Hermonville

Localisation

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Hermonville : descriptif

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Hermonville

Hermonville est une commune française située dans le département de la Marne et la région Grand Est.

Géographie

Hermonville est traversée par la route touristique du Champagne, le ruisseau de la Robassa et fait partie du Massif de Saint Thierry.

Localisation

Communes limitrophes de Hermonville
Cauroy-lès-Hermonville Loivre
Bouvancourt Hermonville Villers-Franqueux
Pévy Trigny Pouillon, Chenay

Géologie et relief

Les alternances d'argiles et de calcaires permettent l'existence de cultures étendues dans cette région. Une assez vaste carrière dans l'angle de la route de Bouvancourt à Hermonville, entame le plateau calcaire dans le Lutétien continental. Dans la descente vers Hermonville, sur la gauche, d'anciennes exploitations souterraines, creusées dans le calcaire grossier du Lutétien moyen. Une grande partie des matériaux extraits, le banc-royal d'Hermonville ou pierre dure d'Hermonville, fut utilisée pour la construction de la cathédrale de Reims et des églises et maisons de la région.

Carrières aussi utilisées autrefois pour la culture des champignons de couche. La superficie totale des galeries, datant de 1882, est d'environ cinquante hectares.

Il existe d'autre carrières dans le massif. En 1297, l'abbé et les religieux de Saint-Thierry permettent de prendre dans les carrières de leur abbaye entre Trigny et Hermonville toutes les pierres nécessaires à la construction de l'ancienne église Saint-Nicaise.

Les sables thanétiens qui affleurent entre Toussicourt et Marzilly ne contiennent pas de principes fertilisants et leur grande perméabilité les rend absolument stériles pendant les périodes de sécheresse

Hydrographie

Le territoire d'Hermonville n'est traversé que par un mince ruisselet qui n'atteint pas un mètre de largeur. C'est le ruisseau de Robassa ou Rabassa qui vient des marais des Grattières et des Coquins, traverse la route de Laon, l'autoroute A26 et se jette dans La Loivre au niveau du canal de l'Aisne à la Marne.

Un autre, le ruisseau des Merlivats, d'importance encore plus faible draine la région comprise entre Toussicourt et Marzilly et vient se perdre au bas de Toussicourt dans un ancien marais que l'on est parvenu à dessécher en creusant un puits qui descend jusqu'à la craie ; de sorte que les eaux qui tombent sur le territoire n'ont nulle part d'écoulement, elles sont entièrement absorbées par le sol.

Les sources minérales des environs : fontaine Saint-Martin ou du Bois de l'Arbre, fontaine des Coquins, fontaine des Grattières qui faisaient tourner de nombreux moulins, sont répertoriées depuis le début du .

Réseau hydrographique d'Hermonville.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 amplitude thermique annuelle de 15,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chambrecy-Civc », sur la commune de Chambrecy à 18 vol d'oiseau, est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 734,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,3 ,,.

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. Société d'histoire naturelle des Ardennes, Bulletin de la Société d'histoire naturelle des Ardennes, Charleville-Mézières, Sociéte d'histoire naturelle des Ardennes, (lire en ligne), p. 24.
  2. Annales de l'Académie de Reims, 1843
  3. Sandre, «  », sur sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
  4. Pierre-Joseph Buc'hoz, Dictionnaire minéralogique et hydraulogique, lire en ligne).
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie

Hermonville vient du latin Herimundi Villa, c'est-à-dire domaine d'Herimund ; Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -ville au sens ancien de « domaine rural ». C'était souvent en milieu rural une ferme ou un hameau avec ses terres d'exploitation. Et il était d'usage de rattacher un nom de lieu à celui du maître du lieu. Les toponymistes y reconnaissent le nom de personne de type germanique comme Herman(n).

D'après Auguste Longnon, on trouve mention d'Hermonville.

  • Villa Herimundi,  siècle (Flodoard, test. de saint Remy).
  • Hermundivilla, 987-996 (Marlot, t. II, p. 809).
  • Herimundi Villa, comm. du  siècle (Polyptyque de Saint-Remi ).
  • Hermunville, Hermunvilla, 1203 (cartulaire B de Saint-Remi, p. 155).
  • Heremondivilla, 1205 (St Remy, l.101). –
  • Domus d'Ermonvilla, 1212 (cart. C de S.-Remy, f 43 r°).
  • Hermonvilh, 1213 (arch. lég. de Reims, cout. p. 181).
  • Hermondivilla, 1223 (S.-Remy, l. 133).
  • Hermonvile, 1261 (S.-Symphorien, b. i).
  • Hermonneville, 1556 (arch. lég. de Reims, cout. p. 876).
  • Armonville,  siècle (Cassini).
  1. Auguste Longnon, Dictionnaire topographique du département de la Marne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, , 380 lire en ligne), p. 130.

