Bulligny

Localisation

Carte du monde

Bulligny : descriptif

Informations de Wikipedia
Bulligny

Bulligny est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en Lorraine, dans la région administrative Grand Est.

Géographie

Localisation

Le village de Bulligny se trouve à proximité du point de rencontre des départements de Meurthe-et-Moselle, de la Meuse et des Vosges.
Il se trouve aussi à une dizaine de kilomètres de Toul, sous-préfecture, et à une trentaine de kilomètres de Nancy, préfecture du département.

Bulligny fait partie du vignoble des côtes-de-toul.

Communes limitrophes

Rose des vents Blénod-lès-Toul Rose des vents
Vannes-le-Châtel N Crézilles
O    Bulligny    E
S
Allamps Barisey-la-Côte Bagneux

Géologie et relief

Fig. 1 - Carte de la commune de Bulligny.

La topographie de Bulligny, appartenant à la chaîne des Côtes de Meuse, révèle trois niveaux principaux :

  • Une plaine, en aval du village (est). Le sol y est argileux et lourd. Cet espace est principalement utilisé pour l'élevage bovin et la culture céréalière, et, dans une moindre mesure, pour le maraîchage vivrier et la culture fruitière (mirabelles, quetsches, pommes, noix).
  • Un talus, divisé en deux secteurs, l'un en pente douce avec un sol calcaire et occupé en amont par des vignes, et en aval par le village ; l'autre en pente raide avec un même sol mais occupé en amont par des bois, puis en aval par des vergers et des vignes.
  • Un plateau, en amont du village (ouest). Le sous-sol y est calcaire et le sol composé d'une riche terre noire et d'humus. Cet espace est occupé par des bois de feuillus (3/4 chênes et hêtres). S'y trouvent également d'autres essences : charme, sapin, pin, érable, bouleau, douglas, épicéa, etc.
  • La commune est arrosée par de nombreux cours d'eau : Ruisseau de l'Etang de Allamps (1,537 km), Ruisseau de Poisson (1,059 km), Ruisseau de Gondervau (1,308 km), Ruisseau de la Grande Prairie (1,179) km, Ruisseau de l'Etang la Roche (1,398 km)

Voies de communication et transports

Le village de Bulligny est traversé par la route D 11, reliant Foug à Autreville (par D 27).
L'autoroute A31, reliant Luxembourg à Dijon, passe seulement à quelques kilomètres à l'est du village. Les échangeurs les plus proches sont ceux de Gye (6,6 Colombey-les-Belles (7,5 Culmont-Chalindrey à Toul) longe la limite des communes de Bulligny et de Crézilles. L'ancienne gare SNCF est toujours visible, mais n'est plus en service.

Hydrographie

La commune est traversée par la ligne de partage des eaux entre les bassins versants du Rhin et de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Gondervau, le ruisseau de la Grande Prairie, le ruisseau de l'Étang de Allamps, le ruisseau de l'Étang la Roche et le ruisseau de Poisson,.

Réseau hydrographique de Bulligny.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 amplitude thermique annuelle de 16,6 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nancy-Ochey », sur la commune d'Ochey à 7 vol d'oiseau, est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 810,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,6 ,,.

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. .
  2. «  », sur sigesrm.brgm.fr (consulté le ).
  3. Carte topographique de Bulligny.
  4. «  », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. «  », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  11. «  », sur meteofrance.com, (consulté le ).


Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « Carte », mais aucune balise <references group="Carte"/> correspondante n’a été trouvée
Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « Note », mais aucune balise <references group="Note"/> correspondante n’a été trouvée

Toponymie

Le toponyme apparaît au  siècle sous la forme latine Biliniacum, puis sous les formes françaises "Bulegney" en 1242, "Beleignei/Belignei" en 1262, "Bullignei" en 1290, Bulligney en 1373, Bullegny en 1516, avant de devenir définitivement Bulligny en 1594.

Il est composé d'un anthroponyme, soit le gallo-roman Billenius, soit le germanique Bil(l)in/Bil(l)en, et du suffixe gallo-romain -acum : domaine de Billenius/Billin/Billen. Ce type de toponyme, issu du jargon fiscal, est caractéristique de l'Antiquité tardive.

