Liancourt-Fosse
Localisation
Liancourt-Fosse : descriptif
- Liancourt-Fosse
Liancourt-Fosse est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Géographie
Localisation
Desservi par la route départementale 1017 et son territoire limité à l'ouest par l'autoroute A1, le village n'est qu'à quelques minutes en voiture de Roye (7 km) et à peine à 50 km d'Amiens (par la D 934).
Communes limitrophes
Hattencourt | Fonches-Fonchette | |||
N | Étalon | |||
O Liancourt-Fosse E | ||||
S | ||||
Fresnoy-lès-Roye | Crémery |
Hydrographie
La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 amplitude thermique annuelle de 14,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouvroy-en-Santerre à 8 vol d'oiseau, est de 10,8 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- ViaMichelin.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « », sur fr.distance.to (consulté le ).
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Toponymie
En 1143, Liencourt est mentionné dans un cartulaire du Paraclet, par Célestin II, pape. Les variantes latinisées de Liencort, Liencuria et Liencort apparaissent ensuite dans des écrits liés au monde ecclésiastique. Yoncort et Lyencourt sont également relevés.
Fosse, ancienne dépendance de Liancourt-Fosse, est attesté sous la forme Fosse en 1826 et 1827. Il s'agit de « La Fosse ferneuse », une énorme fosse faite de main d'homme dans le flanc d'une colline sur le bord de l'ancienne voie romaine conduisant à Reims.
Liancourt-Fosse apparait en 1828 dans une ordonnance du 17 brumaire, an X.
- Jacques Garnier, Dictionnaire topographique du département de la Somme, 1868, tome 1, Archives départementales de la Somme, Amiens. Lire en ligne, sur le site des Archives.
- Jacques Garnier, Dictionnaire topographique du département de la Somme, 1868, tome 1, Archives départementales de la Somme, Amiens. Lire en ligne, sur le site des Archives.
- Ledieu, Étude sur l'étymologie de nombreuses localités, situées principalement dans l'ancienne Picardie, Amiens, , p. 281.
Histoire
L'histoire du village est liée à celle du château de Liancourt-Fosse.
En longeant le village par la route nationale 17, on aperçoit entre deux hauts pigeonniers carrés en briques, les ruines d'une tour et quelques pans de murs. Ce sont les derniers vestiges du château de Liancourt-Fosse, en partie dynamité par les Allemands lors de la Première Guerre mondiale avant que les bombardements de n'achèvent de le détruire.
Ce château formait un important ensemble de bâtiments disparates, élevés en brique et pierre, pour la plus grande partie aux XVIIe et XVIIIe siècles. Il était constitué d'un corps central pourvu de deux ailes en retour, abritant une galerie qui conservait, à droite, le grand escalier d'honneur et les appartements, à gauche, un escalier de service, une cuisine et un office, directement relié à une orangerie.
À l'angle nord-ouest, côté parc, une tour, qui subsiste, constituant l'élément le plus ancien de la demeure : elle remonte en effet à la première moitié du XVIe siècle. Massive construction en brique, renforcée de jambages en grès alternés et couronnée d'une toiture en poivrière, cette tour abritait trois salles superposées et voûtées. Avec ses canonnières et sa couronne d'éléments défensifs – appelés bretèches -, elle constitue le seul élément connu du château construit pour la famille d'Amerval, seigneurs de Liancourt à partir de la fin du XVe siècle.
Appelée « Tour de la belle Gabrielle » en souvenir de Gabrielle d'Estrées, qui fut l'épouse de Nicolas d'Amerval avant de devenir la favorite d'Henri IV, elle aurait été, dit on, le lieu privilégié des rencontres entre le roi et son amante. Le village conserva d'ailleurs longtemps des dénominations telles que « l'allée des Soupirs » ou le « quartier du Roi ».
Au Gouffier avant d'être vendu vers 1667 à César Collin, secrétaire du roi. Sa descendance conserva la propriété jusqu'en 1736. Mort sans enfant, César Emmanuel Collin transmit le château à son neveu, César Charles de l'Escalopier. C'est probablement à ce dernier que l'on doit la reconstruction de l'aile Ouest, élevée sur deux niveaux surmontés d'un petit étage en attique, ainsi que la construction de l'orangerie et l'aménagement des jardins.
À la veille de 1914, ces derniers, vraisemblablement transformés au charmes longeaient l'allée d'honneur. Moins endommagés que le château lui-même, les communs qui l'encadraient et leurs deux pigeonniers dont l'un porte la date de 1630 ont pu être restaurés et sont aujourd'hui entretenus.
Héraldique
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Les armes de la commune se blasonnent ainsi : d'argent aux trois tourteaux de gueules. |
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Liancourt-Fosse dans la littérature
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