Noyen-sur-Seine
Localisation
Noyen-sur-Seine : descriptif
- Noyen-sur-Seine
Noyen-sur-Seine est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.
Géographie
Localisation
Noyen-sur-Seine est à 14 Longueville, 15 Provins, 10 Bray-sur-Seine et Nogent-sur-Seine, 25 Montereau-Fault-Yonne, 30 Sens, 65 Melun et 100 Paris.
Communes limitrophes
Géologie et relief
Dans la plaine alluviale boisée et marécageuse de la Bassée, la commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible. L'altitude varie de 55 mètres à 64 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 58 mètres d'altitude (mairie).
Hydrographie
Réseau hydrographique
Le réseau hydrographique de la commune se compose de seize cours d'eau référencés :
- la Seine, fleuve long de 774,76 , anciennes boucles de la Seine, ainsi que :
- un bras de 2,04 ;
- un bras de 2,87 ;
- le canal 01 de Mézières, cours d'eau naturel de 2,62 , qui conflue avec un bras de la Seine ;
- le bras 01 du Moulin Hauts Champs, 1,08 , et ;
- le fossé 01 des Perches, 2,84 , et ;
- le fossé 01 de Champsouchard, long de 3,50 , qui confluent avec le Canal 01 de Mézières ;
- le bras 01 de Champsouchard, 1,35 , qui conflue avec le fossé 01 de Champsouchard ;
- le fossé 01 de la Planchotte, long de 4,41 ;
- le canal 01 de Mézières, cours d'eau naturel de 2,62 , qui conflue avec un bras de la Seine ;
- un bras de la Grande Noue d'Hermé, 0,95 ;
- le Resson, long de 23,71 , affluent de la Seine ;
- le fossé 01 de la Ferme d'Isle, canal non navigable de 1,95 , qui conflue avec la Seine ;
- le canal 01 de la Commune de Villiers-sur-Seine, long de 4,82 ;
- le canal de Beaulieu, long de 9,11 ;
- la Grande Noue d’Hermé, longue de 21,61 , affluent du Ruisseau des Méances ;
- le canal 01 de la Bouteille, long de 1,43 , qui conflue avec Le Vieil Orvin.
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 24,93 .
Gestion des cours d'eau
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie.
La commune fait partie du SAGE « Bassée Voulzie », en cours d'élaboration en décembre 2020. Le territoire de ce SAGE concerne 144 communes dont 73 en Seine-et-Marne, 50 dans l'Aube, 15 dans la Marne et 6 dans l'Yonne, pour une superficie de 1 710 . Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par Syndicat Mixte Ouvert de l’eau potable, de l’assainissement collectif, de l’assainissement non collectif, des milieux aquatiques et de la démoustication (SDDEA), qualifié de « structure porteuse ».
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 amplitude thermique annuelle de 15,6 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bouy-sur-Orvin à 12 vol d'oiseau, est de 11,4 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée,.
Un espace protégé est présent sur la commune : la réserve naturelle nationale de «La Bassée», d'une superficie de 867 Île de France. Elle englobe une mosaïque de milieux, étroitement liés à la dynamique de la Seine et des noues, qui abrite un patrimoine naturel d'exception,.
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles.
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats », :
- la « Bassée », d'une superficie de 1 403 Bassin parisien ainsi qu’un ensemble relictuel de prairies humides,.
et un au titre de la « directive Oiseaux » :
- la « Bassée et plaines adjacentes », d'une superficie de 27 643 ,.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Noyen-sur-Seine comprend quatre ZNIEFF de type 1,, :
- les « anciens méandres de la Seine à Noyen » (104,59 ;
- les « boisements alluviaux entre Herme et Melz-sur-Seine » (939,4 ;
- la « Reserve de la Bassée et Abords » (1 062,13 ;
- la « Zone humide de la Coupée à Noyen » (52,88 ;
et une ZNIEFF de type 2,, la « vallée de la Seine entre Montereau et Melz-sur-Seine (Bassée) » (14 216,75 .
-
Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
-
Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
- « ».
- « Noyen-sur-Seine » sur Géoportail. Carte IGN classique.
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Toponymie
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Novionum au ; Nojon en 1134 ; Beatus Martinus de Noein en 1152 ; Noien vers 1201 ; Neun vers 1201 (Livre des vassaux) ; Noains et Noan vers 1222 (Livre des vassaux) ; Noien, domus fortis en 1249 ; Nouem, Noen et Noien au ; Prior de Noemio vers 1350 (Pouillé) ; Noyen en 1400 ; Noion en 1452 ; Noem sur Seine en 1648 (Pouillé de Sens).
