Courçay

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Courçay : descriptif

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Courçay

Courçay (prononcé /kuʁsɛ/) est une commune française située dans le département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire. Sa situation particulière dans un lieu où la vallée de l'Indre est nettement resserrée expose le bourg aux risques de crues de la rivière, mais les escarpements ainsi sculptés par l'érosion forment un paysage unique en Touraine

Ces « rochers de Courçay » sont d'ailleurs parmi les sites du territoire où une occupation humaine est attestée dès le Néolithique

La Tène et l'Antiquité sont également représentées par des vestiges archéologiques

Au Moyen Âge, Courçay devient le siège d'une importante prévôté

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la position de Courçay, en zone occupée à proximité de la ligne de démarcation, favorise les tentatives de passages clandestins. Après une longue période, entre le début du XIXe siècle et la fin des années 1970, pendant laquelle sa population diminue continuellement, Courçay regagne ensuite des habitants grâce à l'attractivité et la proximité de la métropole tourangelle ; sa population s'établit à 825 habitants en 2021

L'agriculture garde une place non négligeable dans l'économie locale — la production de semences de maïs occupe plusieurs dizaines d'hectares —, à laquelle aucune entreprise de grande taille ne participe. L'église Saint-Urbain de Courçay, caractéristique de l'architecture romane, est inscrite au titre des monuments historiques et plusieurs manoirs remarquables sont implantés sur les plateaux de part et d'autre de l'Indre

Les moulins de Courçay, qu'ils aient servi à l'industrie papetière florissante au XVIe siècle ou à la minoterie, font également partie intégrante du patrimoine architectural et historique de la commune, bien qu'ils soient tous désaffectés

Le patrimoine naturel, mais aussi culturel, de Courçay repose en grande partie sur le site des rochers de Courçay qui accueille au début du XXe siècle les représentations du « Théâtre de la Nature », manifestation régionaliste inspirée du Théâtre du Peuple vosgien

Pour autant, ces spectacles ne survivent pas à la Première Guerre mondiale et le site naturel perd peu à peu de son caractère bien qu'il soit inscrit depuis 1942

Une ZNIEFF et un site du réseau Natura 2000 intègrent une partie du territoire communal

Albert Dieudonné, qui connut la gloire en jouant le rôle de Napoléon Ier sous la direction d'Abel Gance, repose au cimetière de Courçay.

Géographie

Localisation et communes limitrophes

Courçay est une commune située dans la vallée de l'Indre, à 21,5 Tours, préfecture du département d'Indre-et-Loire. Bléré, bureau centralisateur de son canton, se trouve à 12 km dans l'est-nord-est. Courçay est rattachée à l'aire urbaine et au bassin d'emploi de Tours, mais au bassin de vie d'Esvres, commune située à 7,9 ,.

Les distances sont exprimées « à vol d'oiseau », de chef-lieu communal à chef-lieu communal.

Communes limitrophes de Courçay
Truyes Athée-sur-Cher
Cormery Courçay Cigogné
Tauxigny-Saint-Bauld Reignac-sur-Indre

Géologie et relief

Carte géologique de Courçay,.
  • Bourg et limites communales
  • Colluvions de versant d'origine crétacée (c4-6S)
  • Calcaire lacustre éocène (e7)
  • Sables grossiers argileux (Rm3-p)
  • Limons des plateaux quaternaires (LP)
  • Sables éoliens (N)
  • Alluvions fluviatiles modernes (Fx)
  • Alluvions fluviatiles récentes (Fz)

Sur le plan géologique, la Touraine du sud se caractérise par des dépôts sédimentaires successifs résultant d'avancées maritimes multiples à partir du Crétacé supérieur.

Toutefois, ces strates crétacées (différents types de tuffeau) n'affleurent presque pas sur le territoire de la commune. Elles ne se rencontrent que sur les versants de la vallée de l'Indre, mises à nu par l'érosion, sous forme de colluvions d'argiles à silex datant du Sénonien supérieur (c4-6S). Sur le plateau, elles sont recouvertes au Ludien par le calcaire lacustre qui caractérise la Champeigne tourangelle (e7), ici fréquemment meuliérisé. Cette couche est ensuite elle-même recouverte au Quaternaire par diverses formations d'origine éolienne : limon des plateaux (LP) surtout au sud de l'Indre, sables grossiers argileux (Rm3-p) ou sables éoliens (N) par places. Le fond de la vallée est tapissé d'alluvions modernes (Fx) ou récentes (Fz) apportées par la rivière.

