Commercy
Localisation
Commercy : descriptif
- Commercy
Commercy est une commune française située dans le département de la Meuse, dont elle est une des sous-préfectures (avec Verdun). Située dans la région historique et culturelle de Lorraine, elle fait partie de la région Grand Est.
Géographie
Localisation
Commercy se situe dans l'Est de la France, au centre de la région Grand Est et dans le sud-est du département de la Meuse. La commune s'étend dans la vallée de la Meuse, sur la rive gauche du fleuve, à l'ouest des côtes de Meuse. C'est le centre de l'aire urbaine de Commercy.
À vol d'oiseau, la commune est située entre Paris (238 Strasbourg (160 Lorraine, elle est distante de 44 Nancy (Meurthe-et-Moselle), de 58 Metz (Moselle) et de 91 Épinal (Vosges). En Meuse, elle se trouve à 31 Bar-le-Duc — la préfecture — et à 47 Verdun — l'autre sous-préfecture.
La frontière belge se situe à 90 Luxembourg à 80 Allemagne à 100 Suisse à 180 .
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Vignot, Chonville-Malaumont, Euville, Laneuville-au-Rupt, Lérouville, Ménil-la-Horgne et Saulvaux.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 3 537 .
Le département de la Meuse se situe dans la partie orientale du Bassin parisien ; il est constitué d'un socle rocheux d'âge Mésozoïque (Jurassique et Crétacé). Les calcaires des côtes de Meuse datent de l'Oxfordien. Ils ont été intensément exploités dans les carrières autour de Commercy, notamment à Euville et Lérouville, pour servir de pierre de construction sous le nom de pierre d'Euville.
Le fond de la vallée de la Meuse est composé d'une couche d'alluvions récentes grossières d'une épaisseur d'une quinzaine de mètres. La couche est recouverte par une épaisseur de limons d'inondation de 0,6 à 1,50 m. En bordure de la vallée, on trouve des alluvions anciennes composées de sables siliceux, de quartz et de granite venus des Vosges par la Moselle. Cette dernière était alors un affluent de la Meuse avant d'être capturée par un affluent de la Meurthe. Cela explique également la largeur disproportionnée de la vallée par rapport au fleuve actuel.
La commune de Commercy est en zone de sismicité 1 (très faible) selon l’article D. 563-8-1 du Code de l’Environnement.
Hydrographie
La commune est dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Meuse, le canal de l'Est Branche-Nord, le ruisseau le Faux, le canal des Forges, le ruisseau la Noue, la Morte de Vertuzey et le ruisseau de Vignot,.
La Meuse, d'une longueur de 486 fleuve européen qui prend sa source en France, dans la commune du Châtelet-sur-Meuse, à 409 mètres d'altitude, et se jette dans la mer du Nord après un cours long d'approximativement 950 kilomètres traversant la France, la Belgique et les Pays-Bas. Les caractéristiques hydrologiques de la Meuse sont données par la station hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 22,9 . Le débit moyen journalier maximum est de 473 débit instantané maximal est quant à lui de 598 .
Le canal de l'Est Branche-Nord, d'une longueur de 141 Givet à Troussey, où il rejoint le canal de la Marne au Rhin. Le canal de l'Est — également connu sous le nom du canal de la Meuse — construit au canal des Forges sur le territoire communal. Le canal de l'Est permet la navigation grâce à une écluse (. Un port de plaisance de 6 places est situé à proximité du centre-ville,.
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Barrage sur un bras de la Meuse.
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Lavoir sur un bras de la Meuse.
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Écluse du canal de l'Est.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 amplitude thermique annuelle de 16,3 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Erneville aux Bois_sapc », sur la commune d'Erneville-aux-Bois à 13 vol d'oiseau, est de 9,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 021,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,4 ,,.
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
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Toponymie
Attestée sous les formes, : Commercium (971) ; Commerciacum (1033) ; Commerceyum (1060) ; Comarchi (1076) ; Commereceium (XIe siècle) ; Commarceium (1103) ; Comarcis (1120) ; Commerceium (1149) ; Commarcey (1188) ; Comarcy (1223) ; Comarcey (1306) ; Comarcei (1335) ; Comarcey (1400) ; Commarceyum, Commarceyo (1402) ; Commarceii-Castrum (1580) ; Commercy (1793).
Le toponyme est forgé sur un appellatif latin médiéval, attesté au marches » du royaume carolingien) accompagné du suffixe latin collectif -etu. La forme en -acum du .
Commercy, signifie très certainement « cum marchia » , « réunion de frontières », ou bien « lieu de rencontre de plusieurs états ».
