Gretz-Armainvilliers

Localisation

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Gretz-Armainvilliers : descriptif

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Gretz-Armainvilliers

Gretz-Armainvilliers (prononcé [gʁɛ.t͡s‿aʁ.mɛ̃.vi.ˈlje]) est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.

Géographie

Localisation

La commune est située sur le plateau de la Brie :

  • 32 Paris ;
  • 28 Melun ;
  • 20 Parc Disneyland (Paris).

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Gretz-Armainvilliers
Pontcarré Favières
Ozoir-la-Ferrière Gretz-Armainvilliers Tournan-en-Brie
Chevry-Cossigny Presles-en-Brie

Hydrographie

Réseau hydrographique
Carte des réseaux hydrographique et routier de Gretz-Armainvilliers.

Le réseau hydrographique de la commune se compose de huit cours d'eau référencés :

  • le Réveillon, long de 21,6 , prend sa source sur le territoire de la commune ;
  • la Barbançonne, longue de 12,1 , prend sa source sur le territoire de la commune ;
  • le Ru de la Menagerie, long de 11  ;
  • la Marsange, longue de 30,4 , affluent de l'Yerres en rive droite ;
    • le ru de la Queue Mahot, 1,4 , affluent de la Marsange. ;
    • le ru des Monbarres, 12,7 , affluent de la Marsange.
  • le canal 01 de la Commune de Gretz-Armainvilliers, 1,3  ;
  • le cours d'Eau 01 de la Commune de Tournan-en-Brie, 0,5 .

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 8,61 .

Gestion des cours d'eau

Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie.

La commune fait partie du SAGE « Yerres », approuvé le . Le territoire de ce SAGE correspond au bassin versant de l’Yerres, d'une superficie de 1 017 ru de l'Étang de Beuvron, la Visandre, l’Yvron, le Bréon, l’Avon, la Marsange, la Barbançonne, le Réveillon. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte pour l’Assainissement et la Gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE), qualifié de « structure porteuse ».

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Sud-ouest du bassin Parisien » et « Nord-est du bassin Parisien ».

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 amplitude thermique annuelle de 15,3 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Torcy à 14 vol d'oiseau, est de 12,1 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

Carte des ZNIEFF de type 2 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Gretz-Armainvilliers comprend deux ZNIEFF de type 2,, :

  • la « forêt de la Léchelle et de Coubert » (2 069,22  ;
  • les « forêts d'Armainvilliers et de Ferrières » (5 682,94 .
  1. Sandre, «  ».
  2. Sandre, «  ».
  3. Sandre, «  ».
  4. Sandre, «  ».
  5. Sandre, «  ».
  6. Sandre, «  ».
  7. Sandre, «  ».
  8. Sandre, «  ».
  9. , consulté le 8 octobre 2018
  10. «  », sur seine-et-marne.gouv.fr (consulté le ).
  11. «  », sur gesteau.fr (consulté le ).
  12. site officiel du Syndicat mixte pour l’Assainissement et la Gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE)
  13. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie

Le nom de la localité est mentionné sous les formes « In pago Parisiaco in villa que dicitur Gressus » en 820 ; Gres en 1182 ; Gressium en 1209 ; Gresseium in Bria en 1280 () ; Gres en Brie en 1389 ; Gres en Brye en 1466 ; Grez en Brie en 1774 ; Grez au  ; Gretz ou Grès en 1829 ; Gretz-Armainvilliers (Décret du ).

  1. Archives nationales, K 8, n° 8.
  2. Archives nationales, S 1175, n° 6.
  3. a b et c et , Dictionnaire topographique du département de Seine-et-Marne, Paris, (lire en ligne), p. 275.
  4. Cart. chapitre Meaux, p. 187.
  5. Archives nationales, S 2285b, n° 11.
  6. Bibl. nat., ms. français 26090, n° 515.
  7. Archives nationales, Q1 1408.

Histoire

Présence de ruines d'une tour carrée datant du  siècle et d'un château. Depuis au moins 1210, il existait une famille féodale locale, les de Gretz/de Grez,, issue de Barthélemy de Gretz, fils de Béatrice et mari d'Havise, seigneur de Nesles, père d'Hugues, Adam, Henri et Guillaume (seigneur de Gretz en 1249-1266). Appartiennent à cette famille le maréchal Jean de Gretz de Corbeil († 1318), fils d'autre Jean de Corbeil, et les prélats Guillaume († 1293) et Pierre de Grez († 1325), évêques d'Auxerre, ou Henri de Grez († 1246), évêque de Chartres. Les sire de Gretz, dès cette première famille, avaient aussi, au moins en bonne part, la forêt d'Armainvilliers (cf. Le site de l'ONF, sur Google, historique de la forêt d'Armainvilliers), mais pas la seigneurie qui était alors en la possession de seigneurs particuliers.

