La Ferté-Saint-Cyr
Localisation
La Ferté-Saint-Cyr : descriptif
- La Ferté-Saint-Cyr
La Ferté-Saint-Cyr est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire. Localisée au centre-est du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Grande Sologne », vaste étendue de bois et de prés aux récoltes médiocres
Avec une superficie de 5 793 ha en 2017, la commune fait partie des 13 communes les plus étendues du département. L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal
Plusieurs espaces naturels d'intérêt sont présents sur la commune : un site natura 2000 et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)
En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux
À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 31 en 1988, à 8 en 2000, puis à 7 en 2010.
Géographie
Localisation et communes limitrophes
La commune de Ferté-Saint-Cyr se trouve au centre-est du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Grande Sologne,. À vol d'oiseau, elle se situe à 26,9 Blois, préfecture du département et à 12,4 Chambord, chef-lieu du canton de Chambord dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Beaugency.
Les communes les plus proches sont : Crouy-sur-Cosson (4,8 Thoury (6,4 Villeny (7,1 Dhuizon (7,4 Saint-Laurent-Nouan (8,3 Ligny-le-Ribault (8,7 45), Lestiou (10,9 Avaray (11,1 Muides-sur-Loire (11,1 km).
Située entre Sologne et la Loire, le village est situé à 1 h 30 de Paris[Comment ?], à seulement 9 château de Chambord.
Hydrographie
La commune est drainée par le Cosson (8,378 .
Le Cosson traverse la commune du nord-est vers le sud-ouest. D'une longueur totale de 96,4 Vannes-sur-Cosson (45) et se jette dans le Beuvron à Candé-sur-Beuvron, après avoir traversé 18 communes. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en deuxième catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche).
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 amplitude thermique annuelle de 15,2 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Ligny-le-Ribault à 9 vol d'oiseau, est de 11,6 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
Sites Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés. Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000 : la « Sologne », d'une superficie de 346 184 .
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal de Ferté-Saint-Cyr comprend une ZNIEFF : l'« Étang de Merle » (2,5 .
- « », sur geo.data.gouv.fr (consulté le ).
- », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesmeta-insee
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
- « », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
- Sandre, « ».
- « », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site du Ministère de la trasition écologique et solidaire (consulté le ).
- « » (consulté le ).
- « », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « » (consulté le ).
- « », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
Toponymie
Nom actuel
La commune est la juxtaposition de deux villages, dont le second doit son nom à saint Cyr, jeune martyr chrétien du siècle, fils de sainte Julitte.
Anciens noms
D'abord nommé La Ferté-Hubert, le village prit le nom de La Ferté-Saint-Aignan au fil des familles qui y ont possédé le fief.
Sous la Révolution, la volonté de déchristianiser la société française requiert un changement du toponyme : ainsi, par délibération du conseil général de la commune, et en application du décret du 25 vendémiaire (), la commune porta provisoirement le nom de La Ferté-aux-Oignons,.
En 1805, la commune, redevenue La Ferté-Saint-Aignan, absorbe celle voisine de Saint-Cyr-Semblecy ; cette dernière ayant également été débaptisée avec les noms révolutionnaires de Cyr-en-Sologne puis Semblecy.
C'est en 1853 que le nom actuel de La Ferté-Saint-Cyr fut adopté, en vertu du décret impérial du de la même année.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Roger de Figuères, Les noms révolutionnaires des communes de France : listes par départements et liste générale alphabétique, , 125 lire en ligne [PDF]), p. 34
- « Décret impérial (contresigné par le ministre de l'intérieur) », Bulletin des lois de l'empire français, lire en ligne)
Histoire
Origines
La Ferté-Saint-Cyr est connue au Moyen Âge d'après le nom d'un certain seigneur Hubert : La Ferté-Hubert. Se succèdent plusieurs seigneurs Hubert et un Sanche de La Ferté-Hubert (qui donne des biens en 1105 à l'abbaye de Micy). Un mariage (vers 1240 ?) permet d'acquérir La Ferté-Nabert, la famille descendant désormais à la fois d'Hervé de La Ferté-Nabert (Hervé des Nids semble-t-il) et des seigneurs Hubert de La Ferté-Hubert.
