Melun
Localisation
Melun : descriptif
- Melun
Melun (prononcé : /mə.lœ̃/) est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France. Elle est le siège de la préfecture et la troisième ville la plus peuplée du département après Meaux et Chelles et avant Pontault-Combault.
Toponymie
Ville dont la première trace écrite est « oppidum Senonum in insula Sequanae positum, ut paulo ante de Lutecia diximus. », (« C'est une ville des Sénons, située, comme nous l'avons dit de Lutèce, dans une île de la Seine. », dans les Commentaires sur la guerre des Gaules de Jules César (B.G., VII, 58), remonte à l'époque gauloise, dès
Le nom de la localité est attesté sous les formes Melodunum au , Meteglum ; Metiosedum en 359 ; Ad Mecledonensem episcopum en 538 ; Meclidone (Monnaie mérovingienne) ; Ad Mecledonensem episcopum en 538 ; « Mecledonense castrum, In pago Megludinense, Miglidunum castrum » au ; Palatium Melidunis vers 1065 ; Apud Militonense castrum en 1108 ; Milidunum en 1156 ; Miledunum en 1169 ; Meledunum en 1192 ; Meldunum en 1218 ; Meleum vers 1222 ; Melihum en 1289 ; Meleuum en 1388 ; Mellung en 1569 ; Meteglum (Carte de Peutinger).
Du gaulois medlo-, mello-, « colline » et du radical indo-européen *dhun-, associant un relief et un habitat défendu « dune », à l’origine d’une racine celtique *dhuno dont le premier sens aurait été « clôture, zone enclose », d’où le gaulois dūnum qui a pris le sens de « citadelle, enceinte fortifiée » et, par métonymie, celui de « colline, mont » puisque la plupart des citadelles étaient bâties sur des hauteurs.
- Stein (Henri), Hubert (Jean), Dictionnaire topographique du département de Seine-et-Marne, Paris, 1954, p. 358 [1].
- César, B.G., VII, 58.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, ISBN ).
- Carte de Peutinger.
- Corpus inscription latine, XIII, 3012.
- Gallia chr., XII, instr., col. 1.
- Aimoin, ap. Histor. France, III, p. 110.
- Prou, Philippe Ier, p. 124.
- Histor. Fr., XII, p. 8.
- (copie du VIe siècle) Arch. Yonne, G 176.
- Archives nationales, K 25, no 3.;
- Cartulaire de Notre-Dame de Paris, I, 45.
- Cartulaire de Notre-Dame de Paris, I, 69.
- Livre des vassaux.
- Bibl. nat., ms. nouv. acquis. françaises 1110, fol. 1.
- Archives nationales, S 410.
- Arch. comm. Montereau-sur-le-Jard.
Histoire
Antiquité
Des armes, des instruments de pierre qui ont été trouvés dans la ville et dans les environs permettent de penser qu'il est probable que Melun fut le siège d'une agglomération de population dans les temps les plus anciens. La situation de l'île qui rendait la défense si facile et la proximité des forêts devait en faire un endroit recherché.
La ville faisait partie du pays des Sénons, elle était enfermée dans l'île Saint-Étienne et reliée aux rives par deux ponts. C'était une importante place forte gauloise qui fut toutefois prise facilement et saccagée, malgré la destruction des ponts, par Titus Labienus en
Saint Pérotin et saint Aspais prêchent l'Évangile à Melun dès le grandes invasions, la partie gallo-romaine de la ville est abandonnée. Un castrum de défense est aménagé sur l'île Saint-Étienne au réemploi issus des monuments de l'agglomération du Haut Empire.
Le calme revenu, Clovis aurait, selon la légende, donné Melun à son favori Aurélien, qui avait réussi la négociation pour son mariage avec Clotilde. La ville connaît alors un renouveau. Après la mort de Clovis, Melun échoit en partage à , roi de Paris. C'est à cette époque qu'Aspais vient continuer la christianisation de Melun et de sa région. Après avoir appartenu au royaume de Paris sous , Melun eut pour roi puis à son décès Gontran roi de Bourgogne. On ne sait pas grand-chose de l'histoire de Melun durant la période des rois fainéants si ce n'est que la ville eut beaucoup à souffrir des luttes fratricides entre les enfants de Clotaire. Elle fut assiégée par Chilpéric et fut traversée de nombreuses fois par les troupes des belligérants.
Moyen Âge
Sous le règne de l'empereur Charlemagne, le calme revient, mais à sa mort, la ville subit de nouveau la guerre civile entre les successeurs de l'Empereur puis les ravages des Normands. La richesse de la ville fait revenir les Normands plusieurs fois. Leurs raids la touchent cruellement, en particulier en 845 et en 886. En 845, vaillamment défendue par le comte Odon et Gérard de Roussillon, l'île, dernier refuge de la population, tombe sous les coups des Normands. La ville est totalement saccagée, la ville gallo-romaine construite dans la plaine de La Varenne est incendiée et détruite de fond en comble. Les édifices religieux de l'île et de l'abbaye de Saint-Père subissent le même sort,. En 861, les Normands pillent Meaux, Melun et toute la région. En 886, furieux d'avoir échoué devant Paris, ils ravagent la ville. En 909, une nouvelle bande s'attaque encore à la ville et la contrée.
