Roubaix

Localisation

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Roubaix : descriptif

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Roubaix

Roubaix (/ʁu.bɛ/) est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France

Elle est le chef-lieu de deux cantons. Avec un peu moins de cent mille habitants, Roubaix, quatrième commune des Hauts-de-France par sa population, constitue un des pôles urbains de la Métropole européenne de Lille (MEL). Ville d'art et d'histoire depuis 2001, Roubaix est notable pour son patrimoine architectural et pour l'essor économique qu'elle a connu durant la révolution industrielle au XIXe siècle, grâce à l'industrie textile, dont elle fut une des capitales mondiales au début du XXe siècle

C'est encore à Roubaix que furent fondées les principales maisons de vente par correspondance françaises (La Redoute, les 3 Suisses)

La ville se distingue également par son riche tissu associatif et son caractère pionnier dans le domaine social (Comité interprofessionnel pour le logement, participation des habitants, économie sociale et solidaire…). Même si Roubaix constitue toujours un grand pôle d'emploi, le chômage y demeure important et 74 % du territoire de la ville est classé en quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV)

Avec 43 % de la population vivant sous le taux de pauvreté, Roubaix est une des villes les plus pauvres de France. La ville cherche à lutter contre les difficultés liées à la désindustrialisation des années 1970-1980 en misant sur une forte présence étudiante (EDHEC, ENSAIT, ESAAT, Université de Lille…), le développement de nouvelles filières économiques (numérique, créative et culturelle…), une politique culturelle (La Piscine - Musée d'art et d'industrie André-Diligent, La Condition publique, le Colisée, les Archives nationales du monde du travail, street art, etc.), et une forte capacité à innover (maisons à 1 €, programme zéro déchet, agriculture urbaine…) est citée par le Financial Times comme un possible « cas d'école de renaissance post-industrielle » en France,.

Géographie

Localisation

Située à 11 Lille, 17 Tournai, et 17 Courtrai, Roubaix se situe sur le versant Nord-Est de la métropole lilloise mais occupe une position géographiquement centrale au sein de l'Eurométropole Lille-Kortrijk-Tournai, premier groupement européen de coopération territoriale créé en pour donner un cadre institutionnel à la vaste conurbation formée par la métropole Lille-Roubaix-Tourcoing et les villes belges de Mouscron, Courtrai, Tournai et Menin. Cet ensemble totalise près de deux millions d'habitants.

Avec la ville de Tourcoing, Roubaix appartient au Ferrain, territoire limitrophe de la Belgique qui s'étend de Comines à Lannoy.

Avant que le développement urbain ne fusionne les agglomérations de Lille, Roubaix et Tourcoing, Roubaix était la ville-centre de sa propre agglomération entourée des communes limitrophes de Croix, Wasquehal, Wattrelos, Leers, Lys-lez-Lannoy et Hem.

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Roubaix
Tourcoing Tourcoing Wattrelos
Croix Roubaix Leers
Croix Hem Lys-lez-Lannoy

Géologie et relief

Roubaix, comme toutes les autres villes de la communauté urbaine de Lille, appartient à la plaine de Flandre. Elle se caractérise par l'enfouissement en profondeur de craie sous une épaisseur de formations tertiaire et quaternaires notamment des argiles et des sables. Les formations tertiaires sont recouvertes d'un manteau de limons argileux ou sableux d'épaisseur variable (deux à cinq mètres en moyenne). Elles sont constituées de la base vers le sommet :

  • des Argiles de Louvil (Landénien), 10 m d'épaisseur environ
  • des sables d'Ostricourt (Landénien), ils peuvent atteindre une épaisseur supérieure à 30 mètres.
  • des argiles de Roncq, de Roubaix ou d'Orchies (Yprésien).

La ressource en eau de Roubaix provient de l'exploitation de la nappe du calcaire carbonifère. Un captage déclaré d'utilité publique a été effectué le 26 avril 1994. L'altitude de Roubaix est de 33 mètres environ.

