Montereau-Fault-Yonne
Localisation
Montereau-Fault-Yonne : descriptif
- Montereau-Fault-Yonne
Montereau-Fault-Yonne, prononcé [mɔ̃tʁofotjɔn], est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France. Couramment appelée « Montereau », elle ne doit pas être confondue avec la commune de Montereau dans le Loiret ou avec la commune de Montereau-sur-le-Jard, en Seine-et-Marne, à 6 km au nord de Melun. En 2021, elle est la 14e ville la plus peuplée de Seine-et-Marne avec 22 259 habitants selon le dernier chiffre officiel.
Géographie
Localisation
Située aux confins du Gâtinais au sud, de la Brie au nord, de la Bassée à l'est, la ville tient son nom de sa position géographique au confluent de l'Yonne et de la Seine. Mais le débit de l'Yonne étant supérieur à celui de la Seine à la confluence, c'est géographiquement la Seine qui se jette dans l'Yonne.
Communes limitrophes
Géologie et relief
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible. L'altitude varie de 47 mètres à 121 mètres pour le point le plus haut, le centre de la ville se situant à environ 51 mètres d'altitude (hôtel de ville).
Hydrographie
Réseau hydrographique
Le réseau hydrographique de la commune se compose de trois cours d'eau référencés :
- la Seine, fleuve long de 774,76 , ainsi que
- un bras de 0,76 ;
- l’Yonne, longue de 292,34 , principal affluent gauche de la Seine.
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 6,89 .
Malgré plusieurs retenues sur l'Yonne et ses affluents dans le Morvan (lac des Settons mis en service en 1861, lac du Crescent mis en service en 1932, lac de Chaumeçon mis en service en 1935, lac de Pannecière mis en service en 1949), des inondations surviennent régulièrement, en particulier quand l'Yonne et la Seine sont simultanément en crue. La dernière grande inondation a lieu en .
Avec la mise en service en 1966 du réservoir Seine (le lac d'Orient), les crues diminuent en fréquence et en intensité. Elles deviennent très rares avec la mise en service du réservoir Aube en 1989 et la mise en place de mesures de suivi et de prévision performantes.
Gestion des cours d'eau
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie.
La commune fait partie du SAGE « Bassée Voulzie », en cours d'élaboration en décembre 2020. Le territoire de ce SAGE concerne 144 communes dont 73 en Seine-et-Marne, 50 dans l'Aube, 15 dans la Marne et 6 dans l'Yonne, pour une superficie de 1 710 . Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par Syndicat Mixte Ouvert de l’eau potable, de l’assainissement collectif, de l’assainissement non collectif, des milieux aquatiques et de la démoustication (SDDEA), qualifié de « structure porteuse ».
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 amplitude thermique annuelle de 15,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Brosse-Montceaux à 7 vol d'oiseau, est de 12,0 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles.
Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats », :
- la « Bassée », d'une superficie de 1 403 Bassin parisien ainsi qu’un ensemble relictuel de prairies humides, ;
- la « Carrière saint Nicolas », d'une superficie de 6,51 , ;
un au titre de la « directive Oiseaux », :
- la « Bassée et plaines adjacentes », d'une superficie de 27 643 ,.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Montereau-Fault-Yonne comprend deux ZNIEFF de type 1,,, les « plans d'eau de Cannes-Ecluse » (237,8 et la « Réserve naturelle régionale de la colline Saint-Martin et des Rougeaux » (30,47 . et trois ZNIEFF de type 2, :
- la « Basse vallée de l'Yonne » (1 658,38 ;
- la « vallée de la Seine entre Montereau et Melz-sur-Seine (Bassée) » (14 216,75 ;
- la « vallée de la Seine entre Vernou et Montereau » (1 626,19 .
-
Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
-
Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
- « ».
- « Montereau-Fault-Yonne » sur Géoportail. Carte IGN classique.
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- , consulté le 13 mars 2019
- Règlement de surveillance, de prévision et de transmission de l'information sur les crues
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- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie
La localité a porté le nom gaulois de Condate « confluent » qui se réfère à la confluence des eaux de la Seine et de L'Yonne.
Le nom actuel est attesté sous les formes Monasteriolum au début du .
L'élément Montereau s'explique apparemment par le gallo-roman *monasteriolu, diminutif du latin monasterium + suffixe -olum qui a donné notamment le type toponymique Montreuil, plus régulier. Monasterium avait en latin le sens d'église ou de couvent (même chose pour l'ancien français montier, moutier qui en est issu) et -olum était à l'origine un suffixe diminutif, devenu locatif. monasteriolu, signifie donc « [lieu de la] petite église, [du] petit couvent ». Ce nom s'est peut-être appliqué à une chapelle dédiée à saint Maurice, érigée entre Seine et Yonne. Cependant, -iolu -euil a été confondu avec le suffixe diminutif -el, d'où la forme Mousterel de 1220, devenu régulièrement -eau (cf. oisel > oiseau) peut-être à cause de l'attraction de Montereau-sur-le-Jard (Seine-et-Marne, Monsterellum 1212) à 35 km.