Hugues Capet donne autour de 960 la ville et le comté de Melun à Bouchard le Vénérable, comte de Vendôme, Montoire et Lavardin et comte de Corbeil. En 991, Eudes de Chartres prend le contrôle de Melun, en soudoyant le vicomte Gautier, lieutenant de Bouchard le Vénérable. Le château de Melun étant fief royal, Hugues Capet leva ses vassaux, Foulque Nerra, comte d'Anjou gendre de Bouchard, et , duc de Normandie. Les Normands arrivèrent avec leur armée et une flotte. Ils réussirent à pénétrer par une porte dissimulée dans la partie inférieure du rempart, qu'ils avaient démoli. Melun fut reprise après sept mois de siège, Gautier fut pendu près d'une porte du château, sa femme, après avoir subi d'inouïs outrages, fut elle aussi pendue mais par les pieds, la chemise tombant au long du corps le laissant apparaître nu, terrible châtiment relaté par nombre d'historiens contemporains. Eudes, vaincu, plia bagages. Une fois la ville prise, le roi fait réparer les dégâts causés à la ville qui prend de l'extension sur la rive droite.
L'église Saint-Aspais est construite, l'abbaye de Saint-Père est rétablie, et le bourg Saint-Aspais s'étend. On y construit également les églises Saint-Liesne et Saint-Barthélemy, qui sont aujourd'hui disparues. Les premiers rois capétiens résident souvent à Melun, qui se dote d'un château fort en pierre, situé sur la pointe de l'île Saint-Étienne (celui-ci disparaîtra définitivement vers 1833). Après la mort du fils de Bouchard Renaud de Vendôme en 1016, la ville de Melun est rattachée au domaine royal français. Melun sera durant 300 ans le lieu de séjour ordinaire des rois, des princes et des seigneurs. de France en fait sa demeure de prédilection. La ville est par la suite désolée par la peste et la famine. Du fait de sa position stratégique, elle contrôle le trafic routier et fluvial en amont de Paris, vers Troyes, Sens, Auxerre, la Bourgogne et au-delà l'Italie. Elle occupe donc une place stratégique, jusqu'au rattachement de la Champagne au domaine royal, en 1285.
Robert II, roi de France, meurt en 1031 dans le château de Melun ; sa veuve Constance d'Arles, y meurt en 1032, puis leur fils Henri en fait sa demeure principale.
Deux hôtels-Dieu sont fondés à Melun. La date de ces fondations est mal connue. L'Hôtel-Dieu Saint-Jacques, sur la rive droite, est mentionné pour la première fois en 1162, et l'Hôtel-Dieu Saint-Nicolas, sur l'île Saint-Étienne, en 1229.
Quand Pierre Abélard est chassé de Paris en 1102, c'est à Melun qu'il vient poursuivre son enseignement. Le roi de France demeure au château de Melun, il y mourra le . Son fils Louis VI le Gros, et son petit-fils Louis VII le Jeune, y résident également. Sous le règne de ce dernier la ville croît rapidement, et en 1178 une charte est accordée aux habitants, les protégeant des exactions des officiers royaux, donnant au commerce et à l'industrie plus de sécurité. La cité est également un centre intellectuel renommé, grâce aux écoles de Saint-Père et d'Abélard.
Les trois quartiers de la ville sont fortifiés au début du .
Situé au cœur des terres céréalières de la Brie et du Gâtinais, Melun est le port d'où partent les chargements en blé vers Paris. De nombreux moulins sont alors implantés sur la Seine et sur l'Almont.
Louis VIII et Louis IX passent régulièrement par Melun, mais n'y séjournent pas.
Le , Adam II (? - 1217), vicomte de Melun, participe à la bataille de Bouvines. En 1215, il participe à la Croisade des albigeois.
Le est conclue la « paix de Melun » entre Louis VIII, d'une part, et d'autre part Jeanne de Constantinople, comtesse de Flandre et de Hainaut et son mari Ferrand, paix par laquelle ces derniers s'engageaient à rester fidèles au roi de France, en échange de quoi Ferrand serait libéré (promesse tenue par Blanche de Castille et Louis IX le 6 janvier 1226).
La reine de France Blanche de Castille, épouse de Louis VIII le Lion, et mère de Louis IX, qui se plaisait beaucoup à Melun, y meurt le . En 1255, la ville fut le lieu de réjouissance des noces de Thibaut II de Navarre avec Isabelle, fille de Louis IX.
Philippe le Bel reconnait aux habitants le droit de faire pâturer leurs animaux en forêt de Bière, contre une redevance au profit du roi. Philippe de Valois y célèbre en 1332 les noces de son fils ainé, Jean, duc de Normandie avec Bonne de Luxembourg la fille du roi de Bohême de Luxembourg.
