Lamotte-Beuvron

Localisation

Carte du monde

Lamotte-Beuvron : descriptif

Informations de Wikipedia
Lamotte-Beuvron

Lamotte-Beuvron est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire.

Géographie

Situation

Cette petite ville est située en Sologne sur le Beuvron.

La forêt de Lamotte-Beuvron (forêt domaniale s'étendant en fait principalement sur Vouzon) occupe une partie de son territoire. Au début du  siècle, on a dit de Lamotte-Beuvron qu'elle était « la capitale de la chasse » en Sologne.

Hydrographie

C'est à Lamotte-Beuvron qu'aboutit le canal de la Sauldre construit dans la seconde moitié du  siècle pour amener au cœur de la Sologne la marne de Blancafort (Cher) en vue de l'amélioration de l'agriculture de la région.

Transports

La commune est traversée la route nationale 20.

La sortie no 03 (Lamotte-Beuvron) de l’autoroute A71 (Orléans / Clermont-Ferrand), dessert la ville.

La commune dispose sur son territoire de la gare de Lamotte-Beuvron desservie par les trains et autocars des réseaux TER Nouvelle-Aquitaine et TER Centre-Val de Loire en direction d'Orléans, de Vierzon ou de Romorantin-Lanthenay.

Les lignes de bus no 5 (Orléans / La Ferté-Saint-Aubin / Lamotte-Beuvron) du réseau Ulys et no 2 (Blois / Chambord / Lamotte-Beuvron) du réseau TLC, desservent la ville.

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Lamotte-Beuvron
La Ferté-Saint-Aubin Vouzon Souvigny-en-Sologne
Chaumont-sur-Tharonne Lamotte-Beuvron Chaon
Saint-Viâtre Nouan-le-Fuzelier Pierrefitte-sur-Sauldre

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Moyenne vallée de la Loire » et « Centre et contreforts nord du Massif Central ».

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 amplitude thermique annuelle de 15,3 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,8 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Statistiques 1991-2020 et records LAMOTTE-BEUVRON (41) - alt : 117m, lat : 47°36'37"N, lon : 2°00'43"E
Records établis sur la période du 01-06-1978 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,3 0,7 2,8 4,7 8,6 11,9 13,6 13 9,6 7,4 4 1,8 6,6
Température moyenne (°C) 4,5 5 8,2 10,9 14,6 18 20,1 19,8 16,1 12,4 7,7 4,9 11,8
Température maximale moyenne (°C) 7,8 9,3 13,6 17 20,7 24,2 26,6 26,7 22,5 17,3 11,5 8,1 17,1
Record de froid (°C)
date du record
−20,5
09.01.1985
−15
10.02.1986
−13
01.03.05
−6,7
04.04.22
−2
07.05.1979
0,2
05.06.1991
4
13.07.1993
3,5
30.08.1993
0
20.09.17
−5,1
18.10.1992
−12
22.11.1993
−14,8
31.12.1985
−20,5
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
18
30.01.02
24,3
27.02.19
26,2
31.03.21
31
30.04.05
34
28.05.17
38,3
18.06.22
41,8
25.07.19
42
09.08.03
35,8
08.09.23
30,8
01.10.1985
23
07.11.15
20
16.12.1989
42
2003
Précipitations (mm) 66,4 58,5 56,5 60,4 71,5 52,7 60,8 55,4 54,7 73 77 81,3 768,2
Source : «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base
  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  4. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).

Histoire

Jusqu'au début du  siècle Lamotte-Beuvron s'appelle La Mothe-sur-Beuvron. Ce nom rappelle son origine : une motte féodale établie près de la rivière Beuvron (étymologie de Beuvron : « rivière des castors », du mot celtique beber signifiant castor). Un château féodal (dont rien ne subsiste) couronnait cette butte artificielle. Jusqu'au  siècle, Lamotte-Beuvron ne fut qu'un hameau de Vouzon, dont le bourg est situé à cinq kilomètres. À l'initiative de ses seigneurs — c'est-à-dire ceux de Vouzon ; voir plus bas le paragraphe sur le Patrimoine > château de Lamotte-Beuvron — notamment l'évêque Anne de Lévis de Ventadour († 1662) vers 1660, et surtout Jacques Henri de Durfort, le maréchal de Duras, et son épouse Marguerite-Félice de Lévis (sœur du duc Louis-Charles et nièce de l'archevêque Anne qu'on vient d'évoquer ; fin du paroisse autonome en 1703, mais cette indépendance ne vaut que pour les affaires religieuses. Par ailleurs, notamment en matière administrative et fiscale, Vouzon et Lamotte constituent une communauté d'habitants unique, celle de Vouzon-Lamotte. Au début de la Révolution, des divergences d'intérêts (principalement fiscaux, longtemps contenus) apparaissent au grand jour. Le , Lamotte se sépare unilatéralement de Vouzon et élit comme maire Laurent Leroy. Cet état de fait n'est reconnu officiellement que le , par une décision du Conseil général du département qui lui donne le statut de commune.

