Saint-Aubin-des-Landes
Localisation
Saint-Aubin-des-Landes : descriptif
- Saint-Aubin-des-Landes
Saint-Aubin-des-Landes est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 918 habitants (les Saint-Aubinois).
Géographie
Site, situation et transports
Saint-Aubin-des-Landes est situé à l’est du bassin de Rennes, entre Châteaubourg et Vitré, au sud de la Vilaine et nettement au nord de la voie express route nationale 157 (l'ancienne RN 157, elle-même ancienne route royale de Paris à Rennes et ancienne Route nationale 12 jusqu'à son déclassement en 1952), désormais simple RD 857 d'Ille-et-Vilaine, passe par contre un peu au nord du territoire communal. La commune est traversée dans sa partie nord par la voie ferrée allant de Paris à Rennes et Brest et possède une halte ferroviaire, la gare des Lacs, non prévue initialement lors de la construction de la ligne ferroviaire, mais demandée en 1874, construite après l'accident ferroviaire de 1878 pour remercier Saint-Didier). Un vœu du Conseil général d'Ille-et-Vilaine demanda que la gare soit dénommée "Les Lacs-Saint-Aubin-des-Landes" fut refusé par la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest en 1907 « en raison du peu d'importance du commerce de Saint-Aubin-des-Landes ».
Le finage communal se trouve sur la rive gauche (rive sud) de la Vilaine, qui forme sa limite nord avec les communes de Saint-Jean-sur-Vilaine, Marpiré et Pocé-les-Bois ; sa limite nord-est est formée par le ruisseau de la Valière, autre affluent de rive gauche de la Vilaine, qui forme aussi limite avec Pocé-les-Bois ; sa limite ouest est formée par le ruisseau de la Bichetière, affluent de la Vilaine, qui sépare Saint-Aubin-des-Landes de la commune voisine de Cornillé. La Vilaine forme un obstacle aux communications nord-sud, seuls deux ponts l'enjambent à hauteur de la commune, celui de Brétigneul sur le CD 116 à l'ouest de la commune en direction de Marpiré et celui de la Courbe sur le CD 34 à l'est de la commune en direction de Pocé-les-Bois et Vitré.
Le bourg, excentré dans la partie sud du territoire communal, est au nord de la confluence des ruisseaux de Ginette et de la Bichetière. Le paysage rural traditionnel est celui du bocage avec un habitat dispersé en hameaux et fermes isolées.
Relief
La majeure partie du territoire communal est formé par un bas plateau situé entre 101 mètres et 75 mètres d'altitude, les seuls escarpements de modeste ampleur étant formés par le versant sud de la vallée de la Vilaine et les vallons des ruisseaux affluents précités. La Vilaine coule à une cinquantaine de mètres d'altitude.
Géologie
Le gisement ardoisier (des schistes datant du briovérien supérieur) des Lacs (dénommé initialement "Les Las") est exploité depuis le début du ; en 1859, la carrière employait 136 ouvriers et sa propriétaire d'alors, , reçut une médaille de reconnaissance des mains de l'empereur Napoléon III ; en 1862 « l'ardoisière du Las (...), appartenant au sieur Beaulieu, occupe vingt-cinq ouvriers ». En 1866, l'exploitation de la carrière fut temporairement abandonnée en raison de « deux éboulements considérables survenus » et la carrière se remplit d'eau. Rouverte en 1960 par la famille Hériau (les ardoises extraites ont été utilisées entre autres pour la couverture de nombreux monuments historiques), la carrière a à nouveau fermé en 1999, mais une activité de broyage des pertes d'ardoises (nombreuses, 95 % des ardoises extraites devaient être mises au rebut pendant la période d'exploitation) en schiste, pour fabriquer notamment des parpaings, perdure, employant 35 salariés.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Sud Est », avec des étés relativement chauds et ensoleillés.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 amplitude thermique annuelle de 13,1 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Arbrissel à 19 vol d'oiseau, est de 12,1 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- "Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", octobre 1874, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5568437r/f598.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=665239;2
- "Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", août 1907, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5861470x/f270.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=386268;0
- L'industrie des carrières en Bretagne, " Bulletin de la Société géologique et minéralogique de Bretagne", 2006, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96870331/f61.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=21459;2
- "Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", 1854, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5714584m/f428.image.r=Saint-Aubin-des-Landes
- Le , Rosalie Victorine Hue Beaulieu s'est mariée à Saint-Aubin-des-Landes avec Louis Eugène Pierre Despréaux
- "Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", 1862, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55620630/f104.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=879832;4
- "Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", 1867, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5564631q/f87.image.r=Saint-Aubin-des-Landes
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- https://www.ouest-france.fr/bretagne/vitre-35500/la-carriere-des-lacs-expliquee-par-ivan-heriau-788740
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes capella Sancti Albini en 1158, ecclesia Sancti Albini de Landis en 1516.