Au Moyen Âge, Melun est le siège d'une châtellenie. Durant la guerre de Cent Ans, et en particulier après la chevauchée d'Édouard III en 1346 et la bataille de Crécy, la ville doit supporter des levées d'hommes et d'impôts importantes. À la mort de Philippe VI, sa veuve Blanche de Navarre vient se fixer dans la ville comme douairière du comté de Melun. Sous le règne de Jean le Bon, la ville fut de nouveau accablée d'impôts que les Melunais refusèrent de payer. Ils réclamèrent des fortifications plus sûres et obtinrent satisfaction, et restèrent fidèles au roi de France et au régent Charles. La ville fut prise, en 1358, par Charles le Mauvais grâce à la complicité de sa sœur Blanche de Navarre. Le roi de Navarre fait alors de la ville son quartier général contre le régent. Toutefois, certains quartiers ne sont pas pris par les Navarrais, tel le quartier Saint-Aspais. Les troupes de Charles le Mauvais, enfermées dans l'île Saint-Étienne, s'opposaient au passage des denrées devant approvisionner Paris, ou bien soumettaient les marchandises à des droits et taxes exorbitants. Le régent Charles fit alors monter des troupes sur des bateaux pour protéger le passage des marchands. Les débris d'armes, datant de cette époque, retrouvés dans le fleuve vis-à-vis du château, laissent à penser que des luttes assez vives devaient se produire à chaque passage.
En 1359, le dauphin Charles se décide à délivrer Melun et se dirige sur la ville, avec Bertrand du Guesclin, 3 000 hommes et deux canons. Un assaut général est donné qui n'amène à aucun résultat. Le traité de Pontoise, le , met fin au siège, et la ville revient aux mains du royaume de France. Le régent fit aussitôt renforcer les fortifications de la ville et du château, et les pourvut d'artillerie. Il fit de Melun sa résidence favorite et il allait chasser régulièrement dans la forêt de Fontainebleau. Charles « conservait dans son château de Melun des économies du Trésor royal ; des lingots d'or et d'argent et des joyaux d'une valeur de dix-huit millions qu'il avait fait cacher dans les murailles. Il y avait aussi réuni les objets précieux qui étaient comme un apanage mobilier de la couronne, diamants, annels, bagues enrichies de pierres précieuses, bijoux, orfèvreries, fermaux, camaïeux, croix niellées enrichies d'émaux et de pierreries, bibles richements reliées et enluminées ».
d'Anjou, duc d'Anjou, s'empara de ce trésor pendant le sacre du jeune nouveau roi à Reims. De nouvelles taxes, et la révolte des Maillotins furent la conséquence de ce vol. Charles VI, qui n'était qu'un enfant à la mort de son père, résida à Melun où les fêtes et les parties de chasses se succédèrent. Par lettres patentes du , il donna à sa femme Isabeau de Bavière la ville et la châtellenie de Melun avec leurs dépendances. La reine et son beau-frère le duc d'Orléans y résidèrent avec une cour nombreuse et brillante. En 1404, le couvent des Carmes est fondé dans le quartier du Vieux Marché (site de l'actuel tribunal administratif) grâce au soutien de la reine. Après l'assassinat de d'Orléans en 1407, la reine y revint seule fuyant la guerre civile qui ensanglantait Paris.
Après avoir tenté de reprendre Paris en 1418, le dauphin se rapproche du duc de Bourgogne par une première entrevue près de Pouilly-le-Fort, mais à la seconde, à Montereau, le meurtre du duc de Bourgogne par Tanneguy III du Chastel amena la reprise de la guerre. Philippe fils du défunt se tourna alors vers les Anglais et Isabeau de Bavière, par haine de son propre fils, lui fait signer, en 1420, le traité de Troyes, car Charles VI, du fait de sa maladie ne dirigeait plus directement le pays. Sans perdre de temps le roi d'Angleterre, Henri V, qui venait d'épouser Catherine de Valois; l'une des filles du roi de France, s'empare de Sens, Montereau et vint mettre le siège devant Melun défendu par Arnault Guilhem de Barbazan, qui avait été injustement accusé de complicité dans le crime de Montereau. La ville, défendue par une garnison de 600 à 700 hommes, tint tête durant cinq mois aux troupes anglaises et bourguignonnes, avec à leur tête le roi Henri V et le duc Philippe. Attendant toujours du secours du Dauphin, les habitants montrèrent un grand courage, en résistant avec acharnement et un patriotisme exacerbé. Ils durent se nourrir de chevaux puis de rats et de souris. Lorsque l'argent manqua, les plus nobles bourgeois s'engagèrent à fournir la solde des gens de guerre. La perte de tout espoir d'être secourus causa finalement, avec la famine, la chute de la ville. La ville en tira d'ailleurs sa devise : Fida muris usque ad mures (en français : Fidèle aux murs jusqu'à manger des rats). Ils durent se rendre aux Anglais qui leur imposèrent les plus dures conditions ; des otages furent livrés, un grand nombre d'habitants emmenés prisonniers, Barbazan soumis à la torture et enfermé à Château-Gaillard, d'où il ne sortit qu'en 1429.
