Dammard
Localisation
Dammard : descriptif
- Dammard
Dammard est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France
Situé dans l'ancien Valois son origine est séculaire, son nom vient de l'évêque de Noyon, Saint-Médard. La commune a été profondément marquée par les combats de la Première Guerre mondiale
Elle a été à ce titre décorée de la croix de guerre en 1920,.
Géographie
Localisation
Dammard se situe au sud du département de l'Aisne aux confins de l'Oise et de la Seine-et-Marne, à la limite de l'Orxois et de la Haute-Brie,. Elle fait ainsi partie de l'aire d'attraction de Paris selon la définition de l'Insee.
Elle est composée d'un bourg principal situé à l'est de son territoire et des hameaux de Montmarlet et Montémafroy. Ses habitants sont appelés les Dammardois et les Dammardoises.
Une voie antique La Ferté-Milon - Château-Thierry aurait traversé la commune,.
La commune est proche de l'aéroport Charles-de-Gaulle à Roissy, 45 min en voiture (57 km). Le village est desservi par l'autoroute A4 (24 km / 20 min) ce qui lui permet de relier Reims en moins d'une heure (77 km) ainsi que Paris en 1 h 15 (89 km).
Le village se situe à 20 ,.
La commune est située à moins d'une heure de route du parc Astérix (62 km) et 45 min de Disneyland Paris (61 km).
Communes limitrophes
Le château de Monthoury pourtant très proche de la commune de Dammard ne fait pas partie de la commune. Il est situé sur la commune de Macogny (anciennement Montron). Les cartes postales d'avant guerre illustrent cette confusion entraînée par la proximité du château avec Dammard.
Jean-Baptiste Duchastel de Montflambert (1756 - 1830) fait construire le château de Monthoury au coût de 127 777 francs en 1815.
Topographie
Dammard se situe en majeure partie sur un plateau à une altitude de 159 m maximum, la partie méridionale de son territoire est marquée par une vallée où coule le ru d'Allan, 77 m au-dessus du niveau de la mer. Les bois de Montigny et de Borny enveloppent la partie ouest du territoire de la commune.
Hydrographie
La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le ru d'Allan, le fossé 01 de Saint-Quentin-sur-Allan, le ruisseau du Rossignol et le ruisseau Villepollin,,.
Le ru d'Allan, d'une longueur de 17 Sommelans et se jette dans divers bras de l'Ourcq à Mareuil-sur-Ourcq, après avoir traversé douze communes.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 amplitude thermique annuelle de 15,1 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Blesmes à 22 vol d'oiseau, est de 10,6 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Paroisse
Dammard fait partie de la paroisse de Saint-Félix-de-Valois.
Curé de Dammard à travers les siècles | ||||
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Gaspard Dumont en 1495
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Pierre Prévost en 1529
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Louis Deverjolet en 1540
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Toussaint Annelin en 1542
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Jean Regnault en 1552
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Jean Gaucher en 1581
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Guillaume Morin en 1621
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Antoine Bourgeois en 1623
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Antoine Bourgeois en 1666
(neveu du précédent)
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Jacques de Saint Jude en 1698
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Joseph Lions en 1740
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Jean Drémont en 1760
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Bousiquant Pierre Denis en 1803
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Chatelain en 1819
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Pastre Verdier en 1829
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Caron Jean-Baptiste en 1838
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Jumeau Jules en 1856
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Allart Valentin en 1858
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Léger Ferdinand en 1860-1891
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Desservie par Marizy-Sainte-Geneviève de 1891 à 1957
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Merle Louis en 1957
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Desservie par La Ferté-Milon de 1961 à aujourd'hui
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Sandron Serge en 1961
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Vandenboosche Nicolas en 2001
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Huygues-Despointes Loïc en 2003
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Dingboe Joseph (Benin) en 2003
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- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie
En 1180 le village s'appelait Domnus Marthus, puis a pris le nom de Domnus Medardus.
La commune partage avec la ville de Dampmart en Seine-et-Marne l'origine de son nom actuel. Il vient de l'évêque de Noyon, Saint-Médard ; ainsi le nom de la commune signifie littéralement le domaine de Saint-Médard soit en latin Domnus Medardus (Domaine de Saint-Médard, en formule abréviée Saint-Mard), qui donne en français Dam - mard.