De l'adjectif gaulois novio « nouveau », accompagné du mot gaulois ó-magos. Le mot gaulois magos a d'abord désigné un simple champ, puis un champ de foire, un marché et enfin le village ou la ville qui se développe autour de ce marché.
Les Gaulois mettaient l'accent tonique sur la dernière voyelle -o- du premier élément : les finales en -ômagos se sont donc transformées en -ômos pour finalement être réduites au simple son -on, -an ou -en.
- et , Dictionnaire topographique du département de la Seine-et-Marne, Paris, (lire en ligne), p. 421.
- Bibl. nat., Baluze 40, fol. 144.
- Quantin, I, p. 503.
- Longnon, I, p. 99.
- Rôles des fiefs, 145.
- Longnon, II, 269.
- Archives nationales, KK 35, fol. 62.
- Archives nationales, P 1781, n° 699 bis.
- Ernest Nègre - 1990 - Toponymie générale de la France - Page 191.
Histoire
Préhistoire
Un village fortifié
Deux phases d'occupation humaine
En 1960, Daniel Jalmain découvre par prospection aérienne le site néolithique de Noyen-sur-Seine, un village implanté, d'une superficie de 2,5 et protégé par des fortifications, ensemble de fossés en arc de cercle renforcés par des palissades discontinues et une enceinte. Curieusement, les habitats ont été construits de part et d'autre de l'enceinte dans l’espace délimité par les palissades. Les rigoles de fondation et les trous de poteaux des habitations ont été retrouvés. Les habitations semblent avoir été édifiées en rangées selon l'axe des vents dominants, avec une orientation au sud. Des cuvettes de 1 éperon barré du Centre-Est de la France. Daniel Jalmain découvre ainsi la première enceinte à fossé interrompu de la fin du 5e millénaire avant J.-C. connue dans le Bassin parisien.
Une méthode novatrice et extensive a été mise au point pour décaper la terre arable et dégager précisément tous les vestiges mobiliers du niveau archéologique. Elle combinait l’utilisation contrôlée d’engins mécaniques et l’intervention manuelle de plus en plus fine, avec un outillage diversifié.
On distingue sur ce site deux phases d’occupation qui constituent un système complexe entièrement dégagé et étudié. Une série de palissades a successivement barré, sur 350 mètres, le méandre de la Seine où se trouve l'habitat, isolant ainsi une aire de 7 à 8 hectares pouvant correspondre à l'emplacement du village. Par la suite, les hommes ont édifié une enceinte à fossé interrompu, plus petite, cernant une surface de 2,5 hectares. Les vestiges découverts comprennent des structures de retranchement, entièrement arasée et comblées (fossés, tranchées de palissades...) et des restes d'habitats attestés par les objets abandonnés sur place, formant une couche archéologique juste sous la terre arable.
Le matériel archéologique découvert est riche : galets, outils et éclats de silex, meules, vases en céramiques, ossements d'animaux... L'étude des aires de rebut a permis de reconstituer la faune qui était consommée par les hommes préhistoriques : brochet, anguille, perche et tanche et quelques canards, mais aussi cistude et castor.
Deux pirogues et d'autres outils préhistoriques ont été retrouvées : une, préhistorique, du mésolithique, qui date, après datation par le carbone 14, de 7960 ± 100 BP soit 7190-6450 av J.C., découverte en 1984 et une carolingienne découverte en 1992. Elle est datée de l'époque carolingienne avec une date d'abattage de l'arbre de 834 ap J.-C (ces deux dernières étant exposées au Musée départemental de Préhistoire d'Île-de-France à Nemours).
Peu de traces d’habitations…
Mais de nombreux objets abandonnés
Contrairement aux habitations de type danubien du Néolithique ancien (caractérisées par de grandes maisons de bois et de torchis, reconnaissable à leurs cinq rangées de trous de poteaux), l’habitat de Noyen-sur-Seine n’a laissé que quelques cuvettes, certaines empierrées, pouvant correspondre à des foyers. Ces espaces d’habitat dépourvus de structure posent alors la question de la nature des constructions. Cependant, la bonne préservation du niveau d’occupation, fouillé sur 10 000 m2, a permis une analyse de la dispersion des vestiges et une restitution de l’organisation de l’habitat.
On observe des unités de 10 à 20 m2, comprenant meules et vases de stockage, et d’autres, établies sur des chapes empierrées, n’ayant conservé aucun vestige domestique. Des vases à provisions écrasés sur place, des meules éclatées en petits blocs, sans doute sous l’effet de chocs thermiques, soulèvent l’hypothèse de l’abandon du village.