Le déterminant complémentaire Fault-Yonne est quant à lui mentionné sous les formes en four d'Ion en 1220, en for d'Yonne en 1235, Foris Yonam en 1255, en four de Yonne en 1288, en fourc d'Ionne en 1317, ou foulc d'Yonne en 1352, ou faut Yonne en 1388, ou fault d'Yonne en 1438.
L'ancien français en le four[c] de « à la fourche de, dans l'angle de », puis ou (contraction de en le) le four[c] de a été compris « où faut l'Yonne », faut ayant le sens de finit, c'est-à-dire « où finit l'Yonne » (cf. Ci falt la geste que Turoldus declinet. « Ici finit la geste que Torold a rédigé. », dernière phrase de la Chanson de Roland). Ensuite, le sens de faut (issu de l'ancien français falt) s'étant perdu, articles et adverbes ont disparu.
Depuis le , l'orthographe officielle est Montereau-Fault-Yonne,. Précédemment on écrivait Montereau-faut-Yonne.
- Paul Quesvers, « Notes sur l'étymologie de Montereau », Bulletin Société d'Archéologie, Sciences, Lettres et Arts du Département de Seine-et-Marne, Melun, lire en ligne).
- , Toponymie générale de la France, Librairie Droz, (ISBN , lire en ligne)
- Arrêté du 5 aout 1992
- Arrêté du 5 aout 1992
- Fiche de la commune de Montereau-Fault-Yonne sur le Code officiel géographique de l'Insee
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Le séjour des hommes est attesté depuis plus de six mille ans autour du confluent de la Seine et de l'Yonne par plusieurs sites archéologiques du Néolithique récent, de l'âge du bronze et de l'âge du fer.
Moyen Âge
Montereau appartient au diocèse de Sens et au doyenné de Marolles.
La ville doit son origine à un petit monastère construit au saint Martin. La ville est alors divisée en trois paroisses : Saint-Nicolas sur la rive droite de la Seine ; Saint-Maurice entre Seine et Yonne et Saint-Loup sur la rive gauche. L'économie de la ville est axée sur le commerce, grâce à ses marchés aux blés et aux cochons.
En 1015, le comte Renard de Sens (mort en 1055) est momentanément chassé de sa capitale par une brusque irruption de soldats royaux aidés par l'archevêque. Il s'enfuit nu et va se réfugier chez le comte de Blois, déjà maître de Provins. Il lui demande de s'entremettre. Le comte de Blois est en effet le beau-fils du roi Robert le Pieux. Renard de Sens donne à Eudes de Blois la place de Montereau pour prix de ce service.
En 1026, Raynard, comte de Sens, construit, sur la pointe formée au confluent de la Seine et l'Yonne, un château de terre et bois pour rançonner les marchands qui descendent ces deux rivières. Ainsi est établie la seigneurie de Montereau.
Montereau n'est qu'un des nombreux domaines du comte de Blois, avec Troyes, Provins, Bar-sur-Aube, Château-Thierry, Vitry, Chaumont, . Lors des minorités comtales, Philippe Auguste demandera que Montereau lui soit confié momentanément. Militairement, la ville comtale peut s'appuyer sur le château de Marolles-sur-Seine pour contrer celui du vicomte de Sens (Vallery) et le vicomte du Gâtinais (Moret). La bourgeoisie locale a certainement développé le goût de l'aventure commerciale à en juger par les porteurs du nom « de Montereau » installés dans les villes de l'amont au XIIIe siècle. Elle cultive des liens avec la cité de Sens. La ville gagne le giron de la Couronne avec le mariage de la comtesse héritière Jeanne de Champagne (morte en 1305) avec Philippe le Bel.
Au comte de Champagne, s'étant révolté contre lui, Saint Louis, le roi de France, punit son vassal en le forçant à lui céder Montereau, qu'il réunit à son domaine. En 1359, Charles le Mauvais, roi de Navarre, qui tient la ville en raison de son ascendance champenoise, la perd devant le régent de France (le futur roi ).
L'assassinat du duc de Bourgogne
Jean sans Peur, duc de Bourgogne est tué sur le pont de Montereau le par Tanneguy du Châtel et le sire de Barbazan, au cours de l'entrevue qu'il a avec le dauphin, futur roi . Cet acte a pour but d'empêcher un rapprochement du Dauphin avec le parti bourguignon et de venger l'assassinat de Louis d'Orléans en 1407. Cela s'inscrit dans la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons qui eut lieu durant la guerre de Cent Ans. Sur le pont où Jean sans Peur a été assassiné on peut lire cette inscription : « L'an mil quatre cens dix et neuf, sur un pont agencé de neuf, fut meurtri Jehan de Bourgongne, a Montereau ou fault Yonne ».
