Vert-le-Petit

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Vert-le-Petit : descriptif

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Vert-le-Petit

Vert-le-Petit (prononcé [vɛʁ lǝ pǝt̪i] ) est une commune française située à trente-quatre kilomètres au sud de Paris dans le département de l'Essonne en région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les Vertois.

Géographie

Situation

Position de Vert-le-Petit en Essonne.

Vert-le-Petit est située à trente-quatre kilomètres au sud de Paris-Notre-Dame, point zéro des routes de France, onze kilomètres au sud-ouest d'Évry, sept kilomètres au nord de La Ferté-Alais, dix kilomètres au sud-est d'Arpajon, onze kilomètres au sud-ouest de Corbeil-Essonnes, douze kilomètres au sud-est de Montlhéry, dix-huit kilomètres au nord-ouest de Milly-la-Forêt, vingt kilomètres au nord-est d'Étampes, vingt kilomètres au sud-est de Palaiseau, vingt-six kilomètres au nord-est de Dourdan.

Communes limitrophes

Rose des vents Leudeville Vert-le-Grand Écharcon Rose des vents
Saint-Vrain N Fontenay-le-Vicomte
O    Vert-le-Petit    E
S
Saint-Vrain Itteville Ballancourt-sur-Essonne

Hydrographie

Un étang.

L'Essonne coulant à l'est de la commune, de grands étangs s'étendent et offrent plusieurs attraits. Cela attire beaucoup de pêcheurs. Des sentiers de promenades entourent les étangs.

Ce lieu est attrayant aussi par le fait qu'il propose un espace de restauration, des bancs pour se reposer. Cela permet d'attirer des gens qui recherchent la détente et le calme. Il est possible d'y observer des hérons cendrés et des oies domestiques.

Relief et géologie

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 amplitude thermique annuelle de 15,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Brétigny-sur-Orge à 8 vol d'oiseau, est de 11,9 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Voies de communication et transports

La ligne de bus 4301 du réseau de bus Essonne Sud Est dessert la commune.

Lieux-dits, écarts et quartiers

  1. Orthodromie entre Vert-le-Petit et Paris sur le site lion1906.com Consulté le 28/11/2012.
  2. Orthodromie entre Vert-le-Petit et Évry sur le site lion1906.com Consulté le 28/11/2012.
  3. Orthodromie entre Vert-le-Petit et La Ferté-Alais sur le site lion1906.com Consulté le 28/11/2012.
  4. Orthodromie entre Vert-le-Petit et Arpajon sur le site lion1906.com Consulté le 28/11/2012.
  5. Orthodromie entre Vert-le-Petit et Corbeil-Essonnes sur le site lion1906.com Consulté le 28/11/2012.
  6. Orthodromie entre Vert-le-Petit et Montlhéry sur le site lion1906.com Consulté le 28/11/2012.
  7. Orthodromie entre Vert-le-Petit et Milly-la-Forêt sur le site lion1906.com Consulté le 28/11/2012.
  8. Orthodromie entre Vert-le-Petit et Étampes sur le site lion1906.com Consulté le 28/11/2012.
  9. Orthodromie entre Vert-le-Petit et Palaiseau sur le site lion1906.com Consulté le 28/11/2012.
  10. Orthodromie entre Vert-le-Petit et Dourdan sur le site lion1906.com Consulté le 28/11/2012.
  11. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  12. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  13. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  14. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  16. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).

Toponymie

Ver parvum en 1315, Ver Minus, Val petit en 1590.

L'origine du nom du lieu provient de l'appellation Valpetit, contraction de l'expression Vers-le-petit-val.

Vert représente une corruption du mot gaulois verno (aulne).

La commune fut créée en 1793 avec son nom actuel.