Le territoire communal affecte la forme d'un rectangle très allongé du nord au sud, coupé en deux parties à peu près égales par la vallée de l'Indre. L'altitude du plateau, de part et d'autre de la rivière, est d'environ 90 m, culminant à 99 m au sud, alors que l'Indre a creusé une vallée encaissée et très resserrée au niveau du chef-lieu communal et dont l'altitude n'est plus que de 57 m quand la rivière s'engage sur la commune de Cormery. La vallée de l'Indre, qui mesure 600 m de largeur à l'est du territoire de Courçay, n'en mesure plus que 200 au niveau du bourg lui-même, avec un dénivelé d'une trentaine de mètres par rapport à la crête du coteau, avant de s'élargir à nouveau en aval, vers Cormery.

Avec 2 477 .

Hydrographie

L'Indre en aval du pont de Courçay.
Source au pied des rochers.

Le territoire communal est arrosé par la rivière Indre, seul cours d'eau permanent présent sur la commune. Les crues de cette rivière sont de type inondation de plaine, menaçant les secteurs de Courçay bâtis au plus près du cours d'eau.

Le réseau hydrographique de surface est complété par un réseau souterrain exploitant les multiples cavités karstiques creusées dans le calcaire lacustre meuliérisé ; de nombreuses sources, au pied du coteau qui surplombe la rive droite de l'Indre, ne sont que les exsurgences des eaux de pluie qui s'infiltrent dans le sol du plateau et atteignent l'aquifère karstique. Ces eaux, fortement chargées en carbonate de calcium, forment d'importantes concrétions à leur arrivée à l'air libre, soit sous forme de gouttières dont les lèvres s'accroissent au fur et à mesure des dépôts, soit sous forme de « champignons », par un processus comparable à la formation des stalagmites. Sur la rive gauche, les eaux de ruissellement se perdent dans les anfractuosités du sol ou sont recueillies dans des dolines.

Paysages naturels

Rochers de Courçay.
Paysage de Champeigne au sud de Courçay.

Les plateaux, de part et d'autre de l'Indre, présentent des physionomies bien différentes. Dans la moitié sud du territoire dominent de grandes parcelles à vocation céréalière. Au nord, les zones incultes sont plus nombreuses et la plus grande partie des espaces boisés de la commune s'y trouve concentrée. Ces derniers, quand il s'agit de plantations de pin sylvestre, ont souvent remplacé la vigne détruite par le phylloxéra dans les années 1880. Les bois de feuillus représentent, quant à eux, les vestiges de la forêt de Bréchenay, défrichée au Moyen Âge ; cette forêt s'étendait entre l'Indre et le Cher depuis Athée-sur-Cher et Cigogné à l'est jusqu'aux abords de Tours à l'ouest,. Les caractéristiques géologiques, topographiques et agronomiques de ces deux plateaux, ainsi que leur végétation, inscrivent la commune dans la région naturelle et historique de la Champeigne tourangelle.

Les coteaux de la vallée de l'Indre se sont spontanément reboisés à partir du pâtis et d'arbustes épars. C'est principalement sur la rive droite de l'Indre, en amont immédiat du bourg de Courçay, que le calcaire lacustre meuliérisé qui affleure sur les pentes avec même parfois des phénomènes de surplomb compose un paysage connu sous la dénomination moderne des « rochers de Courçay ». L'érosion de l'Indre dans la concavité d'une courbe de la rivière en est responsable. Le même paysage se retrouve en aval dans le vallon de Bordebure qui se prolonge vers Truyes sur la rive droite ou, sur la rive gauche mais sur la commune de Cormery, au niveau du « Rocher de la Pinone ».