Les Anglais demeurèrent maitres de Melun jusqu'en 1430, date à laquelle la ville se libéra elle-même, profitant de ce que la garnison anglaise avait été affaiblie momentanément. Elle fut toutefois reprise par les Anglais en 1432, pour n'être définitivement libérée qu'en 1435. Elle eut ensuite à souffrir des allées et venues des diverses troupes royales, et des routiers.
Les Hospitaliers
Philippe II Auguste naît le , soit à Melun, soit au château du Jard (domaine de sa mère), ou encore à Gonesse ; on sait par contre qu'il demeure de temps en temps dans la ville.
En 1195, Robert, comte de Melun, avait donné une maison à Melun,. En 1200, Alix, mère de Philippe-Auguste, confirmait la donation faite par Drogon de Latre d'une rente de onze sols parisis à prendre sur le moulin-de-l'Oiselet au pont de Moulin,. En 1210, Philippe Auguste accorde aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, qui y séjournaient déjà, des terrains, des champs avec des vignes pour y construire un établissement situés en dehors des murs de la ville.
Quand les Hospitaliers voulurent construire une chapelle, les religieux du couvent Saint-Pierre-de-Melun s'y opposèrent. Ils choisirent Gombert, abbé de Prouilly et l'abbé de Saint-Remi de Sens. Ceux-ci décidèrent, en 1236, que les Hospitaliers pourraient construire leur chapelle à la condition que cela ne porte pas préjudice aux droits de l'église Saint-Aspais,.
Les guerres du Prieuré hospitalier de Saint-Jean en l'Île-lez-Corbeil. En septembre 1590, la chapelle disparut à son tour. Les revenus de l'ancienne commanderie étaient, en 1757, de 16 ou 1 700 livres par an.
Temps modernes
La guerre de Cent Ans terminée, la ville reconstruit ses édifices, dont l'église Saint-Aspais. Charles VIII institua sept foires, qui ne prirent jamais beaucoup d'importance.
Louis XII fait procéder à la rédaction de la coutume melunaise. À la fin de son règne, Jacques Amyot nait à Melun. , qui faisait reconstruire Fontainebleau, passe régulièrement par Melun, s'y arrêtant pour boire l'eau de la fontaine Saint-Liesne à laquelle on attribuait la vertu de guérir la fièvre.
Durant les guerres de Religion, la ville, essentiellement papiste, souffrit tout de même de troubles. En 1562, elle fut touchée par la peste, en 1564 à la suite d'un terrible hiver, la population en est réduite à manger du pain d'avoine. Puis la ville est touchée, en 1578, par une épidémie de dysenterie, l'année suivante par une crue de la Seine, en 1580 de nouveau par la peste, et en 1581 et 1586 par la famine. En 1588, les ligueurs, maitres du quartier Saint-Aspais, engagent le combat avec le sire de Rostaing, qui défendait l'île Saint-Étienne. Alors obligés de fuir devant l'arrivée du roi de France, les ligueurs s'emparèrent de la ville l'année suivante, et renforcent les fortifications de la ville. À cette époque la ville de Melun est administrée par un maire et des syndics, élus par les habitants. Henri III accorde à la communauté le droit de percevoir temporairement un droit sur le sel vendu au grenier à sel de Melun, et sur le vin passant sous les ponts. En 1590, Henri de Navarre, vainqueur à Arques et Ivry, met le siège devant Paris. Afin d'isoler la capitale, il soumet les régions de Brie-Comte-Robert et Lagny-sur-Marne, puis de Montereau et de Moret-sur-Loing, avant de mettre le siège, début avril, devant Melun. L'artillerie royale ayant eu facilement raison des murailles du quartier Saint-Aspais l'assaut fut livré et pendant plusieurs jours le quartier fut pillé et saccagé. Le quartier Saint-Étienne qui résistait encore, se rendit quelques jours plus tard. Après la prise de la ville, Henri IV y vint plusieurs fois durant le siège de Paris. En septembre, les troupes du duc de Mayenne et duc de Parme venant au secours des ligueurs enfermés dans Paris sont signalées dans la Brie, obligeant Melun à se mettre en état de défense. Afin de mieux résister, toutes les constructions, couvents, églises et habitations qui se trouvaient en dehors des fortifications furent détruites, afin que l'ennemi ne puisse les utiliser et s'y abriter. Mais les troupes de la Ligue passèrent au large, afin de faire lever le siège de Paris au plus vite. La paix revenue, Henri IV fait faire d'importants travaux sur les fortifications de Melun. Le , le roi faillit être assassiné à Melun par Pierre Barrière, un batelier orléanais. Ce dernier, qui ne put mettre à exécution son projet, fut roué et brûlé sur la place du Martroy. En 1594, Dantan, geôlier du Petit Châtelet, qui avait participé à différents crimes, est pendu et brûlé sur cette même place.
