Blennes

Localisation

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Blennes : descriptif

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Blennes

Blennes est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Géographie

Localisation

La commune est située à environ 29,3 kilomètres à l’est de Nemours.

Localisation de la commune de Blennes dans le département de Seine-et-Marne.

Communes limitrophes

Carte des communes limitrophes de Blennes.
Communes limitrophes de Blennes
Diant Villethierry
(Yonne)
Chevry-en-Sereine Blennes Vallery
(Yonne)
Vaux-sur-Lunain Chéroy (Yonne)

Géologie et relief

L'altitude de la commune varie de 98 mètres à 162 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 110 mètres d'altitude (mairie). Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible.

Hydrographie

Carte des réseaux hydrographique et routier de Blennes.
L'Orvanne à Blennes.

Le réseau hydrographique de la commune se compose de six cours d'eau référencés :

  • la rivière Orvanne, longue de 38,84 , affluent du Loing, qui traverse le village, ainsi que :
    • un bras de 0,61  ;
    • un bras de 2,50  ;
    • le fossé 01 des Basses Loges, 1,19 , et ;
    • l'Orval, 9,41 , affluents de l’ Orvanne ;
  • la rivière le Lunain, longue de 51,45 , affluent du Loing, en limite sud de la commune.

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 8,41 .

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 amplitude thermique annuelle de 15,6 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Brosse-Montceaux à 9 vol d'oiseau, est de 12,0 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée,.

Un espace protégé est présent sur la commune : la zone centrale de la réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les Réserves de biosphère françaises,.


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  1. « Blennes » sur Géoportail. Carte IGN classique.
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Toponymie

À la suite des travaux d’Auguste Longnon, le théonyme occupa une place de choix dans la toponymie : Belisama ou Belenos, déesse et dieu gaulois furent couramment cités comme origine probable du nom du village. Actuellement[Quand ?], cette approche est presque oubliée. Pour Dauzat, Marie-Thérèse Morlet et Marianne Mulon le nom du village viendrait du nom d’homme gaulois Blannos latinisée en Blannus. Ce Blannus aurait donné son nom à une exploitation agricole appelée villa Blanna... Villa se serait perdu au cours des temps et serait resté Blanna qui aurait muté en Blena.

Dans les domaines de l’abbaye de Saint-Germain, au temps de Charlemagne, les noms germaniques étaient neuf fois plus nombreux que les noms romains (Auguste Longnon). Comme c’est après cette date que se stabilisent les villages, il faut aussi envisager que ce soit un nom d’homme germanique qui soit à l’origine du nom surtout que des formes très voisines sont attestées : Blaynus (987) qui apparaît dans le Recueil des chartes de l’abbaye de Cluny publié par Bernard A. et Bruel A. ; Blainus qui se trouve dans l’obituaire de Saint-Claude (IXe – XIe siècles) publié par M. Guigue. Deux autres possibilités sont fréquemment évoquées : un terme celtique ou pré-celtique voire pré-indo-européen désignant la hauteur (repéré par le breton blein, le cornique blyn, le gallois blaen) ; une racine gauloise à valeur hydronymique blann… Bien d’autres origines furent ou sont encore proposées… Contentons nous ici d’un constat d’ignorance. Mais, Blennes est en bonne compagnie : on ne sait toujours pas si c’est Athènes qui a pris le nom de la déesse Athéna ou si c’est la déesse qui a pris le nom de la ville ; on débat encore et on débattra toujours de l’origine du nom de la ville par excellence, Rome.

Le nom Blennes, sous la forme parochia Blenna, fait son entrée dans l’histoire au sacramentaire en usage dans l’église de Sens, un scribe a inscrit une liste de 145 églises. Ce document, connu sous le nom de Liber sacramentorum, se trouve aujourd’hui à la Bibliothèque royale de Stockholm. Tous les noms qui y figurent désignent des localités comprises dans les limites du pagus Senonicus, constituant, dès cette époque, l’un des archidiaconés du diocèse de Sens.

Il n’existe en France aucune commune homographe ou homophone de Blennes. Et, sous sa forme actuelle, on ne retrouve parmi les environ 2 000 000 de noms de lieu recensés par l’IGN qu’une fois ce nom : à Saint-Aubin-Château-Neuf (Yonne), une source s’appelle la Fontaine des Blennes.