Dans sa partie la plus large, le lit majeur de l'Indre est occupé par des prairies permanentes et des peupleraies, fréquemment inondées en période de crue.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 amplitude thermique annuelle de 14,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Reignac », sur la commune de Reignac-sur-Indre à 4 vol d'oiseau, est de 12,1 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Voies de communication et transports

Halte SNCF de Courçay - Tauxigny.
Infrastructures routières

Deux routes, orientées du nord-ouest au sud-est, desservent principalement Courçay. La D 17, sinueuse, va d'Azay-le-Rideau à Chambourg-sur-Indre en suivant la vallée de l'Indre et toutes les communes bâties sur les rives de la rivière. Au sud du finage de Courçay sur le plateau, la D 943, ancienne déclassée, va de Tours à Loches puis Châteauroux et Montluçon. Croisant les précédentes à angle droit et passant par le chef-lieu communal de Courçay, la D 83 relie Tauxigny à Cigogné. Les sorties (Angers-Vierzon) se trouvent à environ 10 km de Courçay.

Itinéraires touristiques

L'« Indre à vélo » est un itinéraire touristique permettant aux cyclistes de couvrir le patrimoine, d'Azay-le-Rideau à Jeu-les-Bois. Il emprunte notamment la route qui, de Reignac-sur-Indre à Truyes, passe par la rive droite de l'Indre à Courçay.

Le sentier de grande randonnée 46 qui relie Toulouse à Tours parcourt notamment la vallée de l'Indre. En amont de Courçay, il emprunte la rive gauche de la rivière, qu'il traverse sur le pont de Courçay pour continuer, sur la rive droite, vers Truyes.

Réseau ferroviaire

Une halte ferroviaire est implantée à Courçay (gare de Courçay - Tauxigny) sur la ligne TER qui, de Tours à Loches, propose des dessertes entre ces deux villes, soit par train, soit par autocar.

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Toponymie

Courçay sur la carte de Cassini.
Les limites communales apparaissent en jaune.

Formes successives du nom attestées pour la paroisse, :


  • Curtiacus : 775, diplôme de Charlemagne ;
  • Curciacus sive Martiniacus in vicaria Eveninse : 844-845, acte de Charles le Chauve no 61 ;
  • Curtiacus cum capella : 862, acte de Charles le Chauve no 239 ;
  • Curciaco in pago Turonico cum ecclesia : 919, acte de Charles le Simple no 101 ;
  • Courcayum : 1276, charte de Pierre, doyen de Saint-Martin ;
  • Parochia de Corcayo : XIIe siècle ;
  • Coursay : XVe et XVIIIe siècles ;
  • Courçay : 1784, carte de Cassini.

Il s'agit d'une formation toponymique gauloise ou gallo-romaine en -(i)acu(m), suffixe localisant et marquant par la suite la propriété. Il est précédé de l'anthroponyme latin Curtius,. Xavier Delamarre, pour sa part, envisage une évolution du gaulois curcio- (héron), suivi du même suffixe -acum, donnant à Courçay le sens de « héronnière ».

« Geay » et le « Grand Geay », à proximité duquel des ruines antiques ont été étudiées, dérivent selon toute vraisemblance de Gaiacum, formé à partir de Gaius, nom de personne latin attesté, et du même suffixe -(i)acum (« le domaine de Gaius »). L'hypothèse d'une origine antique de Villetivrain est évoquée avec Villa tiberiana sans qu'il soit possible de savoir si l'adjectif est lié à l'empereur romain Tibère ou à une autre personne portant le patronyme de Tiberius.

Plusieurs toponymes se rapportent à l'agriculture ou à la végétation naturelle. « La Petite Couture » et « la Grande Couture » s'expliquent par l'ancien français couture « culture » au sens de « champ cultivé ». Les terres de la « pointe de Gatacier » (ou Gâte-Acier) devaient par contre être si difficiles à travailler qu'elles abîmaient le métal des socs des charrues. « Le Petit Rouvre » et « le Grand Rouvre » évoquent des bosquets ou des bois de chênes, le latin robur ayant donné « [chêne] rouvre » ; le lien est encore plus évident dans le cas de « la Chênaie ». Au nord de la commune, « le Breuil » désigne, en ancien français, un « bois enclos constituant une réserve de chasse », dérivé du gaulois *brogilo.