Histoire

Vers 1825, quand les habitants d'Hermonville tiraient de la terre pour leurs vignes, ils mettaient fréquemment au jour des tombes en pierre. Au lieu-dit la Croix de Ringlet, aux environs de l'écart de Saint-Martin, au-dessus du mont Cholet, sur un monticule qui s'élève à quelque distance à l'est du hameau disparu de Sommeville, une nécropole mérovingienne du .

Moyen Âge

Herimundi Villa est cité dans le cartulaire connu sous le nom de Polyptyque de Saint-Remi, comme une manse tributaire de Villarum Sancti Remigii, l'abbaye Saint-Remi de Reims.

Une charte de Philippe-Auguste autorise Hermonville à s'ériger en commune et y établit des foires et des marchés.

Au Moyen Âge, le terroir d'Hermonville appartenait à 8 ou 9 seigneuries distinctes, certaines aux mains de seigneurs ecclésiastiques : l'abbaye Saint-Remi de Reims, l'abbaye Saint-Pierre-les-Dames et l’abbaye de Saint-Thierry, le chapitre métropolitain de Reims, le trésorier de ce chapitre, le comte de Roucy, détenteur de la grande vicomté, et le petit vicomte, son vassal, et la Commanderie de Reims au lieu-dit le Temple.

Hermonville appartenait en partie à l'abbaye de Saint-Thierry, probablement dès la fin du abbaye de Saint-Thierry était non seulement seigneur, mais aussi curés primitifs de l'église et patron collateur de la paroisse du village. L'autel lui avait été donné en 1093 par l'archevêque Renaud du Bellay. Le droit de patronage (possibilité de présenter à l'évêque, pour qu'il l'ordonne, le desservant d'une église) lui appartenait donc, ainsi qu'une part dans les dîmes et revenus de l'autel. Les réparations de l'église incombaient en partie aux paroissiens, en partie au patron. Vers 1146, les habitants domiciliés au-delà du ruisseau, vers l'église Saint-Martin, construisirent un four, avec l'intention d'en affecter les profits aux réparations de l'église, four, qui devint alors banal et avait été donné par les habitants aux moines. Une bulle du mentionne le manse seigneurial de Toussicourt, avec le ban et la justice. En 1256, les moines de Saint-Thierry prétendaient avoir d'ancienneté en certains lieux d'Hermonville.

Chacune de ces seigneuries avait son maire et ses échevins nommés par le seigneur et à qui appartenait l'exercice de la haute justice. La population formait néanmoins une seule communauté, représentée par cinq jurés. En juin 1230, une charte de franchises, limitant les droits seigneuriaux, est concédée par l'abbaye Saint-Remi de Reims aux habitants d'Hermonville. Un accord fut conclu en janvier 1256, les religieux de Saint-Thierry renoncèrent à réclamer la dîme des produits qui n'y avaient pas été assujettis jusqu'alors, tels que légumes, fruits, œufs, fromages.

Baudoin d'Avennes céda tous ses droits sur le comté de Hainaut à Jean, son frère aîné, se réservant le titre de la seigneurie d'Avennes. Il partit plusieurs fois en croisade, et accompagna Saint Louis en Palestine en 1263. À son retour de la Terre sainte, Philippe le Hardi, pour le récompenser de ses services lui donna les terres et la seigneurie d'Hermonville, Clamecy, Villers-en-Prayères, Trucy, etc. Baudoin mourut à Hermonville en 1284.

Un accord est passé le entre les religieux de Saint-Remi de Reims et les habitants d'Hermonville, au sujet de la nomination des jurés chargés d'administrer le village, accord reconnu et accepté aussi par le chapitre de Reims et confirmés par des lettres de Philippe V, en 1320 et en 1321.

Plusieurs seigneuries d'Hermonville furent possédées par des seigneurs ardennais. En 1331, on trouve Baudry de Lonny, seigneur d'Angehan sur Muese (Anchamps), et Alis de Juvincourt, sa femme, qui reconnaissent comme vicomtes les franchises d'Hermonville et en 1353, Gui de Chappes (Cheppes, commune de Contreuve), qui était seigneur pour la moitié de Sainte-Marie-sous-Bourcq et tenait un fief à Neuvizy. Les conflits étaient fréquents entre ces petites seigneuries enchevêtrées les unes dans les autres : en 1353, il y a un conflit entre Gui de Cheppes et l'abbaye Saint-Remi.