À la suite de plusieurs hivers rudes, à partir de 1595, le blé devient très cher et la disette s'installe pendant plusieurs années. La peste sévit en 1624, 1626, 1627 et 1628.
Les travaux de fortification, commencés sous Henri IV, continuent sous le règne de Louis XIII. Sont érigés des bastions, éperons et forts, notamment sur les principaux points de passage. Une citadelle est bâtie sur la colline de Vaux-le-Pénil. Le démantèlement de ces fortifications commence toutefois dès la moitié du . Le château, abandonné par les rois et utilisé comme prison et lieu de garnison, est délaissé au .
La Contre-Réforme marque l'urbanisme de la ville au , Capucins en 1606, Visitandines en 1635, Ursulines en 1642.
Durant la Fronde, les Melunais furent de nouveau très taxés par le roi, mais ils ne prirent pas parti contre lui. En 1652, la cour vint passer un mois à Melun lorsque les Frondeurs étaient maîtres de Paris. Toutefois, les Melunais étaient dans une misère extrême malgré l'animation apportée. En effet, les paysans sans cesse pillés et maltraités par des bandes qui parcouraient la campagne, étaient venus se réfugier en grand nombre dans la ville y amenant leurs animaux, leurs charrettes et abritant le tout comme ils pouvaient. Des bandes de mendiants parcouraient les rues et les hôpitaux étaient encombrés et les malades abandonnés dans les rues. Cette misère profonde décida la cour à abandonner la ville pour aller à Lagny.
La ville obtint le départ des troupes qui avaient été laissées dans les faubourgs mais la peste redoubla et fit des ravages dans toutes les classes de la société. Le gouverneur lui-même en mourut. Dans la seule paroisse de Saint-Aspais, 485 personnes périrent de cette maladie en 1652 - le nombre habituel de décès était de 80 à 90 par an. La Fronde vaincue, le calme se rétablit mais la prospérité de la ville ne fut guère grande, sans commerce important mais devant toujours subvenir aux besoins des nombreux gens de guerre. Le , Louis XIV traverse Melun pour se rendre à la fête que Nicolas Fouquet lui offre si maladroitement dans sa magnifique résidence de Vaux-le-Vicomte et qui causera sa perte. Mais tout ce luxe ne faisait que ressortir la misère noire du peuple pendant le règne de Louis XIV. La ville devait payer pour des troupes qu'elle ne logeait plus et qu'on avait envoyées aux frontières, loger les soldats de passage, entretenir les milices locales, acquitter les tailles et les taxes locales pour la reconstruction des monuments. En 1675, la ville dut subvenir pendant cinq mois à l'entretien de 14 compagnies du régiment d'infanterie de Bourgogne au moyen d'une contribution journalière de 100 sols par compagnie. Il passa en une seule année 40 000 hommes de troupe à Melun. En 1694, les taxes demandées à la ville s'élevaient à 24 000 livres. À cette époque les routes étaient peu sûres et en très mauvais état comme l'écrit Jean Racine dans la lettre à son fils au retour du voyage depuis Melun, le , pour assister à la prise de voile de sa fille Anne chez les Ursulines. L'hiver 1709 détruisit tous les arbres fruitiers, les blés et la misère devint effroyable. Le blé qui se vendait habituellement six à sept livres le setier passa à 35 livres.
Sous le règne de Louis XV et le début du règne de Louis XVI, il ne se passe rien de marquant à Melun. Le , c'est à proximité de Melun (très exactement entre Montereau-sur-le-Jard et Éprunes, lieu-dit de Réau), qu'éclata le météore qui avait été observé dans une grande partie de l'Angleterre et de la France.
Après l'échec du projet d'implantation d'une caserne dans le château au début du , l'armée s'installe dans l'ancien couvent des Visitandines en 1780. La ville acheta une pompe à incendie et l'éclairage public fut installé. Les fortifications furent démolies petit à petit, des manufactures de toiles peintes et une filature de coton s'établirent sur les bords de l'Almont mais la fabrique de chaux périclita. En 1787, l'Assemblée provinciale d'Île-de-France, qui venait d'être créée, se réunit à Melun. Le , une assemblée se réunit à l'hôtel de ville pour rédiger le cahier de doléances, qui met en évidence les abus de l'Ancien Régime.
Révolution française et Empire
Le , une assemblée se réunit à l'hôtel de ville pour rédiger le cahier de doléances; « ce cahier réclamait :
- L'exercice du pouvoir législatif par la Nation au moyen d'États généraux assemblés régulièrement à des époques périodiques.
- Le respect de la liberté personnelle.
- Le jugement des criminels et délinquants par des juges ordinaires.
- Le vote de l'impôt par les États généraux
- Son paiement par tous les citoyens, sans distinction d'ordre ni de privilège, ainsi que le président aux requêtes et prévôt des marchands Robert Miron l'avait demandé aux États généraux de 1614.
