Schirmeck
Localisation
Schirmeck : descriptif
- Schirmeck
Schirmeck [ʃiʁmɛk] est une commune française, située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le 1er janvier 2021, dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est
Cette commune authentiquement alsacienne, puisque la ville neuve médiévale a été fondée par l'évêque de Strasbourg et est longtemps restée sous sa tutelle spirituelle et seigneuriale, s'étend largement vers le massif des Vosges, en restant associée à une portion de la vallée de la Bruche
Schirmeck a été un chef-lieu de canton du département des Vosges dès le début du XIXe siècle
Le traité de Francfort en 1871 l'a intégrée de force au nouveau land d'Elsass-Lothringen
De retour dans le giron français en novembre 1918, malgré l'intermède nazi de 1940 à 1944, elle a retrouvé la région historique et culturelle d'Alsace
Ses habitants sont nommés Schirmeckois(es).
Géographie
Localisation
La ville est située au bord de la Bruche, au cœur d'une vallée du massif des Vosges.
Géologie et relief
La commune s'étend sur 1 142 hectares du col entre les Deux Donon à la Bruche, du ruisseau Goutte du Marteau à celui de Tommelsbach, englobant le massif de l’Évêché et les chaumes du Colbery, de 290 m à 823 m d’altitude.
Le relief, très confus, appartient au Dévono-dinantien d’âge primaire et se compose d’une série de schistes et de grauwackes en coulissage irrégulier mis en place au fond d’une mer malmenée par des éruptions volcaniques. La quasi-totalité du territoire est occupée par la forêt caractérisée par un relief très accidenté mais riche du point de vue minéralogique avec la formation de lentilles et de filons ferrifères et accessoirement de manganèse.
Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion de l’Aquifère rhénan, par le BRGM :
- Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
- Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
- Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.
Centre de gestion de l'Office National des Forêts
Communes limitrophes
Sismicité
Commune située dans une zone de sismicité modérée.
Hydrographie
La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Bruche, le ruisseau de Framont, le ruisseau le Barenbach, le ruisseau de la Halle, le ruisseau le Steinbach et le ruisseau le Tomelsbach,,.
La Bruche, d'une longueur de 77 Urbeis et se jette dans l'Ill à Strasbourg, après avoir traversé 37 communes. Les caractéristiques hydrologiques de la Bruche sont données par la station hydrologique située sur la commune de Russ. Le débit moyen mensuel est de 5,81 . Le débit moyen journalier maximum est de 94,6 débit instantané maximal est quant à lui de 144 .
Le ruisseau de Framont, d'une longueur de 12 Grandfontaine et se jette dans la Bruche sur la commune, après avoir traversé trois communes.
Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : la fontaine du Colbéry (0 ,.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 amplitude thermique annuelle de 17,1 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Belmont », sur la commune de Belmont à 8 vol d'oiseau, est de 7,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 341,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 30,9 ,,.
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Voies de communications et transports
Voies routières
L’étroitesse du site urbain entre la montagne et la Bruche a conduit au percement d'un tunnel de 610 m afin de soulager la ville du transit automobile. Cette déviation est ouverte à la circulation depuis le .
- L'autoroute A352 : échangeur Molsheim - Obernai.
- L’autoroute A35, aussi appelée autoroute des Cigognes ou l'Alsacienne : échangeurs Barr Goxwiller - Valff - Obernai.
Transports en commun
- Transports en Alsace.
- Fluo Grand Est.
- les navettes de la Vallée de la Bruche.
- L'Alsace sans ma voiture
SNCF
- Gare de Schirmeck - La Broque.
- Gare de Rothau,
- Gare de Russ - Hersbach,
- Gare de Wisches,
- Gare de Fouday.
Transports aériens
Les aéroports les plus proches sont :
- Aéroport de Strasbourg-Entzheim,
- Aéroport de Colmar - Houssen.
Ports
- Port autonome de Strasbourg.
- « », notice base Mérimée, ministère français de la Culture
- Didacticiel de la règlementation parasismique
- Ruisseau de Framont
- Ruisseau le Barenbach
- Ruisseau de la Halle
- Ruisseau le Steinbach
- Ruisseau le Tomelsbach
- « », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Sandre, « »
- « », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le ).