La commune doit son nom à saint Aubin, qui fut évêque d'Angers au début du VIe siècle.
Le mot « lande » qualifie des communes, souvent récemment, pour les différencier d'autres communes dont le nom ancien est le même[style à revoir][réf. non conforme].
- Cartulaire de l'abbaye de Saint-Melaine.
- Jean-Yves Le Moing - Noms de lieux de Bretagne - Page 150.
Histoire
Moyen Âge
Dans des chartes datant de 1158, 1170 et 1185 qui confirment l'abbaye Saint-Melaine de Rennes en la possession de Saint-Aubin, celle-ci est dénommé capella Sancti Albini et disposait donc d'une simple chapelle ; il faut donc en conclure qu'au Cornillé.
Saint-Aubin-des-Landes fut érigée en paroisse distincte de celle de Cornillé dans le courant du abbaye Saint-Melaine de leur prieuré de Cornillé.
Une chapelle frairienne existait dans le village de Brétigneul, lequel doit son nom à l'existence d'un prieuré de Brétigneul, dont l'existence est attestée en 1411 dans la paroisse voisine de Saint-Didier. Une chapelle Saint-Julien existait à Brétigneul ; elle fut détruite dans la décennie 1850 lors de la construction de la ligne de chemin de fer. Une autre chapelle, elle aussi détruite, existait au manoir des Fresnais.
Époque moderne
En 1516 est citée l'ecclesia Sancti Albini de Landis. Le registre des comptes de la fabrique de la paroisse de Saint-Aubin est conservé depuis 1533. Une école de garçons fut créée en 1537 à Saint-Aubin par son recteur Guillaume de Beaucé.
Selon un aveu en date du de la baronnie de Vitré, le seigneur de la Charonnière dispose du droit de sergentise en la paroisse de Saint-Aubin-des-Landes.
La commune possédait alors plusieurs manoirs : la Blanchardière (qui appartenait par exemple en 1513 à Auffray Le Vayer, prieur de la collégiale de Notre-Dame de Vitré), la Poupardière (propriété des seigneurs de la Charonnière au .
Le , Georges de Cadelac, écuyer, seigneur de La Motte, résidant en sa maison noble de Bonnelaye (désormais écrit Bonnelais), paroisse de Saint-Aubin-des-Landes, épousa Claude de l'Épronnière (ou Esperonnière), fille d'Arthur de L'Esperonnière, seigneur du dit-lieu (situé en Princé).
Des actes de la baronnie de Vitré datant de 1635 et 1636 concernent l'afféagement des landes de la Vesquerie, un tiers de ces landes l'étant au profit du seigneur de la Charonnière « à charge de cinq deniers monnoye de rente annuelle par chacun journal (...) ».
Au recteur de Saint-Aubin-des-Landes était grand décimateur de sa paroisse, et devait payer, grâce à l'argent de la dîme qu'il percevait de ses paroissiens, chaque année 160 boisseaux de seigle et 96 boisseaux d'avoine au prieur de Notre-Dame de Vitré (qui dépendait de l'abbaye Saint-Melaine de Rennes). En 1790, cette rente en grains est remplacée par une somme de 440 livres ; il devait alors aussi payer 350 livres son vicaire, 10 livres au seigneur d'Espinay (en Champeaux), 63 livres pour les décimes, etc.. Le seigneur du Bois-Bide (en Pocé-les-Bois), qui possédait aussi la Charonnière (en Saint-Aubin-des-Landes), disposait du droit de prééminence dans l'église paroissiale.
La Moinerie, qui selon Jacques-Xavier Carré de Busserole, serait un lieu-dit de Saint-Aubin-des-Landes (mais l'auteur s'est probablement trompé, un lieu-dit "La Moinerie" existant par contre à Saint-Aubin-des-Bois) appartenait aux abbaye de Fontaine-les-Blanches, proche de Tours.