  1. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
  2. Michel de La Torre, Essonne, le guide complet de ses 196 communes, éd. Deslogis-Lacoste, 1992, (ISBN ).
  3. Jean-Marie Cassagne, Mariola Korsak, Origine des noms de lieux de Paris et grande couronne, page 335.
  4. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini

Histoire

Préhistoire et époque gallo-romaine

Les traces d’un foyer magdalénien (−12 000 ans environ), accompagnées de quelques silex taillés et d’éclats de taille, au bord de l’ancien sentier muletier de la Ferté-Alais à Corbeil, et un morceau de hache en silex poli (environ −5 000 ans), ramassé dans un champ, au-dessus du cimetière, témoignent très modestement d’une présence humaine, vraisemblablement temporaire, sur le territoire de la commune, à ces époques reculées.

Une pointe de framée, une lame d’épée rouillée, trouvées à proximité de l’antique chemin d’Étampes à Corbeil qui coupait en travers le territoire communal, nous prouvent que les Mérovingiens, à l’époque du roi Dagobert, eux aussi connaissaient les lieux. Mais si leur implantation permanente, à cette époque, est attestée à Itteville, Leudeville et Vert-le-Grand, rien ne prouve qu’il en soit de même ici. À moins que le lieu-dit « miseriacum » (Misery maintenant) dont il est question, en 829, dans un cartulaire de l’abbaye de Saint-Denis, qui signifie « les ruines », ne se rapporte à une ancienne Villa (ferme avec ses dépendances) mérovingienne, dont les ruines étaient encore très visibles au début du  siècle.

Moyen Âge

Il faut attendre le début du  siècle et le cartulaire du prieuré Notre-Dame de Longpont, pour qu’il soit question d’une paroisse appelée Ver parvum, avec une église (pas celle de maintenant).

Ver parvum, en latin roman, signifie Ver le petit. Le premier terme vient du gaulois : Verna, mot qui signifie Aulne. On rencontre plus souvent ce toponyme sous la forme : Verne ou Vergne.

Sensiblement à la même époque ( siècle) de Bocheto (le Bouchet) apparaît comme un lieu habité.

Le territoire est alors sous la domination de seigneurs ecclésiastiques. Les archives des communautés religieuses, les mieux tenues et les plus complètes, à l’époque, nous apprennent, qu’au début du  siècle, les trois sites habités de l’actuelle commune avaient pour seigneurs des établissements tenus par des religieux :

  • Le chapitre Saint-Marcel et aussi la collégiale Saint-Spire de Corbeil, à Misery
  • Le prieuré de Longpont dans le village, où quelque temps plus tard, on rencontre aussi les sœurs de Sainte-Catherine du Val des écoliers
  • Les maîtres et frères de l’hôtel-Dieu de Paris au Bouchet.

Le lien, entre les habitants de ces différents sites habités, était l’église paroissiale, ayant pour patron saint Martin de Tours. Construite sous le règne de Saint Louis ( siècle), c’est celle que nous connaissons.

Dans les annales de cette période, il est peu question du village. Comme tous ceux de la région, il eut beaucoup à souffrir des effets de la guerre de Cent Ans. À la fin de celle-ci, au début du règne de Louis XI, la paroisse ne comptait plus que huit foyers, soit une quarantaine d’habitants.

Renaissance

Au milieu du  siècle, l’hôtel-Dieu de Paris vendit ce qu’il possédait au Bouchet à un seigneur laïc, Michel Tambonneau, un des présidents de la chambre des comptes de Paris.

Lui et ses descendants, membres de la noblesse de robe, procédèrent à de nombreuses acquisitions de terres situées à Verlepetit, pour agrandir leur propriété du Bouchet, profitant en particulier de la misère du temps, liée aux guerres de religion. De nombreux petits cultivateurs se retrouvèrent ainsi locataires, là où ils étaient propriétaires auparavant.

Cette même famille fit construire, vers la fin du  siècle ou au début du  siècle, un beau château de plaisance, comprenant un corps de bâtiment central, encadré de quatre pavillons d’angle, ceinturé de douves d’eaux vives, alimentées par la Juine.

À la même époque, Misery devint la propriété de riches bourgeois, tandis que François Jacquelot, procureur au Parlement, faisait l’acquisition du fief de Sainte-Catherine.