- Sandre, « »
- « », sur eaufrance.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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- les navettes de la Vallée de la Bruche
- L'Alsace sans ma voiture
- IA67012755, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture Gare de Schirmeck
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Histoire
Schirmeck, qualifiant d'abord le château verrouillant la vallée, signifierait « endroit protégé », la localité s'appelle Chermec en langue romane ou en patois local, une variante de lorrain.
Première mention
En 1315, apparaît dans un acte de fondation de la collégiale de Haslach (Niederhaslach) la première mention écrite de la ville neuve de Barembach, dite Schirmecke. La ville fondée réapparaît dans la description des limites de l'abbaye de Senones, sous le nom de Neufville en Barembax : le terme de « ville neuve ou Neufville » suggère une création récente. La ville est cependant à peine plus grosse qu'un village, c'est une « micro-ville » dont on ignore tout des privilèges (marchés, franchises) et de l'étendue de sa justice sinon qu'elle dépend étroitement de l'évêché de Strasbourg. Elle occupe néanmoins une position stratégique sur la Bruche, à un carrefour de routes fréquentées reliant l'Alsace à la Lorraine.
Le nom allemand Schirmeck, issue de la formule latine opido nostro Schirmeck, n'est adopté dans les actes de chancellerie qu'à partir de 1348.
Du Moyen Âge à la Renaissance
Le territoire sur lequel la ville est fondée ex nihilo est une ancienne possession des comtes de Nordgau, acquise du dernier héritier Frédéric de Leiningen de l'illustre lignée de Linange en 1239 par Berthold 1er de Buchhegg, évêque de Strasbourg. Vers la fin du XIIIe siècle se constitue vraisemblablement un habitat dense, juste avant qu'il ne soit emmuré et doté du statut de ville. La ville est entourée par l’évêque de Strasbourg Johann Ier de Dirpheim (1308-1328) d'un mur d'enceinte, le Ringmauer encore attesté en 1666, et d'un château épiscopal.
Le château et la ville contrôlent un point de passage important entre l’Alsace et le comté de Salm, qui mène vers les grands chemins ou rivières du duché de Lorraine, après l'entrée fortement contrôlée et surveillée de La Broque. Un péage contrôlant le franchissement de la Bruche est cité pour la première fois vers 1350. À cette date, une administration urbaine est en place, avec à sa tête un écoutète, équivalent roman du Schultheiss, fonctionnaire représentant l’évêque. Un péage non moins important était également établi en limite des terres évêchoises de Strasbourg sur le col entre les deux Donons, par où transitent encore au début de l'époque moderne plusieurs milliers de têtes de bétail en cinquante ans, selon la déposition d’un habitant de Harbouey en 1579. Des relations économiques élargies aux marchés et foires aux bestiaux de Francfort, de Strasbourg à Nuremberg font transiter par la ville du vin, du poisson, des céréales, du fer, des moutons, des porcs, des bœufs et des chevaux. Bovidés et céréales, fer et sel viennent plus souvent de Lorraine ou du comté de Salm, mais l'axe est nettement secondaire par rapport à Saverne, joignant Metz et Strasbourg.
En 1362, la ville est peuplée d'environ 260 habitants, les terres du finage de Wackenbach comprises. Rattaché au Moyen Âge au bailliage de Molsheim, le château devient la résidence d'un bailli, lequel se trouva à la tête du nouveau bailliage que formait Schirmeck, comprenant 19 localités, de Mutzig à Natzwiller.
La ville ou Statt est vendue, le , avec tout le territoire compris entre la seigneurie du Ban de la Roche et le château de Guirbaden, au comte Jean III de Salm et à son épouse Philippine de Falkenburg pour 12 000 florins d'or. L'origine lorraine de l'évêque, Jean de Luxembourg-Ligny, ne paraît pas étrangère à cette vente en faveur du comte de Salm, fier de ses origines ardennaises. Néanmoins, dès 1373 le comte de Salm revend en trois parts le territoire à des nobles strasbourgeois. Dès lors, les biens sont progressivement morcelés par des ventes, des successions et des engagements, jusqu'à leur retour à l'évêché en 1518 grâce aux efforts de l'évêque Guillaume de Honstein.
Un incendie détruit en 1510 une partie de la ville, et la communauté urbaine ne compte plus en 1544 qu'environ 140 habitants. Le château sans affectation est détruit au .
