Romorantin-Lanthenay

Localisation

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Romorantin-Lanthenay : descriptif

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Romorantin-Lanthenay

Romorantin-Lanthenay est une commune française, située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire

Cette ville est par ailleurs capitale de la région naturelle de la Sologne.

Géographie

Localisation et communes limitrophes

La commune de Romorantin-Lanthenay se trouve dans le sud-est du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Grande Sologne,. À vol d'oiseau, elle se situe à 40,4 Blois, préfecture du département. La commune constitue en outre le bassin de vie de Romorantin-Lanthenay.

Les communes les plus proches sont : Villeherviers (3,9 Pruniers-en-Sologne (7,2 Loreux (7,7 Villefranche-sur-Cher (7,8 Veilleins (8,8 Saint-Julien-sur-Cher (8,9 Lassay-sur-Croisne (9,4 Millançay (9,7 La Chapelle-Montmartin (10 km).

Les communes limitrophes sont Millançay, Pruniers-en-Sologne, Veilleins, Villefranche-sur-Cher et Villeherviers.

Rose des vents Veilleins Millançay Millançay Rose des vents
Pruniers-en-Sologne N Villeherviers
O    Romorantin-Lanthenay    E
S
Pruniers-en-Sologne Villefranche-sur-Cher Villeherviers

Localisation

La Sauldre.

La ville est située au cœur de la Sologne, sur la rivière Sauldre, à 30 Vierzon, 41 Blois, 65 Orléans, 69 Bourges, 90 Tours et 190 Paris.

Elle appartient à l'aire urbaine de Romorantin-Lanthenay.

Les routes départementales 49, 59, 75, 120, 724, 765 et 922 traversent le territoire de la commune.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 amplitude thermique annuelle de 14,7 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Romorantin-Pruniers », sur la commune de Gièvres à 11 vol d'oiseau, est de 11,6 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. «  », sur geo.data.gouv.fr (consulté le ).
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  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie

L'étymologie de Romorantin n'est pas certaine. Il existe plusieurs hypothèses:

  • les Romains y auraient construit un camp Roma Minor ou petite Rome
  • le nom pourrait venir aussi des ruisseaux Ru et Morentinus, affluents de la Sauldre.

Quant à la seconde partie, Lanthenay, elle fait référence à la commune ayant fusionné avec Romorantin en 1961.

  1. https://www.lanouvellerepublique.fr/romorantin/romorantin-petite-rome-ou-riviere#:~:text=L%27origine%20du%20nom%20de,Rantin%2C%20affluent%20de%20la%20Sauldre.&text=L%27origine%20du%20nom%20de%20Romorantin%20n%27est%20pas%20r%C3%A9ellement,car%20attest%C3%A9e%20par%20aucun%20document.
  2. « Modifications aux circonscriptions territoriales de communes », Journal officiel de la République française,‎ , lire en ligne)

Histoire

À la Renaissance

À l'emplacement d'un château plus ancien, Louise de Savoie, mère de , confie à Léonard de Vinci en 1516, la tâche de concevoir un palais royal afin de faire de Romorantin une cité idéale, une nouvelle Rome ou une nouvelle capitale de la France. Ce dernier envisage également le percement d'un canal reliant la Loire à la Sauldre.

Les travaux de dérivations, d'aménagements et de terrassement de la Sauldre aux abords du château ont lieu entre 1516 et 1518. La construction est lancée, une aile de 70 mètres de long est construite, mais les travaux restent inachevés en 1519, peut-être à cause de la peste, mais plus probablement à cause de la mort de Léonard de Vinci.

L'aile construite par Louise de Savoie est détruite en 1723. Il reste aujourd'hui, outre les plans de Léonard de Vinci dans le Codex Atlanticus, des traces archéologiques nombreuses — dont les ruines du château avec deux tours et les remblais que l'on peut voir aujourd'hui, les descriptions et plan du épis de faîtage dorés retrouvés dans des maisons de la ville dont celle « de l'architecte de Chambord ». Longtemps décrit comme un projet rêvé de Léonard de Vinci, le château de Romorantin a bien été construit, au moins partiellement, en attestent les nombreuses factures et descriptions découvertes depuis 2015, et dont la maîtrise d'ouvrage est la même à Chambord et à Romorantin. Ce projet inachevé est un prototype du château de Chambord, et de son fameux escalier à vis, au sujet duquel l'architecte Dominique de Cortone vient rencontrer Léonard en 1518 au Clos-Lucé.

Au | ]

Entre les 26 et , une inondation sans précédent (4 à 5 pieds d'eau) cause de nombreuses destructions dans la ville (plusieurs maisons, deux ponts et le moulin de la ville) ainsi que sept morts (dont le meunier de la ville).

Durant la Première Guerre mondiale

Bâtiments du centre de réparation Salvage and Repair.
Installation de moteurs de DH-4 à l'aérodrome de Romorantin.
Baraquements pour les soldats américains.
Caudron G.4 E2 - Air Service Production Center No. 2, sur l'aérodrome de Romorantin, 1918.

En 1912, le premier aérodrome destiné à l'armée française est construit.

Un gigantesque dépôt militaire américain est construit à partir d’ à côté de Romorantin, le G.I.S.D. (General Intermediate Supply Depot) s'étendait sur les communes de Gièvres, Pruniers, Selles-sur-Cher et Villefranche en formant un vaste losange dont les diagonales respectives étaient de 10 km et 3 km.

