Loon-Plage
Localisation
Loon-Plage : descriptif
- Loon-Plage
Loon-Plage (prononcé [lon plaʒ] ; Loon en néerlandais) est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. La commune a été classée quatre fleurs au concours des villes et villages fleuris.
Géographie
Situation
Loon-Plage se trouve dans le Westhoek français au bord de la mer du Nord, entre Calais et Dunkerque.
Communes limitrophes
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par le canal de Bourbourg, la Nouvelle Desserte Fluviale, la Schelvliet, le canal de Lynck à Coppenaxfort, l'ancien Noortgracht, la Soud-Gracht, le Rollegracht, le Mardyckgracht, le Schapgracht, le Grand denna, la Ferme Coudeville, la helle gracht, la Rep Rolle Gracht, la Westhouck, la Winkaert Vliet, le broek reep dyk, le Noord Gracht, le Noord Gracht Reep Dyk, le watergang de la Madame, les watergangs 5 et 6 et divers autres petits cours d'eau,.
Le canal de Bourbourg relie l'Aa à l'ouest de Bourbourg aux ports intérieurs de Dunkerque.
La Schelvliet est un cours d'eau d'une longueur de 12 Craywick et se jette dans l'Aa canalisée à Gravelines, après avoir traversé quatre communes.
Deux plans d'eau complètent le réseau hydrographique : le plan d'eau du le Petit Denna (8,7 ,.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Delta de l'Aa ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 208 bassin versant de l'Aa. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'Institution intercommunale des Wateringues.
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 amplitude thermique annuelle de 13,4 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Dunkerque à 12 vol d'oiseau, est de 11,7 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Paysages
La commune s'inscrit dans les « paysages des dunes de la mer du Nord » tels qu’ils sont définis dans l’atlas de paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL),.
Ces paysages concernent 23 communes du Nord et du Pas-de-Calais avec trois pôles d’attraction que sont Calais à l'ouest et Dunkerque à l’est et, dans une moindre mesure, Gravelines au centre où se trouve le delta du fleuve côtier l’Aa. On y distingue trois parallèles : la frange côtière avec son cordon dunaire ; l'ancienne route nationale 1 et l'Autoroute A16.
Ces paysages sont composés d’un cordon dunaire de 60 Pays-Bas et en Belgique. Ce cordon littoral datant du transgression marine et joue un rôle de digue en protégeant la plaine maritime de l’invasion de la mer. Sa taille n’excède pas, en largeur, quelques centaines de mètres et, en hauteur, une dizaine de mètres.
Une particularité de ces paysages est la présence de moëre (marais en flamand), point le plus bas du territoire français, avec une altitude de - 4 watringues. Ces polders, terres gagnées sur la mer, ainsi constitués sont les plus anciens de l’Europe du Nord.
Les cultures ne représentent que 35 % de ces paysages des dunes de la mer du Nord.
Concernant l'activité humaine, à l’ouest de ces paysages se trouve : la région de Calais, avec le tunnel sous la Manche et l'activité portuaire de Calais tournée vers l’Angleterre ; à l’est, la zone urbaine de Dunkerque et ses installations portuaires et, au centre, la zone de Gravelines avec son port de plaisance et sa centrale nucléaire.
Sur le plan de la biodiversité, on y observe de nombreux déplacements d’oiseaux marins, côtiers ou terrestres ainsi que des phoques veau-marin installés sur les bancs de sable.
- Sandre, « »
- Sandre, « »
- Sandre, « »
- Sandre, « »
- Sandre, « »
- Sandre, « »
- Sandre, « »
- Sandre, « »
- Sandre, « »
- Sandre, « »
- Sandre, « »
- « », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais (consulté le )
- Sandre, « »
- Sandre, « »
- « », sur eaufrance.fr (consulté le ).
- « », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- DREAL, « » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- DREAL, « », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
Erreur de référence : Des balises <ref>
existent pour un groupe nommé « Carte », mais aucune balise <references group="Carte"/>
correspondante n’a été trouvée
Erreur de référence : Des balises <ref>
existent pour un groupe nommé « Note », mais aucune balise <references group="Note"/>
correspondante n’a été trouvée
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Loom en 877 (copie 961) ; Lho en 1040 (copie 1775) ; Lon en 1107 (copie) / 1112 / 1183 / 1218 ; Loen au début du .
Il s'agit d'un appellatif toponymique d'origine flamande cf. Looberghe, Loos, etc., issu du germanique commun ou du germanique occidental *lauhum, datif pluriel de *lauha- « petit bois espacé sur terrain élevé sablonneux », autrement lôh « bois » ou *lauh « clairière, pré » (ancien néerlandais *loh).
Initialement nommé Loon, le qualificatif -Plage est ajouté en 1889, soit Loon-Plage, pour éviter la confusion avec la ville de Laon.
- Maurits Gysseling, Toponymisch Woordenboek van België, Nederland, Luxemburg, Noord-Frankrijk en West-Duitsland (vóór 1226), (lire en ligne), p. 634a.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 411b
Histoire
Avant la Révolution française de 1789
Au commencement, Loon-Plage n'était qu'une île. L'assèchement du territoire a permis au village de se voir définitivement rattaché à la plaine à la fin du siècle.
Jusqu'à la Révolution française, Loon-Plage dépend de la châtellenie de Bourbourg. La commune est le siège d'une ammanie (l'amman représente le châtelain avec des pouvoirs administratifs et de justice) qui recouvre la paroisse de Loon. L'ammanie comprenait sept fiefs dont l'ammanie elle-même. L'ammanie appartenait jusqu'en 1782 au marquis de Servile.
Avant la Révolution française, la paroisse était incluse dans le diocèse de Thérouanne, puis à la disparition de celui-ci dans le diocèse de Saint-Omer.
En 1194, Philippe, abbé de l'abbaye Saint-Winoc de Bergues, Étienne, abbé de Balanciis (?), et Mathilde, abbesse de l'abbaye Notre-Dame de Bourbourg, déclarent que les habitants de Lon cèderont à l'abbaye de Cercamp, leurs droits sur certains fossés et terrains, moyennant 40 livres de Flandre.
À la fin du siècle, Loon a une réelle existence mais le village est menacé à tout moment d'inondations ou de guerre. Sa position particulière, zone frontalière, aujourd'hui considérée comme un avantage, constituait à l'époque un handicap lourd. Le territoire de Loon a été victime de nombreuses guerres féodales.
L'abbaye Saint-Bertin de Saint-Omer possède le patronat de Loon (le contrôle de l'église de la paroisse) : en 1230, le pape accorde à l'abbé et aux religieux de l'abbaye le droit de présenter à l'évêque (de Thérouanne) deux prêtres de plus pour desservir les grandes paroisses, notamment Gravelines et Loon, dont ils ont le patronat.
En 1558, après la reprise de Calais par les Français, le Maréchal de Thermes, Paul de La Barthe de Thermes, mène une expédition française en Flandre, alors terre espagnole (Charles Quint puis Philippe II), et prend Loon-Plage.
Le village souffre comme toute la châtellenie de Bourbourg dans la deuxième moitié du siècle lors de l'affrontement entre la France (sous les rois Louis XIII et Louis XIV) et l'Espagne. Pendant presque cinquante ans, le pays connait une situation de guerre quasi permanente avec les destructions associées. En 1657, les Espagnols en retraite ravagent le village.
De 1756 à 1790, c'est l'époque durant laquelle le village de Loon a pris définitivement sa physionomie.