La situation géographique de la ville dans une vaste zone d’expression romane, très minoritairement alémanique, a sans doute favorisé l’installation de nombreuses familles originaires principalement du comté de Salm [date ?], à la condition d’avoir une fortune supérieure à 50 florins, d’être en règle avec la justice et de parler la langue allemande (ce qui n’était pas le cas de tous les habitants du duché de lorraine, hormis la Lorraine thioise).
Temps modernes : une ville marchande influencée par l'économie forestière et minière, sous hégémonie épiscopale
Exploités déjà au Moyen Âge, de nombreux filons et amas minéralisés en oxyde de fer ont été sollicités par des entrepreneurs principalement au Veldenz dès 1577 (seigneur de La Petite-Pierre) puis au forges de Rothau.
Entre ces deux périodes s'était développé une forte activité sidérurgique avec l'installation d'un haut fourneau à Wackenbach (fonderie de Elias Guntzer de Sainte-Marie-aux-Mines) et de deux autres à Schirmeck à partir de 1597 sous la direction de Nicolas Gennetaire, maître des monnaies du duc de Lorraine de Nancy. Après un début prometteur, la démesure de cette implantation sidérurgique se trouva confronté à la pénurie chronique de charbon de bois que ne pouvaient assurer la couverture forestière trop morcelée et peu homogène de l’époque. Ayant réduit son ambition sidérurgique à deux hauts fourneaux, Gennetaire fut contraint d’abandonner son bail d’exploitation en 1611 à la suite du pillage de ses forges par des troupes favorables à l’union évangélique (guerre des Évêques).
La guerre de Trente Ans et ses conséquences
L’éclatement de la guerre de Trente Ans (1618-1648) qui ravage le Saint-Empire romain germanique ruine le pays ainsi que la ville. De violents combats se produisirent entre des troupes impériales aidées par des paysans de la vallée de la Bruche et du Val de Villé contre les troupes suédoises en 1633 et se soldèrent par la défaite des premiers nommés. La ville et le château furent détruits à cette occasion, seules neuf maisons dont trois auberges échappèrent aux flammes. L'année suivante, une nouvelle administration se met en place et attribue au nom de la couronne de Suède Schirmeck et son bailliage à la famille comtale de Veldenz, seigneur protestant du Ban de la Roche. Mais la vallée se trouve dès la même année, à la suite de la bataille indécise de Nördlingen et du retrait des armées suédoises, livrée à une soldatesque sans merci. La ville reçoit, en 1635, le cantonnement de mercenaires au service du roi de France qui paralyse la reconstruction et n'empêche pas son pillage par les impériaux la même année.
De plus de 300 âmes en 1634, la population passe à 110 habitants en 1653. La paix ne s’installe que tardivement avec la mort de Louis XIV en 1715, délivrant la ville de la lourdeur catastrophique des impositions militaires. Entre-temps, l’Alsace puis Strasbourg (1681) venait d’être annexées par la France.
Une lente reprise
Schirmeck perd ses droits de propriétaires forestiers, mais non ses droits d'usages, sur les vastes bois du ban au voisinage du Donon, en 1601 : en atteste, le 29 décembre 1601, l'acte de vente de la communauté, endettée, au cardinal Charles de Lorraine, évêque de Strasbourg. Les droits d'usage, sévèrement encadrés, sont limités à la subsistance des familles, mais les temps troublés qui s'annoncent n'alarment guère la communauté sur cette perte de revenus à long terme. Un grand maître des Eaux et Forêts institué à Mutzig à partir de 1692 restreint encore les tolérances d'usages, et applique avec sévérité les règlements, d'autant plus que ce grand maître Nicolas Garnier touche un dixième des amendes en 1700. La communauté schirmeckoise s'estime de plus en plus flouée et se sent démunie devant une acquisition opportuniste et quasiment frauduleuse, passée inaperçue, du seigneur temporel, elle tente à plusieurs reprises de vendre ou récupérer ses droits collectifs d'usages, passant outre les interdits.
