoindre Saint-Ouen-l'Aumône, mais le Génie français a fait sauter les ponts quelques jours plus tôt. Les cavaliers passent néanmoins sur un pont de bateaux et réclament immédiatement de l'argent à la ville qui doit lancer un emprunt. Pontoise est occupée du 18 septembre 1870 au 26 juin 1871 ; durant cette période, les habitants sont obligés d'héberger chez eux les soldats prussiens.

De 1870 à 1910, Pontoise est une petite ville bourgeoise de six mille habitants dirigée par les notables, ancrée à droite durant 40 ans. L'industrialisation ne la concerne que faiblement, les usines s'édifiant sur la rive gauche au nord de Saint-Ouen-l'Aumône.

Le un orage causa de gros dégâts à Neuville, et dévasta Jouy-le-Moutier, Vauréal, Boisemont, Courdimanche, Osny, Cergy, Puiseux, et Pontoise.

De 1900 à nos jours

Pontoise. Place Saint-Louis.
Carte postale ancienne.

En , les avant-postes de l'armée allemande, sur la rive droite, parviennent à Auvers-sur-Oise, et, en éclaireurs, des cavaliers uhlans de la garde des Hussards à tête de mort du Kronprinz sont vus à l'entrée d'Ennery.
Mais l'armée allemande est rapidement obligée de se replier du fait de la contre-attaque de l'armée française, avec l'aide des taxis parisiens envoyés par le général Gallieni sur Nanteuil-le-Haudouin et de Silly-le-Long, pendant la première bataille de la Marne. Pontoise n'est pas occupée. L'atmosphère de la ville est patriotique, mais le maire,  Mallet, reçoit un blâme de la part de l'autorité militaire, ce qui le pousse un moment à la démission : il avait fait connaître aux Pontoisiens l'éventualité de devoir évacuer la ville, ce qui a été jugé comme « défaitiste ». Durant la Première Guerre mondiale, chaque semaine voit s'égrener les noms des disparus. Lors du raid de dirigeables contre Paris et sa banlieue le un Zeppelin survole Pontoise et la région.

Durant l'entre-deux-guerres, Pontoise est une tranquille ville de province de douze mille habitants, dirigée par une municipalité radicale et modérée.

Durant la Seconde Guerre mondiale, Pontoise se prépare au pire : des abris anti-aériens sont creusés dans le jardin de la ville, mais rien ne se passe. Subitement, les bombardements surviennent les et . Le quartier du pont routier est ravagé par les bombes allemandes, l'Hôtel-Dieu disparaît avec toutes ses archives. Le pont routier a été miné par le Génie français afin de ralentir les troupes ennemies ce qui, comme en 1870, ne les empêche pas de traverser l'Oise en direction de Paris sur un pont de bateaux. Les Pontoisiens évacuent la ville ; au début de l'été 1940, elle ne compte plus qu'une centaine d'habitants dont les membres de la Croix Rouge de Paris. Un pont de bois est ouvert à la circulation le , et les troupes allemandes s'installent dans la caserne du quartier Bossut, abandonnée par le régiment de dragons (Paris puisque la ville est plus campagnarde), du couvre-feu à 22 heures, de la presse soumise et du bruit de bottes des troupes d'occupation, surtout dans le quartier Saint-Martin.

L'hiver 1941-1942 est particulièrement rude : l'Oise est entièrement gelée. Cette année-là, des résistants sont arrêtés et exécutés ou déportés. La ville est de nouveau bombardée avant la Libération, cette fois par les alliés, essentiellement par des bombardiers anglais type Lancaster, afin de détruire les ponts sur l'Oise, routier et ferroviaire, les et , pour freiner voire couper la retraite des troupes allemandes et les obliger à remonter vers la Belgique le long de la rive droite de l'Oise, plutôt que de renforcer les effectifs allemands autour de Paris devant appliquer les ordres d'Hitler : détruire la capitale française avant d'évacuer vers l'est pour défendre les Vosges et les frontières du .

