Buire-au-Bois

Localisation

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Buire-au-Bois : descriptif

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Buire-au-Bois

Buire-au-Bois est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France

Ses habitants sont appelés les Buirois La commune fait partie de la communauté de communes du Ternois qui regroupe 103 communes et compte 37 469 habitants en 2021.

Géographie

Localisation

La commune est située à 4 Auxi-le-Château.

Carte interactive (cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes :

Communes limitrophes de Buire-au-Bois
Haravesnes Fillièvres Rougefay
Vaulx Buire-au-Bois Boffles
Auxi-le-Château Nœux-lès-Auxi

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 11,81 .

Hydrographie

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

Sur le territoire de la commune se trouve le fossé Chatillon, petit cours d'eau naturel de 2 .

Réseau hydrographique de Buire-au-Bois.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 amplitude thermique annuelle de 13,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bernaville à 14 vol d'oiseau, est de 10,4 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Paysages

La commune est située à la jonction de deux paysages tels qu'ils sont définis dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL), :

  • les « paysages du val d’Authie, qui concerne 83 communes, se délimitent : au sud, dans le département de la Somme par le « paysage de l’Authie et du Ponthieu, dépendant de l’atlas des paysages de la Picardie et au nord et à l’est par les paysages du Montreuillois, du Ternois et les paysages des plateaux cambrésiens et artésiens. Le caractère frontalier de la vallée de l’Authie, aujourd’hui entre le Pas-de-Calais et la Somme, remonte au Moyen Âge où elle séparait le royaume de France du royaume d’Espagne, au nord.
Son coteau Nord est net et escarpé alors que le coteau Sud offre des pentes plus douces. À l’Ouest, le fleuve s’ouvre sur la baie d'Authie, typique de l’estuaire picard, et se jette dans la Manche. Avec son vaste estuaire et les paysages des bas-champs, la baie d’Authie contraste avec les paysages plus verdoyants en amont.
L’Authie, entaille profonde du plateau artésien, a créé des entités écopaysagères prononcées avec un plateau calcaire dont l’altitude varie de 100 à 163 m qui s’étend de chaque côté du fleuve. L’altitude du plateau décline depuis le pays de Doullens, à l'est (point culminant à 163 cours d'eau de première catégorie où le peuplement piscicole dominant est constitué de salmonidés. L’occupation des sols des paysages de la Vallée de l’Authie est composée pour 70 % en culture ;
  • les « paysages du Ternois » qui concernent 138 communes avec trois pôles d’attraction que sont Hesdin à l'ouest, Saint-Pol-sur-Ternoise à l’est et, dans une moindre mesure, Frévent en lisière sud, sont délimités par deux cours d’eau : la Canche au Sud et la Ternoise au Nord. Ces paysages sont composés de plateaux, de vallées et de bocages. Les plateaux du Ternois montrent une structure tabulaire assez plane et une altitude assez régulière avec des points culminants entre 150 à 160 m.
Le territoire d’une vingtaine de kilomètres du Nord au Sud et d’Est en Ouest, est traversé par la D 939 reliant Saint-Pol-sur-Ternoise à Hesdin, par la D 912 entre Saint-Pol-sur-Ternoise et Frévent et par la ligne ferroviaire de Saint-Pol-sur-Ternoise à Étaples dans la vallée de la Canche. La position excentrée, en l’absence de grands axes autoroutiers ou ferrés structurants, a permis au Ternois de conserver un caractère rural et une certaine qualité de paysage.
Au niveau de l’occupation des sols, les surfaces cultivées sont omniprésentes sur les plateaux, avec majoritairement la culture de la betterave et de la pomme de terre, et représentent près de 72 % de la surface totale de ces paysages du Ternois, les espaces artificialisés, cantonnés dans les fonds de vallée, représentent 13 % et les surfaces boisées, présentes dans les deux principales vallées de la Ternoise et de la Canche, ne représentent que 6 %.