- À la fin du de La Ferté-Nabert, fille de Renaud de L'Isle (en-Vendômois, sur le Loir) et d'Isabelle/Isabeau de La Ferté (mariés vers 1269 ? ; Isabelle de La Ferté était issue des deux lignages de La Ferté-Nabert et de La Ferté-Hubert, et desendait semble-t-il en lignée agnatique de ce dernier), porte le fief (sans doute avec Saint-Cyr-(Semblecy)) à son mari Jean Mornay, fils de Guillaume et frère aîné de l'évêque et chancelier Pierre de Mornay.
- Leur fils Jean II de Mornay, fl. dans la de Melun, fille du maréchal Simon, transmet La Ferté-Hubert à leur fille Jeanne de Mornay (cf. Geneanet, arbre Gallois : Jean de Mornay), qui marie 1° vers 1327 Fromond de Toulongeon (d'où Jean, père de Tristan de Toulongeon, baron de Sennecey et de Traves, père lui-même de Jean II, Antoine et André de Toulongeon), puis 2° vers 1348 Jean III de Saint-Brisson du Chéray (famille peut-être issue de la familia castrale du château de St-Brisson ; sires du Chéray à Meung et à Cléry par un mariage dans la Maison de Meung).
- Leur fille Robine de St-Brisson, veuve sans postérité de son cousin et La Ferté-Nabert, petit-neveu du chancelier Pierre), porte La Ferté-Hubert à son d'Estouteville du Bouchet de Thoury : leur fille Alix/Alison d'Estouteville, dame de Thoury et de La Ferté-St-Hubert, marie en 1417 Jean III Bourles de Beauvilliers.
- Leur fils Jean II de Mornay, fl. dans la de Melun, fille du maréchal Simon, transmet La Ferté-Hubert à leur fille Jeanne de Mornay (cf. Geneanet, arbre Gallois : Jean de Mornay), qui marie 1° vers 1327 Fromond de Toulongeon (d'où Jean, père de Tristan de Toulongeon, baron de Sennecey et de Traves, père lui-même de Jean II, Antoine et André de Toulongeon), puis 2° vers 1348 Jean III de Saint-Brisson du Chéray (famille peut-être issue de la familia castrale du château de St-Brisson ; sires du Chéray à Meung et à Cléry par un mariage dans la Maison de Meung).
La Ferté-Hubert, désormais aux mains des Beauvilliers, prendra ensuite le nom de Saint-Aignan, car cette dernière famille obtiendra la baronnie de St-Aignan par le mariage en 1496 de Méry de Beauvilliers dans l'illustre maison qui détenait ce fief, les Husson-Tonnerre, puis accédera aux titres de comte en 1537 puis de duc de St-Aignan en 1663.
Époque contemporaine
- Jean à Guy de Châtillon, comte de Blois : cf. La Chesnaye des Bois, in Dictionnaire de la Noblesse, t. X, 1775, p. 496. Ensuite, St-Cyr pourrait être le fief que porte Jeanne de Mornay, dame de Précy, probable fille de Jean de Sancerre, sire de Menetou et de la Bussière : à vérifier !
- « », sur Racines & Histoire.
- « », sur Bulletin de la Société archéologique et historique de l'Orléanais, no 171, 2014.
- « », sur Racines & Histoire.
Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.
La Ferté-Saint-Cyr dans la littérature
Découvrez les informations sur La Ferté-Saint-Cyr dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.
1838 autres localités pour Centre-Val de Loire
Vous pouvez consulter la liste des 1838 autres localités pour Centre-Val de Loire sur cette page : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-cvl/villes.html.
English translation
You have asked to visit this site in English. For now, only the interface is translated, but not all the content yet.If you want to help me in translations, your contribution is welcome. All you need to do is register on the site, and send me a message asking me to add you to the group of translators, which will give you the opportunity to translate the pages you want. A link at the bottom of each translated page indicates that you are the translator, and has a link to your profile.
Thank you in advance.
Document created the 03/01/2018, last modified the 30/10/2024
Source of the printed document:https://www.gaudry.be/en/lieu/fr/fr-cvl/263830.html
The infobrol is a personal site whose content is my sole responsibility. The text is available under CreativeCommons license (BY-NC-SA). More info on the terms of use and the author.