Yzeures-sur-Creuse
Localisation
Yzeures-sur-Creuse : descriptif
- Yzeures-sur-Creuse
Yzeures-sur-Creuse est une commune française située à l’extrême sud du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire. C'est l'un des plus anciens villages de Touraine, son occupation remonte au Paléolithique supérieur soit plus de 10 000 ans av
J.-C
Niché dans la vallée de la Creuse à son confluent avec la Gartempe, sa situation de village frontalier entre les trois anciennes provinces de Touraine, du Poitou et du Berry, lui accordera un rôle important durant l'Antiquité et l'époque mérovingienne. De nos jours, c'est une commune dynamique regroupant 1 300 Yzeurois et Yzeuroises, située dans un contexte rural profond. Le village profite de l'activité de thermalisme de la commune voisine de La Roche-Posay, près de 150 résidences secondaires sont présentes sur le territoire
Yzeures offre également tout un éventail d'activités touristiques, ce qui lui a permis d'obtenir les labels de Station verte de vacances et Station pêche. La naissance de la cantatrice Mado Robin, la richesse de son passé et de son patrimoine représenté par les vestiges gallo-romains du musée Minerve, ses paysages vallonnés sont des atouts que le village a su mettre en valeur.
Géographie
Situation
Yzeures-sur-Creuse est une commune du canton de Descartes, à l'extrémité sud du département d'Indre-et-Loire et à proximité des départements de l'Indre et la Vienne. Dans l'Ancien Régime, elle était déjà située au carrefour des trois provinces de Touraine, du Poitou et du Berry.
La commune est située dans la vallée de la Creuse et le confluent de celle-ci avec la Gartempe est situé sur son territoire. Elle présente la particularité d'être la seule commune de Touraine à s'étendre à la fois sur la rive droite et la rive gauche de la Creuse. C'est également la seule commune du département à être arrosée par la Gartempe.
Elle s'étend sur 55 .
Communes limitrophes
Sa superficie étant importante, la commune compte neuf communes limitrophes. Cinq sont situées dans le département d'Indre-et-Loire (Chambon, Boussay, Preuilly-sur-Claise, Bossay-sur-Claise et Tournon-Saint-Pierre), trois dans le département de la Vienne (Vicq-sur-Gartempe, La Roche-Posay et Lésigny) et une dans le département de l'Indre (Néons-sur-Creuse).
Chambon Lésigny Vienne |
Boussay | Preuilly-sur-Claise | ||
La Roche-Posay Vienne |
N | Bossay-sur-Claise | ||
O Yzeures-sur-Creuse E | ||||
S | ||||
Vicq-sur-Gartempe Vienne |
Néons-sur-Creuse Indre |
Tournon-Saint-Pierre |
Villes les plus proches
Par la route, le village se situe à égale distance de Descartes, Châtellerault et Le Blanc soit environ 26 Tours, lui est à 84 Poitiers n'est qu'à 53 km.
Transports et voies de communications
Sentiers de Randonnée
La commune est traversée par le GR 48, par le sentier de grande randonnée de la Touraine du Sud et le circuit cyclotouristique "Claise et Creuse". La municipalité a également balisé quatre sentiers de petite randonnée sur le territoire communal, parcourant de 9 .
Réseau routier
La commune est desservie par les routes départementales D750, D725, D725b, D104 et D105. L'échangeur autoroutier le plus proche est la sortie 26 à Châtellerault Nord de l'A10 située à environ 25 km.
Desserte ferroviaire
La gare SNCF (TGV) la plus proche est la gare de Châtellerault.
Transports en commun
Différents réseaux de transports en commun relient le village aux villes environnantes. En Indre-et-Loire, le réseau de bus Touraine Fil Vert relie Yzeures à Tours et Descartes par la ligne H1. Dans la Vienne, le réseau de bus Lignes en Vienne le relie à Châtellerault et La Roche-Posay par la ligne 204. Dans l'Indre, le réseau Alphacar le relie à Le Blanc.