À la mort en 1325 de l'évêque d'Auxerre Pierre, seigneur de Gretz, fort endetté auprès du roi Charles, celui-ci saisit Gretz et le vend 1 000 livres à son cousin Philippe de Valois, qui le donne à son chambellan Jean Andrezel. Sous Charles VIII, Michel du Chastenez du Feuillet, maître d'Hôtel du roi, est seigneur de Gretz, qu'il vend en 1496 avec Marois, Combreux, Armainvilliers et Petit-Musse (à Gretz), à Jacques de (La) Mineray, maître d'Hôtel du roi, vicomte de Rouen, suivi par son fils François (fl. 1510-1526), lui-même père de Charles de (La) Mineray ; désormais Armainvilliers et Gretz ont les mêmes seigneurs (auparavant, Armainvilliers avait des seigneurs particuliers : l'abbé Lebeuf, dans son Histoire du diocèse de Paris abondamment reprise par Louis Michelin (, Jean II de Popincourt sous Louis XI ; Pierre Turquant en 1470, auditeur au Châtelet). En 1580, Pierre de Sourhouette du/de Halde, écuyer et premier valet de chambre du Roi, capitaine-gouverneur d'Etaples, seigneur de Longvilliers, Marquise, Recques en Boulonnais et Dannes, Avrilly, châtelain de Beauche en Auxerrois, achète la seigneurie de Gretz-Armainvilliers ; il était l'époux de Lucrèce de Mauny, et le père de Charles et Diane du/de Halde († 1650, elle épouse successivement deux fils cadets du duc Charles d'Halluin : en 1587 Robert († 1587 à Coutras) et en 1588 Léonor († 1595 au siège de Doullens) ; puis François de Belleval-Rouvroy, † 1602 ; enfin Jacques de Machat de La Meschaussée-Pompadour).

En 1609, Pierre de Beringhen, Premier valet de chambre d'Henri IV puis de Louis XIII, acquiert Gretz-Armainvilliers, qui passe ensuite à son fils Henri (1603-1692 ; Premier valet de chambre, Premier écuyer du roi à la Petite-Ecurie, maréchal de camp, gouverneur de Marseille ; protestant, il doit fuir Richelieu et se réfugier aux Pays-Bas chez Maurice et Frédéric-Henri d'Orange-Nassau, aussi chez Gustave-Adolphe ; la famille de Beringhen posséda aussi le château d'Azay-le-Rideau, le domaine de la Rivière vers Thomery, Châteauneuf et Le Plessis-Bertrand en Bretagne, Louveciennes depuis 1685, la seigneurie de Tournan vers la mi-château d'Armainvilliers), et à son petit-fils Jacques-Louis (1651-1723 ; Premier écuyer du roi ; en 1700, il échange Louveciennes avec Louis XIV contre l'ensemble de la châtellenie de Tournan, avec Châtres et Marles, et devient comte d'Armainvilliers le 4 juin 1704). Les trois fils de ce dernier se succèdent alors : Jacques-Louis II (1680-1723), l'évêque François-Charles (1691-1742), et Henri-Camille de Beringhen, † 1770. Ce dernier, criblé de dettes, vend les terres à Louis XV en 1761.

Le , Louis-Charles de Bourbon (1701-1775), duc d'Aumale et comte d'Eu, échangea avec Louis XV la principauté de Dombes contre le duché de Gisors et les terres de Gretz-Armainvilliers et de Pontcarré. Sa succession passa à la branche collatérale des Bourbon-Penthièvre, puis aux Orléans (Louise Marie de Bourbon-Penthièvre, Madame Égalité, mère de Louis-Philippe, en apportant l'héritage).

En 1890, Clément Ader décolla avec le premier avion du monde appelé Éole.

Le 22 juin 1944 les installations ferroviaires de Gretz-Armainvilliers ont été bombardées par la 8th US Air Force simultanément avec la ville de Tournan-en-Brie. Des recherches récentes dans les archives américaines, désormais accessibles, permettent de connaitre dans le détail le déroulement de ce bombardement.