- L'abolition des aides, des gabelles, des minages, péages, octrois, dons gratuits.
- La responsabilité ministérielle devant la nation pour l'emploi des fonds.
- La liberté de la presse.
- La réforme des codes civil et criminel.
- La suppression des tribunaux d'exception.
- L'abolition de la vénalité des charges de la magistrature.
- La révision et la diminution des droits de justice.
- L'obligation de résidence pour les bénéficiers.
- Une équitable répartition de leurs revenus et l'amélioration du sort des curés.
- L'établissement d'hospices de charité dans les campagnes aux frais du clergé.
- L'abolition de la mendicité des moines.
- La suppression des dîmes, des champarts ecclésiastiques.
- Des réductions dans les dépenses militaires.
- La conversion des milices annuelles en milices extraordinaires, levées dans les cas de guerre seulement.
- La réduction de la pension des ministres.
- La soumission de tous les citoyens au logement des gens de guerre.
- L'aliénation des domaines royaux improductifs et l'emploi de leur prix à l'extinction des dettes de l’État.
- La substitution d'un impôt territorial en argent à une foule d'impôts insupportables dont on demandait la suppression.
- L'abolition des capitaineries.
- Le droit pour les propriétaires de détruire le lapin, chacun sur son héritage.
- L'uniformité des poids et mesures.
- La suppression des douanes intérieures.
- La réglementation du Colporteur-colportage.
- L'extinction du privilège des messageries et des postes.
- La liberté pour l'industrie, les arts, le commerce.
- La surveillance et la répression des charlatans, médecins errants, empiriques, marchands d'orviétan souvent marchands de poison.
- La liberté de l'intérêt des prêts d'argent.
- L'éducation publique rendue nationale.
- L'établissement de chaires de morale et de politique. »
Les 28 et des émeutes éclatèrent, à Melun, causées principalement par la difficulté de se procurer du blé.
Le , Nicolas Chamblain, notaire, est élu maire par 202 voix sur 373. Le département de Seine-et-Marne est formé le par assemblage de parties de l'Île-de-France, de la Brie, de la Champagne et du Gâtinais. Au mois de juillet les électeurs du département choisissent Melun comme chef-lieu.Des levées d'hommes sont opérées et les cloches ainsi que les vases d'or et d'argent, qui ne sont pas indispensables au culte, sont envoyés à Paris pour les guerres de la Révolution française. En 1792, la Convention nationale prend le pouvoir et la Société s'efforce de faire disparaitre les traces de l'Ancien Régime. Durant cette période, les sculptures des églises de Saint-Aspais et de Notre-Dame souffrirent énormément.
Pendant la période de la Terreur, le mathématicien, astronome et physicien français Pierre-Simon de Laplace s'installe à Melun. Mis hors la loi à cause de la fusillade du Champ-de-Mars, Jean Sylvain Bailly vint également s'y réfugier, en juillet 1793, la ville passant pour tranquille. Toutefois 3 jours après son arrivée, il est arrêté, transféré à Paris où il est guillotiné le , après un procès expéditif. À cette époque, les arrestations et libérations étaient quotidiennes. Laplace, qui avait quitté Melun pour Le Mée fut arrêté par les gardes nationaux de Boissise-la-Bertrand mais relâché aussitôt. Le culte catholique étant aboli, Notre-Dame fut transformée en magasin à fourrage et Saint-Aspais en atelier à salpêtre. Le 9 thermidor ramena un peu d'ordre dans la région. Un ex-curé, un dénommé Métier, qui s'était signalé à la tête de terroristes fut emprisonné à Melun. L'ex-curé Métier s'était approprié tous les pouvoirs, il était à la fois curé constitutionnel, juge au tribunal civil, président du département et délégué des représentants du peuple. La ville était terrorisée.
La place Saint-Jean avait été créée en 1737, à l'emplacement de la porte du même nom. Des boulevards sont aménagés à l'emplacement des fortifications et de leurs fossés. Bien que les plans de l'actuel boulevard Victor-Hugo soient dressés dès 1737, le boulevard n'est aménagé que dans la deuxième partie du . Un lotissement est dessinée à la fin du .
Sous le Directoire, il ne se passe rien de marquant à Melun ni durant le Premier Empire, tout au moins jusqu'à l'invasion de la France en 1814 par les armées alliées. La ville fut occupée du début avril à la fin mai et les réquisitions se succédaient lourdement. Chaque soldat allié avait droit par jour à deux livres de pain, 1/2 livre de viande, 1/2 bouteille de vin et chaque cheval à huit litres d'avoine, 10 livres de fourrage et de la paille. Lors de la première Restauration, la municipalité rend hommage à Louis XVIII puis à l'Empereur lorsque celui-ci est de retour de l'île d'Elbe avant de renouveler ses sentiments au roi à la seconde Restauration. Après Waterloo les Russes puis les Autrichiens occupèrent la ville et Alexandre y passe.
