Fleury-les-Aubrais
Localisation
Fleury-les-Aubrais : descriptif
- Fleury-les-Aubrais
Fleury-les-Aubrais (latin : Floriacum) est une commune française située dans le département du Loiret, en région Centre-Val de Loire.
Géographie
Situation
La commune est située en bordure ouest de la région naturelle de la forêt d'Orléans (108 hectares du territoire de la commune sont occupés par la forêt au nord-est), dans l'aire urbaine et l'unité urbaine d'Orléans.
Elle est limitrophe d'Orléans et distante de 129 km au sud de Paris.
L'emprise ferroviaire de la gare SNCF, ainsi que la zone d'activité qui l'accompagne, constitue la partie la plus à l'ouest de la commune. La gare constitue historiquement un des principaux attraits de cette ville, la gare d'Orléans n'étant qu'un terminus.
Saran | Cercottes | Chanteau | ||
Orléans | N | Semoy | ||
O Fleury-les-Aubrais E | ||||
S | ||||
Orléans | Orléans | Orléans |
Lieux-dits et écarts
- ZUP Est : Les Ormes du Mail, Les Andrillons
- ZUS Nord : Lignerolles, La Jabotte, La Hartière
- ZUP Sud : Clos de la Grande Salle, Villevaude.
Les quartiers :
- Centre-ville : Lamballe
- Clos des Moulins
- Clos de l'Ange
- Clos du Bellebat.
Lieux-dits : l'Herveline, la Croix Fleury, la Barrière Saint Marc, les Escures, les Boudines, la Bustière, Faubourg Bannier.
Géologie et relief
La région d’Orléans se situe dans le sud du Bassin parisien, vaste cuvette composée d’un empilement de couches sédimentaires d’origines essentiellement détritiques (issus de l’érosion d’anciennes chaînes de montagnes) et carbonatées (précipitation de carbonate de calcium). Ces dépôts s'étagent du Trias (- 250 millions d’années) au Pliocène (- 23 millions d’années) et se font surtout en contexte marin, mais aussi en milieu lacustre. Les successions de périodes glaciaires et interglaciaires au Quaternaire aboutissent à la configuration géomorphologique actuelle : altération plus ou moins profonde des roches en place, terrasses alluviales anciennes perchées sur les plateaux et incision de la vallée actuelle de la Loire,.
Les calcaires de Beauce, qui constituent le socle du territoire communal, se forment à l'Aquitanien (de - 23 à - 20,5 millions d’années). Leur partie supérieure, les marnes et calcaires de l'Orléanais (m2MCO), constitue le substratum des lignes ferroviaires, à l’ouest de la commune. Les marnes et sables de l’Orléanais (m2MSO), premiers dépôts burdigaliens (de – 20,44 à – 15,97 millions d'années) recouvrant les calcaires de Beauce, occupent la partie centrale du territoire communal. Ces sables sont essentiellement composés de grains de quartz émoussés, accompagnés de feldspaths kaolinisés et friables, de silex à patine noire et de graviers calcaires particulièrement fréquents à la base de la formation.
Cette formation est elle-même surmontée par les sables et argiles de Sologne (m3-p1SASO), datés du Langhien supérieur au Pliocène inférieur, une formation composée de sables (quartz gneissique ou granitique) argileux très grossiers à fins et de lentilles d’argile verte, pure ou sableuse, occupant la partie est de la commune.
Le territoire communal est relativement plat puisque la dénivelée maximale est de 24 mètres. L'altitude du territoire varie en effet de 109 mètres à 133 mètres,.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 amplitude thermique annuelle de 15,3 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,7 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,4 | 0,9 | 3 | 5 | 8,7 | 11,9 | 13,8 | 13,5 | 10,2 | 7,8 | 4,2 | 1,9 | 6,9 |
Température moyenne (°C) | 4,3 | 4,8 | 7,9 | 10,6 | 14,3 | 17,7 | 19,9 | 19,8 | 16,1 | 12,3 | 7,6 | 4,8 | 11,7 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,3 | 8,7 | 12,9 | 16,3 | 19,9 | 23,5 | 26 | 26,1 | 21,9 | 16,7 | 11 | 7,7 | 16,5 |
Record de froid (°C) date du record |
−19 17.01.1985 |
−13,8 07.02.1991 |
−13,1 01.03.05 |
−4,5 11.04.03 |
−1 05.05.1979 |
0 05.06.1991 |
3,1 16.07.1984 |
4 26.08.1993 |
0,5 30.09.1988 |
−4,6 21.10.10 |
−11 23.11.1993 |
−12,8 30.12.1985 |
−19 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17 30.01.02 |
22,2 27.02.19 |
24,5 16.03.12 |
29,7 30.04.05 |
32 27.05.05 |
38 29.06.19 |
41,5 25.07.19 |
40,4 10.08.03 |
35 15.09.1982 |
33,1 01.10.1985 |
24 01.11.14 |
19,4 16.12.1989 |
41,5 2019 |
Précipitations (mm) | 59,4 | 55,3 | 51,5 | 52 | 74,6 | 52,9 | 58,1 | 58,4 | 56,3 | 66,8 | 68,6 | 74,9 | 728,8 |
- « », sur le site du Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie (consulté le ).
- « », sur ficheinfoterre.brgm.fr, (consulté le ), p. 1.
- BRGM, « », sur le site de la DREAL Centre-Val de Loire, février (consulté le ), p. 89.
- « », sur ficheinfoterre.brgm.fr (consulté le ), p. 5.
- BRGM, « », sur le site de la DREAL Centre-Val de Loire, février (consulté le ), p. 87.
- Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
- « », sur Géoportail (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Agrum Floriacum au , Apud Floriacum en 1201, De Floriaco en 1245, Parvus Floriacus au , Apud Floriacum en 1321,
Le type toponymique Fleury est dérivé de l'ancienne Floriacum ou villa Florii. Le village s'est donc développé à partir du domaine de Florius, un propriétaire terrien de l'époque gallo-romaine, le vocable en bas latin Floriacus étant issu du gentilice Florius, suivi du suffixe -acus,. Aubrais est dérivé du latin albaretum (= bois de peupliers), de albarus (blanchâtre) suivi du suffixe collectif –etum. Ces mots sont dérivés de l'adjectif latin albus (blanc). Il y avait donc ici un bois de peupliers qui fut ensuite défriché pour laisser place à des champs et à un village de cultivateurs.
La ville s’appelait à l’origine Fleury, cette paroisse ayant probablement emprunté le nom de l'abbaye qui l’avait possédée (l'abbaye de Fleury)(Fleury en août 1386, Fleury en décembre 1400, Fleury lez Orléans en avril 1409. Elle devient ensuite Fleury les Orléans, nom qu’elle conserve jusqu’au , Fleury lez Orléans en 1491). Elle est rebaptisée Fleury aux choux, en raison d’une intense activité maraîchère (Fleury aux Choulx en 1479).
Par décret du , la ville prend le nom de Fleury-les-Aubrais ("les" sans accent grave), s’adjoignant le nom du nœud ferroviaire des Aubrais,.
- Actes de Philippe 1er, p. 251
- Recueil des chartes de Saint-Benoît-sur-Loire, t. 2,p. 174
- E. Jarry, La maladrerie d’Orléans, p. 233
- Archives départementales 45-charte de l’Hôtel-Dieud’Orléans
- Cartulaire de Sainte-Croix d’Orléans, p. 536
- Denis Jeanson, « », sur le dictionnaire de toponymie de la région Centre (consulté le ).
- Jean-Marie Cassagnes et Mariola Korsak, Chécy Le Loiret - origine des noms de villes et villages, Brillac (16), Nouvelles Eds Bordessoules, , 200 ISBN ), p. 114.
- Jacques Soyer, Les noms de lieux du Loiret, Paris, éditions Horvath, , 735 ISBN ), p. 87.
- Archives nationales -JJ 129, no 129, fol. 82
- Archives nationales -JJ 155, no 368, fol. 221
- Archives nationales -JJ 163, no 252, fol. 142 v°
- Archives nationales -JJ 188, no 169, fol. 85
- Archives départementales 45-B 15, archives de l’Hôtel-Dieu d’Orléans
Histoire
Développement ancien
Quelques moines, issus de l'abbaye bénédictine de Fleury (Saint-Benoît-sur-Loire), vinrent s'installer au nord d'Orléans en créant une chapelle Fleury.
Révolution française et Empire
Nouvelle organisation territoriale
Le décret de l' décrète « il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne ». En 1790, dans le cadre de la création des départements, le Loiret compte alors 367 municipalités, rattachées à 59 cantons et 7 districts. La municipalité de Fleury est rattachée au canton de Fleury et au district d'Orléans. Le terme « commune », au sens de l’administration territoriale actuelle, est imposé par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () : « La Convention nationale, sur la proposition d’un membre, décrète que toutes les dénominations de ville, bourg ou village sont supprimées et que celle de commune leur est substituée ». Ainsi la municipalité de Fleury devient formellement « commune de Fleury » en 1793.
Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés,. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 58 à 31,. Fleury-les-Aubrais est alors rattachée au canton Ingré et à l'Arrondissement d'Orléans par arrêté du 9 vendémiaire an X (
Époque contemporaine
L'importante gare ferroviaire a été inaugurée le au lieu-dit les Aubrais, constituant un pôle d'attractivité pour toute la ville.
Durant la guerre franco-allemande de 1870, la ville est le terrain d'importants combats opposant les Français aux Prussiens sur le lieu de l'actuel quartier des Aydes.
La légende veut qu'une remarque moqueuse sur le patronyme de la ville, faite par Alphonse XIII, roi d'Espagne, en transit à la gare le , ait provoqué le changement de nom qui a été avalisé en 1907.
La mairie actuelle est construite en 1928.
Durant la Seconde Guerre mondiale, la gare est détruite lors de bombardements alliés en 1944 qui touchent également le quartier adjacent. La ville est libérée le 18 août de cette même année.
La gare actuelle date de 1961. L'ouverture du tramway d'Orléans, passant par Fleury-les-Aubrais, a lieu en 2000.
Le centre culturel La Passerelle est inaugurée en 2006.
Héraldique
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Les armes de Fleury-les-Aubrais se blasonnent ainsi : Palé de sinople et de gueules, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or et d'un lambel d'argent. |
- Motte 2003, p. 24.
- Christian Poitou 1982, p. 32.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Motte 2003, p. 23.
- Gérard Lang, « », sur projetbabel.org, (consulté le ).
- « », sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ), p. 6.
- Christian Poitou 1982, p. 34.
- « », sur gallica.bnf.fr (consulté le ).
- Gérard Lang, « », sur projetbabel.org, (consulté le ).
- Louis Rondonneau, Collection générale des lois : décrets, arrêtés, sénatus-consultes, avis du conseil d'État et réglemens d'administration publiés depuis 1789 jusqu'au lire en ligne), 2e, p. 485-486.
- « », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
- Le blason de la ville sur Gaso et Les emblèmes de France. Consultations : mars 2008.
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Héraldique
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Les armes de Fleury-les-Aubrais se blasonnent ainsi : Palé de sinople et de gueules, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or et d'un lambel d'argent. |
- Le blason de la ville sur Gaso et Les emblèmes de France. Consultations : mars 2008.
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Fleury-les-Aubrais dans la littérature
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