Après la guerre, le comité de Libération rebaptise plusieurs rues afin de rendre hommage aux victimes de l'occupation allemande : l'impasse du Collège est renommée impasse Chabanne, la rue Basse devient rue Pierre-Butin, le boulevard d'Ennery devient le boulevard Jacques-Tête, la rue de l'Épée devient la rue Marcel-Rousier, et la Grande-Rue est renommée Alexandre-Prachay, député communiste de la ville arrêté et décédé en 1943. D'autres résistants disparus sont également honorés, notamment Lucien Francia, Éric de Martimprey et Jean-Paul Soutumier. Le boulevard des Fossés devient également le boulevard Jean-Jaurès, afin de « rendre hommage au grand tribun ». Enfin, le quartier du pont est reconstruit dans un style évoquant les bords de Loire et le nouveau pont routier est inauguré en 1947. La ville retrouve une nouvelle prospérité : la population de la ville double entre 1945 et la fin du siècle avec la construction de nouveaux quartiers au nord de la ville. De 1954 à 1958, le quartier des Cordeliers sort de terre : de 1948 à 1962, 1 200 logements sont construits.

En 1968 avec la création du département du Val-d'Oise, Pontoise devient la ville « Préfecture » du nouveau département, le siège d'un évêché en 1966, et connaît donc un essor administratif et commercial remarquable. Elle devient ensuite le centre de la ville nouvelle de Cergy-Pontoise, aux côtés du village de Cergy. La ville continue à se développer jusque dans les années 1980, avec l'apparition de tours de logements HLM sur le Plateau et près de sa limite avec Cergy grâce aux nouveaux quartiers de Marcouville, des Louvrais (1965-1972) et enfin des Larris. La croissance de la ville se poursuit entre le plateau Saint-Martin et Cergy. En effet, il est prévu de lotir les treize hectares de la caserne Bossut, qui n'assure plus de fonction militaire. Les terrains ont été cédés à la communauté d'agglomération pour un vaste plan d'aménagement et d'urbanisation qui devrait durer une dizaine d'années à partir de 2008.

  1. Sur l'histoire de Pontoise, la source essentielle est constituée par Société historique et archéologique de Pontoise, du Val-d'Oise et du Vexin, Mémoires de la Société historique et archéologique de l'arrondissement de Pontoise et du Vexin : (périodique annuel / bisannuel), Pontoise, 1879-à ce jour (ISSN 1148-8107, lire en ligne).
  2. Floriane Louis, « Le Grand Vicariat de Pontoise », Mémoires de la Société Historique et Archéologique de Pontoise, du Val-d'Oise et du Vexin, tome LXXXVII (2005) page 139.
  3. La chronique de l'abbaye de Saint-Waast en Artois note que les Normands assiègent et prennent un château sur l'Oise en un lieu nommé Pontoise (Pontem Isaræ) en 885.
  4. Guy Le Hallé (Hervé Morin, ISBN ), p. 25.
  5. André Chédeville, « Le mouvement communal en France aux Société des antiquaires de l'Ouest in Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des Musées de Poitiers, ISBN ), p. 22.
  6. Jean-Pierre Leguay, Les catastrophes au Moyen Age, Paris, J.-P. Gisserot, ISBN  et , OCLC 420152637)., p. 9.
  7. Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 ISBN , OCLC 299354152, présentation en ligne). p. 353.
  8. Se référer à l'étude de Jean-Marcel Champion, « La destruction du paysage urbain de Pontoise au XVIIIe et au début du XIXe siècle », Mémoires de la Société Historique et archéologique de Pontoise, du Val-d'Oise et du Vexin, t.LXVI, 140-153.
  9. a et b Le Pont, à l'origine de la ville.
  10. Le Petit Parisien du 22 mars 1915 : Quelques blessés, des maisons endommagées page 2.


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