Époque contemporaine
La caserne de cavalerie établie dans le couvent des Visitandines s'agrandit progressivement par l'absorption des terrains de plusieurs congrégations religieuses (couvent des Ursulines, couvent des frères de la Doctrine chrétienne), grâce au comblement des anciens fossés et au prix de la destruction de l'ancienne église Saint-Ambroise et au déplacement de son cimetière. La caserne, qui occupe en définitive un vaste terrain compris entre la rue Saint-Ambroise, le quai Maréchal-Joffre, la rue Dajot, la rue Dorée et de la rue de la Rochette, a ainsi fait disparaître le tissu ancien de la moitié est du quartier Saint-Ambroise.
Dans le premier quart du . En 1817, est aménagé la promenade Chamblain à l'emplacement des anciens fossés de la rive gauche. Dans les années 1820, le lotissement Charles X est aménagé au nord du centre-ville pour la bourgeoisie de la ville (rue Louviot, rue Saint-Louis). Sous le règne de Louis-Philippe, les quartiers sont assainis, les rues principales sont modifiées, les quais sont créés au-dessus desquels de belles demeures sont construites. Le quai Saint-Aspais, redénommé par la suite quai d'Alsace-Lorraine, est créé en 1829. Cette époque voit également la restauration de la salle de spectacle et la construction en 1846-1848 d'un nouvel hôtel de ville à l'emplacement de l'ancien hôtel des Cens. Un établissement de charité est créé pour compléter le bureau de bienfaisance afin de lutter contre la pauvreté et la mendicité. Une caisse d'épargne s'établit dans la ville. La promenade de Vaux, en complément du boulevard Chamblain, est créée et le pont Marat fait disparaitre les derniers vestiges des fortifications. Une salle d'asile fut fondée et de nouvelles écoles voient le jour. L'établissement des eaux est inauguré en 1860 ; ses pompes sont substituées aux puits publics non protégés des souillures de leurs eaux. L'éclairage au gaz est remplacé par des réverbères à huile. Le cimetière du Nord et le marché au blé sont transférés. Des abattoirs sont construits sur la rive gauche. En 1832, une épidémie de choléra emporta 129 personnes en six mois. Le , la République est proclamée et une municipalité République est installée.
Les ponts sur la Seine sont reconstruits dans les années 1830 : au nord, le « pont de pierre » (actuel pont Jeanne-d'Arc) en 1836-1838 et au sud, le « pont de fer » (actuel pont Général-Leclerc) en 1837. Le second pont est reconstruit dès 1870-1871.
Melun est raccordé à la Capitale par le chemin de fer dès 1849, lorsque la Compagnie du chemin de fer de Paris à Lyon ouvre la section de Paris à Tonnerre de sa ligne éponyme. L'ouverture de la ligne de Corbeil-Essonnes à Montereau en 1897 offre un second accès à Paris.
L'ouverture de la gare entraine une urbanisation rapide de la plaine de la Varenne, alors occupée par des cultures et des vignobles. La plupart des rues du quartier sont ouvertes dans les années 1860. Des maisons, ainsi que des usines, viennent s'y implanter.
Des industries s'implantent autour de la ville : brasserie Walter-Barthel, rue Camille-Flammarion, puis vers la gare à partir de 1887, minoterie industrielle appelée « Moulins de Melun » sur les bords de Seine, usine de sparterie. Entre le début du .
Dans les années 1850, il existait à Melun, sur le quai, un établissement Hydrothérapique, pour de nombreuses affections, pourvu d’une piscine sur la Seine,.
Lors de la guerre de 1870, les troupes françaises vaincues, les Allemands envahissant la France et investissant Paris, les Prussiens font leur apparition à Melun le . Le 16 septembre, 800 Bavarois s'installent dans la ville marquant le début des réquisitions. Dans la soirée, 4 000 autres Allemands arrivent dans la ville. Durant cette occupation, Melun eut à supporter un grand nombre de réquisitions dont le total s'élève à 500 000 francs. Par ordre du comte de Furstentein, préfet prussien de Melun et du département, le service de la poste est interrompu du début octobre à la mi-décembre. La ville voit passer un grand nombre de convois de prisonniers, mais plusieurs Melunais rejoignent les armées françaises du gouvernement de la Défense nationale.
Après la signature du traité de Francfort, les Prussiens quittent la ville le .
À la suite de nombreux cas de diphtérie durant l'hiver 1892-1893, l'Armée abandonne la caserne du quartier Saint-Ambroise. Elle est remplacée par deux ensembles destinés à la cavalerie (quartier Pajol) et à l'infanterie (caserne Augereau) érigés en 1900 sur les hauteurs au nord de la ville. L'ancienne caserne est rasée et un lotissement est aménagé à son emplacement. Le boulevard Aristide-Briand est tracé pour relier les casernes à la Seine. La création de ces casernes entraîne l'urbanisation de la frange ouest du territoire communal le long du nouveau boulevard.