L’escadrille de 52 bombardiers B-24 Liberator, volant en formation de quatre Combat box de 12 à 13 avions chacun, avait trois objectifs précis. Deux des Combat box ont pris pour cible la gare de triage, un autre la gare elle-même et l’embranchement vers Bâle-Mulhouse, le dernier a bombardé le centre-ville de Tournan-en-Brie. Pour parfaitement repérer et viser les cibles l’escadrille avait pour ordre d’effectuer un premier passage au-dessus de Tournan-en-Brie et de Gretz-Armainvilliers avant de revenir pour lâcher les bombes, ce qui fut fait.

C’est en application du Transportation Plan destiné à retarder l’acheminement des renforts allemands vers le front de Normandie, où la bataille était encore indécise quinze jours après le débarquement que ces trois objectifs ont été bombardés. Les 100 tonnes de bombes qui furent déversées entre 19h14 et 19h20 sur les trois objectifs ont effectivement coupé pour un temps les liaisons ferroviaires et routières vers l’est. Le triage de Gretz-Armainvilliers a été rendu inutilisable jusqu’à la fin de la guerre. Les Allemands s’efforceront, à marche forcée, de rétablir la liaison ferroviaire Paris-Mulhouse, et de faire déblayer le centre de Tournan-en-Brie pour que la circulation routière vers l’est puisse reprendre au plus vite.

  1. a et b «  », sur Essais historiques et statistiques sur le département de Seine-et-Marne, 2e livraison, par Louis Michelin, 1841 (d'après "l'Histoire du diocèse de Paris" de l'abbé Jean Lebeuf, 1754/1757).
  2. «  », sur Cercle généalogique de Gretz-Armainvilliers.
  3. Le statut familial du maréchal de Corbeil alias de Gretz et de son père homonyme, n'est pas très clair : sont-ils des Grez en lignée patronymique, ou sont-ils des Corbeil (des du Donjon de Corbeil ?) devant leur nom et leur seigneurie de Gretz/Grez à la femme de Jean de Corbeil père, qui serait Isabelle de Gretz ? Mais cette dernière, dite aussi femme de Jean II de Courtenay-Yerres, est-elle bien la mère (selon l'Intermédiaire des chercheurs et curieux : "Jean, maréchal de France sous Philippe-le-Bel (1299), mort la veille de Saint-Mathieu 1318, était fils de Jean de Corbeil, seigneur de Gretz par son mariage avec Isabelle de Gretz, veuve de Pierre de Courtenay, sr d'Yères"), ou plutôt la sœur du maréchal (Racines & Histoire, Courtenay, p. 25) ? Ou alors est-ce elle qui serait Isabelle de Corbeil, apportant ce nom aux Gretz ? La question s'est aussi posée de la localisation de Grez, certains y voyant Grez en Gâtinais, près de Nemours : mais le procès-verbal de la profession de l'évêque Guillaume de Gretz, le 22 juin 1280, le nomme bien Guillelmus de Gresseio in Bria, de Gretz en Brie (abbé Eugène Chartraire, Carlulaire du Chapitre de Sens, p. 187, extrait du martyrologe de Sens).
  4. «  », sur Cercle généalogique de Gretz-Armainvilliers.
  5. «  », sur Longvilliers.
  6. Sans doute Avrilly près du Donjon, car parmi les Hommages rendus à la Chambre de France (Chambre des comptes de Paris ; sénéchaussée de Bourbonnais, p. 396, éd. Léon Mirot et Jean-Pierre Babelon, Archives nationales, 1985), on trouve : « Avrilly (Allier, cant. Le Donjon) : Pierre Sourhouette du Halde, baron d' ». Donc pas Avrilly à Trévol, ni Avrilly dans l'Eure qui a manifestement d'autres seigneurs. Pourtant, dans son Mémoire sur les comtes de Ponthieu de la deuxième race et sur les familles qui en sont issues, Alcan-Lévy, Paris, 1868, p. 68, René de Belleval indique Avrilly près Damville ; il est vrai qu'il donne aussi Beauche près de Brezolles, alors que le fief de Pierre du Halde est souvent précisé en Auxerrois, et qu'il possède aussi Vincelottes, mouvant du comté d'Auxerre : hommage au roi rendu le 3 février 1586).
  7. «  », sur Mémoire sur les comtes de Ponthieu de la deuxième race et sur les familles qui en sont issues, (anonyme : René de Belleval), Alcan-Lévy, Paris, 1868.
  8. Gérard Durand, 22 juin 1944 Tournan bombardé par erreur ? Ville de Tournan-en-Brie éd. (2019), (ISBN ).

Héraldique

Les armes de la ville se blasonnent ainsi :
d’or au dragon de sinople, au chef d’azur chargé d’un vol de chauve souris d’argent.

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Gretz-Armainvilliers dans la littérature

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