Dambach-la-Ville

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Dambach-la-Ville : descriptif

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Dambach-la-Ville

Dambach-la-Ville (prononcé [dɑ̃bak la vil] ; traditionnellement [dambax]) est une commune française située dans le département du Bas-Rhin en région Grand Est et, depuis le 1er janvier 2021, dans la collectivité européenne d'Alsace. Ses habitants sont appelés les Dambachois. Elle se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.

Géographie

Localisation

La commune est située au pied des Vosges, sur la route des vins d'Alsace entre Blienschwiller et Scherwiller ; elle fait partie de l'arrondissement de Sélestat-Erstein et du canton de Barr.

Dambach-la-Ville se trouve à 50 Strasbourg (chef-lieu du département), à 10 Sélestat et 31 Colmar (chef-lieu du Haut-Rhin).

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Dambach-la-Ville
Reichsfeld Blienschwiller Epfig
Saint-Pierre-Bois Dambach-la-Ville Ebersheim
Dieffenthal, Scherwiller

Géologie et relief

Vue sur le village de Dambach-la-Ville depuis la chapelle Saint-Sébastien.

Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion de l’Aquifère rhénan, par le BRGM :

Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.

Sismicité

La commune est située dans une zone de sismicité modérée (niveau 3).

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune fait partie du bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse.

Elle est arrosée par plusieurs ruisseaux : la Scheer, le Langenthal, le Viehgraben, le Rothen,,.

La Scheer, d'une longueur de 40 Scherwiller et se jette dans l'Andlau, affluent de l'Ill, à Fegersheim.

Réseau hydrographique de Dambach-la-Ville.
Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Giessen Liepvrette ». Ce document de planification concerne les bassins versants du Giessen et de la Lièpvrette. Son périmètre s’étend sur 317 .

La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité.

Climat

Le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude de 2010 du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. Pour cette période, la température annuelle moyenne était de 10,6 amplitude thermique annuelle de 17,9 .

En 2020, Météo-France a publié une typologie des climats de la France métropolitaine selon laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et se trouve dans une zone de transition entre les régions climatiques « Vosges » et « Alsace ».

Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée à la station météorologique (Météo-France) la plus proche, « Selestat Sa » (commune de Sélestat) située à 7 vol d'oiseau, était de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations de 621,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 ,,.

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Voies de communications et transports

Rue du Général-Geismar.
Voies routières

La commune est longée à l'est par l'A35 (autoroute des Cigognes ou l'Alsacienne) reliant Strasbourg à Colmar, Mulhouse et Bâle : les échangeurs les plus proches sont ceux d'Erstein (n° 14) et d'Ebersheim (n° 15)

Elle est traversée à l'est du bourg par la route départementale 1422 qui relie Strasbourg à Colmar. Le bourg est traversé par la RD35 qui relie Eichhoffen à Scherwiller et par la D210 qui le relie à Ebersheim en traversant la D1422 et l'autoroute A35.

Chemin de fer

La commune est pourvue d'une gare, située sur la ligne de Sélestat à Saverne, ouverte en 1877 (à l'époque du d'Alsace-Lorraine), aujourd'hui desservie sous forme de point d'arrêt à accès libre par des trains TER Grand Est.

Gares proches :

  • Gare de Scherwiller.
  • Gare d'Epfig.
  • Gare d'Ebersheim.
  • Gare d'Eichhoffen
Transports
  • Transports en Alsace.
  • Fluo Grand Est.
  1. Fiche communale d’informations sur les risques naturels, miniers et technologiques
  2. Ruisseau la Scheer
  3. Ruisseau Langenthal
  4. Ruisseau Viehgraben
  5. Ruisseau le Rothen
  6. «  », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
  7. Sandre, «  »
  8. «  », sur gesteau.fr (consulté le ).
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  10. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  11. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  12. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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  15. «  », sur meteofrance.com, (consulté le ).


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Toponymie

  • Tambacum, 1125 ;
  • Tanbach, 1135 ;
  • Tambascum, 1190 ;
  • Tamboch, 1192.

Toponymie

Le nom provient probablement d'une ancienne habitation gallo-romaine, avec un nom en -acum.

La traduction de Dambach par « ruisseau des sapins » est une fausse étymologie (sapin se dit Tanne en allemand).[réf. nécessaire]

Histoire

Vue de la ville en 1663 (Matthaüs Merian).
Origine

Antiquité

C'est alors probablement le site d'une habitation gallo-romaine.

Moyen Âge

Le château du Bernstein est cité pour la première fois vers 1009 est l'une des plus anciennes forteresses d'Alsace, voire la plus ancienne.

C'est vers 1125 qu'apparaît la première fois le nom du village sous la dénomination de Tambacum. Au  siècle, l'évêque de Strasbourg Berthold Ier de Teck , seigneur des lieux depuis 1225 environ, fait absorber par Dambach, récemment fortifiée, les deux villages aujourd'hui disparus d'Altenwiller et d'Oberkirch. La chapelle Saint-Sébastien mentionnée en 1285 est l'ancienne église paroissiale du village disparu d'Oberkirch qui était village important situé sur un large éperon. Au  siècle l'église Saint-Étienne est construite sur l'emplacement d'une ancienne église.