La nature ou les ressources naturelles du sol sont également évoquées dans la toponymie. C'est ainsi que le nom de « Bordebure » est systématiquement lié à d'anciennes zones d'extraction ou de traitement du minerai de fer et fréquemment associé à la proximité d'un itinéraire ancien.

  1. a et b Stéphane Gendron, L'origine des noms de lieux de l'Indre-et-Loire : communes et anciennes paroisses, Chemillé-sur-Indrois, Hugues de Chivré, , 303 ISBN ), p. 103.
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  9. Gendron 1998, p. 158.
  10. Gendron 1998, p. 47.
  11. Stéphane Gendron, « Le nom de lieu Bordebure en Indre-et-Loire », Bulletin de la Société archéologique de Touraine, lire en ligne).


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Histoire

Préhistoire et Protohistoire

Biface comparable à ceux trouvés à Courçay (Vilhonneur, Charente).

Le Paléolithique moyen est représenté par de l'outillage collecté en surface. Il s'agit de bifaces et d'éclats de silex potentiellement issus de l'industrie levalloisienne ; la datation en est incertaine mais leur érosion éolienne semble trop prononcée pour qu'ils soient néolithiques.

Des ossements humains datant du Néolithique ont été exhumés en 1955 au flanc de la falaise surplombant la rive droite de l'Indre, au niveau du moulin de la Thibaudière, près de la limite avec Reignac-sur-Indre. Deux squelettes, une femme et un adolescent — la présence d'un troisième individu est possible, mais pas avérée —, étaient accompagnés d'un fragment de poinçon en os et d'une perle de calcaire qui ont permis leur datation, même très approximative. Sur d'autres sites, ce sont des pointes de flèches qui sont retrouvées, ainsi que des haches polies en dolérite et en amphibolite probablement fabriquées dans le Massif Central. Aucun mégalithe n'est en place sur le territoire de Courçay, mais plusieurs toponymes (« la Grosse Pierre », « les Hautes Bornes » , « la Roche aux Loups », « le Murger Gourgeau ») suggèrent que de tels monuments ont pu être érigés par le passé, puis détruits.

Au Breuil, au nord de la commune, près d'Athée-sur-Cher, trois puits appartenant peut-être à une nécropole laténienne sont signalés en 1898. Plusieurs monnaies gauloises sont retrouvées sur le site. Une grande enceinte, limitant peut-être une exploitation agricole, est découverte par prospection aérienne au début des années 1990 sur le plateau au nord du bourg.

Antiquité

Vestiges antiques à la Barrerie (par Jean-Jacques Bourassé, 1858).

L'existence de deux voies anciennes et très probablement antiques traversant le territoire de Courçay est avérée. Toutes deux reliaient Argentomagus (Saint-Marcel) à Caesarodunum (Tours). L'une d'elles empruntait la rive droite de l'Indre sur le plateau — un lieu-dit, près de Geay, porte le nom évocateur de « la Chaussée » — alors que l'autre passait largement au sud de l'Indre, reprise sur une courte distance par la limite communale entre Courçay et Tauxigny.

Une gallo-romaine, rapidement fouillée dans les années 1850 puis au début du . Accompagnée d'un bâtiment de plus petites dimensions distant d'une centaine de mètres, elle est située non loin d'un itinéraire antique de Tours à Loches dont le tracé est connu. Les vestiges arasés au-dessous du niveau du sol sont encore visibles par photographie aérienne, ce qui a permis en 1986 de corriger l'emplacement de la villa, mal indiqué dans les publications antérieures. D'autres vestiges de murs, encore plus au nord sur le territoire, étaient visibles en 1858 à la Barrerie mais ils ont disparu depuis.

Plusieurs publications et communications du , signalent la présence d'un aqueduc qui, captant les sources au pied du coteau en amont de Courçay et longeant l'église, alimentait une villa à Truyes. Cette information, reprise au ,, parfois avec les réserves des auteurs, n'est mentionnée dans aucune source archéologique récente.

Si l'évolution de l'habitat au Bas-Empire est mal connue, la permanence de l'occupation humaine ne fait aucun doute à cette époque ; en témoignent les tessons de poterie et de céramique datés, pour les plus anciens, du .