À la veille de la Révolution française, en 1750, l'église du village détient quelques terres, (d'une église à une autre, les situations sont très inégales) situées pour l'essentiel dans la paroisse. Ces biens sont administrés par un « conseil de la fabrique »; les terres sont louées et le produit de la location entre en recettes dans les comptes de l'église. L'église de Loon, une des mieux loties de la châtellenie de Bourbourg, possède 84 mesures de terre, soit environ 38 hectares. Le curé a droit à la portion congrue, dont le montant augmente selon le nombre de vicaires. À côté, la table des pauvres de chaque paroisse détient également quelques terres destinées à aider les indigents, celle de Loon-Plage possède 49 mesures de terre , soit environ 22 hectares.
Seigneurs de Loon Plage
Plusieurs seigneuries étaient situées en totalité ou en partie sur Loon Plage. Sont retranscrits ci-dessous les éléments relatifs aux deux plus importantes d'entre elles.
Ammanie de Loon-Plage
- En 1458, l'ammanie ou mayerie de Loon appartient à Pierre de Warhem.
- Elle passe ensuite à Copkin de Warhem, fils de Robert.
- Vers 1517, le titulaire en est Jooskin de Doys, demeurant à Furnes.
- Pierre de Voys, seigneur de Rudevoorde, époux de Marguerite van der Meers, en hérite.
- En 1637, l'ammanie passe à Jean-Baptiste de Doys, fils de Pierre.
- En 1671, est retrouvé Jean-François de Doys, fils de Jean-Baptiste.
- En 1688, lui succède Pierre Joseph de Doys, fils du précédent.
- Lequel la transmet à son fils Georges Antoine de Doys.
- En 1710, le titulaire est François Dominique de Doys, écuyer, seigneur de Santvoorde, Oost-Cappel.
- Georges de Massol, fils de Guillaume et d'Antoinette Constance de Doys, marquis de Serville la détient ensuite.
- En 1782, l'ammanie est transmise par les précédents à François, comte de Ligondès, époux d'Odette Massol de Serville, domicilié au château Beaudot en Cambrésis.
- Ceux-ci la vendent en 1784-1785 à Jean-Baptiste Wandewalle de Westhove, avocat et collègue de la Noble Cour de Cassel, domicilié à Hazebrouck.
Seigneurie de Ribemont
Il s'agissait d'une bergerie de 250 mesures (environ 110 hectares) érigée en seigneurie, donné par le comte de Flandre Robert le Frison à Anselme, châtelain de Ribemont (département de l'Aisne), dit également Anselme de Bouchain, qui la céda à l'abbaye Saint-Nicolas-des-Prés de Ribemont. Elle passa ensuite au chapitre Notre-Dame de Thérouanne, puis après la destruction de Thérouanne par Charles Quint en 1559, et la partition du diocèse de Thérouanne entre ceux de Boulogne-sur-mer, de Saint-Omer et d'Ypres, au chapitre d'Ypres. Vendue ensuite à des civils, les derniers possesseurs seront des membres de la famille Deschodt, échevins puis bourgmestre puis maire de Bourbourg. Le dernier possesseur de la seigneurie, avant la suppression des titres de noblesse par la Révolution française, Jean-Baptiste Philippe Deschodt (1757-1832) signait Deschodt de Rybemont.
Depuis la Révolution française
En 1800, la ville accède donc à son indépendance.
En 1889, le nom de la commune change pour éviter toute confusion avec Laon, une ville du département de l'Aisne. Le conseil propose alors le nom de Loon-Plage. Loon-Plage devient alors une station balnéaire, un casino et un hôtel seront construits et des animations seront faites.
À la même époque, la commune a une gare située sur la ligne Bourbourg-Dunkerque.
