Airion

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Airion : descriptif

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Airion

Airion est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France

Ses habitants sont appelés les Airionnais et les Airionnaises.

Géographie

Description

Vue générale du village depuis la rue d'Étouy.

Le village d'Airion est situé à 63 Paris, 24 Beauvais, 30 Compiègne et 53 Amiens.

Communes limitrophes

Communes limitrophes d’Airion
Étouy Avrechy Lamécourt
Agnetz Airion Erquery
Fitz-James

Topographie et géologie

Le territoire communal s'étend entre 54 et 131 mètres au-dessus du niveau de la mer. La mairie se situe à 62 mètres d'altitude. Le point le plus bas se situe dans l'aval du cours de l'Arré, au niveau du hameau du Haras de Fitz-James alors que le point le plus élevé se trouve à la limite nord-ouest de la commune avec Avrechy, à la lisière du bois des Moines. Le hameau du Haras de Fitz-James se trouve à 79 mètres, le Chalet d'Airion à 68 mètres et l'auberge de Bel-Air à 107 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le territoire possède de nombreux vallons creusés dans le plateau picard : la vallée de l'Arré, la plus large, abrite tous les lieux habités de la commune excepté l'auberge de Bel-Air, sur le plateau. D'autres signes du vallonnement sont présents à l'ouest (vallée Notre-Dame) ou à l'est du village (vallée Jaune).

La craie est à nu sur les pentes des coteaux de la vallée de l'Arré. Les terres sont douces et les cailloux sont brisés en petits fragments, tel qu'on le voit entre Erquery et Airion. Des alluvions modernes tapissent la vallée de l'Arré. À l'est de la route de Clermont à Saint-Just-en-Chaussée, depuis Fitz-James jusqu'à Airion, on trouve un dépôt meuble limoneux, très argileux. La commune se situe en zone de sismicité 1, c'est-à-dire très faiblement exposée à ce risque.

Voies de communications et transports

La l'ancienne route nationale 16 reliant Paris à Dunkerque, depuis le carrefour du chemin d'Erquery.
La ligne de Paris-Nord à Lille depuis la rue d'Étouy.

L'axe principal traversant la commune est l'ancienne route nationale 16 reliant Paris à Dunkerque et déclassée depuis sous le nom de RD 916. Parcourant la commune du nord au sud, elle relie également les villes de Clermont au sud et de Saint-Just-en-Chaussée au nord mais aussi les villes de Creil et d'Amiens. Autrefois, depuis Clermont, cette ancienne route royale passait déjà par le château de Fitz-James, à l'est de la vallée de l'Arré puis par Argenlieu (itinéraire actuel). La route était plantée d'arbres fruitiers, pommiers et poiriers, et de quelques peupliers. Des hêtres et des ormes bordaient la chaussée sur le territoire d'Airion. La section de Fitz-James à Argenlieu date des premières années du . Deux accès au village sont possibles depuis la route, la route départementale 58 (D58) rejoignant le bourg depuis le sud et la rue du Château-d'Eau depuis le nord. La route départementale D 58, allant de Saint-Just-en-Chaussée à la D 916 au sud d'Airion traverse la commune par la vallée de l'Arré et le village. Passant à proximité du lycée agricole dès son arrivée sur le territoire, elle traverse le village par la seule rue d'En Haut et rejoint la D 916 au sud de la commune. Une autre route communale partant de la rue d'En Haut traverse le village par la rue de l'église, la grande rue et la rue d'Étouy pour rejoindre le hameau de Ronquerolles, situé au sud-ouest de la commune et dépendant d'Agnetz.

Les gares les plus proches d'Airion sont celles d'Avrechy à 2,6 Clermont-de-l'Oise à 4,4 TER Hauts-de-France de Paris-Nord à Amiens. toutes deux situées sur la ligne Paris-Nord - Lille. Le tracé de cette ligne ferroviaire traverse toutefois la commune du nord au sud mais sans aucune desserte.

Le réseau interurbain de l'Oise dessert la commune par les lignes 6341, 6342 et 6350 rejoignant les établissements secondaires de la région de Clermont. Elles ne fonctionnent que du lundi au vendredi. La commune fait partie du réseau TADAM, service de transport collectif à la demande, mis en place à titre expérimental par la communauté de communes du Plateau Picard. Elle est reliée à l'un des 8 points de destination situés à Saint-Just-en-Chaussée, Maignelay-Montigny, La Neuville-Roy et Tricot au départ des 98 points d'origine du territoire.