En 1373, pendant la guerre de Cent Ans, les Anglais commandés par Jean de Gand, duc de Lancastre et Jean de Bretagne envahirent la Champagne, pillèrent et ravagèrent Hermonville pendant la chevauchée de Lancastre.

Un accord est passé le entre les religieux de Saint-Remi de Reims et les jurés et habitants d'Hermonville, par lequel ces derniers ont droit de tenir un ban avant la moisson de chaque année, et de fixer le jour pour l'ouverture de la moisson. Le , permission est donnée par le chapitre de Reims aux habitants d'Hermonville, d'instituer des courtiers de vin, et de faire la visite et la taxe du pain mis en vente.

Époque moderne

Jean-Baptiste Blavier (1705-1775) a dressé vers le milieu du comté de Roucy. La partie de ce manuscrit écrit à Hermonville, le , donne les détails sur l'appartenance des seigneuries:

  • La Grande Vicomté d'Hermonville, appartenant à Marthe Elisabeth de la Rochefoucauld (1720-1784), duchesse d'Ancenis. Sa juridiction consiste en tous les usages dans toute la montagne, dans tous les chemins ; en la police, même sur les autres seigneuries, tous les rapports des délits se font au greffe de la Grande Vicomté, juridiction sur trois maisons de Marzilly.
  • La deuxième à l'abbesse de Saint-Pierre-les-Dames, 24 à 25 maisons répandues dans différents endroits et mêlées avec les autres seigneuries. L'église est dans l'étendue de sa juridiction, ainsi que la place au-devant et le cimetière et la maison seigneuriale, à main gauche de l'église.
  • La vicomté de Cramaille appartenant à Louis-Joseph d'Avennes (1710-1780). Elle consiste en juridiction sur 24 ou 25 maisons, répandues dans tous les différents endroits du village et mêlées avec les autres seigneuries et plusieurs héritages sur différents cantons du terroir, aussi mêlés avec les autres seigneurs. Il a sur ces maisons et héritages droit de cens, emportant lots et ventes. On fait rapport en sa justice de tous les délits qui se font dans le village et sur le terroir d'Hermonville jusqu'au port du septentrion, depuis la fontaine de Gracières jusqu'au pont de Luxembourg, en suivant la rivière de Robansac qui sépare cette vicomté de Cramaille, appelée communément la Petite Vicomté, de celle de Mme la Duchesse, qui est de l'autre côté du ruisseau, côté du midi et qui est appelée la Grande Vicomté; et cependant les gardes-terroirs, gardes-vignes et autres se nomment toujours à la Grande Vicomté pour tout le terroir indistinctement.
  • La quatrième aux religieux de Saint-Remi qui ont la juridiction sur près de 80 maisons, situées comme les autres, dans différents endroits du village d'Hermonville et mêlées avec les autres seigneuries.
  • La seigneurie du Chapitre de l'Eglise Métropolitaine de Reims qui ont la juridiction sur 23 ou 24 maisons du village et sur plusieurs héritages situés sur le terroir, le tout mêlées et confondu avec les autres seigneuries.
  • Le fief de Révigneux ou de Follepeine, relevant de la terre de Cormicy, appartient pour les deux tiers à M. de Chimer d'Hermonville, l'autre tiers à M. d'Avennes, à M. de Tourville, à M. du Moncet, à M. Langlois et à M. de Courtel, chacun pour des parts inégales ; il consiste en la juridiction sur 24 ou 25 maisons et sur plusieurs héritages répandus sur le village et terroir d'Hermonville, mêlés comme les autres et portant cens, lots et ventes.
  • La seigneurie du commandeur du Temple qui n'a juridiction que sur une maison dont il est propriétaire : deux pièces de vignes, une en gratière, l'autre en marseleine; trois pièces de terre, l'une au clos de Marzilly ou près du Temple et deux à Herville dont il est pareillement propriétaire.
  • La seigneurie du trésorier de l'église métropolitaine de Reims a juridiction sur toutes les maisons de Marzilly, à l'exception des trois maisons qui sont de la juridiction de la Grande Vicomté et le château, mais n'a aucuns cens, ni lots, ni ventes. Le château est un franc-alleu noble.

La plus grande partie du terroir d'Hermonville et plusieurs maisons du village sont en franc-alleu, ne payant aucun droit à qui que ce soit et ces héritages, aussi tenus en franc-alleu, ne composent point des cantons particuliers, mais sont mêlés partout et dans tous les cantons avec les héritages sujets à droits de cens envers les différents seigneurs et messieurs les religieux de Saint-Rémy prétendant sur ces francs-alleus la juridiction qui leur est contestée par les autres seigneurs. La Montagne entière est du nombre des francs-alleus et les anciens titres en donnent la juridiction au comté de Roucy. Tous les bois sont aussi en francalleu.

