Plouha

Localisation

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Plouha : descriptif

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Plouha

Plouha [plua] est une commune du Goëlo dans l'ancien Pays de Saint-Brieuc, dans le département des Côtes-d'Armor, dans la région Bretagne, en France.

Géographie

Situation

La commune se situe sur l'ancienne route nationale D 786 de Saint-Malo (102 Saint-Brieuc (26 Paimpol (18 Lannion et Morlaix. Saint-Quay-Portrieux est à 9 Guingamp à 23 Rennes à 128 km au sud-est.

Le bourg de Plouha est à trois km de la mer. Les falaises, situées sur la façade ouest de la baie de Saint-Brieuc, culminent à la pointe de Plouha à 104 . Les falaises sont bordées par le sentier des douaniers.

Plusieurs plages permettent des activités balnéaires : la plage de Bréhec, la plage Bonaparte, l'anse de Porz Moguer.

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Plouha
Plouézec (9 km)
Lanloup (5 km)
(Manche) (Manche)
Pléhédel (6 km) Plouha Tréveneuc (4 km)
Pludual (4 km) Pléguien (6 km) Plourhan (4 km)

Cadre géologique

Carte géologique du Massif armoricain, avec au nord-est le batholite mancellien et ses nombreux plutons de granite cadomien (Trégor, Lanhélin, Louvigné, Vire, Avranches…). Ce batholite dessine une ellipse de 150 .

Située à l'extrémité orientale du plateau du Trégor, Plouha est localisée dans la partie médiane du domaine nord armoricain, unité géologique du Massif armoricain qui est le résultat de trois chaînes de montagnes successives. Le site géologique de Plouha appartient plus précisément à l'unité de Saint-Brieuc constituée d'un ensemble magmatique composite à affinité juvénile et déformations volcano-sédimentaires, affectés par une déformation et un métamorphisme dont l'intensité croît globalement du Nord vers le Sud. Cette unité est limitée au nord par le batholite du Trégor, pluton de granitoïdes calco-alcalins — diorites à granites — mis en place au sein des gneiss icartiens et qui fait partie d'un ensemble plus vaste, le batholite mancellien.

L'histoire géologique du plateau du Trégor est marquée par le cycle icartien (de ca. -2 200 Ma à -1 800 cycle cadomien (entre 750 et 540 Ma) qui se traduit par la surrection de la chaîne cadomienne qui devait culminer à environ 4 000  et regroupait à cette époque (avant l'ouverture de l'océan Atlantique) des terrains du Canada oriental, d'Angleterre, d'Irlande, d'Espagne et de Bohême. Cette ceinture cadomienne se suit à travers le Nord du Massif armoricain depuis le Trégor (baie de Morlaix) jusqu'au Cotentin. À une collision continentale succède une période de subduction de l'océan celtique vers le sud-est, sous la microplaque Armorica appartenant alors au supercontinent Gondwana. Des failles de direction N40°-N50°enregistrent un raccourcissement oblique, orienté environ NNE-SSW. Cette tectonique régionale entraîne un métamorphisme à haute température et basse pression. À la fin du Précambrien supérieur, les sédiments briovériens issus de l’érosion rapide de la chaîne cadomienne sont ainsi fortement déformés, plissés, formant essentiellement des schistes et des gneiss. Les massifs granitiques du Mancellien (notamment le massif côtier nord-trégorrois, le granite de Plouha, les diorites et gabbros de Saint-Quay-Portrieux), dont la mise en place est liée au cisaillement nord-armoricain scellent la fin de la déformation ductile de l'orogenèse cadomienne. À leur tour, ces massifs granitiques sont arasés, leurs débris se sédimentant dans de nouvelles mers, formant les « Séries rouges » qui se déposent dans le bassin ordovicien de Plouézec-Plourivo, hémi-graben limité au nord par la faille de Trégorrois. Les grands traits de l’évolution géologique du Trégor sont alors fixés. L'altération a également transformé les roches métasédimentaires en formations argilo-sableuses. Enfin, au Plio-quaternaire, les roches du substratum sont localement recouvertes par des dépôts récents issus de l'action du vent (lœss, limons sur les coteaux).

La région de Bréhat est ainsi formée d'un plateau granitique de 80 à 100 subduction d'un domaine océanique vers le sud-est sous la marge nord du Gondwana, entraînant un métamorphisme à haute température et basse pression (subduction engendrant un bassin intra-arc ou une zone de chevauchement, les deux hypothèses restant débattues).