La commune d'Airion se trouve à 22,4 aéroport de Beauvais-Tillé et à 47,4 aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle.

Le sentier de grande randonnée 124A, reliant le GR124 à Litz et se terminant à Orrouy traverse le territoire. Depuis la commune voisine d'Étouy, à l'ouest, son itinéraire passe par la rue du même nom, la Grande Rue, la rue de l'Église puis quitte la commune en se dirigeant vers l'est en direction de Lamécourt en passant proche du bois des Moines. Le circuit Ronquerolles.

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Arré,.

L'Arré (Araia) ou rivière de Warty (Brêche, prend sa source à Saint-Just-en-Chaussée arrose Avrechy, Airion, Fitz-James, coule dans l'ancien lit de l'étang de Cressy (ou Crécy) et se jette dans la Brêche à Ramecourt,. Entrant par le nord de la commune au lieu-dit « le Plareu », elle se divise ensuite en deux bras au hameau du « Chalet d'Airion ». Le bras Est se dirige à l'est pour rejoindre la station d'épuration communale puis longe la rue du moulin avant de rencontrer le bras ouest. La rivière franchit alors le pont de la rue de l'Église. Après avoir traversé le village, la rivière se sépare de nouveau en deux bras parallèles au lieu-dit « la Cressonnière » : le bras ouest passe à proximité de l'étang de Crécy, et le bras est coule au pied du hameau du Haras de Fitz-James. Les deux bras se réunissent avant le pont du hameau Haras du Fitz-James avant de rejoindre la commune d'Agnetz. Le seul élément lacustre situé sur le territoire est l'étang de Crécy, entre Airion et le Haras de Fitz-James. Une station d'épuration ainsi qu'un réservoir sont installés sur le territoire. Les zones les moins élevés du territoire, au fond de la vallée de l'Arré, se situent au-dessus de plusieurs nappes phréatiques sous-affleurantes.

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Sensée ». Ce document de planification concerne un territoire de 492 bassin versant de la Brêche. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte du Bassin Versant de la Brèche (SMBVB).

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s'agit d'une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs.

Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : 10,5 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,3 j
  • Amplitude thermique annuelle : 14,6 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 678 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,8 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1989 à 2011 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records AIRION (60) - 49° 25′ 48″ N, 2° 25′ 00″ E
Statistiques établies sur la période 1989-2010 - Records établis sur la période du 01-03-1989 au 31-01-2011
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,2 1,3 2,9 4,2 7,8 10,3 12,4 12,3 9,6 7,3 3,8 1,3 6,2
Température moyenne (°C) 4 4,8 7,6 9,7 13,6 16,2 18,5 18,6 15,2 11,7 7,1 3,9 10,9
Température maximale moyenne (°C) 6,8 8,3 12,2 15,1 19,3 22 24,6 24,9 20,8 16 10,4 6,6 15,6
Record de froid (°C)
date du record
−15,9
10.01.09
−13
07.02.1991
−9,8
01.03.05
−4,8
08.04.03
−1,6
07.05.1997
0
05.06.1991
3,4
04.07.1990
3,4
24.08.1993
−0,2
27.09.1990
−5,7
28.10.03
−11,2
24.11.1998
−12,8
21.12.09
−15,9
2009
Record de chaleur (°C)
date du record
17
27.01.03
20,1
24.02.1990
23,3
17.03.1990
27
15.04.07
32,4
27.05.05
33,7
26.06.01
36,5
19.07.06
38,5
12.08.03
31
04.09.05
26,8
12.10.1990
19,6
03.11.1993
17
07.12.00
38,5
2003
Précipitations (mm) 52,4 48,3 48,8 52,2 53,3 56,4 56 58,9 49,7 61,1 57,4 69 663,5
Source : «  » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité

Le bois marécageux des Petites Aunes, au sud du village.

Hormis les zones urbanisées qui couvrent 33 hectares, soit 5 % du territoire, les cultures sont présentes sur près de 70 % de la superficie communale (477 hectares). Les espaces boisés rassemblent 22,4 % de la surface sur 153 hectares, que l'on trouve au bois des Moines et au fond de la vallée de l'Arré. Les vergers et prairies rassemblent 16 hectares et les espaces herbacés humides s'étendent sur 3 hectares,.