Hermonville faisait partie, en 1789, de l'élection de Reims et suivait pour partie la coutume de Reims, pour partie celle de Vitry. Son église paroissiale, diocèse de Reims, doyenné d'Hermonville, était consacrée au Saint Sauveur ; l'archevêque de Reims en était collateur.

Époque contemporaine

En février 1814, Hermonville est occupé par 6 000 soldats de l'Empire russe sous les ordres du prince Kowansky et en 1815 par le régiment de hussards Alexandriski (régiment de Sa Majesté Impériale Alexandra Feodorovna de Russie).

Hermonville est connu pour la production de vin rouge, le vin rouge de Marzilly et d'asperges.

On y exploite d'importantes carrières de pierre à bâtir. En 1846, il y plus de 200 ouvriers carriers rattachés à la commune. En 1876, la Société Châtelot-Forest et Cie exploitent les carrières. En 1889, La carrière de Saint-Joseph est exploitée par Châtelot et la carrière des Rouges-Monts de Marzilly par Dufresne.

On y fait aussi un commerce de coutellerie.

Hermonville était sur la ligne du chemin de fer de la Banlieue de Reims (C.B.R), Reims-Cormicy, inauguré le .

L'électricité est installée dans la commune dans les années 1910.

Première Guerre mondiale

Hermonville, 1915.

Hermonville est envahie par les Allemands au début de la guerre, puis le village reste en possession des Français pendant presque toute la durée de la guerre. Il est situé à proximité immédiate du front et des combats pour la possession de Loivre et le contrôle du canal de l'Aisne à la Marne. C'est un lieu de cantonnement, très fréquenté par les soldats au repos, et une réserve pour les attaques françaises.

En 1914, le château de Marzilly sert de PC à l'état-major de la et régiment d'infanterie) de la D.I, engagée dans la bataille de l'Aisne. Le général de division Philippe Pétain, commandant la C. A., après avoir été fait officier de la Légion d'honneur par le général Hache au P. C. de la tour d'Hermonville, en .

En 1915 est créée l'école des missions spéciales pour former dans le plus grand secret des dizaines d'espions et de les déposer derrière les lignes ennemies pour y mener des actions de sabotage et de renseignement. Il faut trouver des hommes courageux mais surtout pourvus d'une connaissance aiguë du terrain. Le commandement français se tourne alors tout naturellement vers le corps militaire des douanes de Charleville-Mézières. C'est à Hermonville que ces douaniers sont formés aux rudiments de l'espionnage.

Roland Dorgelès y séjourne longuement au début de 1915 avec le R.I.

En avril 1917, il sert de base arrière à l’armée française, pour la bataille du Chemin des Dames, qui s’abrite notamment dans ses champignonnières.

Hermonville est re-occupée par les Allemands de la fin mai à .

244 soldats reposent dans le cimetière britannique, morts pour la plupart lors de l’offensive surprise allemande du 27 mai 1918.

Il y avait une nécropole nationale à Hermonville, la nécropole nationale du Luxembourg, qui n’existe plus. Les corps ont été transférés à la nécropole nationale de Cormicy en 2007.

La commune est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le .

  1. Charles Poulain, « Le peuplement des cantons de Fismes et de Ville-en-Tardenois pendant le Haut Moyen Age (V-Xe siècle) », Bulletin de la Société archéologique champenoise, Reims,‎ , lire en ligne, consulté le ).
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  6. Demouy 2005.
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  8. Nicolas Viton de Saint-Allais, Nobiliaire universel de France, lire en ligne), p. 89-92.
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  11. « Chronique », Revue de Champagne et de Brie,‎ , lire en ligne, consulté le ).
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  14. Rapports et délibérations du Conseil général de la Marne, 1846
  15. Rapports et délibérations du Conseil général de la Marne, avril 1876
  16. Répertoire des carrières de pierre de taille exploitées en 1889
  17. Revue pratique de l'électricité, 1910-1911
  18. Historique du 22e régt d'artillerie pendant la campagne contre l'Allemagne, H. Charles-Lavauzelle, Paris, 1920
  19. "Histoires 14-18 : L'école des missions spéciales " France 3 Grand Est
  20. Nécropole nationale Le Luxembourg, le Moulin de Cauroy sur www.francegenweb.org


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Héraldique

Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

d'azur à la gerbe de blé d'or posée sur une champagne cousue de sinople, au chef d'argent chargé de deux grappes de raisin de sable tigées et feuillées de sinople.

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