Famars

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Famars : descriptif

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Famars

Famars [famaʁs] est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. Au 1er janvier 2012, la commune comptait 2 475 habitants appelés Sarrasins

Elle fait partie de la communauté d'agglomération Valenciennes Métropole, qui regroupe 35 communes et 191 000 habitants, en 2006.

Géographie

La commune est située en périphérie de Valenciennes à 5 Rhonelle, rivière qui se jette dans l'Escaut à Valenciennes.

Famars est à 122 Dunkerque) par autoroute et à 140 Ardennes). Valenciennes est entre Bruxelles (à 107 Amiens (à 126 Lille-Lesquin (au nord-ouest). Elle est également à proximité de plusieurs autres capitales européennes : Paris à 210 Londres à 330 Amsterdam à 311 km. (Distances par la route)

En outre, Famars se situe en limite nord du Hainaut (région transfrontalière), entre le parc naturel régional de l'Avesnois et celui de Scarpe-Escaut. Elle bénéficie de la proximité du paysage de bocage au sud-est, et de 5 000 plaine de Flandre commence au-delà, au nord-est de la Scarpe.

L'aéroport de Lille-Lesquin est à une demi-heure, celui de Charleroi à 50 minutes et celui de Roissy-Charles-de-Gaulle à une heure et demie.

La commune est desservie par les autoroutes A23 et A2 : elle est ainsi intégrée à un réseau routier très dense. Différentes départementales l'irriguent.

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Famars
Trith-Saint-Léger
Prouvy
Aulnoy-lez-Valenciennes Valenciennes Saultain
Estreux
Maing
Thiant
Famars Préseau
Monchaux-sur-Ecaillon Verchain-Maugré Quérénaing Artres
Sepmeries

Géologie et relief

Valenciennes est à la limite entre les sols du Crétacé supérieur (Artois / Hainaut) et ceux de l'Éocène inférieur. Elle se situe à proximité d'une faille est-ouest. Plusieurs fosses ont permis l'exploitation du charbon sur le territoire et dans la région. Les filons de houille se trouvaient dans des roches de type grès ou schistes, sous les roches calcaires. Les argiles se situent en superficie.

La topographie est douce, le territoire est organisé autour de la vallée de l'Escaut. L'altitude varie de 17 mètres en aval du fleuve à 56 m à l'ouest.

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par la Rhonelle et le ruisseau de Sameon,.

La Rhonelle, d'une longueur de 32 Locquignol et se jette dans le Vieil Escaut à Valenciennes, après avoir traversé douze communes.

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Escaut ». Ce document de planification concerne un territoire de 2 005 bassin versant de l'Escaut. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte Escaut et Affluents (SyMEA).

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 amplitude thermique annuelle de 14,7 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Valenciennes à 5 vol d'oiseau, est de 11,0 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Transports en commun

Les lignes T1 et T2 font terminus à Université, sur la commune de Famars.

Famars est desservie par le tramway de Valenciennes (Lignes T1 et T2). Deux stations sont implantées sur le territoire de la commune, dont le terminus des lignes T1 et T2, Université. La station Université est également desservie par les lignes 103, 104, Illigo 1 et Luciole du réseau de bus Transvilles, ainsi que par les lignes 803, 803E, 823 et 971 des réseaux interurbains Arc-en-Ciel 3 et Arc-en-Ciel 4.

  1. «  », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais (consulté le )
  2. Sandre, «  »
  3. «  », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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Toponymie

Attestée sous la forme Fanomantis en 400 et 410, Fanomartis puis Fanmartense en 775 et Fanmars en 1082. Ce nom serait à rapprocher d'un temple dédié au dieu Mars car il serait formé sur le latin fanum, qui signifie « temple », et sur Martis, relatif au dieu Mars.

Gentilé

Ses habitants sont appelés les Sarrasins.

L'origine du nom donné aux habitants de Famars n'est toujours pas déterminée. Diverses hypothèses sont avancées.