La ville est marquée par les catastrophe ferroviaire de Melun du 4 novembre 1913
De 1899 à 1938, la ville est desservie par le tramway Sud de Seine-et-Marne (entre la gare de Melun et Barbizon ou Milly-la-Forêt via Chailly-en-Bière). Elle est également desservie de 1901 à 1934 par le tramway de Verneuil-l'Étang à Melun (entre le mail Gaillardon et la gare de Verneuil-l'Étang). Le trafic marchandise sur cette ligne continue toutefois jusqu'en 1938. De 1901 à 1917, le tramway de Melun sillonne les rues entre l'entrée du quartier de cavalerie (actuelle École des officiers de la Gendarmerie nationale) et la gare.
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Place de la gare.
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Devant la gare.
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Sur le Pont-aux-Moulins.
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Rue Saint-Aspais.
En 1913, la ville est frappée par la catastrophe ferroviaire du 4 novembre qui cause la mort de 41 personnes.
Dans les années 1930, la compagnie PLM aménage une cité sur des parcelles acquises en 1928 près de la voie ferrée (rue André-Breton). En 1931, la ville aménage la cité du Foyer familial en respectant les règles des habitations à bon marché. Le lotissement de l'Ermitage est créé dans les années 1930, à cheval entre le sud de Melun et le nord des communes limitrophes de La Rochette et de Dammarie-les-Lys. Les plans en sont dressés par Adolphe Dervaux sur le modèle des cités-jardins.
Des équipements de loisirs sont construits sur les bords de Seine : cercle nautique en 1931, plage artificielle en 1942.
En 1944, la ville est victime d'un bombardement de représailles allemand. De nombreuses maisons sont détruites. L'église Saint-Aspais est très gravement endommagée : le clocher est incendié, la nef détruite, l'orgue soufflé. Les deux ponts historiques, détruits également, sont remplacés par les ouvrages actuels en 1948-1950,.
Un ensemble de trois lotissements est construit au nord dans les années 1950 dans la mouvance des Castors : Castors des Capucins, Castors « Hirondelles », Castors de Melun nord.
Une série de grands ensembles sont construits sur le plateau nord sous la direction de Louis Arretche : route de Corbeil à partir de 1954, Montaigu dont les premiers logements sont construits en 1957-1958, Beauregard pour accueillir les rapatriés d'Algérie à partir de 1963-1964, zone d'urbanisation prioritaire de l'Almont réalisée dans les années 1970. Ces secteurs font aujourd'hui l'objet d'intervention de réhabilitation menée par l'Agence nationale pour la rénovation urbaine.
Une rocade est mise en service en 1964 au Nord de la ville. Elle est complétée en 1971 par une pénétrante longeant la ville par l'Ouest, jusqu'à la rive Sud de la Seine, qui est franchie par un viaduc. Deux autres ponts sont également réalisés en parallèle des ponts historiques dans les années 1970 pour permettre une meilleure circulation dans la ville de Melun : le pont de-Lattre-de-Tassigny, inauguré en 1970, et le pont Notre-Dame, inauguré en 1975.
Le , deux émissaires du GPRA, Ahmed Boumendjel et Mohamed Seddik Benyahia viennent participer à des pré-négociations avec le gouvernement français afin de décider de l'avenir de l'Algérie. Après l'échec de celles-ci, ils repartent le .
Les abattoirs sont remplacés par la cité administrative, construite de 1961 à 1965.
En 1991 intervient la catastrophe ferroviaire de Melun du 17 octobre 1991.
- Monographie communale de Melun.
- page 9 de Melun pas à pas, tome 1 - Ses rues, ses places, ses monuments de Jacqueline et Henry Clayette.
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- Voir Maison de Melun#Origines
- L'abbaye de Saint-Père.
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- Eugène Grésy, Ancien hôtel-Dieu Saint-Nicolas de Melun, Paris, 1854
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- Jean Lefèvre, Annales de Hainaut, publiées par le marquis de Fortia d'Urban, tome XVI, Paris, 1835, pages 212 à 234.
- Liste des sièges de la guerre de Cent Ans
- « », notice base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem à Melun
- Archives nationales S 5148, supplément n. 28
- Mannier (1872) p. 61
- Archives nationales S5146, supplément n. 18
- Mannier (1872) p. 62
- Archives nationales S5147, supplément n. 22
- Archives nationales, S 5146, supplément n. 10
- Mannier (1872) p. 64.
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- , Jean-Baptiste Le Roy, Mémoires de l'Académie royale des sciences.
- * Albert Huguenin, Histoire des maires de Melun, 1506 - 1891, Melun, Imprimerie du Messager de Seine-et-Marne, (BNF 34122603, lire en ligne).
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- La Seine-et-Marne 1939-1945, t. III, R.C. Plancke, éditions Amatteis, 1985, p. 21-24.
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- Encyclopédie 1830-1962 de l'Afrique du Nord
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