Moyen Âge

Une nécropole mérovingienne d'une cinquantaine de sépultures est découverte en 1910 au nord de la commune, près du site laténien du Breuil, non loin d'Athée-sur-Cher. Un des trois sarcophages identifiés fait l'objet d'une étude approfondie. Les autres inhumations sont réalisées en pleine terre, avec parfois des coffrages en pierres brutes, organisées en rangées séparées par des allées empierrées — une nécropole de la même époque se trouve à Sublaines, à 10 km vers l'est-nord-est. Dès cette période, une église a vraisemblablement existé à Courçay, mais son emplacement et son architecture sont inconnus. Un petit atelier monétaire a probablement fonctionné à Courçay à l'époque mérovingienne. L'existence d'une villa carolingienne, indiquée par les sources écrites comme dépendant du monastère Saint-Martin de Tours, est confirmée par des opérations de prospection archéologique. Ce grand domaine de 70 manses semble se situer dans la continuité de l'occupation du Bas Empire dans un vaste périmètre, comparable à celui de la commune moderne. Au milieu du viguerie d'Esvres dont l'existence est attestée dès 791, mais ce type de circonscription administrative tombe rapidement en désuétude à la fin du .

Une maladrerie est signalée dans le bourg au . En 1119, l'archevêque de Tours Gilbert de Maillé cède au chapitre de Saint-Martin le droit de justice qu'il détenait jusque-là sur Courçay. Les chanoines installent alors un prévôt ; son autorité s'étend, bien au-delà de Courçay jusqu'à Saint-Quentin-sur-Indrois et Sublaines — élevées au titre de mairies ou bailliages —, et sa charge perdure jusqu'à la Révolution française, époque où son logis, ruiné, est démoli. Ce logis et le « moulin du bourg » qui l'accompagnait au . Le « maire » de Courçay, pour sa part, réside alors à Geay.

Époque moderne

Anciens moulins de Courçay sur la carte de Cassini.

Dans la seconde moitié du . En 1493, la construction d'un moulin à papier est lancée à Courçay. Il est installé à la Doué, mû par la source qui existe sur ce terrain en bordure de l'Indre, à la place d'un ancien moulin à farine ruiné. Un peu plus tard, un autre moulin à papier est construit en amont, à la Thibaudière, dans un second temps reconverti en moulin à farine, comme le précédent. L'insécurité chronique lors des guerres de Religion impose, en 1593, le transfert à Loches du siège de la prévôté de Courçay.

Entre et , le sud de la Touraine, comme de nombreuses autres régions de France dans la même période est confronté à une grave épidémie de pneumonie infectieuse évoluant en septicémie. La maladie, qui progresse du sud-ouest vers le nord-est, touche Courçay au printemps 1783 et fait 37 victimes, soit un peu plus de 4 % de la population paroissiale, le nombre de malades n'étant pas connu.

Époque contemporaine

Période révolutionnaire

Le cahier de doléances du tiers état de la paroisse, rédigé à l'occasion des états généraux de 1789, ne porte la signature que de neuf des paroissiens courciquois associés à son élaboration, ce qui révèle le faible taux d'alphabétisation de la population locale à cette époque. Comme dans beaucoup d'autres paroisses, les habitants de Courçay réclament dans ce cahier la suppression des anciens impôts, au premier rang desquels la gabelle du sel, et leur remplacement par un impôt foncier proportionnel au revenu des terres et un impôt par tête. Par contre, ils se distinguent en demandant le maintien de la justice seigneuriale. La commune de Courçay est créée dans des limites qui sont sensiblement celles de l'ancienne paroisse, mais des ajustements ont lieu ensuite par échanges de terrains et de fermes, en 1833 avec Tauxigny et en 1836 avec Reignac-sur-Indre. C'est un peu avant ces ajustements, en 1827, que les premiers plans cadastraux sont levés pour l'établissement du cadastre napoléonien, le plan communal étant ensuite révisé en 1936,. La levée en masse des soldats décrétée par la Convention nationale le 5 ventôse an I () se traduit par une ponction de 14 jeunes Courciquois en 1793 et 1794, alors que 9 sont déjà partis en 1792. Le 18 germinal an II (), une commission communale est chargée d'inventorier et d'évaluer tous les mobiliers de l'église pouvant être vendus au profit des caisses de l'État.