En 1740, Françoise Onffroy, veuve de Charles Piquet de Montreuil, seigneur du Bois-Bide et de Saint-Aubin-des-Landes, ayant en cette dernière qualité droit de soule le jour de Noël, après vêpres, en cette paroisse, renonça à ce privilège, voulant éviter les inconvénients du jeu de soule « tels que ivrogneries, coups, inimitiés et vengeances », qu'elle remplaça par « deux cierges de cire blanche d'une honneste grandeur » qui brûleraient pendant le saint office et que lui offriraient les derniers mariés de la paroisse.
En 1759 a lieu la bénédiction de la grosse cloche de l'église paroissiale :
« Le vingt huitième août mille sept cent cinquante neuf aux onze heures du matin la cérémonie de la nomination et bénédiction de la grosse Cloche de cette Paroisse a été faitte; et a été bénie par noble et discret Pierre Degennes Licentier en droit canon et civil Doyen et seul dignitaire de la Collégiale de Champeaux et recteur doyen rural de Ste Marie Magdelaine dudit lieu, & a été nommée Charlote Anthoinette par Messire Vharles Isaac de Boispeau chevalier seigneur dudit lieu conseiller du Roy en son parlement de Bretagne et dame Anthoinette Julie Hoisnard épouse d'Écuyer Jean Baptiste Le Moyne Secrétaire du Roy maison et couronne de France seigneur des terres et seigneuries de La Charronnière, Rousserie, Bois Bide et autres lieux de cette paroisse, cy présent, avec Messire Jean Marie Nicolas actuel seigneur de Pelan et dame Renée Mathurinne Le Moyne son épouse, Messieurs les recteurs des paroisses de Torcé, St M'Hervé, Pocé, Montreuil sur Perrouze, St Jean sur Vilaine et Vergéal, et autres ecclésiastiques et laïques soussignés, présent vénérable et discret Messire Pierre Pairel Recteur de cette paroisse aussy soussigné »
— Registre communal des Baptêmes, Mariages et Sépultures de 1759 et 1760 de la paroisse de Saint-Aubin-des-Landes
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi la paroisse de Saint-Aubin-des-Landes vers 1778 :
« Saint-Aubin des Landes, sur un coteau, à six lieues et demie à l'Est de Rennes, son évêché et son ressort, et à une lieue et demie de Vitré, sa subdélégation. On y compte 600 communiants ; la cure est présentée par l'Abbé de Saint-Melaine. Le territoire, couvert d'arbres et buissons, et arrosé de la rivière Vilaine et d'un ruisseau sur lequel le bourg est situé, produit du grain et du cidre. »
Révolution française
Saint-Aubin-des-Landes fait partie des communes déclarées totalement insurgées en 1793-1794. Pierre Geslin, laboureur à La Mazure en Saint-Aubin-des-Landes, membre de l'Armée catholique et royale de Rennes et de Fougères, fut blessé le lors du combat du Pont de Cantache qui opposa des Chouans et des Bleus (membres de l'armée révolutionnaire française).
Un épisode de ce combat concerne Saint-Aubin-des-Landes :
« C'était un total de près de quinze cents hommes [de l'Armée révolutionnaire], dont trois cents se portèrent sur la route de Saint-Aubin-des-Landes, en passant par Vitré, pour tourner les royalistes. La situation devenait des plus critiques. Couësbouc se battait toujours dans les bas-fonds avec son intrépidité ordinaire (...). Boishamon et Pontbriand s'établirent sur les petites hauteurs du Bois-Bide, qui bordent la rive droite de la Vilaine, et arrêtèrent la garnison de Vitré, pendant qu'ils faisaient passer la Vilaine à leurs troupes. (...) Sitôt le passage de la Vilaine effectué, la fusillade éclata sur les hauteurs de Saint-Aubin avec le détachement qui opérait le mouvement destiné à cerner les royalistes. Pontbriand la soutint avec quelques compagnies, pendant qu'Henri de Boishamon tenait ferme, à l'arrière, sur les bords de la Vilaine. Ils donnaient ainsi le temps au gros de leurs forces de se retirer au-delà de la rivière d'Étrelles (...). Le passage en fut assez lent car une simple poutre y servait de pont. (...) On s'était battu pendant près de trois heures ; plus de 2 000 hommes avaient été engagés. »
Six chouans furent fusillés en 1795 sur la lande de Saint-Aubin au chemin de la Housselais.