Le siège de Montereau en 1420
Le , Philippe le Bon, fils et successeur du duc assassiné, reprend la ville avec l'aide du roi d'Angleterre, , pour récupérer la dépouille de son père enterré huit mois dans la bière commune de l'église Notre-Dame de Montereau. Le roi d’Angleterre fit mettre le siège devant Montereau le . La ville était défendue par 500 hommes d'armes qui étaient commandés par Guillaume de Chaumont, seigneur de Guitry, et elle résista vaillamment aux engins de siège amenés par l'ennemi. Une fois la ville et le château pris, le roi d'Angleterre exigea que les habitants de Montereau prêtassent un serment de fidélité en sa personne, au roi de France ainsi qu'au duc de Bourgogne.
La ville fut reprise par en 1428. Perdue à nouveau, elle est reprise aux Anglais le , à l'issue d'un long siège, par l'armée de Charles de Bretagne, Connétable de France. Le dauphin, le futur , participe aux opérations.
Temps modernes
En 1567, pendant les guerres de religion, Condé s'empare brièvement de la ville. En 1587, les habitants de Montereau prennent le parti de la Ligue catholique à laquelle le duc d'Épernon l'enleve pour se la voir reprendre dès par le duc de Mayenne. Les habitants de Montereau finissent par accepter le la légitimité du nouveau roi Henri IV.
En 1627 une épidémie de peste fait 146 victimes à Montereau qui est mis en quarantaine. Une nouvelle épidémie touche la ville en 1637 et 1638 faisant 300 victimes.
Les derniers rois faisant étapes à Montereau sont Louis XIII en septembre 1632 et Louis XIV en mars 1650 et en avril 1652.
Circonscriptions d'Ancien Régime
Montereau était autrefois comprise dans la Brie champenoise; un petit pays qui dépendait de la province de Champagne et faisant partie du diocèse de Sens aux limites de la Bourgogne et de l’Île-de-France. Elle était le siège d'un bailliage ainsi que d'une élection et d'une subdélégation de l'intendance de Paris. Elle possédait deux paroisses, une église collégiale, un couvent de récollets ainsi que d'un grenier à sel.
Les manufactures de faïence fine de Montereau
En 1755 est créée la faïencerie de Montereau. En 1796, Christophe Potter, homme politique anglais, chef d'entreprise français et agent secret, reprend la manufacture de faïence de Saint-Nicolas. Il possède successivement à Montereau, entre 1796 et 1815, pas moins de trois manufactures. En 1840, la faïencerie de Montereau fusionne avec celle de Creil pour former la Faïencerie de Creil-Montereau. En 1920, elle est rachetée par la faïencerie de Choisy-le-Roi. Elle cesse ses activités en 1955].
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Le , Montereau est le lieu d'une des dernières victoires de contre les Autrichiens. Pendant les Cent-Jours, en 1815, entre cinq et six mille Bavarois campent sous les murs de la ville et pillent quelques habitations des environs.[réf. nécessaire]
Les 6 et d'importantes inondations dues au débordement de l'Yonne inondent les rues de Montereau et provoquent la mort de nombreux animaux domestiques[réf. nécessaire].
En 1848, la ligne de Montereau à Troyes est mise en service par la Compagnie du chemin de fer de Montereau à Troyes. Mais la ligne de Paris à Tonnerre n'étant pas achevée à cette date, la compagnie du Montereau-Troyes est autorisée, de janvier à , à assurer temporairement l'exploitation de la portion de ligne entre Melun et Montereau permettant ainsi une liaison directe de Troyes à Paris par transbordement à Melun, par un coche d'eau, pour rejoindre à Corbeil le chemin de fer menant à Paris. En 1849, la ligne Paris – Lyon par Melun, Montereau et Tonnerre est mise en service. Le il en est de même pour la ligne de chemin de fer secondaire du réseau départemental de Seine-et-Marne de Souppes – Égreville – Montereau. En juin 1890, la locomotive à chaudière Flaman bat le record du monde de vitesse sur rail avec (144 Sens et Montereau.
Pendant la guerre franco-allemande de 1870 Montereau est occupée par les troupes prussiennes du au . Le monument aux morts du cimetière de la ville comporte la liste des 43 habitants victimes de la guerre de 1870-1871. Occupée par une garnison permanente et traversée quotidiennement par des troupes, la ville est obligée de répondre à de très nombreuses réquisitions, notamment en ce qui concerne la nourriture des hommes et des chevaux : la manutention de la farine, les fournitures de pain, viande, vin, épicerie, tabac, pommes de terre, le foin la paille et l'avoine totalisent 45 699 francs et 56 centimes. Les réquisitions diverses des chefs de corps en fer et quincaillerie, cuirs, médicaments, draperie et mercerie, chaussure et sellerie, bois et charbons, maréchalerie, chevaux et voitures, fournitures de bureau totalisent 19 619 francs et 43 centimes.