Des pratiques cultuelles et des rites funéraires
Mobilier funéraire et statuette rituelle
Certains fossés ont été le siège de «dépôts» intentionnels paraissant relever de pratiques cultuelles : crâne humain, vases en céramique entiers ou cassés sur place, parties de squelettes d'animaux domestiques...
De rares sépultures, celles de deux enfants et d'un adulte, en relation avec les retranchements, sont contemporaines de ces occupations. Les deux enfants sont âgés d’environ huit ans : ils se trouvent l’un dans une fosse allongée, l’autre dans une fosse arrondie ; tous deux sont accompagnés de céramiques et, pour le second, d’une hache en silex. L’adulte, une femme âgée de plus de cinquante ans, a été inhumée à l’emplacement d’une tranchée de palissade, au sommet du remplissage. Elle est également accompagnée de céramiques qui évoquent la fin du Néolithique moyen. On note également la présence d’os humains erratiques dans le fossé du premier retranchement ainsi qu’au sein du niveau d’occupation.
Parmi les nombreux vestiges, des fragments de figurines féminines en plaquettes de céramique, dispersées depuis les lieux d'habitat jusqu'aux aires de «dépôts» (voire dépotoirs), évoquent l'existence d'un culte domestique connu dans tous les sites du Néolithique moyen (5e- 4e millénaire avant J.-C.).
Cette statuette en terre cuite, qui représente une figurine féminine, a été découverte en trois fragments épars sur le site néolithique de Noyen-sur-Seine (Seine-et-Marne).
Un modèle stylisé
Il s’agit d’une figurine féminine de 12,6 cm de haut. Les bras, modelés en haut-relief, sont assez courts et les mains suggérées par de fines incisions. L’objet est incomplet, les jambes et les pieds ne sont pas conservés. La trouvaille, sur ce site, de fragments appartenant à d’autres figurines, laisse supposer que la statuette possédait des jambes fuselées et de très petits pieds.
À l’origine, elle était de couleur brune ; la couleur rouge de la partie médiane (bassin) est due à l’action du feu, après la fracture de la pièce.
L’absence de tête n’est pas due à une cassure. Si tête il y avait, elle ne pouvait être que rapportée : une logette cylindrique de 3,8 cm de long s’enfonce longitudinalement dans le buste. Il est également envisageable qu'un élément quelconque en matière périssable (bois, os…) ait été logé dans cette petite cavité.
Objet usuel ou objet de culte ?
La face postérieure de cette statuette présente des caractères anatomiques peu marqués. Elle évoque la forme d’une spatule ou d'une palette.
D’autres fragments de torses, de bassins ou de jambes, ont été retrouvés sur ce site, la plupart mêlés à des objets de rebut, laissant supposer que ces figurines étaient des objets courants, sans valeur exceptionnelle. Elles pourraient néanmoins relever d'un culte domestique.
Cette petite figurine incarne la maternité et, par conséquent, la fécondité, dans la pure tradition des figurines néolithiques connues dans le Bassin méditerranéen depuis la plus haute Antiquité.
Le groupe de Noyen-sur-Seine : un faciès culturel original
Une culture composite
Dans ce même secteur de la vallée de la Seine, comme dans toutes celles du Bassin parisien, d'autres enceintes sont connues et suggèrent le partage et le contrôle des territoires entre les différentes communautés néolithiques. Mais des habitats ouverts, dépourvus de retranchement, sont également attestés.
Le très abondant mobilier recueilli, céramique et lithique, a permis de définir un faciès culturel original : le groupe de Noyen-sur-Seine, qui rassemble des caractères composites. Certains, issus du fond de Cerny, s’expriment notamment dans une partie de l’industrie sur éclats ; d’autres, matérialisant des influences nord-orientales d’une part, et méridionales d’autre part, portent sur la céramique.
Ce groupe fait donc la synthèse des évolutions culturelles qui marquent le sud-est du Bassin parisien à la fin du 5e millénaire, où se rencontrent les courants méridionaux et orientaux.
Moulage d’une sépulture néolithique
Cette sépulture féminine, néolithique, a été retrouvée à Noyen-sur-Seine (Seine-et-Marne). Son squelette relativement bien conservé a permis d’en réaliser un moulage. La défunte était accompagnée d’offrandes et d’effets personnels.
La sépulture d’une femme âgée
Ce squelette reposait dans une fosse creusée dans une tranchée de palissade qui barre le méandre du site de Noyen-sur-Seine, « le Haut des Nachères » (Seine-et-Marne). Découvert à la base même du labour, ses ossements présentent des fractures qui résultent, pour la plupart, du tassement dû aux engins agricoles.
