Gouarec

Localisation

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Gouarec : descriptif

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Gouarec

Gouarec [gwaʁɛk] est une commune française, chef-lieu de canton du département des Côtes-d'Armor en région Bretagne

La commune est en plein cœur de l'Argoat

Gouarec est située dans une vallée verdoyante au fond de laquelle coule le canal de Nantes à Brest

Elle présente des maisons typiques et un environnement presque médiéval. Ses habitants sont les Gouarécains et les Gouarécaines.

Géographie

Localisation

Gouarec se trouve à vol d'oiseau à 10 Rostrenen, à 23 Pontivy et à 37 Guingamp. La commune fait partie du territoire breton traditionnel du pays Fañch. Gouarec est la commune qui se trouve la plus au sud de la zone de Dañs plinn, une gavotte propre à ce pays. Dans la tradition cette ronde avait pour but d'aplanir les aires à battre avant les périodes de moisson.

Communes limitrophes de Gouarec
Sainte-Tréphine
Plouguernével Gouarec Bon Repos sur Blavet
Plélauff

Relief et hydrographie

Le finage de Gouarec présente un dévivelé de 83 mètres, les points les plus élevés (210 mètres) étant à la limite ouest du territoire communal au niveau de l'éolienne la plus à l'est du parc éolien de Lanzel, qui est situé pour l'essentiel dans la commune voisine de Plouguernével . Le finage est en pente vers l'est jusqu'à la vallée du Blavet, ce fleuve côtier servant de limite communale avec Sainte-Tréphine et Laniscat (désormais Bon-Repos-sur-Blavet) ; la partie méridionale du finage est en pente vers le sud jusqu'à la vallée du Doré, cet affluent de rive droite du Blavet servant de limite communale avec Plélauff (le tracé du canal de Nantes à Brest emprunte côté ouest l'ancien cours de la rivière Doré en s'en écartant un peu toutefois par endroits).

Situé au creux et à la confluence des vallées des deux cours d'eau précités, le site du bourg, à 127 mètres d'altitude, se trouve dans leur presqu'île de confluence et est traditionnellement très humide, connaissant périodiquement des inondations, les deux cours d'eau sortant de leur lit et envahissant les terrains avoisinants. Plusieurs toponymes sont révélateurs : Stang ar Mel, Stang Go, Stang Very (en breton stang signifie "mare", "zone humide").

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Monts d'Arrée », avec des hivers froids, peu de chaleurs et de fortes pluies.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 amplitude thermique annuelle de 11,7 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rostrenen à 10 vol d'oiseau, est de 11,1 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Transports

La commune a été desservie dans le passé par la ligne ferroviaire de Carhaix à Loudéac à voie métrique du Réseau breton, ouverte en partie en 1898 (mais la section entre Rostrenen et Loudéac ne fut mise en exploitation que le ) et fermée en 1967 (désormais reconvertie en voie verte).

Un tronçon de 4,3 km de l'ancienne voie ferrée, dont les rails avaient été déposés, longeant l'ancien canal de Nantes à Brest, à été remis en état par une poignée de passionnés de l'association « Chemin de fer de Bon-Repos » entre Gouarec et l'abbaye Notre-Dame de Bon-Repos et fait circuler depuis 2023 un train touristique tiré par une vieille locomotive diesel allemande, une « Christoph Schöttler ».

Les falaises du Rocher Rouge en Laniscat (juste à l'est de Gouarec) et la route nationale 164bis vers 1925 (carte postale Émile Hamonic).

La route nationale 164 partiellement aménagée en voie express contourne par le nord le bourg de Gouarec, lequel est desservi par l'échangeur du Poteau. L'ancienne route nationale 164bis, qui traversait le bourg, a été déclassée en RD 2164 , cette route longe la rive gauche du Blavet, passant au pied de la falaise du Bonnet Rouge (située en Laniscat, désormais intégré dans la commune nouvelle de Bon-Repos-sur-Blavet), en direction de l'abbaye Notre-Dame de Bon-Repos et du lac de Guerlédan côté est ; elle se dirige vers Plouguernével côté ouest. Le bourg est aussi desservi par la RD 8 en direction de Plounévez-Quintin côté nord et traversé par la RD 5 qui vient de Perret côté sud et de Sainte-Tréphine côté nord, ainsi que par la RD 76 qui, vers le sud-est, va en direction de Plélauff, et, côté nord-est en direction de Laniscat.

Le canal de Nantes à Brest est, sur ce tronçon, fermé à la navigation commerciale depuis 1967. Toutefois des travaux de restauration ont été entrepris : par exemple l'écluse de Gouarec (située en fait en Plélauff car c'est le cours naturel du Doré qui sert de limite communale) est à nouveau opérationnelle depuis 2019 et une cale de mise à l'eau ainsi qu'un embarcadère pour bateaux légers type canoë ont été aménagés ; les divers aménagements entrepris ont permis une reprise de la navigation de loisir jusqu'au lac de Guerlédan vers l'est et jusqu'à l'étang de la Pitié, à la limite de Plouguernével et Mellionnec, vers l'ouest.