Paysages
Les coteaux sont généralement boisés, le fond de vallée est quant à lui réservé aux prairies naturelles, aux cultures et aux peupleraies. Sur les terres alluviales plus hautes et remontant sur le coteau tourangeau, les terrains accueillent des cultures plus importantes et plus riches.
Autrefois, le coteau de la rive droite de la Creuse était principalement consacré à la culture de la vigne, principalement de la vigne rouge. La viticulture accaparait une superficie importante de terres cultivables, plusieurs centaines d'hectares, et était une activité très répandue comme en témoigne la présence de nombreuses loges de vignes qui permettaient au vigneron de s'abriter.
Aujourd'hui, cette activité a quasiment totalement disparu tout comme les vignes remplacées par des prairies ou les extensions du bourg d'Yzeures. Les loges de vignes sont pour la plupart en ruines si elles n'ont pas disparu. Toutefois quelques-unes ont été restaurées et sont désormais la mémoire de cette activité sur la commune.
Hydrographie
La commune est traversée par deux rivières, alimentées par de nombreux ruisseaux.
La Creuse est une rivière calme qui ondule en formant de larges méandres. Le bourg d'Yzeures est construit entre deux méandres très prononcés. La rive gauche de la Creuse est abrupte et présente souvent des visuels de falaises végétalisées alors que la rive droite monte plus progressivement, offrant une large vallée avant de monter doucement en coteaux.
La Gartempe, quant à elle, est plus rapide et vient se jeter dans la Creuse près du lieu-dit le Moulin aux Moines.
La confluence est marquée visuellement par une butte boisée qui partage les deux vallées et constitue un élément topographique majeur au cœur du territoire communal.
Selon le Ministère de l'Écologie et du Développement durable, son territoire comporte 12 zones humides de plus 10 000 .
Géologie
Yzeures fait partie de l'unité géologique de la Vallée de la Creuse. Cette unité se distingue par le dépôt d'alluvions important, on y trouve d'ailleurs des gisements de granulats confirmés par la présence de plusieurs sablières sur le territoire communal.
Dans le fond des vallées de la Creuse et de la Gartempe, les sols se composent d'alluvions du Quaternaire. Le type d'alluvions change en fonction de la hauteur à laquelle se trouve le terrain : Würm de 12 à 16 mètres au-dessus de l'étiage, Riss de 18 à 30 mètres et Mindel de 33 à 40 mètres. On note également la présence de colluvions de fond de vallon, dans les sols des vallées perpendiculaires aux rivières, creusées par différents ruisseaux.
Au pied des coteaux en rive droite et de la butte de confluence, il y a présence de tuffeau blanc de Touraine (Turonien moyen), ainsi que de craie argileuse du Turonien inférieur.
En grimpant le coteau, les sols sont composés d'argiles, d'argiles à silex, de conglomérats polygéniques datant du Sidérolithique et de l'Éocène. En gravissant un peu plus les coteaux, une petite bande de tuffeau jaune de Touraine datant du Turonien supérieur apparaît. À cette même altitude sur la butte de confluence, les sols se composent de colluvions d'argiles à silex du Quaternaire.
Enfin, les sols des plateaux de la rive droite et celui de la butte de confluence se composent de marnes et calcaires lacustres de Touraine et du Poitou datant de l'Éocène et de l'Oligocène inférieur, ainsi que de sables et de graviers continentaux du Mio-pliocène. Les points les plus hauts du territoire communal possèdent des sols composés de limon des plateaux du Quaternaire.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Centre et contreforts nord du Massif Central » et « Poitou-Charentes ».
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 amplitude thermique annuelle de 15,2 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Lésigny à 11 vol d'oiseau, est de 12,1 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Zones protégées, faune, flore
Le territoire communal compte une ZNIEFF (Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique).