Les installations américaines ont hébergé jusqu'à 30 000 personnes, et concernaient les domaines :

  • de l'aviation : avec l'assemblage, le montage et les essais des appareils ;
  • du génie : avec ses entrepôts de tout le matériel nécessaire aux travaux et avec ses ateliers spécialisés pour le travail du bois, du fer et autres matériaux ;
  • de l'énergie électrique : avec le stockage de groupes électrogènes et de toutes les fournitures complémentaires ;
  • de la santé : avec un hôpital modèle, un entrepôt de produits pharmaceutiques, des appareils médicaux, et des hôpitaux démontables ;
  • de l'intendance : avec son usine frigorifique, ses dépôts de produits alimentaires mais également une boulangerie industrielle ;
  • des transports : avec son parc automobile abritant des véhicules de toutes tailles par dizaines de milliers, ainsi qu'avec une cavalerie forte de 20 000 chevaux et avec des stocks de plus de 3 millions de litres de carburants et de lubrifiants.

Trois escadrons de ce qui deviendra l'United States Army Air Service arrivent le à Romorantin, puis s'installent quelques jours plus tard un peu plus à l'ouest, à Gièvres. En 10 mois, un camp d'aviation de 170 Mur-de-Sologne. Un atelier d'assemblage d'avions est ensuite construit, avec un dépôt de matières premières et pièces de rechange, des hangars en acier, et des machines de soudure, d'entoilage, de sellerie, .

L'atelier de montage et réparation installé à Romorantin réceptionne les avions et les moteurs en provenance des États-Unis, les assemble, les arme, puis les expédie vers le front après un seul vol d'essais. Le premier Airco DH.4 fabriqué à Romorantin et équipé d'un moteur Liberty L-12 date du , et ce sont 1 087 appareils de ce type qui sont réalisés dans cet atelier jusqu'au ,.

Après l'Armistice, le centre de production devient le principal centre de restauration et de réparation de l'aviation. Les avions arrivent chaque jour du front ou du centre d'instruction d'Issoudun. Ce sont au total 200 appareils étrangers, 619 DH.4 et 198 moteurs qui sont ainsi restaurés et réexpédiés aux États-Unis. En , il y a encore près de 4 000 hommes présents sur le site. Une fois sa mission accomplie, le centre sera totalement démantelé au point qu'il n'en subsiste rien aujourd'hui.

L'aérodrome est actuellement occupé par la base aérienne 273 de Romorantin « Lieutenant-colonel Maurice Mailfert ».

Durant la Seconde Guerre mondiale

Entre le et le , plus de 3 100 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la République Espagnole devant Franco, arrivent - durant la Retirada - dans le Loir-et-Cher. Devant l'insuffisance des structures d'accueil (les haras de Selles-sur-Cher sont notamment utilisés), 47 villages sont mis à contribution, dont Romorantin. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants, sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré. Au printemps et à l'été, les réfugiés sont regroupés à Bois-Brûlé (commune de Boisseau).

La base aérienne servant de dépôt pour l'armée de l'air française a été bombardée par l'aviation allemande pendant la Bataille de France les et . En 1944, alors utilisée par l'armée allemande, celle-ci est bombardée par les Forces Alliées les , et , ce dernier raid faisant 17 victimes civiles dans les agglomérations voisines.

La ville est libérée le .

  1. Sylvie Gueunoun, Léonard de Vinci et le dernier projet : roman, Paris, Iggybook, , 158 ISBN , présentation en ligne).
  2. De Sairigné MS, « Le projet oublié de Léonard de Vinci », in Le Journal de la Sologne, printemps 2010, p. 69.
  3. Pascal Brioist, Louise de Savoie et le projet de Léonard de Vinci à Romorantin, lire en ligne), p. 73-86.
  4. Martine Vallon, Sur les traces de Louise de Savoie et de François lire en ligne), p. 787-90.
  5. in coll, Louise Valois (1476-1531), Presses universitaires François-Rabelais, Orléans, 2015
  6. note précédente
  7. Archives départementales de Loir-et-Cher - 4 E 194/31 - p. 41.
  8. «  », sur Prunier en Sologne (consulté le ).
  9. Les camps américains en Sologne et dans la vallée du Cher 1917-1919, Musée de la Sologne de Romorantin, association Gièvres, Souvenir, Patrimoine et Culture, , 29 lire en ligne [PDF]).
  10. lire en ligne), p. 117.
  11. Films muets d'époque visionnables en ligne sur le site www.criticalpast.com, consulté le 7 novembre 2014.
  12. Catalogue de l'exposition réalisée en 2014 par le Musée de la Sologne de Romorantin, d'après le Bureau de l'Histoire de l'Armée de l'Air, 1978
  13. «  », sur Pruniers en Sologne (consulté le ).

Héraldique

Les armes de Romorantin-Lanthenay se blasonnent ainsi :

écartelé : au premier et au quatrième d'azur à la salamandre couronnée d'or sur un brasier de gueules, au deuxième et au troisième de sable aux deux clefs d'argent passées en sautoir.

  1. Le blason de la commune sur Gaso. Consultation : décembre 2009.

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Romorantin-Lanthenay dans la littérature

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