Première guerre mondiale
Pendant la première guerre mondiale, Loon-Plage est à l'arrière du front qui part de Nieuport, suit le cours de l'Yser vers les monts des Flandres. En 1916 et 1917, le village placé sous l'autorité du commandement d'étapes (service de l'armée organisant le stationnement et le passage de troupes en arrière du front) de Gravelines, de même que Bourbourg-ville et Bourbourg-Campagne, Saint-Pierre-Brouck, Cappelle-Brouck, Grande Synthe,...est le lieu de passage et de cantonnement de troupes, soldats français et belges, de répartition entre les communes concernées de travailleurs agricoles (136 à 143 selon les moments), de décision de fermetures temporaires d'établissements, notamment les cabarets ayant servi à boire aux soldats en dehors des heures réglementaires, et plus spécifiquement à Loon-Plage stationne un poste de marins. Loon-Plage accueille en août 1917, dans un camp situé aux Dunes et près de la gare des soldats britanniques et en février 1918 un hôpital britannique.
Installation d'un camp de réfugiés près du terminal des ferries
La guerre du Kosovo (1998-1999) met des réfugiés économiques sur la route de l'Angleterre. N'arrivant pas à embarquer à Calais, les réfugiés s'entassent dans le terminal des ferries, puis dans les rues de Calais. Pour loger 80 réfugiés, le préfet réquisitionne le hangar Bore sous le « dispositif d'accueil des réfugiés du Kosovo ». La municipalité de Loon-Plage, par l'intermédiaire du CCAS (Centre communal d'action sociale), fournit des repas chauds le soir aux migrants,. Le
Le , une centaine de migrants vivent dans le camp. Le , la police arrête une cinquantaine de migrants en majorité afghans, mais beaucoup ont réussi à fuir. Le , une cinquantaine de migrants sont arrêtés à nouveau. Le , les pluies inondent le camp qui patauge dans la boue. Sans autorisation du port autonome de Dunkerque, le diacre Jean-Marie Devulder et François Braure, un négociant en pompes funèbres, creusent une tranché d'évacuation des eaux avec une pelleteuse. Inquiet pour ses canalisations de gaz et des câbles électriques enterrés, le port porte plainte : mardi , Jean-Marie Devulder et François Braure, sont convoqués à la PAF de Saint-Pol-sur-Mer. En 2010, le camp de Loon-Plage a été démantelé deux fois, le et le . Entre 70 et 80 personnes y vivent : 70 % d'Afghans et d'Irakiens, 20 % d'Iraniens, 6 % de Vietnamiens, des Pakistanais, des Soudanais, et des Albanais. Il n'y a presque pas de femmes. La population est jeune, entre 15 et 25 ans : 30 % se déclarent mineurs. Certains sont là depuis 8 mois. D'autres ont réussi à passer en Angleterre puis ont été expulsés en Grèce et sont revenus à Loon-Plage. Chaque semaine, le camp est reconstruit puis démantelé, obligeant les migrants à déménager au camp de Téteghem ou au camp de Grande-Synthe. De-là, sitôt la nuit tombée, des dizaines de migrants montent à bord de la ligne de bus A qui relie Dunkerque à Gravelines. Les premiers montent à Grande-Synthe pour descendre à 18 h 17 à l'arrêt Maison-Blanche à Loon-Plage. Les autres poursuivent jusqu'à Gravelines puis rejoignent Calais. À partir de 20 h, l'énorme parking où stationnent les routiers et patrouillent les 77 policiers de la PAF, s'anime. Les migrants font des allers-retours une bonne partie de la nuit le long de la route entre le rond-point des hôtels et le terminal ferry de Loon-Plage pour tenter d'embarquer pour l'Angleterre. Malgré cinq mois d'essais, beaucoup n'arrivent pas à passer et descendent à l'arrêt de bus à Ghyvelde pour tenter en Belgique.
