Retiers

Localisation

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Retiers : descriptif

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Retiers

Retiers ([ʁətje]) est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 4 540 habitants.

Géographie

Localisation

Située au sud-est du département d'Ille-et-Vilaine, à proximité de ceux de la Loire-Atlantique, de Maine-et-Loire et de la Mayenne, la ville de Retiers se place dans l'espace géographique et historique des "portes de Bretagne" sur une ligne Fougères - Vitré - Châteaubriant.

Rose des vents Marcillé-Robert Visseiche
Arbrissel
Rose des vents
Le Theil-de-Bretagne N Moussé
Drouges
Rannée (forêt de la Guerche)
O    Retiers    E
S
Coësmes Martigné-Ferchaud Forges-la-Forêt

Description

Le finage de Retiers est limité au nord-est par l'Ardenne, un affluent de rive gauche de la Seiche avec laquelle il conflue dans l'étang de Marcillé-Robert ; le Ruisseau de Renaudet (dont le Ruisseau de Sainte-Croix et celui des Blairies sont des affluents) s'y jette également, la commune de Retiers étant même un peu limitrophe de l'extrême sud de cet étang de Marcillé-Robert.

Le relief de la commune est constitué d'un plateau incliné vers le nord : les altitudes les plus élevées sont au sud de la commune (109 mètres au hameau de Sainte-Croix, 120 mètres à Les Douves des Épinettes un parc éolien a été construit à proximité) et les plus basses au nord (l'étang de Marcillé-Robert est à 46 mètres d'altitude).

Le bourg de Retiers est excentré à l'ouest du territoire communal ; il est limitrophe de la partie nord de la commune du Theil-de-Bretagne, la zone d'activités de la Jaunaie débordant sur le territoire de cette commune et celle de Fromy (usine Lactalis, anciennement Bridel) en est également proche.

Le paysage agraire traditionnel est celui du bocage avec un habitat rural dispersé en hameaux et fermes isolées.

Deux forêts sont limitrophes de la commune : la forêt du Theil au sud-ouest et la forêt de la Guerche au sud-est.

Transports

  • La commune de Retiers est desservie par la RD 173 qui relie Rennes à Angers. En , cet axe a été mis à 2×2 voies entre Le Theil-de-Bretagne et Janzé, permettant ainsi de relier Retiers à Rennes en voie express. Avec cette nouvelle voirie, des parkings de covoiturage ont été mis en place, notamment à côté de la zone industrielle Fromy où se trouve l'usine Bridel filière de Lactalis.
  • La commune est reliée au réseau ferroviaire depuis 1881 grâce à la gare de Retiers située sur la ligne de Rennes à Châteaubriant, ligne 9 du réseau TER Bretagne.

Hydrographie

Un point de suivi de la qualité des eaux de l'Ardenne est présent sur la commune.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Sud Est », avec des étés relativement chauds et ensoleillés.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 amplitude thermique annuelle de 13,3 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Arbrissel à 6 vol d'oiseau, est de 12,1 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. supplémentaires à 2 x 2 voies sur le site du Conseil général d'Ille-et-Vilaine.
  2. «  » (consulté le ).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  8. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le )

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Reester en 868, Restler en 1198, Resters en 1201, Restiers en 1240, Resteria en 1294 et 1516, Resteriœ en 1571.

La situation géographique de Retiers est pour partie à l'origine de son nom : Retiers vient peut être des racines reg (roi) et ester (lieu), littéralement « là où se tient le roi », ou bien breton reter qui signifie Est (par opposition à Ouest). De fait, comme l'indiquent les chartes du cartulaire de Redon, le roi de Bretagne Salomon ([réf. nécessaire]

  1. Aurélien de Courson, Cartulaire de l'Abbaye de Redon en Bretagne, Paris, Impr. impériale, , XII-CCCXCV-760 (lire en ligne), p. 19.
  2. Amédée Guillotin de Corson, Pouillé historique de l'archevêché de Rennes. Vol. 5, Rennes-Paris, Fougeray-Haton, , 804 lire en ligne), lire en ligne), page 675.

Histoire

Préhistoire

L'allée couverte de La Roche-aux-Fées située à proximité laisse à penser que la région était habitée dès l'âge du bronze (vers -2000 ~ -2500).

La Pierre de Richebourg est un menhir situé dans la partie sud-est de la commune.

Moyen-Âge

Jean-Baptiste Ogée écrit que « cette paroisse est très ancienne ; on prétend qu'elle existait du temps du roi Salomon, en 860. La paroisse de Retiers est citée au Cartulaire de Redon (sous l'expression in aulâ Rester). L'an 1190, Briand de Coësmes donna la moitié des dîmes de Retiers à l'abbaye de Savigny, située dans la Normandie. Briand de Coësmes possédait alors le manoir de la Chesnaudière qui, en 1420, appartenait à Jean de Coësmes, l'un de ses descendants. La terre et seigneurie de Coësmes devait, en 1294, un chevalier à l'armée du Duc de Bretagne ».