- Félix Liénard, Dictionnaire topographique du département de la Meuse, 1872.
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- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur vousvoyezletopo.blog.lemonde.fr (consulté le ).
- Jacques Guillaume, Commercy (Meuse), , p. 1948.
Histoire
Préhistoire
L'emplacement où est située Commercy a été occupé dès le paléolithique ancien (côte de Bussy)[réf. nécessaire].
Moyen Âge
L'existence de la ville n'est pas attestée avant le Louis le Pieux vers 830.
Au castrum est édifié. À la même époque, Brunon de Cologne dépose les reliques de saint Pantaléon dans l'église de Commercy. Le prieuré masculin Notre-Dame-du-Breuil aurait également été fondé à cette époque. Son existence est attestée en 1090.
Le seigneur de Commercy est à la fois le vassal de l’évêque de Metz, et donc de l'empereur, et des comtes de Champagne.
À la suite du mariage de l'une des filles du comte de Sarrebruck avec Simon II de Commercy, la seigneurie de Commercy est rattachée au comté de Sarrebruck en 1247. En 1324, Jean de Sarrebrück octroie à la ville sa charte d’affranchissement, long document dont est extraite la devise de Commercy : « Qui mesure, dure ». Robert de Sarrebrück, qui hérite de son père Amé de Sarrebrûck en 1414, sera sans doute le seigneur le plus célèbre de Commercy au Moyen Âge. Aussi redouté que son père dans la région, il va bâtir sa réputation au côté du Dauphin Charles comme un remarquable, mais indocile capitaine. Proche de Robert de Baudricourt, il défend la cause Armagnaque en Lorraine et sera adoubé chevalier au sacre de Charles VII. Il a laissé un remarquable chartrier familial, l'un des plus importants de la fin du Moyen Âge.
À sa mort en 1341, la seigneurie de Commercy revient à son fils cadet Jean II. Il édifie un château, le Château-Haut. Les seigneurs du Château-Haut, descendants en ligne directe de Jean II jusqu'en 1525, prennent le titre de damoiseau.
Son petit-fils Jean IV, comte de Sarrebruck, fait usage de son droit d'édifier un donjon à Commercy et, en 1345, bâtit le Château-Bas à quelques centaines de mètres de celui de Jean II. Le Château-Bas reste possession des comtes de Sarrebrück jusqu'en 1444, date à laquelle il est revendu.
La division entre la seigneurie du Château-Bas et celle du Château-Haut perdure jusqu'au XVIIIe siècle.
Temps modernes
En 1544, Charles Quint tente une incursion en France et s'empare de Verdun puis, après un long siège, de Commercy.
En 1653, ce seront les Français qui font le siège de Commercy, après celui de Saint-Mihiel.
En 1650, le cardinal de Retz reçoit en héritage la seigneurie du Château-Haut où il s'installe à partir de 1662. Endetté, il vend en 1665 ses droits de suzeraineté à Anne de Lorraine, princesse de Lillebonne et à son époux le duc de Lillebonne.
À partir de 1670, la France, qui a annexé les Trois-Évêchés, revendique la seigneurie de Commercy. L'armée française occupe la Lorraine jusqu'en 1697.
Peu après la fin de l'occupation française, la princesse de Lillebonne fait don de ses droits sur Commercy à son fils Charles-François, qui, à son tour, les transmet au duc en 1702. Cette passation, contestée par la France, est confirmée en 1707 par la chambre royale de Metz. Léopold Charles-Henri de Lorraine-Vaudémont. Ce dernier réalise d'importants travaux qui donnent à la ville son aspect actuel (avenue des Tilleuls, place du Fer-à-Cheval...). Il fait notamment détruire le Château-Haut afin d'en construire un nouveau à sa place.
En 1722, le duc de Lorraine Léopold Charles-Henri de Lorraine-Vaudémont, mais celui-ci décède quelques mois plus tard. La seigneurie retourne donc au duc de Lorraine.
De 1723 à 1790, la ville accueille le bailliage de Commercy, une ancienne entité administrative du duché puis de la province de Lorraine, qui existe alors conjointement avec la principauté du même nom.
Après la renonciation du duc François III à la Lorraine (en échange du Grand-duché de Toscane), sa mère, la duchesse douairière Élisabeth-Charlotte d'Orléans, reçoit la principauté de Commercy à titre viager afin de pouvoir rester en Lorraine sans être soumise à l'autorité du nouveau duc, Stanislas Leszczynski, beau-père de Louis XV. À sa mort le , la principauté de Commercy est réintégrée dans les possessions de Stanislas qui l’embellit et y crée d'extraordinaires jardins.