Paysages et habitat

Le paysage agraire traditionnel de Gouarec est le bocage accompagné d'un habitat dispersé formé d'écarts constitués de hameaux (« villages ») et fermes isolées, mais ceux-ci sont peu nombreux en raison de la petitesse du territoire communal.

Le bourg est excentré dans l'angle sud-est du finage. Limité dans son extension par la presqu'île de confluence, il s'est développé depuis la Seconde Guerre mondiale vers le nord-ouest en direction de Saint-Gilles, vers le nord (Park Braz) et vers l'ouest (Stang ar Mel et le long de la RD 2164 dans les quartiers de Kerjaffray et Kernévez).

Une zone d'activités a commencé à se développer à proximité de l'échangeur de la RN 164 dans le quartier de Ker Laurent, à la limite ouest de la commune.

La partie de la commune située au nord de la RN 164 à conservé son aspect totalement rural.

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Toponymie

Gouarec : panneau d'entrée d'agglomération bilingue français-breton.

Le nom de la localité est attesté sous les formes Guouarec en 1184, Goarec en 1254, Gouerec en 1280, Goarec en 1373, Gouarec en 1395, Sainct Gilles de Goarec en 1670.

Le nom de la commune provient selon les sources les plus répandues du mot gwareg qui signifie « arc », « arcade » ou encore « courbe » en langue bretonne, désignant ici l'arc décrit par la rivière du Blavet sur la commune,, Une interprétation différente, moins citée, est proposée par Jean-Marie Ploneis qui perçoit dans Gwareg l'adjectif gallois gwaredog. Ce terme signifie « rédempteur » ou « protecteur » et pourrait être une allusion au château disparu des Rohan.

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Histoire

Antiquité

La voie romaine de Condate (Rennes) à Vorgium (Carhaix) passait par Mûr-de-Bretagne, Kergoff, la chapelle Saint-Golven en Caurel, Kervégan, la chapelle Notre-Dame-des-Champs, l'église de Saint-Gelven, la lande de Lan-Izelan [Lan-Uvelan] (où la voie a été retrouvée sur plus d'un kilomètre) et la colline de la Voie Blanche, puis par Stang-er-Mel (en Gouarec) et Kerlan (en Canihuel), où se dresse encore, au centre du village, une borne milliaire anépigraphe, surmontée d'une petite croix.

Une villa romaine datée du presbytère de Gouarec, fut fouillée en 2008 ; elle comprenait huit pièces disposées de manière symétriques autour de deux couloirs orthogonaux. La ville était reliée par une voie romaine avec Saint-Brieuc.

Près de la chapelle Saint Gilles, on a découvert des substructions et un canal (sans doute un aqueduc) construit avec soin, d'époque romaine. Des pièces romaines furent aussi trouvées lors de la construction du Canal de Nantes à Brest.

Moyen Âge

Plan de la forteresse de Castel-Cran en Plélauff (par Hervé de Keranflec'h, Bulletin archéologique de l'Association bretonne, 1891).

Une citadelle ruinée (située en Plélauff) datant peut-être du Hervé de Keranflec'h, comte de Keranflec'h-Kernezne, qui y trouva des restes de murs ayant 1,5 mètre d'épaisseur. Des fouilles illégales ont malheureusement endommagé le site.

Gouarec est mentionnée dès le  siècle : en 1187 Alain, vicomte de Rohan, donne aux cisterciens de l'abbaye de Bon-Repos un territoire au bord du Blavet pour y établir des pêcheries, des écluses et des moulins. Le bourg est édifié autour du château médiéval des Rohan.

Un couvent de Templiers aurait existé près de la chapelle Saint-Gilles.

Selon un aveu de 1471 la châtellenie de Gouarec, un des trois membres de la vicomté de Rohan, « s'étendait sur treize paroisses ou trèves : Plouray, Mellionec, Plouguernével, Saint-Gilles, Gouarec, Plélauf, Lescouët, Penret ou Perret, Sainte-Brigitte, Silfiac, Cléguérec (partie nord), Saint-Aignan, Saint-Caradec, Trégomel. La résidence seigneuriale, dans cette châtellenie, était le château de Penret, aussi appelé le château des Salles, en Sainte-Brigitte ».

Temps modernes

Carte de Cassini de la paroisse de Plouguernével et de ses trèves (Bonen, Locmaria, Saint-Gilles [Gouarec]) datant de 1787.