Temps Modernes

En 1637, Pierre Boucher, contrôleur de l’artillerie, sieur d’Essonville (à Brétigny), acheta le Bouchet à la famille Tambonneau avec les privilèges qui s’y rattachaient, en particulier le droit de haute justice.

En 1640, Pierre Boucher échangea, avec le prieuré de Longpont, des biens qu’il possédait à Brétigny contre ce que les moines détenaient à Ver le petit dont certains droits féodaux. Il réunit ainsi en une seule main, les fiefs du Bouchet et de Verlepetit. Quelques années plus tard, il acheta les biens de la famille Jacquelot dont ce qui composait le fief Sainte-Catherine. Ainsi, à partir du milieu du  siècle, les différents fiefs de la paroisse furent tenus par des laïques.

À la fin de l'année 1652, pendant les troubles de la Fronde qui ravagèrent la région, Pierre Boucher décéda. Il était alors criblé de dettes. Sa succession, saisie, en particulier tout ce qu’il possédait à Vert le petit, fut adjugée par décret, à messire Roland Gruyn, fils d’un riche cabaretier parisien, mais noble parce que « secrétaire du Roi », charge anoblissante, et déjà détenteur de fiefs à Verlegrand.

En octobre 1658, messire Roland Gruyn obtint du roi Louis XIV, l’érection de ses différents fiefs, en « baronnie du Bouchet-Valgrand ». Verlepetit devint, à cette occasion : Valpetit, du moins dans les divers documents émanant des seigneurs. Pour les Petits-Vertois, et pour longtemps encore, ce fut toujours : Verlepetit.

Le nouveau baron fit réaliser d’importants travaux d’amélioration au château et dans son parc. Puis quelques années plus tard, il revendit « la baronnie du Bouchet avec ses circonstances et dépendances » au prince de Conti et à sa femme, Anne Martinozzi, une des nièces du cardinal Mazarin. Celle-ci en fit l'échange, dès 1670, avec un ancien fidèle de son oncle, Henri de Guénégaud (1609-1676), "ci-devant secrétaire d'État" de la Maison du Roi (en semi-disgrâce, il avait dû revendre sa charge à Colbert l'année précédente) et commandeur et garde des sceaux des Ordres du Roi, contre son gigantesque hôtel parisien (l'ancien hôtel de Nevers).

Le magnifique château du Bouchet-Valgrand, que l’on comparaît à l’époque au premier Versailles, construit dans un superbe parc de 60 Paris, qui ne firent que de courts séjours au Bouchet avant de revendre l’ensemble de la baronnie.

Après la mort de Guénégaud, le plus célèbre des propriétaires de cette époque (mais pas le plus riche, loin de là) fut Abraham Duquesne, lieutenant général des armées navales, à qui une royale dotation de 300 000 livres permit d’acquérir la baronnie du Bouchet-Valgrand, en récompense des « éminents services » rendus à sa majesté Louis XIV qui, pour les mêmes raisons, érigea la baronnie en marquisat du Quesne (lettres patentes de février 1682). Mais, malgré ses mérites ainsi reconnus, Abraham Duquesne ne fut jamais promu amiral, parce qu’il était protestant en un temps où il fallait être catholique, et qu'il refusa d'abjurer. C'est pour cette raison qu'en 1688, lors de son décès, il fut enterré quelque part, dans le parc de son château du Bouchet, sans aucun monument funéraire.

A sa mort, ses héritiers émigrèrent en Suisse, et sa veuve ne put conserver la propriété qu'au prix de son abjuration. Elle fut revendue quelques années plus tard (1697) à Marc-Antoine Bosc, beau-frère d'Henri Duquesne, le fils aîné d’Abraham. Lui non plus n’en resta pas très longtemps propriétaire, ses biens ayant été saisis pour dettes.