  1. Lepage Henri, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Comité des travaux historiques et des sociétés savantes, Imprimerie impériale, Paris, 1862.

Histoire

Origines

Les origines de Bulligny demeurent méconnues. Toutefois, les pierres plates sciées, les débris de céramique, les fragments de trusatiles, les cruches, le bronze et les monnaies de César et de Valentinien Ier, retrouvés dans des substructions gallo-romaines, au lieu-dit Sur le fort (dir. Allamps), et les sépultures au lieu-dit des Trépassés, permettent d'attester de la fréquentation de ce secteur dès cette époque,

Histoire de Bulligny

Jusqu'à la Révolution, la commune est décomposée en trois entités territoriales distinctes que sont la seigneurie de Bulligny, celle de Tuméjus (au nord), et celle de La Blaissière (au sud).

Au milieu du  siècle, Bulligny est possession d'un chevalier nommé Ysembald qui autorise les religieux de Mureau de prendre le bois nécessaire pour faire les paisseaux des ceps de vigne qu'ils possèdent à Toul, et s'engage également à leur donner annuellement 3 mesures de vin de son propre vignoble. Au  siècle, la seigneurie appartient pour moitié au hapitre cathédral de Toul et pour autre moitié aux comtes de Graux. Les dîmes sont partagées par l'abbaye Saint-Mansuy de Toul et le curé de Blénod.
Au début du  siècle, la moitié appartenant à la famille de Graux change de maison, par le mariage de la comtesse avec Ferry Ligniville, Tantonville et autres lieux, qui en échange la moitié avec le chapitre de Toul, qui devient ainsi le propriétaire des trois-quarts de la seigneurie de Bulligny.
En 1432, Ferry Nativité-de-la-Vierge, dans un style gothique flamboyant, sur l'emplacement d'une ancienne chapelle romane du  siècle. Il y fait aménager une chapelle seigneuriale (au nord), dont il fait sa sépulture, et une chapelle dédiée à sainte Anne (au sud).
En 1578, à la mort de Christophe de Ligniville, seigneur de Tuméjus, baron de Vannes, bailli de Vôge, conseiller d'État, chambellan du duc de Lorraine, capitaine général de son artillerie, panetier de France, chevalier de l'Ordre du roi, gentilhomme ordinaire de sa Chambre, ce quart est divisé en deux huitièmes, l'un revenant au fils aîné Gaspard, et l'autre au fils cadet Philippe-Emmanuel.
En 1647, ce dernier, conseiller d'État, Grand-prévôt de Remiremont et du chapitre collégial de Saint-Georges de Nancy, abbé de Lachalade, prieur et seigneur d'Assonval, évêque de Toul et abbé de Belchamp, vend son huitième à Claude Jacquot, contrôleur des Monnaie de Lorraine.
À la mort de ce dernier, le huitième de la seigneurie de Bulligny est divisé en deux douzièmes, l'un revenant à son fils Gaspard et l'autre à sa fille Jeanne. Au décès de son frère, celle-ci reconstitue le huitième à nouveau divisé, à sa mort, en deux douzièmes, l'un revenant à son cousin Claude-Marcel de Rutant, l'autre à sa cousine Louise de Rutant.
Le fils de Louise, parvient à récupérer la part de son oncle et reconstitue de huitième qu'il transmet, en 1751, à son propre fils Pierre, Seigneur de Saulxures et d'autres lieux, capitaine au régiment des gardes de SAR le duc de Lorraine, qui reconstitue le quart de la seigneurie de Bulligny en ce huitième à celui qu'il a racheté sept ans plus tôt à Pierre-Louis de Ligniville.
Cette même année, Bulligny, qui dépend de la prévôté de Gondreville (appartenant à la France) et du bailliage de Nancy pour l'appel en Justice, est transférée au bailliage de Vézelise (appartenant au duc de Lorraine).
À la mort de Pierre, le quart est de nouveau divisé en deux huitièmes, l'un revenant à son fils aîné Augustin-Pierre et l'autre à son fils cadet Pierre-Louis, qui, au décès de son frère, reconstitue le quart, qu'il vend en 1761 à Jean-Claude Pierron, seigneur de Bouzanville et à son épouse qui le conserveront jusqu'à la Révolution.
En 1789, le quart des Pierron et les trois autres du Chapitre cathédral de Toul sont réunifiés et constituent la partie principale de la commune de Bulligny.