Histoire

Les travaux de Robert Fossier sur le plan général, de Thierry Bonin pour la région, montrent que la stabilisation de l’habitat fut un processus long : avant le Xe siècle, en zone rurale, on ne voit qu’un habitat incertain et flou, une nature rebelle et dominante. Les vici stables sont l’exception face à la masse des paquets de maisons jetés sur les clairières soumises aux brûlis . Au Preuilly et de Rosoy-Villechasson. Ainsi, Dans les documents qui nous sont parvenus, et dès 1115, apparaît une famille portant le patronyme de de Blennes. Vers 1200 un Adam de Blennes est vassal du comté de Champagne ; un Gilet de Blennes a participé aux croisades menées par saint Louis. Ce furent eux qui, peut-être, construisirent la motte féodale qui est dite en ruine en 1392.

En 1243, le seigneur de Blennes est Pierre, un membre de l’importante famille des de Barres. Le fief passe ensuite aux Réveillon et, en 1270, un Jean de Réveillon accompagne Erard de Vallery, connétable de Champagne, à la dernière croisade.

En 1332, le seigneur de Blennes est Guillaume, sire de Réveillon. Pour ce fief dont il tient la haute et basse justice il doit 60 sols pour l’hommage au roi.

En 1392, le seigneur est Johan de Lespaut qui tient le fief de sa femme Jehanne du Chesne. Le fief est ruiné et ne fournit plus qu’un revenu de 10 livres. La guerre de Cent Ans a causé la ruine de la noblesse d’épée ; presque partout en Île-de-France des gens de robe, des gens de loi au service du roi, deviennent propriétaires des seigneuries. Les nouveaux seigneurs de Blennes sont les Allegrain, de père en fils conseillers au Parlement de Paris. En 1650, par mariage, le fief passe ensuite aux Davy de la Fautrière, aussi conseillers au Parlement de Paris. Ces derniers, ruinés, vendent en 1758 la seigneurie à Jacques René Cordier de Launay, un très riche financier. Le dernier des seigneurs de Blennes fut Claude René Cordier de Launay dont une des filles épousa le fameux marquis de Sade.

Excepté une très légère modification en faveur de Vallery (3 paroisse de Blennes telle que cette dernière existait depuis des temps immémoriaux.

Sur le plan militaire, la paroisse faisait partie du gouvernement d’Ile-de-France ; sur le plan administratif de la généralité de Paris, élection et subdélégation de Montereau. Sur le plan judiciaire Blennes dépendait du bailliage de Moret qui ne jugeait plus que des affaires d’importance limitée. La Cour présidiale, le tribunal d’appel pour les affaires plus importantes, était à Melun. Le grenier à sel était à Montereau.

D’après l’Almanach du diocèse de Sens, le village comptait 115 feux et 390 communiants en 1771. En 1793, un état de la population agricole du département de Seine-et-Marne fournit, les données suivantes : Nombre de chefs de famille - 149, nombre de feux - 160 ; et population effective -645. Plusieurs seigneuries se partageaient les 2 000 ha de la paroisse dont :

  • la seigneurie de Blennes qui comprenait le bourg, le hameau des Sorins, les moulins des Moines et celui du Petit Bichot ;
  • la seigneurie de Maurepas qui dépendait de l’abbaye de Preuilly et englobait la forêt et le hameau de Maurepas, celui de Villeneuve les Ormes et la ferme du Coudray ;
  • la seigneurie de Villechasson qui dépendait de l’abbaye du même nom et englobait les hameaux de Villoiseau, de Launoy, du Bouloy et de la Roustière.

Circonscriptions d'Ancien Régime

Intendance : Paris - Election : Montereau, avant 1696, puis Sens - Subdélégation : Montereau - Grenier à sel : Montereau - Coutume : Melun - Parlement : Paris - Bailliage : Moret-sur-Loing - Gouvernement : Ile-de-France - Diocèse : Sens - Archidiaconé : Sens - Doyenné : Marolles.

  1. A.D. 77, L 242
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