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par la rivière Espierre, le canal de Roubaix bief de partage de l'écluse 7 Mazure à l'écluse 8 Union, l'Espierre et les Trieux de Carihem,,.

Le canal de Roubaix traverse la partie Nord de la ville. Construit comme une voie de transport pour apporter les matières textiles (laine, coton, etc.) et le charbon, ainsi que pour exporter les produits textiles en retour, il a longtemps été abandonné; la navigation a été rétablie le 2 juin 2011 (programme Blue Links). Le tracé, emprunté par une centaine de bateaux chaque année, compte 4 écluses à Roubaix.

La ville était également traversée par le Trichon, rivière aujourd'hui reprise dans les canalisations du réseau d'assainissement.

L'Espierre est un cours d'eau franco-belge, d'une longueur de 11 Wattrelos et se jette dans l'Escaut au niveau de la commune belge d'Espierres-Helchin, après avoir traversé trois communes en France.

Réseau hydrographique de Roubaix.
Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Marque Deûle ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 120 bassins versants de la Marque et de la Deûle, formant une vaste cuvette sédimentaire de 40 km de long et de 25 km de large, où la pente est très faible. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la Métropole européenne de Lille.

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 amplitude thermique annuelle de 14,3 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lesquin à 12 vol d'oiseau, est de 11,3 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. Guide de la géologie en France, éditions Belin, 2008, chapitres "Nord-Pas-de-Calais" et "Picardie"
  2. Présentation générale du territoire Communautaire et environnement sur le site du plan local d'urbanisme, octobre 2004
  3. Données fournies par le modèle numérique de terrain GTOPO30
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  7. «  », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
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Toponymie

Le nom de la localité est mentionné sous la forme latinisée (villa) Rusbaci au , Rubaix, Rubais en 1047 et 1106, Rosbays en 1122, Robais en 1127 et aussi au  siècle Rosbais et Rosbacum. Si la forme Robaais constitue la version néerlandaise officiellement promue par l'Union de la langue néerlandaise, l'usage du nom Robeke, quoique rare, est recensé en flamand.

Rusbaci doit correspondre au type toponymique fréquent au nord de la France le plus souvent latinisé en Rosbaci- ou Resbaci- dans les textes et qui à l'origine des différents Robecq, Rebecques, Rebais, etc. Albert Dauzat et Charles Rostaing y ont vu un composé du germanique hros « cheval » et baki « ruisseau », quant à Ernest Nègre, il propose les termes germaniques raus « roseau » et bach « ruisseau ».

Ces auteurs se sont cependant mal exprimés sur la forme initiale du terme germanique signifiant « ruisseau ». Les premiers évoquent baki et le second bach, or ni l'un ni l'autre ne conviennent exactement. En effet la plupart des sources spécialisées proposent un prototype germanique, c'est-à-dire proto-germanique, sous une forme initiale *bakiz, elle n'est pas attestée mais reconstituée, et doit, à ce titre, comporter un astérisque. Quant à bach, c'est une forme allemande qui remonte au vieux haut-allemand bak, bah de même sens. Or, il ne convient pas ici, pour des raisons de géographie linguistique et de phonétique. En effet, on n'a jamais parlé le vieux haut-allemand dans la région et bak ou bac ne peut pas avoir abouti à la terminaison -bais, mais aurait donné une terminaison -*ba en ancien français.

En réalité, le germanique commun *bakiz a donné le vieux bas francique *baki, à l'origine du gallo-roman *BĀCIS au nominatif, d'où une terminaison primitive en -*baiz, devenue en ancien français -bais. Elle a été notée plus tardivement -baix, comme le montrent les formes anciennes de Roubaix. En revanche, la terminaison -becq de Robecq est issue d'une forme d'ancien néerlandais bēke, francisée par la suite et procédant elle aussi du vieux bas francique.