Milieux naturels et biodiversité

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1 : les bois de la Justice, bois d'Auxi-le-Château et Pâture Mille trous qui couvrent 1 518 Auxi-le-Château, Buire-au-Bois, Nœux-lès-Auxi et Beauvoir-Wavans.

et une ZNIEFF de type 2 : la moyenne vallée de l’Authie et ses versants entre Beauvoir-Wavans et Raye-sur-Authie. Cette ZNIEFF de la moyenne vallée de l’Authie comprend une organisation paysagère régulière avec le fond de vallée humide, des versants calcaires, pentes boisées et hauteurs cultivées.

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  2. «  », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  3. Sandre, «  » (consulté le )
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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  12. DREAL, «  », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  13. «  », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. «  », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).


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Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Buires en 1141 (petit cart. de Dommartin, f° 42 r°), Bures en 1284 (Bibl. nat., lat. 10112, f° 191 v°), Buyres en 1343 (ch. d’Art., Ricouart, p. 281), Buires lez Aulchy le-Chasteau en 1638 (Colbert, Flandre, t. CXL, f° 1 v°), Buire-Bertonval en 1720 (Saugrain), Buire aux Bois en 1793 et Buire-aux-Bois et Buire-au-Bois depuis 1801.

Buire semble reproduire un Buria, formé sur le vieux haut-allemand bûr : « hutte , habitation », du germanique burja, qui signifie « cabane » (puis sans doute hameau).

Au-Bois d'Orimont, ou de Pinchemont attesté sous les formes Pincemont en 1156 (bibl. de Nielles-lez-Bléquin, ms.) et Pinchemont en 1159 (cartul. de Dommartin, f° 56 b v°).

  1. Dictionnaire topographique du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Bibliothèque nationale de France.
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  3. Marie-Thérèse Morlet, Toponymie de la Thiérache, Editions D'Artrey, , p. 46.
  4. Dictionnaire topographique du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Bibliothèque nationale de France.

Histoire

Avant la Révolution française, Bachimont, lieu situé sur l'actuelle commune de Buire-au Bois était le siège d'une seigneurie,.

Les seigneurs de Bachimont :

  • Simon de Lamiré, chevalier, est seigneur de Bachimont (lieu situé sur Buire), Bourseville, Bouillancourt et Allenay au  siècle. Il a épousé Bonne de Collaut ou de Collant.
  • Robert de Lamiré de Bachimont, (1627-1688), né à Bachimont, fils de Simon de Lamiré, alchimiste, empoisonneur, impliqué dans l'affaire des poisons.
  • Charles Antoine Denis de Caboche est seigneur de Bachimont au  siècle. Il est noble, chevalier de Saint-Louis et colonel dans l'artillerie royale.
  • Marie Anne Charlotte Guislaine Julie de Caboche, fille de Charles Antoine Denis, épouse le Édme Antoine du Puget, capitaine au corps royal d'artillerie. Il bénéficie le d'une sentence de noblesse reconnaissant son appartenance à cette classe sociale. À cette date, il demeure à Bachimont et déclare vouloir se fixer dans la province d'Artois. Il est né à Joinville le de Jean Pierre du Puget, procureur du roi des traites foraines de Joinville et de Marie Françoise Guillaumez.

À la fin du phosphate (engrais agricole) qui est exploité pendant une vingtaine d'années.

Durant la Seconde Guerre mondiale, la présence d'une rampe de lancement de V1 dans la commune est la cause de bombardement par les Alliés. Située sur le hameau de Bachimont, les vestiges de cette rampe de lancement, d'un bunker et d'un bâtiment de stockage sont toujours visibles.

  1. a et b Roman d'Amat, « Bachimont (Robert de Lamiré, sieur de »), dans , tome IV, Paris, 1948, Letouzey et Ané.
  2. a b et c Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 110, lire en ligne.
  3. a et b Lisa Lasselin, « Buire-au-Bois, bienvenue dans un village d’antan », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Héraldique

Blason
D'or à trois maillets de sinople; au chef du même chargé d'un gland feuillé de deux pièces d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
  1. «  », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).

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Buire-au-Bois dans la littérature

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