La Ville-du-Bois

Localisation

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La Ville-du-Bois : descriptif

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La Ville-du-Bois

La Ville-du-Bois (prononcé [la vil d̪y bwa] ) est une commune française située à vingt-trois kilomètres au sud-ouest de Paris dans le département de l'Essonne en région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les Urbisylvains.

Géographie

Situation

Position de La Ville-du-Bois en Essonne.
Occupation des sols.
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit 55,5 % 195,74
Espace urbain non construit 11,4 % 40,07
Espace rural 33,2 % 117,06
Source : Iaurif

La Ville-du-Bois est située à vingt-trois kilomètres au sud-ouest de Paris-Notre-Dame, point zéro des routes de France, treize kilomètres à l'ouest d'Évry, six kilomètres au sud-est de Palaiseau, deux kilomètres au nord-ouest de Montlhéry, huit kilomètres au nord d'Arpajon, seize kilomètres au nord-ouest de Corbeil-Essonnes, vingt kilomètres au nord-ouest de La Ferté-Alais, vingt-quatre kilomètres au nord-est de Dourdan, vingt-sept kilomètres au nord-est d'Étampes, trente-deux kilomètres au nord-ouest de Milly-la-Forêt.

Hydrographie

Plusieurs cours d'eau irriguent la commune, le Mort ru au sud de la commune, le ruisseau Blanc, au nord qui se jette dans le Rouillon, le ru Gaillard. Le ruissellement des eaux était canalisé et aboutissait à de nombreuses mares et petits étangs qui servaient d'abreuvoir et à l'occasion des festivités locales s'y déroulaient des parties de pêche, notamment à l'abreuvoir du Trou à Terre aux Sablons.

Relief et géologie

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont : Nozay, Saulx-les-Chartreux, Ballainvilliers, Montlhéry, Longpont-sur-Orge.

Rose des vents Nozay Saulx-les-Chartreux Ballainvilliers Rose des vents
Nozay N Ballainvilliers &
Longpont-sur-Orge
O    La Ville-du-Bois    E
S
Nozay Montlhéry Longpont-sur-Orge

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 amplitude thermique annuelle de 15,4 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Épinay-sur-Orge à 4 vol d'oiseau, est de 11,5 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Statistiques 1991-2020 et records EPINAY-SUR-ORGE (91) - alt : 51m, lat : 48°39'52"N, lon : 2°18'55"E
Records établis sur la période du 01-01-1966 au 31-07-2004
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,2 1,2 3,3 4,9 9,1 11,9 13,9 14,1 10,2 7,2 3,7 2,1 6,9
Température moyenne (°C) 4,2 4,9 8,2 10,2 14,5 17,6 19,7 20,1 15,4 11,5 7,1 4,8 11,5
Température maximale moyenne (°C) 7,2 8,8 13,1 15,6 20 23,2 25,5 26,2 20,7 15,8 10,5 7,5 16,2
Record de froid (°C)
date du record
−17,5
17.01.1985
−12,5
07.02.1991
−8
08.03.1971
−4
11.04.03
−0,3
03.05.1967
1
04.06.1991
5,4
04.07.1984
4,5
31.08.1986
1,5
30.09.02
−3,5
30.10.1985
−10,5
24.11.1998
−12
31.12.1970
−17,5
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
17,2
30.01.1973
21
24.02.1990
26
29.03.1989
28,5
30.04.1994
30,5
13.05.1998
36
26.06.01
37
21.07.1995
40,5
12.08.03
32,8
05.09.1973
29,5
01.10.1985
24,5
15.11.1971
17
21.12.1973
40,5
2003
Précipitations (mm) 57,5 50,8 51,4 48,6 64,2 57,1 55,9 65 49,8 59,7 61,3 73,1 694,4
Source : «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Voies de communication et transports

Lignes M151, M153 et M154 du réseau de bus Cœur d'Essonne et DM152 du réseau de bus Paris-Saclay, pour rejoindre la porte d'Orléans, la gare de Massy Palaiseau ou Arpajon.

Une navette gratuite permet de réaliser les petits trajets internes à la ville.

Lieux-dits, écarts et quartiers

La Croix Saint Jacques où se trouvent un centre de loisirs et un centre commercial Carrefour, la Sablière, la Fosse aux Moines, le Trou à Terre, les Joncs Marins, la Grange aux Cercles, Maison Rouge, Gros Chêne et la Garenne.

  1. Fiche communale d'occupation des sols en 2008 sur le site de l'Iaurif. Consulté le 23/04/2009.
  2. Orthodromie entre La Ville-du-Bois et Paris sur le site lion1906.com Consulté le 24/09/2012.
  3. Orthodromie entre La Ville-du-Bois et Évry sur le site lion1906.com Consulté le 24/09/2012.
  4. Orthodromie entre La Ville-du-Bois et Palaiseau sur le site lion1906.com Consulté le 24/09/2012.
  5. Orthodromie entre La Ville-du-Bois et Montlhéry sur le site lion1906.com Consulté le 24/09/2012.
  6. Orthodromie entre La Ville-du-Bois et Arpajon sur le site lion1906.com Consulté le 24/09/2012.
  7. Orthodromie entre La Ville-du-Bois et Corbeil-Essonnes sur le site lion1906.com Consulté le 24/09/2012.
  8. Orthodromie entre La Ville-du-Bois et La Ferté-Alais sur le site lion1906.com Consulté le 24/09/2012.
  9. Orthodromie entre La Ville-du-Bois et Dourdan sur le site lion1906.com Consulté le 24/09/2012.
  10. Orthodromie entre La Ville-du-Bois et Étampes sur le site lion1906.com Consulté le 24/09/2012.
  11. Orthodromie entre La Ville-du-Bois et Milly-la-Forêt sur le site lion1906.com Consulté le 24/09/2012.
  12. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  13. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  14. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  15. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  16. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  17. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  18. «  » (consulté le ).