Le nom de la commune a beaucoup varié au cours des siècles ainsi on trouve:
- Dampmard-en-Orxois, 1518 (Hôtel-Dieu de Soissons).
- Dampmard, 1569 (tombe de Robert de Lenoncourt, en l'église de Passy-en-Valois).
- Dammart, 1582 (arch. commune de Dammard).
- Damart, 1621 (tombe de Catherine de Fleurigny, en l'église de Rozel-Saint-Albin).
- Damars, 1709.
- Domart, 1750 (intend, de Soissons).
- Dammards (Cassini), autrefois baronnie.
- « », .
- Maximilien Melleville, Dictionnaire historique du département de l'Aisne, Paris, Dumoulin, , 525 lire en ligne), p. 359
- Histoire Du Diocese De Paris : Contenant la suite du Doyenné de Chelle, Prault, (lire en ligne)
- Auguste Matton, Dictionnaire topographique du département de l'Aisne, Paris, Imprimerie Nationale, , 408 p., p. 91
Histoire
Les habitants de Dammard furent affranchis en 1246, par Jean de Dreux, comte de Braine, leur seigneur suzerain, lequel leur accorda la charte de Saint-Quentin, comme l'avait jurée Bernard de Saint-Valery (V. Saint-Quentin),.
Seigneurs de Dammard :
- 1180. Pons, chev. de Dammart; femme, lda.
- 1227 Guillaume de Dompmart.
- 1240 Guy de Dompmart, chevalier, femme, Marthe
- 1246 Oudard, écuyer de Dompmart, leur fils.
- 1284 Thibaudin de Passy, seign.dud., 3e fils de Pierre IV, seign. de Passy.
- 129. Thibaut de Passy, son fils ; sans enfants,
- vers 1400, Jean de Craon, chevalier, seign. de Dompmart, vidame de Laon ; femme, Marguerite de Châtillon.
- 1499 Jean de Villers-Mélon, s. de Dommard, vicomte de Soissons ; femme, Marguerite de Soissons
- Vers 1520 Florimond de Villers-Saint-Paul, chev., seig.dud. ; femme, Jeanne de Conflans.
- 15.. Robert de Lenoncourt, comte de Vignory ; femme, Josseline de Pisseleu. Leur fille Guillemette porta cette terre à
- 15.. Louis de Fleurigny, dont la fille cadette nommée Catherine la donna en dot à
- 1564 Charles de Ligny, s. de Plessier-Huleu
- 1660 N. de Gourlay, vicomte de Dammart.
- 1664 Messire Louis Faure, conseiller du roi, seigneur et baron de Dampmard ; femme Marie Desseing enterré dans l'église.
- 1685 Jean Faure, seigneur et baron de Dampmard. (Il signe de Faure sur les registres)
- On voyer autrefois à Dammart, les fiefs de Bois de Noloy et de l'Evéché, qui étaient possédés en 1694, par René de Gréle, écuyer
- 17.. Une demoiselle Jeanne Faure a laissé sa terre à M. de Vassan, qui était propriétaire au moment de l'émigration. M de Vassan légua son domaine à M de Walcourt qui le transmit par testament, en 1835, à son cousin Charles de Graimberg de Heidelberg. Les héritiers de ce dernier vendirent la propriété à M.Potel qui était leur fermier.
La seigneurie de Dammard a été la propriété du prince de Condé au début du .
Village de l'ancien Valois, autrefois de la généralité de Soissons, du bailliage de Château-Thierry, élection de Crespy, diocèse de Soissons.
Le territoire et les environs de la commune ont été le cadre de nombreux faits d'armes. Ainsi le 3 mars 1814, où Napoléon nécropole nationale de Neuilly-Saint-Front, établie en 1919 et abritant 2 039 corps), de Rozet-Saint-Albin, de Vichel-Nanteuil et sur les bords de l'Ourcq.