L'étang des Terrives est classé type I et s'étend sur 22,43 ha. Cet étang abrite une dizaine d'espèces végétales déterminantes, dont une protégée, les gazons amphibies annuels et pérennes. Ces gazons sont entourés par des ceintures d'hélohytes et des saulaies marécageuses ainsi que de Gnaphales blanc jaunâtre (Pseudognaphalium luteoalbum) et de Molinie.
Les 1850 ha de bois de la commune sont répartis sur plusieurs massifs forestiers, dont le parc de Boussay au nord de la commune, le Bois d'Après situé au sud de la commune sur la butte de confluence, ou encore le Bois Prieur.
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Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Hicciodero au Grégoire de Tours, Histoire des Francs, Liv. X, ch. 31) ; Ysorium au 1926.
La forme du Issoire (Puy-de-Dôme), le nom de personne gaulois Iccios étant attesté.
Dans un ouvrage de 2021, Jacques Lacroix propose une autre hypothèse : Yzeures serait plutôt un ancien « bourg de la basse limite » en gaulois (*Īssioduro). On se situait jadis vers l'extrémité sud du territoire des Turons face aux Pictons.
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- Jacques Lacroix, Les frontières des peuples gaulois : Tome 2, Yoran Embanner, , 400 p., p. 62-64
Histoire
Les traces d'un peuplement préhistorique
Le territoire d'Yzeures a été colonisé par l'homme dès le Paléolithique supérieur soit plus de 10 000 ans av. J.-C. En effet, on y a découvert de nombreux silex taillés et divers matériels moustériens et néolithiques, sur différents sites dont ceux de La Pluche et du Bois d'Après. L'étude de 1957 de la station protomagdalénienne du Bois d'Apres révèle 149 grattoirs, 15 grattoirs-burins, 179 burins, 9 lamelles de burins, 223 lames et lamelles, 6 perçoirs, 3 raclettes… soit au total 774 pièces. La même année, une étude de la station proto-magdalénienne de La Plûche révèle la présence d'un campement de plein air. Les archéologues y ont récolté 279 burins, 22 lamelles coups de burins, 140 lames, 1 pointe, 4 perçoirs, 4 grattoirs… soit au total 523 pièces.
En 1952, l'archéologue P. Joannès découvre des fonds de cabanes et des foyers néolithiques à la "sablière du pont de chemin de fer". Des outils lithiques et des poteries y sont également exhumées. Cette sablière révèle également deux autres niveaux datant du paléolithique inférieur et supérieur. En 1954, près du hameau de Bussay (entre ce hameau et la creuse), a été découverte une hache-marteau d'une longueur de 120 . Cette pièce a malheureusement disparu depuis 1954.
Non loin du confluent de la Creuse et de la Gartempe se dresse un dolmen au lieu-dit La Pierre Levée, dont les dimensions approximatives sont de 23 mètres de circonférence, sur 60 à 70 centimètres d'épaisseur. Ce dolmen est entouré d'une ceinture de pierres ou cromlech sur une étendue de 35 mètres.
Antiquité
Yzeures possède de nombreux vestiges de l'époque gallo-romaine. Le musée Minerve expose une partie de ces vestiges dont ceux d'un temple gallo-romain dédié à Minerve et d'une colonne votive à Jupiter.
En effet, en 1895, l'ancienne église médiévale du siècle, devenue trop vétuste, est démolie pour laisser la place à un nouvel édifice. En creusant les fondations de la nouvelle église, sont mis au jour environ 80 blocs sculptés de grandes dimensions. Ils étaient disposés de façon à servir de fondations à un monument antérieur à l'église médiévale. Les fondations représentaient tout ce qui subsistait de l'église mérovingienne fondée par saint Eustoche au milieu du siècle.
Des fouilles sont alors entreprises et mettent au jour quatre types de blocs formant trois monuments.