Mardi , entre 6 heures et 11 heures du matin, la PAF a attrapé 17 migrants tentant de grimper dans des camions au terminal ferry de Loon-Plage. En , deux migrants décèdent dans l'incendie d'un camion au terminal ferry de Loon-Plage. Le un homme de nationalité polonaise tente de faire passer une Irakienne et son bébé cachés sous une couverture à l'arrière de sa Chrysler Voyager. Il est repéré au terminal ferry et arrêté puis condamné à six mois de prison ferme avec trois ans d'interdiction de territoire français. Dans la nuit du lundi au mardi , un homme de nationalité britannique a tenté de faire passer quatre Irakiens dans une camionnette. Il est repéré au car-ferry de Loon-Plage et arrêté puis condamné à six mois de prison avec trois ans d'interdiction de venir en France. Le , en raison de l'afflux de migrants dans les bus DK'Bus, ces derniers ne peuvent plus stopper et prendre d'autre usagers aux arrêts situés dans la commune. Le vice-président chargé des Transports, Damien Carême, a doublé la ligne A : « Celui de 7 h, au départ de Gravelines et certains à partir de 18 h 45 au niveau de Grande-Synthe, dans le sens Dunkerque-Gravelines ». Début , l'espace entre le rond-point des hôtels et le parking des camions est débroussaillé pour éviter l'installation d'un nouveau camp. Du coup, les matinées de la police aux frontières de Loon-Plage sont un peu plus calmes. Le nombre de découvertes quotidiennes de migrants a chuté « aux environs de 20, quant à la fin du mois de , il y en avait dans quasiment tous les camions » dont « quelques familles érythréennes », des Kurdes et Irakiens entre 16 et 21 ans. La première clôture de deux kilomètres autour du nouveau terminal ferry de Loon-Plage (ouvert dans la nuit du 15 au ) a fait chuter le nombre de candidats clandestins. Une deuxième clôture doublera la première, en créant une sorte de sas toujours dans le but d'éviter le passage des migrants.
- Georges Dupas, Seigneuries et seigneurs de la châtellenie de Bourbourg, Coudekerque-Branche, Galaad Graal, 2001, p. 32.
- Georges Dupas, Seigneuries et seigneurs de la châtellenie de Bourbourg, Coudekerque-Branche, Galaad Graal, 2001, p. 66.
- Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1862-1864, neuvième volume, p. 66, lire en ligne.
- Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904, Tome III, Année 1194.
- Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome VII, 2e partie, Année 1230.
- Georges Dupas, Histoire de Gravelines, porte de Flandre et de ses hameaux, des origines à la Libération, Westhoeck éditions, 1981, avec Patrick Oddone comme collaborateur, p. 54.
- Edmond de Coussemaker, «Document inédit pour servir à l'histoire des guerres de Flandre et à celle de la ville et châtellenie de Bourbourg », dans Mémoires de la Société dunkerquoise d'encouragement aux sciences, aux lettres et aux arts, Année 1856, pages 166 à 221, page 186, lire en ligne.
- Georges Dupas, Le clergé, les couvents et leurs biens dans la châtellenie de Bourbourg avant la Révolution, Coudekerque-Branche, Galaad, , p. 125.
- Georges Dupas, Le clergé, les couvents et leurs biens dans la châtellenie de Bourbourg avant la Révolution, Coudekerque-Branche, Galaad, , p. 127 et 140.
- Georges Dupas, Seigneuries et seigneurs de la châtellenie de Bourbourg, Coudekerque-Branche, Galaad Graal, 2001, p. 87 à 90.
- Georges Dupas, Seigneuries et seigneurs de la châtellenie de Bourbourg, Coudekerque-Branche, Galaad Graal, 2001, p. 263 à 265.
- Journal de Bourbourg Année 1888
- « », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
- Commandement d'étapes de Gravelines. Journal des marches et opérations. Période de janvier à septembre 1917, p. 79. :https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/.
- Journal de marche du commandement d'étapes de Spycker-Steene, septembre 1917- mars 1918, p. 156, lire en ligne.
- « », sur docplayer.fr (consulté le ).
- Rapport de mission d'observation mai-juillet 2008 http://www.gisti.org/IMG/pdf/hc_cfda_rapport2008-exiles-manche-nord.pdf
- « », sur france24.com, (consulté le ).