Pétrographiquement, la granodiorite de Plouha est une tonalite à biotite datée à 570 Ma. Roche à grain moyen, parfois grossier (quartz, plagioclase et biotite sont les minéraux visibles à l'œil nu), elle peut montrer une texture écrasée (zones mylonitiques). Selon les points, la teinte va du gris-bleuté (présence locale de quartz bleuté, opalescent), au rose rougeâtre.

Économiquement, le principal atout de cette roche, tout au moins dans ses affleurements orientaux (pointement de Plouha) repose sur sa situation au sein d'un terroir dépourvu par ailleurs de granitoïdes. Par suite de sa bonne résistance à l'altération météorique, la pierre de Plouha a été largement employée pour l'habitat local et plusieurs chapelles (chapelle de Kermaria an Iskuit, Saint-Samson, Sainte-Eugénie, Saint-Laurent et Saint-Riom en Plouézec, Saint-Michel en Pléhédel).

Touristiquement, les principaux aspects de la géologie dans cette région peuvent être abordés au cours de balades naturalistes et géologiques qui permettent d'observer sur un espace réduit du territoire, des roches d'âge et de nature différents, témoins de phénomènes géologiques d'ampleur (magmatisme, tectogenèse, métamorphisme, érosion…).

Voies de communication et transports

Routes
Ancienne borne de la route nationale 786.

La route principale est l'ancienne nationale maintenant déclassée en , de Saint-Malo (102 Saint-Brieuc (26 Paimpol (18 Tréguier, Lannion et Morlaix (86 km, ou 78 km de Plouha à Morlaix en passant par Guingamp).

Outre ce grand axe régional, quatre routes secondaires desservent le bourg : la D 21 vers Pléhédel, Pontrieux, Lannion ou Binic et Plourhan, la D 32 vers Guingamp ou Bégard, la D 84 vers Pléguien et Châtelaudren et la D 94 vers Lanloup ou Pludual.

Autocars

Le réseau interurbain BreizhGo dessert Plouha pars la ligne 1 allant de Saint-Brieuc à Paimpol mais également la ligne 22 ayant pour terminus Guingamp.

Trains
Le viaduc de Bréhec sur la voie ferrée Saint-Brieuc-Paimpol vers 1925.

Pendant la première moitié du Chemins de fer des Côtes-du-Nord. La voie ferrée Saint-Brieuc-Guingamp par Plouha fut ouverte en 1905. Desservant Plérin, Pordic, Binic, Etables-sur-Mer, Portrieux, Saint-Quay, Tréveneuc, Pléguien ou encore Lanvollon, elle marquait trois arrêts à Plouha. À la halte de Kérégal, à la gare de Plouha-Embranchement, à la halte de Lizandré. En 1922, la ligne de Plouha à Paimpol puis Tréguier et Pleubian par Plouézec, Kérity et Lézardrieux fut créée. À Plouha, elle partait de la gare Embranchement, d'où son nom, rejoignait celle de Plouha-Ville avant de poursuivre vers les haltes de Kerlerot et du Dernier Sou. Elle s'arrêtait ensuite à la gare de Lanloup puis à celle de Bréhec qui précédait un viaduc surplombant cette petite station balnéaire. Longeant en maints endroits le littoral, la dernière section, de Saint-Brieuc à Paimpol fut fermée à la fin de l'année 1956.

La gare la plus proche est à Guingamp. La gare de Saint-Brieuc, guère plus loin, est nettement mieux desservie.

Aéroports

L'aéroport le plus proche est celui de Saint-Brieuc Armor à 18 aéroport de Lannion. L'aéroport de Dinard (95 Rennes et de Brest.