Tout d'abord, un pilier votif à Jupiter qui, s'il était reconstitué mesurerait plus de neuf mètres de haut. Ensuite, un grand édifice polygonal, probablement un temple. Enfin, un autel et une dédicace à Minerve d'une construction à caractère sacré, probablement le temple. Ces monuments auraient été construits à la fin du siècle ou début du siècle après Jésus-Christ.
En 1964, les vestiges d'une villa gallo-romaine et de ses thermes sont découverts au lieu-dit La Guérinière. Cette Villa se composait d'une piscine et d'une salle rectangulaire terminée au Sud par deux hémicycles. La statuette d'un dieu (Mercure ou Cernunnos) assis sur un bouc couché, un serpent autour de la jambe droite est découverte lors de fouilles.
La présence de ces nombreux vestiges s'explique par l'existence d'une Voie romaine qui traversait le territoire d'Yzeures et dont on a découvert des traces. Elle venait d'Argenton-sur-Creuse et se rendait à Poitiers via Port-de-Piles, en suivant la Creuse, passant par Yzeures. Une seconde voie passait sur son territoire, elle venait d'Orléans et se rendait à La Roche-Posay. Cette voie arrivait de Boussay, passait par le hameau de Payré avant de rejoindre la première voie probablement au hameau de La Croix-Rouge.
Moyen Âge
En dehors de la capitale Tours, il semble qu'Yzeures-sur-Creuse ait constitué l'un des grands centres cultuels de la civitas Turonorum, avec Amboise, Clion et Chanceaux-sur-Choisille. Au vicus, « Iciodorum vicus », et non comme simple parochia. À cette époque, le terme pagus est également employé pour la désigner : « Pagus Iciodorensis ».
À l'époque Mérovingienne, entre 441 et 461, saint Eustoche évêque de Tours, fonde à Yzeures, une église qui était dotée de vitraux. Grégoire de Tours en parle en ces termes : « les fenêtres sont fermées par des verres inclus dans des châssis de bois qui font entrer à l'intérieur du sanctuaire une lumière éclatante ». Il précise qu'elle était célèbre par les miracles qui s'y opéraient. Cette église, mise sous le vocable de saint Maurice, fut fondée à l'emplacement du temple dédié à Minerve, se servant des éléments de l'édifice gallo-romain pour fondations.
La tradition rapporte l'histoire d'un voleur qui aurait volé les vitraux de cette église. Il essaya alors, pendant trois jours, de les faire cuire mais il ne put rien en tirer et les vendit. Un an après son vol, sa tête s'enfla et ses yeux se gonflèrent, et ce phénomène se reproduisit chaque année, le jour anniversaire de son vol.
Vers 460, saint Savin et son frère, saint Cyprien, pour fuir les païens Maximus et Lacidius qui les persécutaient car ils étaient chrétiens, fuient la Macédoine. Ils se réfugient en Gaule à Auxerre et évangélisent les peuples païens. Après avoir passé la Loire, ils arrivent à Yzeures au hameau de Confluent. Maximus averti de leur position envoya alors à Confluent, 200 soldats mais il échoua, et ne réussit pas à les capturer. La légende raconte qu'une barque apparue miraculeusement pour leur faire franchir la Gartempe et disparue aussitôt, ce qui leur permit de fuir.
En 581, le duc de Bérufle envahit Yzeures. C'était l'un des généraux de Chilpéric, roi de Soissons, qui l'envoya pour arrêter les incursions des habitants du Berry sur la Touraine. À cette époque, la Touraine faisait partie du Royaume de Neustrie alors que le Berry était du Royaume d'Aquitaine. Sur un territoire allant d'Yzeures à Barrou, Bérufle força le duc Reginalde, envoyé par Gontran, roi d'Orléans, pour envahir Tours, à se replier sur Poitiers. Durant cet épisode, Yzeures et Barrou furent pillés.
Preuve de son importance, Yzeures possédait aux tiers de sou d'or, sur le territoire de Touraine. À partir des années 670, cette monnaie est remplacée par le denier d'argent.