Gouarec, sous le nom de Saint-Gilles, était une trève de Plouguernével.

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Gouarec en 1778 :

« Gouarec (Goarec) : gros bourg et trève de Plouguernével, dans un fond, sur la rivière de Blavet ; à 16 lieues à l'Est-Nord-Est de Quimper, son évêché ; à 23 lieues et demie de Rennes ; et à 2 lieues ⅓ de Corlai, sa subdélégation et son ressort. Il s'y exerce une haute, moyenne et basse justice, et il y a marché tous les samedis. Son territoire est montagneux et presque désert, quoique fertile en grains, foins et fruits. On y voit des arbres et des landes. (...) On y connaît encore les maisons nobles de Plœnevez et de Kerempunèze. »

Avant la Révolution française Gouarec, dénommé Saint-Gilles-Goarec, n'est qu'un hameau dépendant de Plouguernével situé au confluent du Blavet et du Doré ; mais ce hameau a toutefois une certaine importance en raison de sa situation et des foires qui s'y tiennent grâce à sa halle ; à proximité se trouvent trois édifices imposants : la chapelle Saint-Gilles, la chapelle Notre-Dame de la Fosse et le pavillon des Rohan, pavillon de chasse, mais aussi siège de justice dépendant de la juridiction de Corlay, les seigneurs de Rohan y ayant droit de haute, moyenne et basse justice et conservant certains droits féodaux, par exemple sur la lande de Gouarec, jusqu'à la Révolution française.

Révolution française

La promotion en commune et chef-lieu de canton date de 1790.

Le | ]

La construction de l'église paroissiale est achevée le , à l'exception du clocher, construit par la suite.

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Gouarec en 1843 :

« Gouarec (sous l'invocation de saint Gilles : autrefois cette trève se nommait Saint-Gilles Gouarec) ; commune formée de l'ancienne trève de Plouguernével, plus Saint-Guelven et Rosquellen, anciennes trève de Laniscat, qu'elle a absorbées b aujourd'hui cure de 2e classe ; chef-lieu de perception ; brigade de gendarmerie à pied. (...) Principaux villages : Traou-Brav, Kerdélès, Kervéanic, Kerlévian, Beauder-Bras, Launay, Pors-Jégou, Kerjaffray, Stanquamel. Superficie totale 641 hectares 14 ares, dont (...) terres labourables 378 ha, prés et pâturages 99 ha, vergers et jardins 7 ha, landes et incultes 132 ha (...). Moulins 2 (du Blavet, de Gouarec, à eau). L'église actuelle de Gouarec est de 1827. Il y avait jadis une chapelle sous l'invocation de Notre-Dame de la Fosse. Depuis 1838, il a été fondé au bourg une communauté de religieuses hospitalières de l'Ordre de Saint-Augustin. Goarec est l'orthographe admise actuellement. On écrivait jadis Gouarec. L'ancienne orthographe était Gowarec. (...) Goarec fait beaucoup de blé et en exporte dans les communes voisines. Il y a foire le deuxième samedi de chaque mois, le 15 mai, le 22 septembre. Marché le samedi. Géologie : le schiste argileux est la roche dominante ; le schiste modifié se montre au sud-ouest. On l'exploite comme pierre à bâtir, dans la lande de Goarec. Il y a du minerai de fer à Saint-Guelven ; le grès se montre au sud de ce village. On parle le breton. »

En 1849, 14 foires étaient organisées chaque année à Gouarec, bien que le préfet des Côtes-du-Nord ait écrit en 1837 : « Ces foires sont en trop grand nombre. Il en résulte un déplacement trop souvent répété des habitants des communes voisines qui pour la plupart n'ont rien à y faire et qui ne s'y rendent que pour boire dans les cabarets. Il serait bien qu'elles fussent réduites : on y ferait les mêmes affaires et il y aurait un bénéfice réel pour l'agriculture ».

Joachim Gaultier du Mottay écrit en 1862 que Gouarec dispose d'une école de garçons ayant 41 élèves et d'une école de filles en ayant 43, celle-ci disposant d'un pensionnat. Il précise aussi que son « territoire [est] très accidenté, à l'exception de la partie ouest, qui est assez unie » et que le sol schisto-argileux est d'assez bonne qualité » et qu' « environ 1/6e de la contenance est en prés donnant d'excellents produits ; 1/6e reste en landes peu susceptibles d'être mises en culture » ; il ajoute que le bourg « est sans importance, quoique bien situé » et que « l'établissement des Sœurs hospitalières et institutrices de Saint-Augustin, fondé vers 1825 [en fait le ], (...) est très florissant ». Ces religieuses font construire les années suivantes une maison d'habitation et une chapelle en bordure du chemin qui monte à Saint-Gilles.

Le le conseil municipal vote la construction de l'hôtel de ville.