Quant au premier élément Rou- de Roubaix, la plupart des spécialistes le considèrent comme issu de ros, semblable à celui de ces différents toponymes et qui remonte au vieux bas francique *raus (cf. gotique raus) ou *rausa « roseau », qui a donné l'ancien français ros « roseau », d'où le diminutif rosel> roseau.

Enfin, le vieux haut-allemand bah, bak ne peut pas avoir été combiné avec cet élément, puisque la forme prise par le proto-germanique *raus(a) en vieux haut-allemand est rôr « roseau » (allemand Schilfrohr « sorte de roseau »), avec rhotacisme de [s], ce qui donne des toponymes de même sens, bien représentés en Alsace et en Lorraine, sous les formes Rohrbach, Rorbach-lès-Dieuze, etc.


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  1. a b et c Yves-Marie hilaire, Histoire de Roubaix (lire en ligne).
  2. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (lire en ligne).
  3. «  », taaladvies.net (consulté le ).
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  6. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1978. Article Rebais, p. 559.
  7. Ernest Nègre, op. cit..
  8. Oxford University Press, , p. 36b.
  9. a b et c Louis Guinet, Les emprunts gallo-romans au germanique (du Ier à la fin du Ve siècle), éditions Klincksieck, , p. 32-33.
  10. a et b Duden Herkunftswörterbuch, Band 7, Dudenverlag (ISBN ). p. 597b.
  11. a et b «  », sur CNRTL.

Histoire

Moyen Âge

Siège de Constantinople lors de la Quatrième croisade.

La ville de Roubaix est mentionnée dès 897 et apparait pour la première fois sur des cartes du Flandre romane et dépend du diocèse de Tournai. En 1202, Otbert de Roubaix participe à la quatrième croisade. Son nom figure dans la deuxième salle des croisades du château de Versailles. La ville passe du statut de simple bourgade à celui de ville sous le règne du seigneur Pierre de Roubaix au XVe siècle.

Époque moderne

Le marquisat, par lettres données à Madrid, pour Robert de Melun (Maison de Melun), vicomte de Gand, seigneur de Roubaix, dont le père, prince d'Épinoy, seigneur d'Antoing a été tué à Talmar. Ces lettres patentes de marquisat ont été confirmées par les archiducs Albert d'Autriche et Isabelle-Claire-Eugénie d'Autriche le 6 avril 1600, en faveur de de Ligne, comte de Ligne et de Fauquembergues, Robert de Melun recevant en échange le titre de marquis de Richebourg.

Roubaix devient française au traité d'Aix-la-Chapelle (1668).

Révolution française

En 1793, dans le cadre de la bataille d'Hondschoote, un combat oppose à Roubaix les Français aux prises avec les Alliés coalisés contre la France le 16 août 1793. Les Français ont pris puis perdu Roubaix dans la même journée.

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En 1808, on trouve à Roubaix un dépôt de sûreté, où on enferme les petits délinquants avant leur transfert en maison d'arrêt à Lille.

La récession de 1847 touche durement l'industrie de la ville, qui compte 8 000 chômeurs sur un effectif ouvrier de 13 000 personnes.

La Belle Époque

Exposition internationale du Nord de la France de 1911.

Au textile, abritant même la bourse de la laine. Son industrialisation est très forte avec de nombreuses usines réparties sur toute la ville. La ville est même appelée ville aux mille cheminées. Aujourd'hui, peu de ces vestiges subsistent mais les dernières cheminées encore debout sont toutes protégées. Éloy Droulers, natif de Roubaix, fonde une chocolaterie en 1890 à Fresnes-sur-Escaut qui commercialisa le chocolat Droulers. En 1911, la ville accueille l'Exposition internationale du Nord de la France.