Le développement de Lamotte-Beuvron est lié à l'abandon progressif au cours de la seconde moitié du Orléans à Bourges par Ménestreau-en-Villette, Vouzon et Pierrefitte-sur-Sauldre au profit de la route royale de Paris à Toulouse (l'actuelle RN 20). La mise en service de la ligne de chemin de fer Les Aubrais - Vierzon en 1847 (qui prolonge celle reliant Paris à Orléans fonctionnant depuis 1843) accentue l'avantage de Lamotte par rapport à Vouzon.

Sous le Second Empire, Lamotte-Beuvron doit beaucoup à l'intérêt personnel que l'empereur Napoléon III porte à la localité dont il a acquis le château en 1852. L'empereur y fit construire plusieurs bâtiments dont la mairie actuelle, l'église, ainsi que le canal de la Sauldre reliant la ville à Blancafort.

Entre le et le , plus de 3 100 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant Franco, arrivent en Loir-et-Cher. Devant l'insuffisance des structures d'accueil (les haras de Selles-sur-Cher sont notamment utilisés), 47 villages sont mis à contribution, dont Lamotte-Beuvron. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants, sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré. Au printemps et à l'été, les réfugiés sont regroupés à Bois-Brûlé (commune de Boisseau).

  1. Jeanine Sodigné-Loustau, « L'accueil des réfugiés civils espagnols de 1936 à 1940. Un exemple : la région Centre », Matériaux pour l'histoire de notre temps, lire en ligne).
  2. Sodigné-Loustau 1996, p. 47.
  3. Sodigné-Loustau 1996, p. 43-44.
  4. Sodigné-Loustau 1996, p. 46.

Héraldique

Les armoiries de Lamotte Beuvron se blasonnent ainsi :

Écartelé : au premier d'azur au mont d'or sommé d'une tour d'argent, ouverte, ajourée et maçonnée de sable, le tout posé sur une terrasse aussi d'or chargée d'une burèle ondée du champ, au deuxième d'or au dauphin d'azur surmonté d'un lambel de gueules, au troisième contre-écartelé : au I et au IV d'argent à la bande d'azur, au II et au III de gueules au lion d'argent, au quatrième d'azur aux sept abeilles volant d'or ordonnées 1, 2, 1, 2 et 1.

Création Robert Louis (1949).

Le premier quartier symbolise la motte de terre sur laquelle était la défense primitive de la seigneurie de Vouzon. À la base, l'onde d'azur concrétise le Beuvron. Le second quartier est aux armes de Guichard 1er dauphin d'Auvergne, seigneur de Talligny et de la Ferté Chaudron, maître des arbalétriers, mort en 1403, marié vers 1365 à Isabelle de Sancerre, veuve de Pierre de Graçais, seigneur de l'Isle de Cléry, de la Ferté-Nabert et de Vouzon. Le troisième quartier est aux armes du marquis de Durfort, duc de Duras, bienfaiteur de la commune. Le quatrième quartier : les abeilles concrétisent à la fois l'activité laborieuse et les sept communes du canton. L'écu est timbré de la couronne murale des villes. Les deux branches représentent la flore régionale. La devise « Motte hier - Mont demain » exprime la confiance des habitants dans l'avenir de leur cité.

Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.

Lamotte-Beuvron dans la littérature

Découvrez les informations sur Lamotte-Beuvron dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.

1838 autres localités pour Centre-Val de Loire

Vous pouvez consulter la liste des 1838 autres localités pour Centre-Val de Loire sur cette page : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-cvl/villes.html.

English translation

You have asked to visit this site in English. For now, only the interface is translated, but not all the content yet.

If you want to help me in translations, your contribution is welcome. All you need to do is register on the site, and send me a message asking me to add you to the group of translators, which will give you the opportunity to translate the pages you want. A link at the bottom of each translated page indicates that you are the translator, and has a link to your profile.

Thank you in advance.

Document created the 03/01/2018, last modified the 30/10/2024
Source of the printed document:https://www.gaudry.be/en/lieu/fr/fr-cvl/34723.html

The infobrol is a personal site whose content is my sole responsibility. The text is available under CreativeCommons license (BY-NC-SA). More info on the terms of use and the author.