La ville connaît une brève commune insurrectionnelle le 8 mai 1871.
Au cours du XIXe siècle, Montereau devient un petit centre industriel, avec, outre la faïencerie industrielle, des usines de produits chimiques, des verreries… Ce développement se poursuit durant le XXe siècle.
Époque contemporaine
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Le , le quotidien Le Petit Journal organise un grand concours de pêche à la ligne à Montereau. Ce concours est accompagné de diverses animations. Un second concours de pêche et un festival de musique eurent lieu le . De nombreuses cartes postales photographiques de ces événements furent mises en circulation.
En , la ville de Montereau subit d'importantes inondations. Le , le fleuve atteint 5,28 mètres. Le musée et le cinématographe installé sur la place des Noues sont eux aussi victimes de l’inondation.
Le , le pont de Seine de Montereau est barricadé par des sacs de sable et miné en prévision de l'attaque des Allemands. Le monument aux morts de la commune comporte la liste des 345 habitants de Montereau victimes de la grande guerre. Une stèle commémorative se trouvant au cimetière communal comporte la liste de 21 tirailleurs nord-africains victimes du conflit.
Le , à 22 heures 28, sur la ligne Paris-Marseille, peu avant la gare de Montereau, le rapide Paris-Nice déraille en heurtant un « lorry » 453 déposé par malveillance sur la voie. La machine, le fourgon et les trois voitures de tête se couchent. On dénombrera sept morts et 8 blessés graves.
La ville connaît de lourds bombardements lors des combats de mai-juin 1940, lors de la bataille de France au cours de la Seconde Guerre mondiale. Les ponts et les quartiers du centre-ville sont détruits ou subissent des dommages importants. Ils sont reconstruits au début des années 1950. Les forces américaines et les FFI terminent la libération de Montereau au soir du .
La ville connaît une nouvelle étape à la fin des années 1950 avec le plan d'aménagement et d'organisation générale de la région parisienne (PADOG, ancêtre du schéma directeur de la région Île-de-France) qui fait de Montereau une agglomération d'équilibre, dans le cadre du plan des "3 M" de Seine-et-Marne (Meaux, Melun et Montereau). C'est dans ce contexte qu'est décidée l'extension de la ville sur le plateau de Surville en construisant une cité qui devait être l'une des plus importantes de France, avec 30 000 habitants, mais cet objectif ne fut jamais atteint. Après la construction de cette petite cité d'urgence en 1955 dans cette zone encore agricole, c'est la construction d'une nouvelle ville qui est entreprise avec 6 000 logements prévus. Une grande zone industrielle est également prévue à la confluence Seine-Yonne, ce qui occasionne le creusement d'une gigantesque darse pour permettre un accès aux péniches à grand gabarit. L'objectif est alors pour Montereau d'atteindre une population totale de 45 000 habitants. Finalement, à la suite des difficultés économiques de la zone industrielle et de la concurrence des villes nouvelles au début des années 1970, le développement de la ville est beaucoup plus limité que prévu.
- Valérie Serdon, « Villes et forteresses au Moyen Âge », Moyen Âge, ISSN 1276-4159).
- Chronique d'Enguerrand de Monstrelet, tome III, Chapitre CCXIII, p. 347.
- Paul Quesvers, La prise de Montereau en 1420, .
- Société d'histoire et d'archéologie de l'arrondissement de Provins, Provins et sa région (lire en ligne).
- « », sur Pays de montereau - Communauté de Communes du Pays de Montereau (consulté le )
- Amédée Fauche, 1870-1871 : Montereau-faut-Yonne : Journal de l'occupation prussienne, Montereau, L. Zanote, , 215 lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.
- Journal Le Matin du 2 juin 1930 (lire en ligne).
- Marc Pivois, « Montereau, la malédiction de l'alternance. Des municipales plus ouvertes que jamais dans cette ville en déclin où Le Pen a obtenu 22% », Libération, (lire en ligne).
Culture
La commune compte de nombreux équipements culturels[réf. nécessaire] :
- le conservatoire municipal de musique Gaston-Litaize ;
- la médiathèque Gustave-Flaubert ;
- la médiathèque Alain-Peyrefitte ;
- le musée de la Faïence ;
- le musée Espace Gaïa
- Médiathèque Gustave-Flaubert.
- Médiathèque Alain-Peyrefitte.
Héraldique
Blason | De gueules aux trois tours d’argent ouvertes du champ et maçonnées de sable, au chef cousu d’azur chargé de trois fleurs de lys d’or. |
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Détails |
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