À Roubaix existent au guinguettes populaires où les Roubaisiens viennent chanter notamment en patois du nord. La demande en spectacles est très vive, ce qui détermine les autorités municipales à entreprendre la construction d'un cirque municipal, l'Hippodrome théâtre, en 1882, non loin de l'actuel bâtiment des Archives nationales du Monde du Travail. Cette scène accueillait aussi bien représentations théâtrales que vedettes du music-hall ou mêmes orateurs politiques (Jules Guesde, Jean Jaurès entre autres). Après la Libération en 1944, cette salle, devenue le « Capitole », alternant cinéma et comédies musicales, maintiendra tant bien que mal sa faveur auprès du public, jusqu'à sa fermeture et sa démolition en 1964,.

Roubaix est desservi par des tramways dès 1894. De 1899 à 1904, la ville accueille des spectacles taurins dans les arènes de Roubaix.

Époque contemporaine

Affiche d'interdiction de rassemblement à Roubaix en 1915.

Roubaix fait partie de la zone occupée par les Allemands. En se crée à Roubaix une feuille clandestine Le Journal des occupés… inoccupés. En , elle fusionne avec La Patience, lilloise, pour devenir L'Oiseau de France. L'équipe qui la dirige passera devant le conseil de guerre en et ses membres seront déportés.

Du au , la police militaire et la gendarmerie allemande font des rafles à Roubaix, Tourcoing et dans les environs. On arrête les jeunes gens, de préférence des ouvrières et ouvriers, on les emmène dans les trois prisons allemandes de la ville, où des opérations de tri ont lieu et des convois d'environ 400 personnes par trains sont constitués. Les personnes ainsi sélectionnées, jeunes de moins de 35 ans, ouvrières, servantes, lingères, couturières et leurs homologues masculins, sont déportées dans les Ardennes pour y travailler. Le nombre de déportés n'est pas connu avec précision, le 11 avril ils étaient déjà 2500. Il en va de même dans les villes voisines également occupées Lille, Tourcoing…

En 1939, est organisée à Roubaix et à Lille, l'exposition du Progrès social, voulue par l'association des maires du Nord et de l'Est, pour montrer que vingt ans après la fin de la première guerre mondiale, le renouveau, tant industriel que social, est bien installé. La manifestation est inaugurée le 14 mai par le ministre du commerce Fernand Gentin, avant de recevoir le 5 juin, le président de la République Albert Lebrun, accueilli par une foule immense. Cette volonté affirmée de regarder vers l'avenir rencontre un beau succès et amène pendant quelques mois une succession d'évènements joyeux (concerts, conférences…). La déclaration de guerre du 3 septembre 1939 va provoquer la fin prématurée de l'exposition et de l'espoir qu'elle voulait représenter.

La ville est prise le 24 mai 1940 par les Allemands pendant la bataille de France au début de la Seconde Guerre mondiale.

À partir des années 1970, Roubaix connaît un processus de désindustrialisation, du fait de la crise du textile. La ville entre dans une phase de décroissance urbaine.

Dans la population roubaisienne du milieu des années 1990, environ 30 000 personnes, soit 30 % de la population totale, sont étrangères ou d'origine étrangère. Parmi celles-ci 63 % sont issues de pays « hors CEE ». La mairie de Roubaix témoigne de la grande prospérité passée de la ville. Sur son fronton sont représentés les différents métiers exercés dans la ville au XIXe siècle.

Le 23 janvier 2022, une émission de Zone interdite diffusé sur M6 sur l'Islam radical, est en partie tourné à Roubaix. À la suite de ce reportage, plusieurs personnes sont la cible de menaces de mort, parmi elles, Guillaume Delbar, le maire de la ville, le roubaisien Amine Elbahi, le producteur Tony Comiti ou encore la présentatrice de l'émission, Ophélie Meunier, qui est placée sous protection policière. Le 1er février 2022, le site Arrêt sur images fait part d'emails et de messages trompeurs de la part des journalistes de l'émission. Lilia, une étudiante en droit sollicitée par la production, affirme que le contact de l'émission voulait réaliser un reportage sur "la laïcité et le vivre-ensemble" et non sur l'Islam radical. L'intéressée dénonce "des propos tronqués et un montage trompeur.".