  1. a b et c «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site lion1906.com, site personnel de Lionel Delvarre (consulté le ).
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Toponymie

La commune a porté plusieurs noms au cours de son histoire : Arion au village a tiré son nom soit de sa position sur la rivière de l'Arré, soit de sa situation dans une vallée marécageuse cultivée en « aires », c'est-à-dire jardinages et pépinières.

Une troisième origine du nom d'Airion aurait rapport avec une légende sur la forte inclinaison du clocher de l'église paroissiale. Un voyageur cheminait sur son baudet, en hiver. La nuit arriva vite et une avalanche de neige vint couvrir la terre mais aussi combler vallées et ravins. Le voyageur, perdu dans la tourmente, cheminait dans la neige sur sa monture harassée, jusqu'au moment où le pauvre animal ne voulant pas aller plus loin, son maître l'attacha à une tige qui dépassait un peu de la neige. Tout à coup survient un brusque changement de temps : une pluie battante tombe à torrents pendant plusieurs heures et il ne reste plus trace de la neige amoncelée. Neige et pluie étant survenues pendant la nuit, les villageois qui sortirent à l'aube de leurs chaumières ne se doutèrent nullement de ce qui s'était passé. Quelle ne fut pas la surprise des habitants lorsqu'ils aperçurent, pendu à une tige de fer qui surmontait leur église un âne. Tous furent bientôt réunis au pied de l'église, avec leurs exclamations et leurs rires en patois picard : « Érions, érions ». Lorsque l'animal était décroché, et depuis ce temps, le clocher de la paroisse était fortement incliné vers le sud. Le bruit de l'aventure ne tarda pas à se répandre dans la contrée et les habitants du village firent entendre à leurs voisins qu'« Érions » était le nom de leur village.

L'ancienne paroisse de {Reuil-sur-Arré s'appelait également Rueuil-sur-Aire venant du latin Ruolium. L'écart de Crécy se nommait aussi |Cressy.
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Histoire

Moyen Âge et Renaissance

À l'emplacement de l'ancienne voie romaine venant de Beauvais à l'étang de Cressy ont été retrouvés des sarcophages datant du Moyen Âge.

La seigneurie d'Airion appartient d'abord à une famille à laquelle Airion a donné son nom : on n'en connait qu'un unique représentant, Jean d'Airion, qui vivait entre 1197 et 1218. Le château est sans doute ruiné dans le cours du comte de Clermont achète la motte d'Airion moyennant la somme de 20 livres. On ignore par quels événements la motte et seigneurie d'Airion sont sortis des mains des comtes de Clermont. En 1373, elle était à Charles de Campremy, écuyer, dont la famille la possède encore pendant un siècle.

Airion, comme toutes les localités de la vallée de l'Arré, a beaucoup souffert pendant la guerre de Cent Ans et notamment pendant la captivité du roi Jean II. Le chapitre de Clermont y avait un certain nombre de maisons dans lesquelles demeuraient des hôtes. Toutes sont brûlées et les revenus qu'en tirait le chapitre furent réduits à presque rien. Entre Airion et Saint-Rémy-l'Abbaye, sur le coteau qui s'étend sur la rive droite de l'Arré, s'étendait jusqu'au .

L'étang de Crécy était un écart dans la vallée de l'Arré, à la limite méridionale du territoire d'Airion touchants aux territoires d'Agnetz et de Fitz-James. En cet endroit se trouve, jusqu'au XIVe siècle, le hameau de Crécy ou Cressy, qui est détruit pendant la guerre de Cent Ans.

À la fin du Louis II de Bourbon, comte de Clermont, aménage à Crécy un étang qui ne serait pas de moindre étendue que celui de Gouvieux, considéré comme le plus grand de la contrée). Mais Raoul de Flavy, seigneur de Ronquerolles, et Jeanne de Campremy, dame d'Airion, ayant des droits sur la rivière, soit sur les terres que devait occuper l'étang. Il fallut les leurs racheter en 1394 et 1407.

La paroisse d'Airion, autrefois placée sous l'invocation de Notre-Dame, avec Sainte-Anne comme seconde patronne, reconnait aujourd'hui Sainte-Anne comme unique patronne. Le curé était nommé par l'Abbaye Saint-Quentin de Beauvais, qui percevait les grosses dîmes du territoire.