En 1718, Le Quesne fut vendu, une nouvelle fois, sur décret par adjudication du 7 mai. Le nouvel acheteur, Claude Lebas de Montargis, époux de Catherine-Henriette Hardouin-Mansart, bénéficia à son tour du titre de marquis du Bouchet-Valgrand (LP d'août 1720). Plus attaché, semble-t-il à son domaine que certains de ses prédécesseurs, il reprit une politique d’extension de son marquisat. À son décès, en 1741, celui-ci s’était accru des Renouillères à Saint-Vrain, de l’Épine à Itteville et de la ferme de Montaubert à Verlegrand. Sa veuve mourut en 1748, laissant une unique héritière, Anne-Charlotte, épouse de Louis d'Arpajon.

Par le mariage de sa petite-fille et unique héritière, Anne Claude Louise d’Arpajon, avec un membre de la famille de Noailles-Mouchy, le marquisat du Bouchet entra alors dans le patrimoine de celle-ci.

En 1784, le château, inhabité depuis des années, fut vendu par la famille de Noailles-Mouchy, et démoli.

Révolution

Plusieurs événements importants ont marqué, à cette époque, la vie du village : entre autres :

  • la mort du curé de la paroisse, victime des massacres de Septembre 1792 ;
  • l’exécution, en 1794, de l’ancien marquis du Bouchet, le duc de Mouchy, guillotiné ainsi que sa femme ;
  • l’achat par Charles-Henri Sanson, bourreau de la Révolution, du presbytère vendu comme bien national.

Pendant la Révolution, le marquisat du Bouchet fut démembré, certaines parties vendues comme biens nationaux, d’autres séquestrées et utilisées par l’État (comme le moulin de Gommiers, transformé en manufacture d’armes, ainsi qu'une usine de salpêtre). La plus grande partie fut vendue volontairement par les Noailles après leur retour d’émigration, sous le Consulat. Les Vertois profitèrent peu de ces ventes qui bénéficièrent surtout à de riches bourgeois.

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En cette année 1801, Verlepetit comptait 463 habitants dont plus de 400 dans le bourg qui se présentait sous la forme d’un village-rue dont les chaumières, bordées de potagers s’étiraient de part et d’autre de la rue du Bouchet (actuelle rue du Général-Leclerc), de la rue de la Croix (rue de la Liberté) et de la rue d’Enfer (rue Amand-Louis).

De place en place, on rencontrait des bâtiments plus importants : la Grande Ferme, la ferme de la Croix, anciennement propriétés du seigneur et, bien sûr, l’église.

La commune connut pendant ce siècle, d’importantes mutations. Tout d’abord le nom du village changea d’orthographe. On rencontrait de plus en plus souvent : Vert-le-Petit au lieu de Ver-le-Petit, tout lien avec l’étymologie Ver = aulne, disparaissant alors. Ce changement fut définitif à partir de 1830.

En cette année 1820, une terrible explosion détruisit la poudrerie d’Essonne (et une bonne partie du bourg). Le gouvernement décida alors le transfert de l’établissement au Bouchet. Il acheta une partie de l’ancien parc du château, l’emplacement de celui-ci et ce qui constituait la manufacture d’armes du Bouchet pendant la Révolution et l’Empire soit environ 25 ha . Au cours du siècle, d’autres acquisitions suivirent, portant la superficie de la poudrerie à plus de 60 ha en 1900.

En 1835, l’exploitation commerciale de la tourbe dans le fond de la vallée de l’Essonne transforma, en une soixantaine d’années, la prairie marécageuse en une succession d’étangs entourés d’espaces boisés. Une bonne partie de ces tourbières fut créée dans des marais appartenant, de temps immémorial, à la communauté des habitants, avant de devenir propriété privée de la commune. Les ventes successives du droit d’extraire la tourbe, consenti à des entreprises, fut alors une véritable manne pour Vert-le-Petit qui, pendant plusieurs décennies « vécut de ses rentes ».

La main-d’œuvre employée dans les tourbières, le nombre croissant de Vertois travaillant à la poudrerie donnèrent à la commune un visage particulier. On y vit disparaître, plus tôt que dans la plupart des communes voisines, de nombreux petits cultivateurs et vignerons tandis que beaucoup d’anciens bâtiments à usage agricole furent transformés en logements. Dans le même temps, la tuile remplaçait le chaume sur les toitures.