- http://www.carrefourdessolidarites.org/Qu-est-ce-que-le-collectif
- « », sur Le blog des réfugiés et migrants du littoral dunkerquois (Loon Plage, Dunkerque, GrandeSynthe....) (consulté le ).
- zaibet, « », sur blog.com, Le blog des réfugiés et migrants du littoral dunkerquois (Loon Plage, Dunkerque, GrandeSynthe....), (consulté le ).
- zaibet, « », sur blog.com, Le blog des réfugiés et migrants du littoral dunkerquois (Loon Plage, Dunkerque, GrandeSynthe....), (consulté le ).
- zaibet, « », sur blog.com, Le blog des réfugiés et migrants du littoral dunkerquois (Loon Plage, Dunkerque, GrandeSynthe....), (consulté le ).
- http://www.lejournaldesflandres.fr/actualite/Faits_Divers/2010/03/31/ce-jour-ou-la-pluie-a-change-ma-vie-.shtml
- http://laboussole.medecinsdumonde.org/wp-content/uploads/2014/10/D%C3%A9f-CR-S%C3%A9minaire-Migrants1.pdf Migrants en transit, quel accès aux soins, quel accès aux droits ? Séminaire organisé à Dunkerque les 26 et 27 juin 2010
- La Voix du Nord, « Loon-Plage : les migrants voulaient installer leur camp à Loon-Plage », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- La Voix du Nord, « <cci:p xmlns:cci="urn:schemas-ccieurope.com" xmlns:xsi="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance" xmlns:ccix= », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Stéphanie Maurice, « Avec les migrants de Calais, au port de la crise de nerfs », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
- @F3nord avec AFP, « », sur francetvinfo.fr, France 3 Hauts-de-France, (consulté le ).
- La Voix du Nord, « Loon-Plage: le passeur polonais arrêté alors qu'il tentait de faire passer en Angleterre une Ira », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- La Voix du Nord, « Loon-Plage: il transportait quatre migrants dans une cache minuscule et mal oxygénée », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- La Voix du Nord, « Loon-Plage: le maire parle des bus », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- La Voix du Nord, « Chaque nuit, à Loon-Plage, des dizaines de migrants tentent d'embarquer pour l'Angleterre », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
Héraldique
|
Les armes de Loon-Plage se blasonnent ainsi : D'or semé de billettes de sable, et un lion du même, armé et lampassé de gueules, brochant sur le tout. |
Culture
- Musée des jeux traditionnels
- Médiathèque Municipale Marcel Pagnol
- École de musique groupe local « Paul Emile Victor » des éclaireuses et éclaireurs de France situé à la ferme Galamé.
- Festival Het Lindeboom qui a lieu tous les ans au mois de juillet et regroupe des musiciens de culture celtique ou traditionnelle (Matmatah, Manau, Alan Stivell ou encore Tri Yann y ont participé)
- Salle Coluche (salle de concert et de spectacle).
- Salle Marcel Rommel (salle multisports).
- Carnaval
- Festival de la toupie (salle Coluche)
Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.
Loon-Plage dans la littérature
Découvrez les informations sur Loon-Plage dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.
3796 autres localités pour Hauts-de-France
Vous pouvez consulter la liste des 3796 autres localités pour Hauts-de-France sur cette page : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-hdf/villes.html.
English translation
You have asked to visit this site in English. For now, only the interface is translated, but not all the content yet.If you want to help me in translations, your contribution is welcome. All you need to do is register on the site, and send me a message asking me to add you to the group of translators, which will give you the opportunity to translate the pages you want. A link at the bottom of each translated page indicates that you are the translator, and has a link to your profile.
Thank you in advance.
Document created the 03/01/2018, last modified the 30/10/2024
Source of the printed document:https://www.gaudry.be/en/lieu/fr/fr-hdf/36436.html
The infobrol is a personal site whose content is my sole responsibility. The text is available under CreativeCommons license (BY-NC-SA). More info on the terms of use and the author.