Toponymie

Villa Bosci.

La commune fut créée en 1793 sous le nom de Ville du Bois, l'article fut ajouté en 1801 dans le Bulletin des lois.

  1. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
  2. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini

Histoire

À l'origine, simple hameau de Nozay, il dépendait de la châtellenie de Marcoussis jusqu'à la Révolution. Ce minuscule hameau s'étant constitué au carrefour de la forêt d'Aqualina (forêt d'Yveline) et de la forêt de Séquigny (forêt de Sainte Geneviève-des-Bois), se nommait Villa Bosci. Il y a quelques années des outils en silex taillés, furent trouvés dans les champs, par les maraîchers. Puis dans les cartulaires du prieuré de Longpont, nous relevons le nom de Boscis Guildonis Adegavensus ; c'est-à-dire le Bois de Monsieur Guy d'Anjou. Il va croître à la croisée des grands chemins gaulois, allant de Villejust à Montlhéry et de Marcoussis à Ballainvilliers en passant par Nozay. Au bord de la grande voie reliant Lutèce à Orléans.

Ce n'est qu'au  siècle dans un aveu de dénombrement destiné au roi Charles VI de France dit le Fou daté du , qu'apparaît le nom de La Ville-du-Bois, sous la forme suivante: " Fief tenu par Jean de La Neuville de Nozay et de La Ville du Bois". Le village s'appelle donc Nozay-La Ville du Bois, jusqu’à la Révolution.

Parmi les fiefs : celui de Beaulieu connu depuis le  siècle appartenant à Léon II Balsac d'Illiers d'Entragues, qui le légua à son fils Alexandre d'Illiers de Balsac d'Entragues et que ce dernier cédera le , à Claude Erard, notaire royal, avocat au Parlement. Consistant en Maison et bâtiments, jardin et potager, planté d'arbres fruitiers, contenant 15 arpents et clos de murs. Dont l'avant-cour et la cour d'honneur étaient accessibles depuis la Grande Rue du village. Ce domaine était encore ceint de murs à la fin du  siècle. Il fut acheté par François Valentin, (1763-1822) général et baron d'Empire, directeur du haras de Langonnet (Morbihan). C'est lui qui transforma la propriété en 1816, faisant construire la grande maison bourgeoise. La propriété aura pour propriétaires successifs : M. Gille Bert Poyet, avocat, 1896, qui fait démolir la maison, transformant les lieux en exploitation maraîchère. À sa mort en 1920, le domaine qui revint à sa fille madame de Luget fut vendu aux enchères sur licitation en 1923 et la ville en fit l'acquisition. Une partie fut lotie sur le pourtour de l'étang et le reste aménagé en place verte.

Les métiers de jadis

Au  siècle, les artisans et commerçants étaient nombreux. On comptait près d'une quarantaine de corps de métiers : menuisiers (rue des Cailleboudes), charrons (rue Gaillard), maréchaux-ferrants (Grande Rue), forgerons, maçons, charpentiers, bourreliers, matelassiers. Et les vanniers, assez nombreux, qui fabriquaient les paniers d'osier, servant au transport des fraises et autres légumes fragiles ; l'un d'eux se trouvait à la Grange-aux-Cercles. Il y avait aussi les marchands de bois (rue des Cailleboudes), les charbonniers, merciers, journaliers, bûcherons, scieurs de longs, et tous les métiers liés à la vente d'alimentation. Dont les débits de boissons : on dénombre plus d'une quinzaine de bistrots, sur la commune et alentour. On ajoute à cet inventaire un grainetier (Chavignier, dans la Grande Rue), et une boucherie-charcuterie (E. Damiot, également Grande Rue).

Aux artisans et commerçants s'ajoutent les petits métiers à domicile : gens de maison, commis, charretiers, bûcherons, gardes-forestiers, gardes champêtres, coursiers, facteurs, couturières, lingères, coiffeurs, barbiers, saisonniers. Puis l'exploitation des carrières pour la fabrication des pavés.

Une carrière était située au Gros Chêne, une autre, la carrière Trimoulet était située à la Garenne. les pierres extraites servaient à la fabrication de pavés, taillés sur place. Cette activité occupait une vingtaine d'ouvriers. Les pavés étaient conduits par tombereaux à chevaux jusqu'à la gare de marchandises de La Petite Ville du Bois sur la ligne de l'Arpajonnais. Le second choix de cette marchandise a servi à paver les rues de la commune et celles alentour.

Culture

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La Ville-du-Bois dans la littérature

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