En 1482 le fief d'Airion est relevé par Charles de Passi. Mais ce seigneur, ayant porté les armes en Bretagne contre le roi et le duc de Bourbon, son suzerain, voit ses biens confisqués par le duc qui en investit, en 1490, Hugues de Broyes, dit de Passi, frère de Charles. La terre d'Airion est acquise en 1547 par Pierre de la Bretonnière, seigneur de Warty (aujourd'hui Fitz-James), qui la réunit à sa terre de Warty, à laquelle elle demeura jointe depuis cette époque.

Époque moderne

Airion, carte de Cassini.
Ancienne borne de la route royale de Paris à Dunkerque le long de l'actuelle RD 916.

L'église de l'ancien village de Reuil-sur-Arré, dédiée à Notre-Dame, subsiste seule avec quelques maisons et continue, jusqu'au XVIIe siècle, à être desservie par un curé qui n'avait plus, en 1637, comme paroissiens que deux familles, celle du fermier de Saint-Rémy-l'Abbaye et du garde de l'étang de Crécy.

En 1615, les troupes du maréchal d'Ancre qui assiégent Clermont emportent la piscine des fonts baptismaux. En 1618, l'évêque, dans sa visite, trouve l'église absolument nue et délabrée.

En 1637, le curé demande la réduction de son église en chapelle. Il y eut à ce sujet quelques enquêtes : le prieur de Saint-Rémy, collecteur de la cure, donne son consentement à cette transformation, mais les princesses de Carignan et de Nemours, comtesses de Clermont, s'opposent à la disparition de la paroisse. En 1669, les comtesses sont condamnées à faire rebâtir l'église et le presbytère, à fournir les ornements et à doter convenablement le curé, ou à consentir à la réduction de l'église en chapelle. Enfin, une ordonnance de l'évêque de Beauvais du supprime la paroisse de Reuil, unissant la ferme de Saint-Rémy-l'Abbaye à la paroisse d'Agnetz, et la maison de l'étang de Crécy et l'emplacement du Reuil à celle d'Airion. L'église n'est démolie qu'en 1757.

Au XVIIe siècle, le seigneur de Warty voulant avoir aussi son étang, détruit un moulin qui se trouvait sur l'Arré et forme, en amont de la ferme, un étang.

Le duc de Fitz-James possédait alors à Airion, outre la ferme, le bois d'Airion, le bois Michaut. Le bois des Moines appartenait aux religieux de Sainte-Croix-sous-Offémont, seigneurs de Saint-Aubin-sous-Erquery. L'étang de Crécy appartient, jusqu'à la Révolution française, au comté de Clermont-en-Beauvaisis. Il était empoissonné de carpes, et, au .

En 1789, le duc de Fitz-James était encore seigneur d'Airion. Les habitants d'Airion rédigèrent cette même année un cahier de doléances. Ils décrivent leur condition dans les marais impraticables, les inondations, la difficulté de cultiver à cause du relief, ainsi que les fièvres fréquentes. Ils réclament de dessécher la vallée en pratiquant des tranchées, pour se garantir des maladies qu'ils subissent. Les députés de la paroisse à l'assemblée du bailliage de Clermont, sont Charles Morel de Théodore de Saint-Paul, laboureurs.

L'étang d'Airion a été asséché au commencement du moulin à eau rétabli.

Le village d'Airion était autrefois particulièrement malsain à cause des brouillards des marais voisins et surtout par suite de la proximité de deux étangs. À l'automne, les fièvres y sévissaient en l'état endémique. En 1780, une épidémie de suette miliaire et en 1828 une dysenterie épidémique ont atteint un grand nombre d'habitants. Depuis-lors, les anciens étangs ont été rendus à la culture, les marais sont plantés de bois et les fièvres ont complètement disparu.

En 1838, on comptait à Airion deux moulins à eau et une argilière

En 1890, sauf une dizaine de personnes occupées au chemin de fer, la population d'Airion était entièrement agricole. La population du chef-lieu était de 162 habitants, celle du hameau de l'étang de Crécy de 19 personnes, 2 habitants au lieu-dit le Moulin et 7 habitants à la ferme de Bel-Air.

  1. Répertoire Archéologique du Département de l'Oise, Emmanuel Woillez, 1862, page 81
  2. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Clermont: arrondissement de Clermont (Oise)., Beauvais, Achille Desjardins, , 211 lire en ligne), Google Books.


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Héraldique

Blason
Parti : au 1er de sinople à l'église d'agent accompagnée de quatre fers à cheval du même en chef, au 2d d'or à trois bandes d'azur et à la fleur de lis de gueules brochante.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

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Airion dans la littérature

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3796 autres localités pour Hauts-de-France

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