Le rempart

La construction d'un rempart en pierre débute en 1323 et s'achève sous le règne de Berthold II de Bucheck (1328-1353), évêque de Strasbourg. Le village est élevé au rang de ville.

Le siège des Armagnacs

En 1444, lors de l'invasion par les Armagnacs, Dambach est assiégée et obligée de se rendre après une opiniâtre résistance. Pour empêcher sa destruction, l'évêque de Strasbourg envoie au dauphin deux beaux chevaux. Lors de ce siège, le futur Louis XI est blessé au genou par une flèche.

Culture de la vigne

Depuis le Moyen Âge, la culture de la vigne se développe sur la commune qui possède aujourd'hui l'un des plus grands vignobles d'Alsace.

Époque moderne (1492-1789)

Révoltes paysannes (1493-1526)

En 1493, lors de la révolte emmenée par le schultheiss de Blienschwiller Jakob Hanser, des habitants de Dambach participent aux rencontres nocturnes sur l'Ungersberg pour préparer la révolte.

Dambach est aussi partie prenante de la guerre des paysans (Bauernkrieg) de 1524-1526 en Alsace centrale. De nombreux habitants de Dambach sont impliqués dans cette révolte et participent à la bataille de Scherwiller sous la conduite d'un certain Gundram.

La guerre de Trente Ans (1618-1648)

Pendant la guerre de Trente Ans, Dambach résiste aux assauts des troupes d'Ernst von Mansfeld en 1622, mais est pillée par le parti catholique.

En 1632, la ville se rend aux troupes suédoises et se trouve ainsi épargnée. En 1642, le duc de Lorraine assiège les Suédois mais sans succès.

En 1648, lors des traités de Westphalie, qui marquent la fin de la guerre de Trente Ans, commence la prise de contrôle de l'Alsace par la France de Louis XIV et de Mazarin.

La cour dîmière de l'abbaye d'Etival

Il n'y a jamais eu de couvent à Dambach, mais bien une cour dîmière de l'abbaye d'Etival dans les Vosges où un administrateur s'occupait des vignes et des terres de l'abbaye et de rentrer les récoltes puis les faire transporter jusqu'à Etival. Cette cour se situait au sud-ouest de la ville, au bout de l'actuelle rue du Couvent.

Filons métalliques

Des petits filons de fer et de manganèse ont été exploités à partir du  siècle et jusqu'en 1943.

Époque contemporaine (depuis 1789)

L'industrie

Les usines de la ville produisent des cigares, des brosses, puis des bas et des chaussettes.[réf. nécessaire]

Période de la première annexion allemande (1871-1918)

En 1871, à la suite de la défaite française dans la guerre franco-prussienne de 1870, l'Alsace, sauf Belfort, ainsi qu'une partie de la Lorraine, sont annexés par l'Empire allemand (traité de Francfort). Les territoires annexés deviennent le Reichsland Elsass-Lothringen (« territoire d'Empire d'Alsace-Lorraine »).

Le chemin de fer arrive en 1877 à Dambach, avec l'ouverture de la ligne de Sélestat à Saverne.

À la fin de la Première Guerre mondiale, ces territoires, occupés par l'armée française dès novembre 1918, sont officiellement rétrocédés à la France par le traité de Versailles de 1919.

Entre-deux-guerres

En 1924, Dambach reçoit le nom de Dambach-la-Ville.

Période de la seconde annexion allemande (1940-1944)

Durant la Seconde Guerre mondiale, l'Alsace et la Moselle sont de nouveau annexées par l'Allemagne en décembre 1940, sur une décision unilatérale du régime nazi. Considérés comme Allemands, les Alsaciens âgés de 17 à 45 ans sont enrôlés de force dans la Wehrmacht ou dans les services supplétifs.

Dambach-la-Ville est libérée par les forces alliée à la fin de 1944.

Héraldique

Les armes de Dambach-la-Ville se blasonnent ainsi :
« D'or au sapin de sinople soutenu à dextre par ours en pied de sable, le tout posé sur une terrasse de gueules. ».

  1. J.M. Gall : Bernstein, étude d'un site
  2. Source : Hervé de Chalendar, article Villages disparus (6) : Dambach, la ville qui a absorbé ses voisins, journal L'Alsace, 2012.
  3. «  », notice base Mémoire, ministère français de la Culture.
  4. Jean-Paul de Gassowski, «  », sur labanquedublason2.com (consulté le ).

Héraldique

Les armes de Dambach-la-Ville se blasonnent ainsi :
« D'or au sapin de sinople soutenu à dextre par ours en pied de sable, le tout posé sur une terrasse de gueules. ».

  1. Jean-Paul de Gassowski, «  », sur labanquedublason2.com (consulté le ).

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Dambach-la-Ville dans la littérature

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