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En , un détachement de soldats envahit la cour du presbytère de Saint-Aubin-des-Landes à la recherche d'un déserteur susceptible d'y être caché et malmena quelque peu le curé, suspecté d'être hostile au nouveau régime de la monarchie de Juillet.
En , lors de l'insurrection légitimiste de 1832, une révolte chouanne, soutenant les légitimistes, considérant comme roi légitime, contre la monarchie de Juillet (le roi Louis-Philippe étant considéré comme un usurpateur), nécessita la présence de détachements de troupes du de ligne et de la Garde nationale à Châteaubourg, Saint-Jean-sur-Vilaine, Saint-Aubin-des-Landes, Pocé-les-Bois, etc. ; le , un combat oppose les chouans commandés par Alexandre Courson de la Villevalio et Jean-François Le Nepvou de Carfort d'une part, et les forces de l'ordre commandées par le général de Castres sur la lande de Touchenault, près de la ferme de la Gaudinière en Vergéal.
En 1845, A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Saint-Aubin-des-Landes :
« (...) Principaux villages : Brétigneul, le Plessix, Souillet, la Charronnière, les Mâzures, les Beutrières. Superficie totale 1028 ha (..;) dont terres labourables 696 ha, prés et pâtures 142 ha, bois 68 ha, vergers et jardins 16 ha, landes et incultes 56 ha (...). Moulins : 3 (de Brétigneul, de la Motte, de Lambert; à eau). Cette commune, limitée par la Vilaine au nord, offre quelques bons pâturages. Quant aux landes qui lui ont jadis donné son nom, l'on voit par ce qui précède qu'elles ne répondant pas aujourd'hui à un vingtième du sol. Il y avait jadis un prieuré à la présentation de l'abbé de Marmoutier et valant 800 livres ; de plus une chapellenie dite de Janne-Parathe. Géologie : schiste argileux. On parle le français [en fait le gallo] »
Le , le train express allant de Paris-Montparnasse à Saint-Malo dérailla au kilomètre 346 au lieu-dit les Lacs entre Vitré et Châteaubourg. L'accident fit cinq morts (le chauffeur et un conducteur du train, ainsi que trois voyageurs) et neuf blessés graves. L'enquête qui suivit montra que le train roulait beaucoup trop vite.
La création de la halte ferroviaire des Lacs est demandée pour la troisième fois en 1875 par le conseil général d'Ille-et-Vilaine ; ce vœu est encore renouvelé en 1879. Cette halte n'avait pas été prévue lors de la construction de la ligne ferroviaire allant de Paris-Montparnasse à Brest ; sa création permit notamment de desservir le sanctuaire de Notre-Dame de la Peinière (situé dans la commune de Saint-Didier, les pèlerins parcourant à pied le trajet restant (un peu moins de 2 km).
La carrière de schiste ardoisier, mise en exploitation aux Lacs au début du XIXe siècle, profita de la proximité de la halte ferroviaire pour acheminer les matériaux qui en étaient extraits.
En 1864, le Conseil général d'Ille-et-Vilaine indique dans une délibération que l'ancien chemin reliant Saint-Aubin-des-Landes à Cornillé est « complètement impraticable et peut occasionner de très grands malheurs. Il y a donc urgence [à achever le chemin d'intérêt commun .
En 1867, la construction du chemin d'intérêt commun Conseil général d'Ille-et-Vilaine. Sa construction, commença en 1874 ; les tronçons allant des Lacs à Marpiré et du bourg de Saint-Aubin-des-Landes à Étrelles furent aménagés et empierrés à leur tour les années suivantes.
En 1879 et 1881, une école congréganiste mixte existait à Saint-Aubin-des-Landes.
Le , un cyclone [en fait un orage violent] ravagea Saint-Aubin-des-Landes, ainsi que les communes avoisinantes : « (...) Plus de 5 000 arbres ont été déracinés ou brisés. Les toitures de beaucoup de fermes ont été enlevées. Près des Lacs, la route de Rennes, sur une longueur de 200 mètres, était jonchée d'arbres ne laissant aucun passage aux voitures. (...) Jamais pareils désastres ne s'étaient vus dans la contrée ».