Il appartient à une femme plutôt âgée. La main, retrouvée sous le crâne, avait probablement glissée sous le poids d’un bracelet. La flexion extrême des deux membres supérieurs et la position insolite du bras droit suggère qu’un traitement particulier a été réservé à la défunte, peut-être un ensevelissement postérieur au décès.
Des offrandes pour l’au-delÃ
Deux récipients en terre cuite - dont l’un était manifestement brisé dès l’enfouissement - ainsi qu’un poinçon en os avaient été déposés dans la sépulture. Les vases permettent de dater la sépulture du Néolithique moyen (vers 4000 – 3500 avant J.-C).
L’inhumée portait un bracelet de pendeloques en pierre, os et coquillages, peut-être une parure portée de son vivant. Le pendentif en pierre a été façonné dans un fragment de bracelet beaucoup plus ancien, peut-être vieux de plus de 1 000 ans, car datable du Néolithique ancien. Le fragment a été perforé pour l’intégrer au bracelet. La récupération de fragments de bracelets très anciens est fréquente tout au long du Néolithique. Ce geste a probablement une signification dont la nature nous échappe (souci esthétique, acte symbolique ?).
Moyen Âge
Plus près de nous, le château du souhaitée]
François de Kernevenoy, seigneur de Noyen, appartenait à l'une des plus nobles familles de Bretagne.
Il avait épousé Jeanne Huraut, fille de Jean, sieur de Veuil et de Jeanne de Raquier.
Le fief de Kernevenoy était situé dans la paroisse, devenue aujourd'hui commune de Quimper-Guézennec, canton de Pontrieux, arrondissement de Guimgamp dans les Côtes-d'Armor. Le surnom de Carnavalet lui a été donné sous le règne de Henri II.
Le roi à cette époque avait 10 000 chevaux ; il mourut en tournoi sur le cheval turc « le malheureux », tué par le capitaine Montgomery. Carnavalet avait dressé « Le Moreau superbe » qui dansait la volte et le futur roi Charles IV se le fit céder contre indemnité royale. Carnavalet fut distingué as hippique et fut nommé écuyer du roi.
Quand il mourut en 1571, son corps fut inhumé en l'église Saint-Germain-l'Auxerrois, face à l'entrée Est du Louvre actuel mais son cœur fut déposé dans une sépulture face à l'autel en l'église Saint-Blaise-et-Sainte-Vierge de Noyen.
L'église
La construction de l'église doit remonter vers le 11e ou 12e siècle, époque ou la population de Noyen s'est trouvée être assez importante mais à l'origine ce n'était qu'une simple chapelle construite par le seigneur.
En 1567 débute la 2e guerre de religion et les troupes du prince de Condé logent à Sourdun ; Bray et Nogent sont villes huguenotes (protestantes). Un camp de Réformés est établi entre Sens, Bray et Nogent. Les soldats brûlent les églises de Voulton, Villenauxe-la-Petite, Noyen, Courlon ainsi que les châteaux de Vertilly, Courceroy, Lamotte et Noyen.
En tout cas, il faut admettre que cette église existait telle qu'elle est aujourd'hui avant 1571, car on voit dans le chœur une inscription où est inhumé le cœur de Mr Carnavalet, lequel décéda le 18 avril 1571.
Des travaux considérables furent effectués en 1774 pour une somme de 3 875 livres.
Un extrait du registre paroissial en date du 13 octobre 1778 relate que la cloche unique d'un poids de 762 livres et demi étant cassée, elle a été refondue en une cloche de 688 livres et qu'une deuxième de 473 livres et demi lui a été adjointe. Ces cloches ont peut-être été fondues pendant la Révolution car il n'y a plus actuellement qu'une seule cloche.
Quant au presbytère, il a été construit à la veille de la Révolution par Monseigneur Boizot dernier prieur. La commune de Noyen est devenue propriétaire de la totalité à partir du 27 juin 1832.
- Daniel Mordant, Claude Mordant, L'enceinte néolithique de Noyen-sur-Seine (Seine-et-Marne), Bulletin de la Société préhistorique française, Études et travaux, tome 69, n°2, p.554-569, 1972.
- [Guilaine 1980] Jean Guilaine, La France d'avant la France, Paris, Hachette, , 349 ISBN ), p. 118-119.
- [Marinval-Vigne et al. 1989] Marie-Christine Marinval-Vigne, Daniel Mordant, Guy Auboire, Anne Augereau, Salvador Bailon, Cécile Dauphin, Georgette Delibrias, Vincent Krier, Philippe Marinval... et Сlaude Mordant, « Noyen-sur-Seine, site stratifié en milieu fluviatile: une étude multidisciplinaire intégrée », Bulletin de la Société préhistorique française, lire en ligne [sur persee]).
- http://archsubgras.free.fr/pnavancien.html
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