La première émane du Cercle historique archéologique sarrasin : « Le culte païen était encore vivace au XIIe siècle et, après St Waast et St Géry, St Druon (dit Druon de Sebourg 1118-1186) voulut faire entrer les gens de Famars dans le giron de l'église catholique (vers 1170). Il rencontra une telle résistance qu'il dit de ces récalcitrants qu'ils étaient de véritables sarrasins (pour infidèles) : ce serait donc depuis cette époque que les gens de Famars se nommeraient des Sarrasins. »

La deuxième de Bernard Coussée : « Pour les populations de la région tous les envahisseurs venus piller les contrées du nord étaient des Sarrasins, même si ceux-ci étaient des Normands venus des pays scandinaves. Dans les récits épiques du Moyen Âge, le Sarrasin est synonyme de païen, terme qui regroupe les Romains aussi bien que les autres envahisseurs.
Le Sarrasin est quelqu'un qui a envahi, un jour, notre région et s'y est fixé. »

Pour établir un lien entre le fait que la région ait été envahie par des barbares ou des Romains et le nom de Sarrasin donné aux habitants de Famars, une explication peut se trouver du fait que les armées romaines étaient à une époque constituées principalement de Laeti, d'origine germanique ou même nervienne. Ces troupes auxiliaires (auxilia) étaient recrutées dans les pays conquis dont certains du bassin méditerranéen et d'Afrique. Ces soldats pouvaient acquérir la citoyenneté romaine après 25 ans de service et disposer de terres à entretenir. Il se pourrait donc, simple hypothèse, que des Sarrasins, Maures ou Barbares aient entretenu des terres à Famars et que le nom des habitants en découlerait.

La troisième, de  : ses recherches l'ont amené à découvrir qu'avant le XVIIIe siècle les habitants de Famars portaient le nom de Sarrasins. Le surnom de Sarrasin viendrait du fait qu'un curé de l'époque s'était étonné que les habitants de Famars payaient leur denier du culte et leur offrande à la messe dominicale avec des pièces qui n'étaient pas à l'effigie du roi.

En fait, les Sarrasins s'acquittaient de leurs obligations avec des pièces à l'effigie d'empereurs romains qu'ils trouvaient à foison lors des labours et même dans les jardins.

Le curé, ignorant l'histoire romaine, s'en était ouvert à son évêque en lui disant que les habitants utilisaient des pièces à l'effigie de Mahomet, qu'ils étaient donc des Sarrasins. De là viendrait le nom des habitants (le gentilé) de Famars.

  1. a et b Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, page 401.
  2. «  », sur le site habitants.fr de David Malescourt (consulté le ).
  3. Cercle Historique et Archéologique Sarrasin, Famars 2000 - Tome 1.
  4. Bernard Coussée, Légendes et croyances en Hainaut-Cambrésis, CEM Éditions.
  5. «  » (consulté le ).

Histoire

Les Annales Hannoniae de Jacobi de Guisia, texte latin du apocryphe de Famars, relayée jusqu'à nos jours par d'autres auteurs.

Cette cité appartenait à la Gaule belgique. Connue dans l'antiquité romaine sous le nom de Fanum Martis, elle est un important camp militaire fortifié, probablement en réponse aux grandes invasions « barbares » germaniques (des années 256 à 276) qui ont pour partie détruit l'ancienne capitale régionale gallo-romaine Bavay (laquelle — pour ses fonctions administratives — s'est déplacée vers Cambrai, laissant à Famars le rôle de garder la vallée de l'Escaut contre les invasions venues du nord).

Des fouilles archéologiques ont mis au jour les restes d'un aqueduc, de thermes romains. Cet établissement public du palestre bordée d'un couloir et un frigidarium comportant une pièce froide et une piscine. Famars est alors reliée à la voie romaine principale Bavay - Cambrai par une voie secondaire notée sur la table de Peutinger.

Le Cercle archéologique de Valenciennes, relayé ensuite par le service archéologique de cette ville, a été amené dès les années 1970 à effectuer de multiples investigations. Les archéologues de l'Inrap ont eu l'occasion d'autres interventions, notamment aux abords de la Rhonelle, où ont été relevées d'autres traces de l'histoire de la commune. Avant eux, une société d'actionnaires constituée en 1823 pour effectuer des fouilles sur les thermes sur la commune a fait faillite.