Ports
  • le port de Bréhec ;
  • le port de Gwin Zégal, un des derniers ports à pieux d'Europe ;
  • la grève du Palus ;
  • l'anse de Porz Moguer.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral », exposée à un climat venté, avec des étés frais mais doux en hiver et des pluies moyennes.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 amplitude thermique annuelle de 10,7 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lanleff à 9 vol d'oiseau, est de 11,7 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. « Falaises du Goelo », Conservatoire du littoral.
  2. Carte géologique de la France au 1/50000 Fougères 13-17, éditions du BRGM, 1981, p. 5
  3. La chaîne panafricaine en Bretagne, France, E. Le Goff, M. Ballèvre, E. Egal, D. Thieblemont, C. Truffert, éditions du BRGM, , p. 5-6.
  4. «  », sur ouest-france.fr, .
  5. E. ÉGAL et al., Carte géol. France (1/50 000), feuille Pontrieux-Etables-sur-Mer (204), éditions du BRGM, 1996, p. 5
  6. La position de cet océan est suggérée par une importante anomalie magnétique orientée NE-W qui a été reconnue dans la partie médiane de la Manche actuelle et qui pourrait être un corps ophiolitique CF. Serge Elmi et Claude Babin, Histoire de la Terre, Dunod (lire en ligne), p. 64.
  7. DOI 10.1016/S0040-1951(00)00244-4).
  8. François de Beaulieu, La Bretagne. La géologie, les milieux, la faune, la flore, les hommes, Delachaux et Niestlé, , p. 15.
  9. (en) Richard Simon D'Lemos, The Cadomian Orogeny, Geological Society Publishing House, , p. 128.
  10. Hubert Lardeux et Claude Audren, Bretagne, Masson, , p. 30.
  11. Jean Plaine, «  », sur sgmb.univ-rennes1.fr, .
  12. Michel Ballèvre, Valérie Bosse, Marie-Pierre Dabard, Céline Ducassou, Serge Fourcade, et al, « Histoire Géologique du massif Armoricain : Actualité de la recherche », Bulletin de la Société Géologique et Minéralogique de Bretagne, nos 10-11,‎ , p. 21.
  13. E. Égal, E. Le Goff, P. Guennoc, D. Thieblemont, B. Hallégouët, E. Houlgatte, M. Callier et A. Carna, Carte géologique à 1/50 000, feuille 204 « Pontrieux – Étables-sur-Mer », éditions du BRGM, 1996, p. 17-18
  14. Louis Chauris, « Le granite de Plouha et sa bordure (Côtes-d’Armor) », Bulletin de la Société des sciences naturelles de l’Ouest de la Franc, vol. 16, no 2,‎ , p. 50-54.
  15. Hubert Lardeux et Claude Audren, Bretagne, Masson, , p. 44.
  16. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  17. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  18. «  », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le ).
  19. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  20. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  21. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  22. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).


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Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Ploeaza en 1198, Ecclesia de Ploaha en 1202 et en 1206, Ecclesia de Ploehaà partir de 1212, Parochia de Ploahaen 1230, Ploaza en 1259 et en 1267, Ploaha vers 1330, Ploeza en 1362, Ploehaha en 1364, Ploeha et Ploaha en 1428, Ploeaza en 1453, Ploaha en 1454 et en 1480, Plouayaen 1486, Ploha en 1513, Plouaha en 1536 et en 1553, Plohac en 1569 et Plouha dès 1579,.

Plouha vient du breton Plou (paroisse) et de Aza ou Adda (forme galloise, homonyme, du nom biblique Adam). Ce nom aurait été porté par le chef ayant donné son nom à la paroisse au ,. Ses habitants sont appelés les Plouhatins et les Plouhatines.

  1. Dans une charte de l'abbaye de Saint-Rion et dans une bulle du pape Innocent III.
  2. Dans les chartes de l'abbaye de Beauport.
  3. Dans des lettres de Jean V, no 1824
  4. Archives des Côtes d'Armor, 1E 2554
  5. Archives des Côtes d'Armor, 1E 2556
  6. a et b infobretagne.com, «  ».
  7. Hervé Abalain, «  », Éditions Jean-paul Gisserot (ISBN ), p. 96.

Histoire

Préhistoire

L'occupation du site de Plouha est ancienne. La découverte en 1879 de douze haches en bronze en atteste. Ces haches se trouvent actuellement au musée de Bretagne à Rennes. Des vestiges de l'âge du fer sont également visibles aujourd'hui, telle une pierre taillée que l'on peut voir devant la chapelle de la Trinité et dont la finalité est imprécise.

Temps modernes

Sous l'Ancien Régime, Plouha était une paroisse appartenant à l'évêché de Saint-Brieuc et au comté du Goëlo.

Un aveu de 1690 indique qu'à Plouha se trouvait une « caquinerie », un hôpital où l'on traitait la lèpre.

Du Rohan, Guéméné et Montbazon. Les autres nobles faisaient partie d'une noblesse très pauvre.