Second Empire

Courçay se prononce massivement en faveur du rétablissement de l'Empire à l'occasion des deux plébiscites du puis des 21 et 22 novembre 1852, où le « oui » l'emporte, avec 99 % de votes favorables (6,7 % d'abstentions) dans le premier cas, et à l'unanimité des suffrages exprimés (malgré 33,3 % d'abstentions) dans le second cas. Pour remercier la commune de ce soutien, l'Empire lui fait don du chemin de croix qui décore l'église.

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Scène du « Théâtre de la Nature », à Courçay.

En 1906, 1908 et 1912, le Blésois Hubert-Fillay, le Tourangeau Jacques-Marie Rougé et leurs amis organisent trois journées d'un théâtre populaire, dit « Théâtre de la Nature », qui marquent l'actualité culturelle nationale,. Le site des « Rochers de Courçay » sert alors de cadre scénique pour les trois représentations. Plus de 1 500 spectateurs viennent assister à la première de ces trois représentations, jouée le et dont la composition des textes est rédigée par Hubert-Fillay. La seconde édition voit, quant à elle, affluer environ 4 000 personnes. Ces manifestations s'inscrivent dans le contexte du développement du mouvement régionaliste animé par Jean Charles-Brun et de sa fédération fondée en 1900. Elles participent surtout d'un développement du théâtre populaire inspiré de l'exemple du Théâtre du Peuple créé par Maurice Pottecher à Bussang (Vosges),. Pour autant, en raison de faibles moyens financiers, les représentations théâtrales ne sont pas reconduites et le premier conflit mondial consacre la fin du projet.

Le monument aux morts élevé à la mémoire des victimes des grands conflits porte le nom de 25 Courciquois tués lors de la Première Guerre mondiale. Un hôpital militaire est, entre 1915 et 1918, installé à Courçay,. Pendant la Seconde Guerre mondiale, dans la nuit du 20 au , pour tenter de retarder l'avancée des troupes allemandes qui descendent vers le sud en contournant Tours par Amboise et Bléré, l'armée française fait sauter le pont de Courçay comme la plupart des autres ponts sur l'Indre,. L'armistice signé, la ligne de démarcation coupe la commune de Reignac en deux : le bourg et son église se trouvent en zone libre alors que Courçay et son église, plus à l'ouest, sont en zone occupée. Un seul curé dessert les deux communes ; il transporte clandestinement du courrier dans sa voiture lors de ses passages de la ligne. Un poste de douane allemand est établi à Villetivrain, non loin du point de passage de la ligne (« le Café Brûlé » à Reignac-sur-Indre). L'occupant y construit un blockhaus pour y abriter chenil et munitions. Ceci n'empêche pas un habitant du hameau de faire passer en zone libre, en 1941, plusieurs personnes dont Louis Jouvet et sa troupe de théâtre, l'actrice Vanda Gréville, Louis Aragon et Elsa Triolet. Fin août 1944, la partie sud du pont est à nouveau détruite, par les Allemands cette fois, qui cherchent à couvrir leur repli.

Le , le conducteur d'un fourgon postal quitte Courçay en direction de Cormery. Il est alors braqué par des automobilistes et son fourgon est pillé. Trois mois plus tôt, le même conducteur, au volant du même fourgon, avait été victime d'une même agression, à Esvres. Huit personnes rattachées à l'OAS sont arrêtées, jugées et condamnées pour les deux braquages, le conducteur étant totalement innocent.

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Héraldique

Les armes de Courçay se blasonnent ainsi :

D'argent au chevron d'azur accompagné de trois croisettes anillées du même, au chef fascé d'argent et de gueules de huit pièces chargé d'un bâton pastoral d'azur brochant.

Les trois croisettes symbolisent les trois moulins de Courçay (le bourg, la Doué et la Thibaudière).

  1. «  », sur l'Armorial des villes et des villages de France (consulté le ).


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Courçay dans la littérature

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