Au début du  siècle, étaient détenues en Préfecture deux pièces de monnaie ancienne trouvées sur la commune : un Trajan de l'époque romaine et une pièce en or datant des ducs de Bourgogne.

Vers l'an 150, un incendie général détruit la cité. Un pot du fours à chaux destinés à faciliter la construction d'une forteresse qui sera leur castrum, dont un mur est encore visible. Des objets cultuels révélant des cultes dédiés à Mithra, Attis, Cybèle et Mercure sont retrouvés.

À cette époque, la cité possède des ateliers de potiers spécialisés dans les cruches en pâte claire.

Après la chute de l'Empire romain, Famars conserve une importance jusqu'à l'époque mérovingienne (on y frappe de la monnaie jusqu'au .

Elle possède ensuite un château, dont le parc se situe à l'emplacement des thermes ; son déclin progressif et mal expliqué s'observe ensuite (peut être en partie lié aux impacts des invasions et des épidémies de peste noire ?).

En 1340, au début de la guerre de Cent Ans, Famars et son château sont brûlés par les Français. Un nouveau château est construit en 1662 par la famille Le Hardy, seigneurs de Famars et d'Aulnoy. Ce château a été détruit par des obus pendant la guerre de 1914-1918. Le château actuel est construit dès 1918 sur le même emplacement que les châteaux qui l'ont précédé.

En 1793, pendant le siège de Valenciennes, a eu lieu la bataille de Famars, gagnée par les Alliés de la Première Coalition.

Des fouilles, entreprises en 1973 autour de l'église actuelle, ont mis au jour des fondations d'un temple gallo-romain et quatre églises successives[réf. nécessaire], dont la dernière, construite au XVIIe siècle, est détruite en 1918. De cette église, on a conservé un pilier, qui se trouve devant l'église actuelle, inaugurée en 1929.

L'université de Valenciennes a installé le nouveau campus universitaire du Mont-Houy entre Aulnoy et Famars. Ce pôle d'enseignement supérieur se développe partiellement sur son territoire.

Le château

Le château de Famars.

Laissé à l'abandon pendant des décennies, ce château est aujourd'hui l'un des fleurons de la ville de Famars. Construit au IIIe siècle, il a été détruit puis reconstruit plusieurs fois.

Sa silhouette est connue des automobilistes venant de Maing et Quérénaing en direction de Valenciennes. Longtemps laissé à l'abandon, ce château emblématique aura vécu plusieurs vies. À la fin du Lètes (une tribu germanique à la solde de l'Empire romain, en général postée aux frontières) construisent leur ville sur cet emplacement et érigent un castellum pour défendre Famars.

Détruit en 1340, il faudra attendre 1662 pour qu'un nouvel édifice voie le jour, détruit à nouveau durant les terribles bombardements de 1918. Sa reconstruction ne sera jamais vraiment achevée et le château se transformera peu à peu en ferme.

  1. A.-G. B. Schayes, Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique : Mémoires couronnés et mémoires des savants étrangers, lire en ligne), « Mémoire sur les documents du Moyen-Âge relatifs à la Belgique avant et pendant la domination romaine », p. 60-61, 124 et suivantes.
  2. Sous l'impulsion notamment de Philippe Beaussart et de Vincent Maliet.
  3. Les dossiers d'Archéologia, no 323, Les établissements de bain en Gaule Belgique, Frédéric Loridant, p. 98.
  4. «  », sur Mnesys (consulté le ).
  5. La Voix du Nord du .
  6. Deisser-Nagels, 1962, p. 59-62.
  7. «  », sur lavoixdunord.fr, .
  8. Benjamin SENEZ, « Le château, un joyau de la commune au passé tourmenté », La Voix du Nord, ISSN 0999-2189).

Héraldique

Les armes de Famars se blasonnent ainsi : De sable semé de billettes d'or, au lion du même, armé, lampassé et couronné d'argent, brochant sur le tout.

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Famars dans la littérature

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