Charles Colbert de Croissy écrit en 1665 que « pour la garde de la pointe et coste (côte) de Plouha (...) la parroisse (paroisse) de Plouha, fournit quatre gardes de cent hommes chacune, les parroisses de Lanlesse (Lanleff) et Saint-Loup (Lanloup) une garde de cent hommes, Lanvollon (Lanvollon une autre de cent hommes, la parroisse de Peudual (Pludual) idem et les paroisses de Lambert (Lannebert) et Tremesan (Tréméven) une de cent hommes ».

Révolution française

La période de la Révolution fut marquée par la chouannerie qui connut une importante activité. Ainsi, en , quelques centaines de chouans attendirent en vain un ravitaillement maritime britannique sur la plage du Palus. Par contre, ils y rencontrèrent une troupe armée de révolutionnaires qui les extermina presque. Plus tard, le 19 pluviôse an VIII (), un groupe de chouans pillèrent les maisons des citoyens et assassinèrent certains d'entre eux. Quelqu'un fut même enterré vif.

Le | ]

Les guerres du | ]

Le monument aux morts porte les noms de 244 soldats morts pour la Patrie :

  • 168 sont morts durant la Première Guerre mondiale ;
  • 68 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale ;
  • 2 sont morts durant la guerre d'Algérie ;
  • 3 sont morts durant la guerre d'Indochine ;
  • 2 sont morts hors conflit.
Le réseau Shelburn et la plage Bonaparte
Entrée de la plage Bonaparte.

En , les Québécois ou « Canadiens français » Lucien Dumais de Montréal et Raymond Labrosse, engagés dans le MI9 des services secrets britanniques, viennent organiser et diriger le qui a pour but de récupérer les pilotes des avions alliés abattus et de les rapatrier vers le Royaume-Uni. Ils étaient recueillis un peu partout en France et hébergés dans des familles plouhatines ou des environs, ceci, bien sûr, à l'insu de l'occupant nazi. Avant l'embarquement, 20 à 25 aviateurs étaient regroupés dans la maison (nom de code : Maison d'Alphonse) où habitaient Marie et Jean Gicquel puis acheminés de nuit, par la lande, par des passeurs plouhatins. Ils arrivaient à l'anse Cochat (renommée depuis plage Bonaparte du nom du code utilisé pour ces opérations) où les attendaient des embarcations légères chargées de les acheminer sur une corvette britannique qui était mouillée au large. Cent trente-cinq personnes, aviateurs américains, canadiens et agents secrets furent ainsi évacués vers le Royaume-Uni.

En , Le Parisien relève qu'Éric Duval, élu à Plouha, est le seul maire à porter encore l'uniforme officiel des maires lors des cérémonies publiques.

Robert Houston Sweatt, mitrailleur, était à bord du bombardier américain Trouble qui s'écrasa le à Bouville (Eure-et-Loir) ; grièvement blessé, il fut le seul survivant des dix aviateurs à bord. Il fut exfiltré via la plage Bonaparte dans la nuit du 23 au . Reconnaissant, il est resté toute sa vie en contact avec Plouha. Il est décédé le .

  1. «  », sur eric.havel.free.fr (consulté le ).
  2. Gustave Geffroy, La Bretagne, Paris, Hachette, , page 174.
  3. Jean Kerhervé, François Roudaut et Jean Tanguy, La Bretagne en 1665 d'après le rapport de Colbert de Croissy, Brest, Centre de Recherche Bretonne et Celtique. Faculté des Lettres et des Sciences Sociales. Université de Brest, coll. « Cahiers de Bretagne occidentale n°2 », , pages 128 et 129.
  4. «  », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
  5. Solenne Durox, «  », sur leparisien.fr, Le Parisien, (consulté le ).
  6. «  » Accès payant, sur letelegramme.fr, Le Télégramme, (consulté le ).

Héraldique

Blasonnement :
Au premier de gueules aux sept mâcles d'or ordonnées 3, 3 et 1, au second d'azur aux sept besants aussi d'or ordonnés 3, 3 et 1 et surmontés d'un chef du même.[réf. nécessaire]

D'après Régis de Saint-Jouan dans son Dictionnaire des communes (Département des Côtes-d'Armor, 1990), Plouha avait été représenté en 1882 dans la décoration de la salle du Conseil général de l'ancienne préfecture par les armes suivantes :

Blasonnement :
Parti, au de Rohan et de Melun

« En effet la famille de Rohan (les macles), puis à partir de la fin du  siècle, celle de Melun (les besants et le chef) ont possédé le seigneurie de Plouha sous l'Ancien Régime. »

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Plouha dans la littérature

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