Brancourt-le-Grand

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Brancourt-le-Grand : descriptif

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Brancourt-le-Grand

Brancourt-le-Grand est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.

Géographie

Localisation

Représentations cartographiques de la commune
La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
entrée de la commune
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : entrée du village.

Brancourt-le-Grand est un village picard rural du Vermandois, situé à 16 Saint-Quentin, 28 Cambrai et 48 Hirson.

Il est desservi la route départementale RD8 qui relie Saint-Quentin au Cateau-Cambrésis.

La gare la plus proche est celle de Bohain, desservie par des trains TER Hauts-de-France qui effectuent des missions entre les gares : de Saint-Quentin, et de Maubeuge ou de Douai.

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Brancourt-le-Grand
Beaurevoir Prémont
Montbrehain Brancourt-le-Grand Bohain-en-Vermandois
Fresnoy-le-Grand

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par le canal des Torrents.

Le canal des Torrents, d'une longueur de 30 L'Abergement-Clémenciat et se jette dans l'Escaut à L'Abergement-Clémenciat, après avoir traversé neuf communes.

Réseau hydrographique de Brancourt-le-Grand.

Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : l'étang de Fraicourt (0,3 ,.

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Escaut ». Ce document de planification concerne un territoire de 2 005 bassin versant de l'Escaut. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte Escaut et Affluents (SyMEA).

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité.

Climat

Borne de nivellement sur le mur de l'église - altitude 144,40 m.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 amplitude thermique annuelle de 14,6 . Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Épehy à 18 vol d'oiseau, est de 10,6 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.


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  1. Sandre, «  »
  2. «  », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  3. «  », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes In villa que Berincurtis (1127) ; Brancort (1136) ; Berencort, Berencurt (1138) ; Brandicurtis (1145) ; Brahencourt (1151) ; In parrochia vel potestate de Bruencort (1160) ; Berincort (1176) ; Berencurtis (1193) ; Braincort (1222) ; Berincourt (1295) ; Braincourt (1373) ; Brancourt-la-Ville (1540).
Son nom serait issu de l'état du terroir qui était inculte; bran ou brehain qui signifie stérile et curtis qui signifie ferme ou métairie.

Au Brancourt-en-Laonnois.

  1. Auguste Matton, Dictionnaire topographique du département de l'Aisne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Imprimerie nationale, lire en ligne), p. 38.
  2. Auguste Matton, Dictionnaire topographique du département de l'Aisne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Imprimerie nationale, lire en ligne), p. 38.

Histoire

Carte de Cassini du secteur
(vers 1750).
Carte de Cassini

Sur la carte de Cassini ci-contre, datant du paroisse qui possède un prieuré de femmes.

Quatre fermes isolées appartiennent à la paroisse : à l'est, Frécourt, Jonnecourt et Brancocourt (qui s'est appelée Brancourt-le-Court) ; ces trois fermes existent encore aujourd'hui. Par contre, la ferme de Gilcourt au nord en direction de Prémont, a été détruite en 1834.

Un moulin à vent en bois était situé au sud-ouest.

Le canal des Torrents, qui était important à cette époque, était franchi grâce à un pont par le chemin menant à Bohain.

Le chemin empierré appelé chemin de Saint-Quentin n'existe plus aujourd'hui sur de Brancourt.

Première Guerre mondiale

Après la bataille des Frontières du 7 au , devant les pertes subies, l'état-major français décide de battre en retraite depuis la Belgique. Dès le 28 août, les Allemands s'emparent du village et poursuivent leur route vers l'ouest. Dès lors commença l'occupation allemande qui dure jusqu'en octobre 1918. Pendant toute cette période, Brancourt reste loin des combats, le front se situant à une quarantaine de kilomètres à l'ouest vers Péronne, puis, le long de la ligne Hindenburg à partir de mars 1917. Le village sert de base arrière pour l'armée allemande.

Dans son livre Orages d'acier, l'écrivain allemand Ernst Jünger raconte ses jours de repos passés dans le village : « On nous débarqua à Bohain et nous prîmes nos cantonnements à Brancourt. Cette région, que nous touchâmes souvent encore par la suite, a une population agricole, mais un métier est dressé dans presque chaque maison. J'avais mon logement chez un couple qui possédait une fort jolie fille. Nous nous partagions les deux pièces que comprenait la maisonnette, et le soir, je devais traverser la chambre de la famille... »

Des arrêtés de la Kommandantur obligeaient, à date fixe, sous la responsabilité du maire et du conseil municipal, sous peine de sanctions, la population à fournir blé, œufs, lait, viande, légumes, destinés à nourrir les soldats du front. Toutes les personnes valides devaient effectuer des travaux agricoles ou d'entretien.

En septembre 1918, l'offensive des Alliés sur la ligne Hindenburg porte ses fruits, les Allemands cèdent du terrain peu à peu. Après la sanglante bataille de Montbrehain remportée par l'armée australienne, ce sont les Britanniques et les Américains qui continuent la lutte contre les Allemands.

Brancourt est libérée par la 30e division américaine le après de durs combats. Les soldats alliés tombés lors de ces affrontements reposent au cimetière militaire britannique et au cimetière militaire américain à Bony. L'église, la mairie et quelques habitations ont subi quelques dégâts.

Peu à peu, les habitants évacués reviennent, mais la population de 1 040 en 1911 n'est plus que de 819 en 1921.

Vu les souffrances endurées par la population pendant les quatre années d'occupation et les dégâts aux constructions,la commune s'est vu décerner la Croix de guerre 1914-1918 le .

Sur le monument aux morts sont inscrits les noms des 39 Brancourtois morts pour la France au cours de cette guerre.

L'ancienne voie ferrée

De 1900 à 1951, Brancourt-le-Grand a possédé une gare située un peu à l'écart du village, route de Fresnoy-le-Grand). Elle faisait de la ligne de chemin de fer de Guise au Catelet, ligne à voie métrique réalisée sous le régime des « voies ferrées d'intérêt local » reliant Le Catelet-Gouy à Bohain puis Guise et servait pour le transport du courrier, des marchandises, des betteraves et surtout des habitants et des ouvriers qui se rendaient soit à Bohain , pour travailler dans les usines textiles. A Bohain, les voyageurs pouvaient utiliser la ligne à grande vitesse Paris Erquelinnes. Elle se trouve à environ 4 km de Bohain.

Après 1945, le trafic décline, du fait de l'essor du transport des marchandises par camion et des voyageurs par autobus. Le département de l'Aisne, propriétaire de la ligne, décide de son déclassement le .

  1. «  », Cartographie 1914-1918 (consulté le ).
  2. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
  3. http://memorialdormans.free.fr/CommunesCroixDeGuerre14-18.pdf
  4. «  », sur geneanet.org (consulté le ).


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Héraldique

Blason
D'azur à deux crosses d'abbé d'or passées en sautoir, accompagnées en flancs et en pointe de trois épis de blé du même en pal, et en chef d'une colombe d'argent en vol.
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1914-1918
Détails
Création de Jean-François Binon adoptée par la municipalité.
  1. «  », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).

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Brancourt-le-Grand dans la littérature

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