Cette seigneurie passa aux mains de la famille du Hallai [Hallay] (en Landéan) qui habita d'abord le château de la Motte, puis le manoir de la Borderie, et possédait aussi le droit de haute justice de Retiers. En 1330 Guillaume du Hallay possédait à Retiers les manoirs de la Borderie et du Bois-Mâché. Plusieurs membres de cette famille furent capitaines de Laval ou de Fougères. En 1445 Pierre II du Hallay, seigneur du Hallay et de Retiers, après avoir combattu à La Guerche, participa au siège de Fougères en 1449 où il mourut. Le château du Hallai fut forcé, pillé et brûlé, en 1590 par les partisans du duc de Mercœur car c'était une place forte protestante pendant les Guerres de religion.

En 1430 le manoir de la Petite-Onglée appartenait à Guillaume Bagar. Dans le même temps Jean Le Bigot possédait la maison noble de la Bigotière, qui disposait du droit de moyenne justice.

Pour la jouissances des landes de Retiers, les habitants de la paroisse devaient tous les sept ans « un dîner profittable à tout desservy » au baron de Vitré qui pouvait, en plus de sa suite, « conduire et mener avec luy au dict dîner tous gens d'estat quil luy plasoit » ; un tel dîner eut lieu par exemple en 1399.

Retiers faisait alors partie de la châtellenie du Désert.

Temps modernes

Carte de Cassini : Retiers et ses environs (Retiers est orthographié à tort Bétiers).

La tradition locale rapporte qu'en 1597 les habitants de Marcillé-Robert marchèrent en armes contre les huguenots réfugiés au château de la Borderie (en Retiers) et qu'ils les en expulsèrent par le fer et la flamme.

Dans la deuxième moitié du chœur de l'église paroissiale).

Plusieurs manoirs, disparus depuis, se trouvaient dans la paroisse : celui du Bois-Macé était la propriété de la famille du Hallay ; celui de la Chenaudière, qui disposait du droit de haute justice, fut successivement la propriété des familles de Coësmes, la Motte, Martin et du Hallay ; celui de la Gilnais disposait d'une chapelle privée. Plusieurs chapelles existant alors ont aussi disparu : la chapelle de la Motte (disparue au .

Deux membres de la famille Legeard furent au XVIIIe siècle notaires et procureurs fiscaux à Retiers : Jean-Baptiste Léonard Legeard, sieur de La Diriays, (1717-1749), auquel succéda dans les deux fonctions son fils Jean-François Marie Emmanuel Legeard (1744-1796).

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Retiers en 1778 :

« Retiers ; à 6 lieues et demie au Sud-Est de Rennes, son évêché et son ressort et à 2 lieues un tiers de La Guerche, sa subdélégation ; on y compte 2 290 communiants : la cure est à l'alternative. (...) Le territoire de Retiers, couvert d'arbres et de buissons, est arrosé au nord par la rivière de Seiche. Il produit du foin et du cidre ; on y voit des landes »

Révolution française

L'assemblée électorale des paroissiens en préparation des États généraux se tint le

La population de la commune était, parait-il, favorable aux changements apportés par la Révolution française, surtout après la fin de la Terreur. La principale fête révolutionnaire était celle célébrant l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI, accompagnée d’un serment de haine à la royauté et à l’anarchie, fêtée à partir de 1795.

Le dernier seigneur de Retiers fut Emmanuel-Agathe du Hallay, marquis du Hallay, comte du Montmoron (en Romazy) ; émigré, le manoir de La Borderie lui fut confisqué et revendu à Pierre Garnier de la Jarsais, maire, pour 510 000 livres en assignats.

René Clément, né le au bourg de Retiers, fut vicaire à Brielles de 1784 à 1791 ; insermenté, il fut arrêté le , condamné à mort par le tribunal criminel de Rennes trois jours plus tard, et exécuté le jour même.

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A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Retiers en 1843 :

« Rhetiers : Commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom, aujourd'hui cure de 2e classe. (...) Principaux villages : Haut et Bas-Gonvray, le Plessis-au-Gras, la Guillaumerie, la Rebergerie, le Haut et le Bas-Bouillon, les Riperies, Roman, le Gravier, la Rebechère, Richebourg, la Rivière-au-Morin, la Forge-Cochère, les Bleries, la Retaudière, les Ogodières, la Biardière, la Chambre, la Gérard aïs, Renaudet, Fumeson. Chapelle Sainte-Anne. Maisons notables : château de la Bigotière, Mezin, la Chenaudière, la Borderie. Superficie totale 4 138 hectares 39 ares dont (...) terres labourables 2 594 ha, prés et pâturages 467 ha, bois 146 ha, vergers et jardins 109 ha, landes et incultes 663 ha, étangs 3 ha (...). Moulins : 11 (à vent, de la Bigotière, de la Fontenelle, des Douves, des 4 Vents ; à eau, de la Tour, Vieux-Moulin, de la Bigotière). (...) Il y a marché tous les lundis et foire le premier lundi de juin. La foire se tenait jadis aux carrières de Sainte-Croix. À la suite d'une rixe grave qui y eut lieu, le duc de la Trémouille la supprima et la transféra à Béré (faubourg de Châteaubriant). Géologie : schiste argileux, à la séparation du quartzite et du schiste. On parle le français [en fait le gallo]. »