  1. Dame Thècle. (carto.ville-roubaix.fr)
  2. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 159, lire en ligne
  3. La population de Roubaix - Chapitre I. Le « Manchester français » - Roubaix bourg et Roubaix campagne, openedition - Presses universitaires du Septentrion, consulté le 5 avril 2022
  4. a et b Commandant Lévi, La défense nationale dans le Nord en 1793 Hondschoote, Dunkerque, (lire en ligne), p. 63-64.
  5. «  », sur lillonum.univ-lille.fr/, p. 77-78. Images 94-95..
  6. Le mouvement ouvrier, 1815.1977, CFDT réflexion, (ISBN ), 1978, p. 14.
  7. Alfred Goblet, Le Peignage de la laine à Roubaix. Tourcoing et son évolution économique et sociale : thèse pour le doctorat, sciences politiques et économiques, Lille, Faculté de droit de l'Université de Lille, , 233 lire en ligne).
  8. Charlotte Morand, « C'était comment avant ? À l'Hippodrome théâtre de Roubaix », La Voix du Nord,‎
  9. Philippe Waret, «  », sur Bibliothèque numérique de Roubaix, .
  10. Cent ans de vie dans la région, Tome II : 1914-1939, La Voix du Nord éditions, n° hors série du 17 février 1999, p. 37
  11. Cent ans de vie dans la région, Tome II : 1914-1939, La Voix du Nord éditions, n° hors série du 17 février 1999, p. 39
  12. Hubert Ledoux, « Les Brassards rouges, des bataillons de travailleurs forcés », dans Cent ans de vie dans la région, Tome 2 : 1914-1939, La voix du Nord éditions, hors série du 17 février 1999, p. 22.
  13. Bernard Virel, « Déjà des signes de renouveau », dans Cent ans de vie dans la région, tome 2 : 1914-1939, La Voix du Nord éditions, Hors série du 17 février 1999, p. 96.
  14. Nicolas Cauchi-Duval, Vincent Béal et Max Rousseau, « La décroissance urbaine en France : des villes sans politique », Espace populations sociétés. Space populations societies, ISSN 0755-7809, DOI 10.4000/eps.6112, lire en ligne, consulté le ).
  15. Damien Roustel, «  », Le Monde Diplomatique, (consulté le ).
  16. «  », sur France inter, .
  17. «  », sur Arrêt sur image, .

Héraldique

Blason
Parti d'hermine au chef de gueules, et d'azur au rot de sable encadré d'or, accompagné en chef d'une étoile du même accostée de deux canettes d'argent et en pointe d'une navette aussi d'or, à la bordure denchée du même.
Devise
Probitas industria.
Détails
Les armoiries seigneuriales sont rétablies avec un parti des armoiries modernes, depuis 1859.
Alias
Alias du blason de Roubaix
D'hermines au chef de gueules.
Les armoiries primitives de Roubaix étaient celles de ses seigneurs, lesquels avaient gardé celles de Guillaume de Bretagne. Après la Révolution, les Roubaisiens demandèrent des armoiries spéciales, qui leur furent concédées en 1818 : D'azur à un rot de sable, encadré d'or, accompagné en chef d'une étoile d'or, accostée de deux bobines d'argent; et en pointe d'une navette d'or; à la bordure dentelée d'or.
  1. http://www.labanquedublason2.com/lecture_fiche_commune.php3?page=f59512

Dans la littérature

  • 1994 : Jérôme Leroy, Le Cimetière des plaisirs
  • 2007 : Didier van Cauwelaert, Le Père adopté
  • 2014 : Corinne Vérizian-Lefeuvre et Sandrine Gorez-Brienne, Visions d'un Roubaix occupé : entre littérature et histoire

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Roubaix dans la littérature

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