En novembre 1700, les députés de la commune, les bourgeois Georges Mus, Marc Michon, Dommange Garat, Pierre Jacques, Vincent Brignont et Nicolas Babost, entérinent un accord avec Henri Laurent et ses associés fermiers des forges et hauts fourneaux de Framont, concernant la livraison extraite sur trois parcelles de 4000 cordes de bois de charbonnette sur pied, à prendre en deçà de la minière de l'Evéché, près de Grandfontaine. Il s'agit d'une cession de droits d'usage, chaque corde est payée un grosche ou deux sous courant, la délivraison et le marquage par la commune sont honorés par l'acquéreur vingt sous, sans compter la pension alimentaire des intervenants. L'église de Schirmeck doit recevoir de l'acquéreur 200 florins, une bannière de 15 florins. L'acheteur admodiateur des forges et hauts fourneaux Laurent doit, outre les 12 livres ou 240 sous pour les vins servis pour entériner l'accord, fournir du fer pour le battant de la cloche, payer les cent replants d'arbres, ajouter six florins par chêne choisi parmi trois, pour confectionner des dormes ou pieux servant à consolider les barrages d'eau, etc. Mais la transaction, approuvée le 19 novembre 1700 par le prévôt et la communauté réunie de Schirmeck, est annulée ex abrupto par la régence épiscopale en décembre. Le contrat reste ainsi lettre morte, et 16000 stères de bois ne seront jamais vendus. La commune persévère, le maréchal-ferrant de Schirmeck, Pierre Jacques, obtient l'autorisation d'exploitation de 75 cordes en décembre 1702. Le 22 du mois, le contrevenant est condamné et le bois confisqué Le jugement de l'administration forestière reste catégorique : le canton de bois dit Grandfontaine appartient à son altesse éminentissime le cardinal de Rohan, évêque de Strasbourg. Le 15 mars 1737, l'évêché propriétaire accorde des autorisations de coupes, moyennant bonne finance pour 3000 cordes adjugées, à Pierre Launay, fermier des forges de Framont. La commune, déboutée plusieurs fois dans ces réclamations, lance un long procès contre l'administration de l'évêque, qu'elle perd après neuf ans d'un ultime procès le 19 septembre 1746.
Les grosses exploitations minières de la montagne de l’Évêché reprirent sous la direction des maîtres de forges de Rothau après 1724 et se poursuivirent jusqu’en 1785 sous Jean de Dietrich avant d’être reprises par la famille Champy, maître de forge de Framont-Grandfontaine. Plusieurs autres filons ferrifères furent accessoirement exploités ou sondés de 1827 à 1840 au-dessus du village de Wackenbach (amas d’hématite et de manganèse de Noire Maison) et sur la montagne du Crouhé par des villageois de Wackenbach et de Hersbach (recherche locale de manganèse). Bien que le minerai appartînt à la richesse du sous-sol de la communauté de Schirmeck-Wackenbach, son extraction et son traitement échappa totalement puis en partie après la Révolution à son contrôle, le domaine ayant appartenu jusque-là à l’évêché de Strasbourg.
Avant la Révolution, Schirmeck, à l'instar de Barembach, Natzviller, Russ, Wisches fait partie du bailliage de Mutzig, en Alsace française depuis 1648 alors que sa voisine La Broque en rive gauche appartient à la principauté de Salm-Salm, une principauté d'Empire autonome, enclavée au sein du royaume de France, et Rothau sur l'autre rive de Bruche est du ressort de la seigneurie du Ban de la Roche.
- Henri Lepage, opus cité, 1845, place la transaction étendue à la ville, au château et au val de Bruches en 1356. La somme indiquée est identique.
- Lepage et Charton, opus cité, 1845.
- L'essentiel de la coupe, à effectuer en deux ans, est sous futaie. Il faut laisser à la fois certains grands arbres régénérateurs et les jeunes baliveaux sur pied, ménager les vieux arbres et la sapinière supérieure. L'usage permet d'aménager des chemins et des hourdis (ou charpentes) de meules de bois, et accorde un droit de paisson des bêtes de traits de la forge pendant la vidange. Référence infra.
- Le florin équivaut à 10 sous et demi.
- Edmond Reeber, Une vente de bois etc., opus cité, L'Essor, septembre 1975, avec note liminaire de Arnold Kintzler.
- Denis Leypold, opus cité.
- Paul Marichal, Dictionnaire topographique du département des Vosges, opus cité, 1941.
Héraldique
Blason | De gueules au tau fleuronné d'or aux branches duquel sont appendues deux clochettes d'argent. |
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Détails | La cloche est un emblème qui fait référence à saint Antoine, patron de la bourgeoisie locale sous l'Ancien Régime, tout comme le tau franciscain qui est la croix de Saint-Antoine. |
- Constant Lapaix, Armorial des villes, bourgs et villages de la Lorraine, du Barrois et des Trois-Évêchés, Nancy, Chez l'auteur
- Site Bruche Environnement
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