Histoire de l'écart de Tuméjus

Au  siècle, la seigneurie appartient aux comtes de Graux, et les dîmes sont prélevées par les religieux de Mureau.

Au début du  siècle, elle change de maison, par le mariage de la comtesse avec Ferry Ligniville, Tantonville et autres lieux.

En 1435, il fait construire une chapelle castrale dédiée à saint Nicolas.

En 1527, Didier de Ligniville, l'arrière petit-fils de Ferry maison forte et de la seigneurie de Tuméjus au chapitre cathédral de Toul, que son fils Jacques récupère, à partir des années 1560, par de fines transactions.

À la mort de ce dernier en 1571, le domaine échoit à son fils Christophe, Baron de Vannes, bailli de Vôge, conseiller d'État, chambellan du duc de Lorraine, capitaine général de son artillerie, Panetier de France, chevalier de l'Ordre du Roi, gentilhomme ordinaire de sa Chambre.

Lorsque celui-ci décède en 1578, ses fils, Gaspard et Philippe-Emmanuel, héritent chacun une moitié de la seigneurie et de la maison forte.

En 1647, ce dernier, conseiller d'État, grand-prévôt de Remiremont et du chapitre collégial de Saint-Georges de Nancy, abbé de Lachalade, prieur et seigneur d'Assonval, évêque de Toul et abbé de Belchamp, vend sa part à Claude Jacquot, contrôleur des monnaies de Lorraine.

Celui-ci mort, sa moitié de seigneurie est divisée en deux quarts, l'un revenant à son fils Gaspard et l'autre à sa fille Jeanne. Au décès de son frère, Jeanne reconstitue la moitié des Jacquot à nouveau divisée, à sa mort, en deux quarts, l'un revenant à son cousin Claude-Marcel de Rutant et l'autre à sa cousine Louise de Rutant.

Le fils de Louise, parvient à récupérer la part de son oncle et reconstitue la moitié de la seigneurie qu'il transmet, en 1751, à son propre fils Pierre, seigneur de Saulxures et d'autres lieux, capitaine au régiment des gardes de SAR le duc de Lorraine, qui reconstitue la seigneurie de Tuméjus, en réunissant la moitié des Jacquot à celle qu'il a racheté sept ans plus tôt à Pierre-Louis de Ligniville.

À la mort de ce dernier, le domaine est de nouveau divisé en deux moitiés, l'une revenant à son fils aîné Augustin-Pierre et l'autre à son fils cadet Pierre-Louis, qui, au décès de son frère, reconstitue la seigneurie, qu'il vend en 1761 à la famille Pierron, qui en sont les seigneurs jusqu'à la Révolution, puis les simples propriétaires fonciers.

Histoire de l'écart de la Blaissière

Le nom de l'écart de la Blaissière tire son origine du celtique « bless » qui signifie « loup ». Il est certainement question d'un endroit où l'on mettait des pièges à loups dans les temps anciens.

Acquise par la famille de Ligniville au début du  siècle, la Blaissière est une petite seigneurie, jouissant des trois niveaux de justice seigneuriale, du droit de chapelle, de chasse, de colombier, et de prélèvements sur 3 hectares de bois, 1 de prés, 2 de terres, 280 ares de vignes produisant un vin blanc de qualité reconnue, et 105 ares de pâquis.

Le seigneur perçoit également des droits sur 1 hectare de pâquis, situé sur le ban d'Allamps, 210 ares sur celui de Bulligny et 140 sur celui de Blénod-lès-Toul, 88 ares de vignes et une maison à Bulligny.

La résidence seigneuriale se compose d'un corps de bâtiments en carré, comprenant maisons de maître, de fermier, et de vigneron, ouvrant sur une cour intérieure, ainsi qu'une tour de refuge.