Époque contemporaine
En 1851, la ligne de chemin de fer Paris-Strasbourg est ouverte, favorisant le développement de la ville de Commercy.
La commune est desservgie de 1914 à 1938 par la ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique du Réseau de la Woëvre la reliant à Vaux-devant-Damloup où elle donnait correspondance à la ligne Verdun - Montmédy,
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La Meuse à Commercy vers 1912, longée d'un côté par la ligne de Paris-Est à Strasbourg-Ville et de l'autre par le canal de l'Est.
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Place de l'Hôtel de Ville et Monument
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La gare de Commercy.
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Pont du chemin de fer secondaire du Réseau de la Woëvre
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Rue de la Coulotte
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Le Château Gaucourt de Commercy.
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Place des Chanoines et statue du Docteur Denis
En 1912, le général de Villaret commandant de la Bar-le-Duc[réf. nécessaire].
Commercy a pendant de nombreuses années été une ville de garnison, jusqu'à la dissolution en 2013 du régiment d'artillerie qui y était basé depuis sa création en 1964,.
Au cours des régiment d'infanterie, le régiment de hussards (1889-1901, 1907-1912), le régiment de hussards (1890-1897), le régiment de dragons (1913-1914), le régiment d'infanterie (1914), le régiment de dragons (1919), le régiment d'artillerie (1947-1954), et le régiment de dragons (1956),,.
La ville a également accueilli le centre de sélection service militaire,. Puis, une partie des jeunes Meusiens y faisaient leur Journée d'appel de préparation à la défense (JAPD).
Présence juive
L'existence de la rue des Juifs et de l'impasse des juifs atteste d'une population juive installée de longue date dans la ville (celle-ci est mentionnée dans un document de 1324). Cette petite rue sinueuse est l'une des plus anciennes de la ville, située à l'ombre du clocher de l'église et sous la protection des seigneurs du château, dont le plus célèbre est le roi Stanislas, particulièrement favorable aux Juifs. Il s'agissait d'une petite communauté assez pauvre se consacrant au négoce (marchands de bestiaux et de chevaux). La rue des Juifs se poursuivait jusqu'au passage Carnot, dont elle a été séparée, et en partie détruite, lors du percement de la « rue Neuve » (l'actuelle avenue Stanislas) en 1715.
La maison Renaissance au est une ancienne synagogue transformée en maison d'habitation après la Première Guerre mondiale. On remarque deux fenêtres représentant les tables de la Loi, ainsi que l'escalier extérieur menant à la galerie des dames. Henry Schumann a également retrouvé des traces d'un mikvé (bain rituel) dans le sous-sol.
Dans le livre de René Barbaud Ces Meusiens d'avant nous, dans le chapitre intitulé « La rue des juifs de Commercy », on parle d'un juif prénommé Roboam habitant cette rue, qui se rend régulièrement à « la maison de prières » de son rabbin. Il ne s'agissait sans doute pas d'une synagogue comme on peut en voir dans les grandes villes, mais plutôt d'une simple maison d'habitation aménagée en synagogue.
Il n'y a pas de cimetière juif à Commercy ; les Juifs étaient enterrés dans une autre ville de la région.
Durant la Seconde Guerre mondiale sous l'occupation allemande, les Juifs de Commercy, dès , doivent porter avant l'heure un carré de tissu jaune cousu dans le dos (l'étoile jaune ne fait son apparition en France que le ),.
Ils sont décimés par les nazis.
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Immeuble rue des Juifs
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Rue des Juifs « à l'ombre du clocher de l'église »
Mouvements des gilets jaunes
Le 17 novembre 2018 dans le cadre du mouvement des gilets jaunes, plusieurs centaines de manifestants bloquent tous les accès de la ville. L'une de leur première décision collective est de construire une cabane sur la place Charles de Gaulle. Baptisé « Chalet de la solidarité », cette construction est un point de ralliement pour le mouvement.
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- René Barbaud, Ces Meusiens d'avant nous : Recueil de contes et légendes de Lorraine, Langres, D. Guéniot, , 229 ISBN , lire en ligne), Gallica.
- Maurice RAJSFUS, Opération Étoile jaune (NE), Cherche Midi, 26 avril 2012 - 312 pages, Nouvelle édition - 70e anniversaire de l'instauration de l'étoile jaune par le régime de Vichy, chapitre 4 « Vers l'étoile jaune »
- Amis des Juifs : Les résistants aux étoiles de Cédric Gruat et Cécile Leblanc, Éditions Tirésias, 236 pages, Paru en mars 2005, (ISBN ), page 41.
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Commercy dans la littérature
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