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La Belle Époque

Selon le journal La Dépêche bretonne, dans un article publié en 1905 à l'occasion d'un comice agricole tenu à Retiers, « le canton de Retiers est l'un des plus riches du département, le comice est toujours important. (...) Les sujets exposés étaient cette année encore plus nombreux que d'habitude. Les juments suitées, poulains et pouliches ont fait l'admiration de tous les visiteurs. Dans la race bovine, à côté des magnifiques vaches laitières et des génisse de formes irréprochables, on remarquait spécialement la quantité et la qualité des taureaux (race Durham-Mancelle). La race porcine a paru considérablement améliorée et se rapprocher de plus en plus de la race craonnaise. Les produits agricoles, malgré la sécheresse de cette année, ont été nombreux et très remarqués ».

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Retiers porte les noms de 129 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale : parmi eux 7 sont décédés en Belgique, dont 6 dès l'année 1914 ; un (Émile Barbron) est décédé de maladie en Grèce le  (donc après l'armistice) dans le cadre de l'expédition de Salonique ; deux sont morts de maladie alors qu'ils étaient en captivité en Allemagne (Louis Sancier et Pierre Reussard, ce dernier est aussi décédé près l'armistice ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français ; parmi eux trois (Jules Bréhier, Isidore Martin et Jean Noël) ont été décorés de la Médaille militaire et de la Croix de guerre, Amand Hautbois de la Médaille militaire, Augustin Bécherel, Pierre Favrot et Jules Mahé de la Croix de guerre ; Léon Le Hérissé, lieutenant au 155e régiment d'infanterie, a été fait chevalier de la Légion d'honneur.

L'Entre-deux-guerres

La cavalcade de Retiers était organisée chaque année (déjà aussi avant la Première Guerre mondiale) ; cette fête était alors réputée.

Retiers dans les premières décennies du XXe siècle

La production de pommes était importante : par exemple au cours du mois d'octobre 1937 plus de 300 wagons chargés de pommes furent chargés en gare de Retiers, sans compter les chargements effectués par camions à destination des distilleries de la région.

La Seconde Guerre mondiale

Le journal résistant Le Pays Gallo écrit en septembre 1944 : « À Retiers nos courageux camarades se sont également distingués. Le , au cours d'un engagement avec l'ennemi, sur la route du Piré au Ballon, trois prisonniers allemands sont faits. Cet exploit est renouvelé le 10 août, où neuf Boches, dont deux sergents, sont capturés et désarmés ».

Le monument aux morts de Retiers porte les noms de 11 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles, Jean Bouchard, soldat au Connantray-Vaurefroy (Marne) et Robert Régnier, résistant, arrêté à La Gravelle, déporté par le train de Langeais au camp de concentration de Neuengamme, disparu le en gare de Lunebourg lors d'un bombardement.

L'après Seconde Guerre mondiale

L'implantation des établissements Bridel (situés précédemment à Martigné-Ferchaud) vers 1960 a beaucoup contribué à l'essor de la ville. Rachetés par le groupe Besnier en 1990, ils sont désormais membres de Lactalis, y compris l'usine de Retiers.

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La suppression du canton de Retiers

Le canton de Retiers a été supprimé lors de la réforme administrative de 2015 et Retiers fait désormais partie du canton de La Guerche-de-Bretagne.


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  1. Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, lire en ligne), page 125.
  2. a et b Abbé F. de Lansac, « Maison de Hallay-Coëtquen », Encyclopédie biographique du lire en ligne, consulté le ).
  3. a b et c Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, lire en ligne), page 125.
  4. Etasse, « Documents inédits concernant la baronnie de Vitré », Bulletin de la Société archéologique d'Ille-et-Vilaine,‎ .
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  6. «  », sur InfoBretagne.com (consulté le ).
  7. «  », sur InfoBretagne.com. (consulté le ).
  8. Louis Dubreuil, « Fêtes révolutionnaires en Ille-et-Vilaine », in Annales de Bretagne, volume 21, tome 4, 1905, p. 398-399.
  9. «  », sur InfoBretagne.com (consulté le ).
  10. A. Marteville et P. Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, lire en ligne), page 675
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  12. a et b «  », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
  13. « Retiers. La grande cavalcade de dimanche », Journal L'Ouest-Éclair,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. « Retiers. La saison des pommes », Journal L'Ouest-Éclair,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. « Sabotages effectués par nos vaillants FTPF », Le Pays gallo. Organe du Front national de lutte pour la libération et l'indépendance,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. « Le calvaire du résistant restérien », Le Journal de Vitré,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Héraldique

Blasonnement :
De gueules fretté de dix pièces d’hermine.

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