Sans que le périmètre construit se soit beaucoup agrandi, la population de la commune se trouva portée à 849 habitants en 1901 (dont une compagnie de 152 artilleurs à la caserne du Bouchet).

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Celui-ci fut bien évidemment marqué par les deux guerres mondiales, compte tenu en particulier de l’existence de l'important centre militaire que constituait la poudrerie nationale.

Pendant la Première Guerre mondiale, ce furent 5 000 travailleurs, autant femmes qu’hommes, qui produisirent, au Bouchet, des quantités énormes de poudre et de munitions pour les besoins du front. La poudrerie accueillit aussi le 232e Régiment d'infanterie territoriale (normalement caserné à Argentan).

De 1920 à 1940, sans pour autant interrompre totalement la fabrication de munitions classiques, l’établissement orienta une grande partie de son activité vers de nouvelles technologies liées à l’hypothèse d’un conflit où seraient mis en œuvre des procédés chimiques, biologiques et bactériologiques. Pendant cette période, l’emprise des terrains utilisés pour les besoins de la poudrerie et de la station d’essais atteignit 100 ha.

Dans le même temps, les étangs de Vert-le-Petit devenaient le paradis des pêcheurs de la région.

De 1946 à 1971, dans une enclave de la poudrerie du Bouchet fut exploitée l'usine du Bouchet, la première usine française de traitement de minerai et de raffinage et conversion de l’uranium.

Dans les années 2000, la commune est connue par l’existence sur son territoire de plusieurs établissements, au Bouchet, tant de recherches que de fabrication de produits à haute valeur ajoutée qui regroupent un peu moins de 800 personnes (au lieu de 1 200, il y a une vingtaine d’années). Elle est connue aussi par le site pittoresque de la vallée de l’Essonne, dont une bonne partie, propriété de la commune, accueille, surtout à la belle saison, de nombreux promeneurs et randonneurs.

La population (environ 2 500 habitants au recensement de 1999) ayant pratiquement triplé en un siècle, le taux d’emploi sur place s’avère maintenant très insuffisant et le village a tendance à devenir une commune-dortoir parmi d’autres.

Le , le conseil municipal est dissout en Conseil des ministres.

  1. Éric Thiou, Dict. des Titres... (2003), p. 238 (Valgrand). Une première érection de Ver-le-Grand en baronnie aurait eu lieu en novembre 1648 (enregistré à la CC le 15 décembre) pour un M. d'Alméras, maître ordinaire à la Chambre des Comptes.
  2. Babelon, Nouveaux Hommages... (1988), tome 1, N° 130
  3. Éric Thiou, Dict. des Titres... (2003), p. 112 (Duquesne) ; lettres enregistrées au Parlement le 4 septembre 1682, et à la Chambre des Comptes le 27 janvier 1683.
  4. Jean-Pierre Babelon, Nouveaux hommages rendus à la Chambre de France (1988), tome 1, N° 130-133.
  5. Éric Thiou (op. cité), p. 72 (Bouchet-Valgrand)
  6. Marie-Claire Roux, En arrière toutes ! Des villes de banlieue dans la Grande Guerre, Athis-Mons, Maison de Banlieue et de l’Architecture, , 96 ISBN ).
  7. Décret du 29 juillet 2010 portant dissolution du conseil municipal de la commune de Vert-le-Petit sur le site legifrance.gouv.fr, consulté le 4 août 2010.

Culture

Héraldique


Les armes de Vert-le-Petit se blasonnent : Tranché : au premier de sinople au lion cousu de sable, au second d'azur aux quatre burèles ondées d'argent, un poisson du même nageant entre la troisième et la quatrième ; le tout flanqué en pal à sénestre de gueules chargé d'épis de blé d'or en faisceau liés du même.

  1. Blasonnement sur le site de Gaso, la banque du blason. Consulté le 28/09/2009.

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