Dans son ouvrage F. Koch expose ces combats faisant partie de la campagne de France de 1814 dont voici un extrait :
"Les maréchaux découvrirent vers dix heures du matin l'arrière-garde à la hauteur de Passy ; l'infanterie étant encore trop éloignée, il fut enjoint au général Doumerc de tourner l'ennemi par sa gauche avec une partie de sa cavalerie, pendant que l'artillerie légère la canonnerait vivement de front. C'était une chose aisée qui ne réussit pourtant pas ; cet officier général ne trouvant pas le chemin le plus court pour opérer son mouvement, le feld-maréchal eut le temps de faire des dispositions. Se voyant sur le point d'être accablé, il fit prendre la droite de son arrière-garde à la réserve de cavalerie du général Kleist, la gauche à celle du comte Langeron, et les fit appuyer à 5oo pas en arrière, par les brigades Klux et Pirch, entre lesquelles se trouvait un bouquet de bois (le bois de Dammard); enfin, il jeta un bataillon dans la ferme à droite de ce petit bois, et y plaça 16 pièces de canon.
Dans cette position, il fallait s'attendre à tout, car le défilé de l'Ourcq était obstrué par l'infanterie, l'artillerie et les bagages des autres corps d'armée. Si la cavalerie du général Doumerc avait donné comme on s'y attendait, cette arrière-garde eût été fort compromise ; mais elle ne put l'aborder assez tôt, ni avec assez de vigueur, et ne lui fit que quelques prisonniers. L'infanterie du duc de Raguse arriva trop tard pour agir simultanément; en sorte que l'ennemi eut le temps de repasser l'Ourcq et d'éviter le choc. II s'engagea seulement des deux rives, un feu très-vif d'artillerie et de mousqueterie : 24 pièces de gros canon et une nuée de tirailleurs défendaient le pont et écartaient la cavalerie française des gués qu'indiquait, en les passant, celle des Alliés. Ce ne fut qu'à cinq heures qu'elle se retira avec une perte de 5 à 6oo hommes, regardée comme très-légère, en comparaison du mal qu'aurait pu lui causer une attaque prompte et vigoureuse.
La situation de l'armée de Silésie n'était rien moins que rassurante, fille continuait son mouvement sur l'Aisne eu deux colonnes, par Blancy et Parcy et par la grande route de Soissons, toute l'artillerie légère et la cavalerie formant l'arrière garde. A la vérité, elle s'approchait des corps de Bulow et Winzingerode ; mais le dernier seulement était sur la rive, droite de l'Aisne ; et le feld-maréchal n'ayant aucun passage favorable d'assuré, pressé en queue par les maréchaux qui se trouvaient établis à Neuilly-Saint-Front, allait voir arriver sur son flanc gauche, l'Empereur dont l'avant-garde s'approchait de Rocourt, Déjà une de ses colonnes de bagages était tombée dans l'armée française, et il courait risque d'être acculé à l'Aisne, lorsqu'un heureux hasard, lui ouvrit une voie de salut."
Durant la grande guerre, les commémore ces faits d'armes dans le village,.
En juillet 1918 le village a été le cadre de violents combats qui ont conduit à sa libération définitive. Cette libération s'inscrit dans le cadre de la seconde bataille de la Marne,,. De tous les départements, ravagés par la guerre, l'Aisne est incontestablement celui qui a le plus cruellement souffert. La grande guerre a ravagé en grande partie le village,,, voir les illustrations de l'église en ruine et des maisons du village.
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Plaque commémorative 1918.
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Ruine guerre 1914-1918.
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L'église en ruine 1918.
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L'église en ruine 1918.
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Dammard, 6 juin 1918 photo aérienne allemande
- « ».
- Melleville, Dictionnaire historique généalogique et géographique du département de l'Aisne, p. 224
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- M.DOUCHY, « », .
- « ».
- « », sur bezusaintgermain.uniterre.com (consulté le ).
- « ».
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- sur Gallica
- « ».
- « ».
- Bataille de Château-Thierry (1918)
- Manufacture française des pneumatiques Michelin, La Deuxième bataille de la Marne, Michelin, (lire en ligne)
- « ».
- « ».
- « ».
- « ».
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