Le | ]

La Belle Époque

Gustave Geffroy décrit ainsi Gouarec (qu'il écrit Goarec) en 1905 :

« La route, pour aller à Goarec, suit la rivière de Corlay, qui rencontre le Blavet. On va en pente légère à travers des prairies, des champs, des terres incultes couvertes d'ajoncs fleuris et de bruyères. Goarec est bâti dans un fond où passe le canal grossi du Blavet. C'était autrefois un pays perdu, isolé de tout, faute de routes. On y parvient aisément aujourd'hui par des chemins taillés hardiment dans la zone à coups de mines. Les maisons, bâties en pierre schisteuse, sont presque toutes entourées de jardins ou de vergers. Vers le centre, en contre-bas, une place où se dresse la halle construite en charpente et, en face, l'ancien pavillon de chasse des Rohan. Rien de curieux à l'église. La renommée de Goarec, c'est, comme dans tout ce pays, l'élevage des chevaux qui a remplacé celui des porcs. Des courses y sont organisées chaque année. Le propriétaire du cheval vainqueur reçoit comme prix un bœuf ou un mouton. »

La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Gouarec.

Le monument aux morts de Gouarec fait état de 23 soldats morts pour la France, dont 1 (Alexis Harnay) est disparu en mer ; 3 (Claude Bernard, Mathurin Jouan et Jean Rouxel) sont morts en Belgique ; la plupart des autres sont morts sur le sol français.

L'Entre-deux-guerres

L'électrification du bourg de Gouarec est achevée le .

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts porte les noms de 9 soldats morts pour la France ; parmi eux : le à 13 h 30, Louis Allenou, boulanger-pâtissier de la commune et responsable FTPF, né le à Gouarec, et son mitron Roger Melscoët sont arrêtés par la Gestapo au domicile du boulanger, situé au 14 rue au Lin. Après un violent interrogatoire, ils sont envoyés le même jour dans le quartier allemand de la maison d'arrêt de Saint-Brieuc. Le 19 mai, ils sont transférés au camp Margueritte de Rennes où Melscoët est libéré. Louis Allenou est, lui, envoyé sur le Frontstalag 122 de Royallieu-Compiègne Il est déporté par le convoi du avec 1 652 hommes pour le camp de concentration de Neuengamme, destination qu'il atteindra le 31 juillet. Enregistré sous le matricule 40.182, il est affecté au kommando Bremen-Ostefort où il a comme tâche de réaliser un bunker pour sous-marins.). Il est évacué en avril 1945 à la suite de l'arrivée des Soviétiques vers le camp de Neuengamme principal puis celui de Sandbostel.

Le 19 avril, les Allemands font embarquer plusieurs milliers de déportés sur 4 bateaux navires : les paquebots Cap Arcona et Deutschland IV (ce dernier n'étant finalement pas chargé), les cargos Thielbek et Athen qu'ils prévoient de couler avec des sous-marins. Cependant, à 14h30, la Royal Air Force bombarde les navires sans savoir que certains sont remplis de déportés, le Cap Arcona et le Thielbek coulent, près de 7 300 déportés périrent en 30 minutes. Allenou était à bord du Cap-Arcona.

Aujourd'hui, sa maison est encore visible, transformée depuis en boutique d'antiquité. Une plaque commémorative a été apposée à sa façade, en hommage à ce fameux résistant gouarécain. Son nom apparaît aussi sur le monument aux morts.

Georges Gaude, chasseur au 501e régiment de chars de combat est tué à l'ennemi le à Écouché (Orne).

Jean Le Moulec, résistant FTPF, arrêté à Silfiac, est condamné à mort et exécuté dans la citadelle de Port-Louis en juin 1944. Auguste Paulou, autre résistant, arrêté sur dénonciation à Gouarec par des gendarmes français, après avoir été contraint de travailler pour les Allemands à Dantzig, puis à Kiel, fut transféré au Camp de concentration de Natzweiler-Struthof où il décéda le .

L'après Seconde Guerre mondiale

Une école privée catholique de garçons, l'école Saint-Georges, ouvre en septembre 1948.

Un soldat (Jacques Girot) originaire de Gouarec est mort pour la France durant la guerre d'Algérie.

Le | ]

En 2020, environ 150 Britanniques habitent à Gouarec alors que la population communale totale est d'environ 900 habitants. Une association basée à Gouarec, Intégration Kreiz-Breizh, œuvre depuis 2003 auprès des Britanniques installés dans le Centre-Bretagne qui sont environ un millier installés à cheval sur le Finistère, les Côtes-d'Armor et le Morbihan.


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Héraldique

Blasonnement :
D'argent au poisson d'azur posé en pal, au chef de gueules chargé de trois mâcles d'or.

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Gouarec dans la littérature

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