Une nécropole mérovingienne a été découverte aux alentours de l'église et sur la place. On y a découvert des tombeaux orientés. Près de ces tombeaux ont été retrouvés une lime, un éperon de chevalier et des lacrymatoires qui renfermait encore une bulle d'eau. (Un lacrymatoire est un petit vase de terre cuite ou de verre, déposé dans la plupart des tombeaux, et qui, selon toute apparence, contenait les huiles odorantes).
Il semblerait également que le village ait possédé une léproserie ou maladrerie entre le et le siècle. On en comptait alors 56 sur le territoire turons et se situaient dans les villes et villages d'importance.
En 1415, le seigneur d'Yzeures meurt à la bataille d'Azincourt à laquelle il participait en tant que grand-maître des arbalétriers de France.
Jusqu'en 1604, une grande partie des terres de l'actuelle commune appartiennent aux Chasteignier de La Roche Posay. Elles seront vendues à Robert de Montbel lequel fera du château de Marigny sa demeure. Sa fille épousera le marquis de Moussy et sa petite-fille Paul d'Harambure le . La famille d'Harambure est depuis restée en ces lieux apportant même son nom à un lieu-dit de la commune.
La Révolution
Le
En 1790, l'assemblée constituante crée une nouvelle subdivision administrative en remplacement des anciennes provinces : le département. À leur tête sont établis des conseils départementaux, lesquels sont abolis par la loi du 14 frimaire an II (4 décembre 1793). Il faut attendre l'instauration du Consulat pour que soient créés à leur place les conseils généraux, institués par la loi du 28 pluviôse an VIII ().
Durant la Révolution, les tombeaux présents à l'intérieur de l'église sont détruits ; ils appartenaient aux seigneurs de Thais qui étaient les fondateurs et les patrons de l'ancienne église Notre-Dame. Les tombeaux des familles de Montbel et Périon sont également détruits.
L'Empire
Louis-François-Alexandre d'Harambure (Preuilly-sur-Claise, 1742 - Tours, 1828), général, député de la noblesse du bailliage de Tours aux États généraux de 1789, destitué par la Convention en 1793, jugé par le tribunal révolutionnaire - et acquitté - devint président du conseil général d'Indre-et-Loire du 19 février au , puis du au . En 1814, le château de Granges prit le nom d'Harambure (cf. plus bas).
Le , un décret impérial supprime la commune de Saint-Michel-du-Bois, et la rattache à celle de Preuilly-sur-Claise. Certains hameaux de cette ancienne commune sont cependant attribués à d'autres localités. C'est le cas du hameau Bel Air qui se voit rattaché à Yzeures.
Du | ]
Un décret datant du autorise la construction d'un pont suspendu sur la Creuse à l'emplacement du pont actuel. La date effective de construction n'est pas connue mais l'on sait qu'il a été mis en service en 1855. Ce pont sera détruit en 1940 à la suite d'un bombardement. Pour permettre le passage d'une rive à l'autre de la Creuse, l'armée construisit une passerelle provisoire avec des bateaux amarrés les uns aux autres, qui était surnommée le Pont aux bateaux.
Le
La commune, par une délibération du , demande qu'à son nom soit ajouté la dénomination « sur Creuse » afin d'éviter les erreurs avec les autres communes de ce nom situées dans l'Allier et la Côte-d'Or. Cette demande est alors étudiée en 1926 par le conseil général d'Indre-et-Loire puis par le Conseil d'État. La nouvelle dénomination est alors effective cette même année, par le décret du . À noter que l'archiviste du conseil général avait également proposé l’appellation « Yzeures sur Gartempe ».
Le , un décret modifie les limites d'Yzeures avec Tournon-Saint-Pierre. Deux hameaux jusqu'alors traversés par la frontière des deux communes, se retrouvent attribués entièrement à l'une de ces communes. Gaudru, pour sa partie bâtie dont le château, est attribué à Tournon et La Jousière est attribuée à Yzeures.
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Héraldique
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