En 1578, des réparations sont faites aux bâtiments de ferme, et la tour est restaurée en 1625.

Lors de la vente du domaine de Tuméjus en 1744, Pierre-Louis de Ligniville conserve la Blaissière, qu'il cède, en 1757, à Léopold Charles Laurent de Grancy, comte de Grancy, seigneur de Moineville, en dot pour le mariage de sa nièce Marie-Thérèse de Ligniville.

En 1759, la Blaissière est vendue à Philippe Porchaire, conseiller au bailliage et présidial de Toul, qui la revend l’année suivante aux jésuites du collège de Nancy.

Ces derniers expulsés de Lorraine en 1768, la seigneurie est mise sous séquestre pendant cinq ans, durant lesquels y sont faits d'importants travaux, avant d'être cédée à la congrégation des chanoines de Notre-Sauveur, qui la conservent jusqu'à la Révolution.

En 1789, ce domaine, celui de Tuméjus, et celui de Bulligny sont unifiés pour constituer la commune de Bulligny.

En 1792, la Blaissière est vendue comme bien national à Dominique-Léopold Claude, de Bulligny.

Lors de l'occupation prussienne de 1814-1815, le lieu est occupé par un détachement ennemi, et son propriétaire qui mène de nombreuses actions contre l'envahisseur est contraint de se rendre : afin de l'en obliger les Prussiens font 70 otages et incendient Bulligny, Tuméjus et la Blaissière.

Peu après cet épisode, les héritiers Claude vendent le domaine à un Pernely de Toul, qui le revend à M. de Saint-Cyr, qui le cède à son tour en 1852, aux Lefebvre, propriétaires de la maison forte de Tuméjus.

  1. Chauvet Jean-Yves, L'inventaire du Toulois, 2e partie : sites archéologiques, Revue Études Touloises no 101, Cercle d'études locales du Toulois, Toul, 2006.
  2. Jules (18-1921) Auteur du texte Beaupré, Répertoire archéologique pour le département de Meurthe-et-Moselle, époques préhistoriques, gallo-romaines, mérovingiennes, par le Cte J. Beaupré,..., (lire en ligne), P 36

    « Olry a trouvé à Bulligny des silex taillés et des monnaies gauloises en argent, déposés au Musée Lorrain. Depuis on y a encore recueilli des pointes de flèches en silex...aux Chénevières, en Chatillon, à la Saulce, monnaies romaines, restes d'habitations »

    .
  3. Archives Départementales des Vosges, 20 H 1 (Cartulaire de l'Abbaye de Mureau).
  4. Marin Saugrin Clément, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle-France, tome 3, Saugrin, Paris, 1726.
  5. a b et c Olry Étienne-Dominique, Notice sur le château de Tumejus et sur la Blaissière, ban de Bulligny, Imprimerie Crépin-Leblond, Nancy, 1874
  6. Archives Départementales de Meurthe-et-Moselle, G 18
  7.  10.

Héraldique

Blason
Losangé d'or et de sable.
Détails
Ce sont les armes de la famille de Lignéville, comtes de Tuméjus qui fit construire vers 1430 le château de Tumejus qui se trouve sur la commune de Bulligny.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.

Bulligny dans la littérature

Découvrez les informations sur Bulligny dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.

5164 autres localités pour Grand-Est

Vous pouvez consulter la liste des 5164 autres localités pour Grand-Est sur cette page : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-ges/villes.html.

English translation

You have asked to visit this site in English. For now, only the interface is translated, but not all the content yet.

If you want to help me in translations, your contribution is welcome. All you need to do is register on the site, and send me a message asking me to add you to the group of translators, which will give you the opportunity to translate the pages you want. A link at the bottom of each translated page indicates that you are the translator, and has a link to your profile.

Thank you in advance.

Document created the 03/01/2018, last modified the 12/12/2024
Source of the printed document:https://www.gaudry.be/en/lieu/fr/fr-ges/267118.html

The infobrol is a personal site whose content is my sole responsibility. The text is available under CreativeCommons license (BY-NC-SA). More info on the terms of use and the author.