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La Belle Époque
Par arrêté du , l'école des filles de Saint-Aubin-des-Landes est laïcisée en vertu de la loi sur les congrégations. Le , le journal Ouest-Éclair écrit, peu avant le moment où les Sœurs durent partir car elles étaient menacées d'expulsion :
« Il y a deux ans environ, leur école ayant été laïcisée, les habitants résolurent de garder les Sœurs tout de même à leurs frais. La paroisse est pauvre : il n'y a pas une seule famille riche. N'importe ! Les uns apportèrent des matériaux, les autres donnèrent leur travail, et on arriva à bâtir de quoi mettre au moins les enfants à l'abri. Comme on ne put loger les Sœurs dans l'école, les religieuses furent recueillies par un propriétaire et nourries par les aumônes. »
En 1904, une épidémie de fièvre typhoïde sévit à Saint-Aubin-des-Landes et Étrelles.
Le , deux habitants de la commune, Jean-Marie Texier et Jean Delalande, sont condamnés à 15 jours de prison et 50 francs d'amende chacun par le tribunal correctionnel de Vitré pour injures et voies de fait lors de l'inventaire des biens d'église à Saint-Aubin-des-Landes.
En 1908, le conseil municipal, qui avait précédemment refusé l'installation d'une cabine téléphonique au bourg, demande par contre l'installation de celle-ci à la halte ferroviaire des Lacs.
Par décret en date du est autorisée la création d'un bureau de bienfaisance dans la commune de Saint-Aubin-des-Landes dont la dotation est constituée des biens ayant appartenu à la fabrique de l'église.
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Saint-Aubin-des-Landes porte les noms de 28 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale : parmi eux Edmond Balluas décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre et son frère Pierre Emmanuel, décoré lui aussi de la Croix de guerre. Deux autres soldats, également frères et portant aussi ce même nom de famille sont aussi morts pendant cette guerre : Louis Balluas et Pierre Marie Balluas ; parmi les autres soldats morts, Henri Schwend était capitaine au 45e régiment d'infanterie. Gilles Châtelais, mortellement blessé le à La Vallée-aux-Bleds (Aisne), fut décoré de la Médaille militaire à titre posthume en 1922, de même que Pierre Lemée la même année et François Gaudin en 1923.
Isidore Rubin, non inscrit sur le monument aux morts de la commune (mais inscrit sur celui de Cornillé), mais dont la famille habitait Saint-Aubin-des-Landes, soldat au 70e régiment d'infanterie, reçut la Médaille militaire à titre posthume en 1923.
L'Entre-deux-guerres
Le pont de la Courbe, sur la Vilaine, entre Saint-Aubin-des-Landes et Pocé-les-Bois, est reconstruit en 1920. Une photographie du moulin de la Motte et du vieux pont est disponible sur le site des Archives départementales d'Ille-et-Vilaine.
Des fêtes populaires étaient alors organisées chaque année dans la commune.
Selon un article publié en 1926, l'école laïque de Saint-Aubin-des-Landes n'aurait eu à cette date aucun élève, mais conservait un enseignant titulaire.
En 1931, l'écroulement du pont de la Courbe sur le CD 34 entre Saint-Aubin-des-Landes et Pocé-les-Bois, permettant le franchissement de la Vilaine, rendit temporairement la circulation impossible jusqu'à sa reconstruction.
Saint-Aubin-des-Landes connaissait alors un solde naturel largement positif : par exemple, pour l'année 1934, la commune enregistrait 12 naissances et 3 décès, ainsi que 5 mariages.
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Saint-Aubin-des-Landes porte les noms de trois soldats morts pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale : J. Chesnais ; Louis Esnault, minotier au moulin de Brétigneul ; P. Hery
L'après Seconde Guerre mondiale
L'électrification des hameaux s'achève dans les deux décennies d'après-guerre et les routes sont alors bitumées. Le terrain de football est créé en 1969 à son actuel emplacement.
Le premier lotissement communal, celui du "Point du Jour", est créé en 1979. La salle communale est rénovée en 1980 ; une salle polyvalente est construite en 1989 et une halle des sports en 1994. L'assainissement collectif est mis en place dans le bourg entre 1995 et 1999.
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La polémique à propos du déplacement du monument aux morts
En 2007, la municipalité d'Yves Gérard décide le déplacement du monument aux morts en raison d'un réaménagement du bourg, au grand mécontentement d'une partie de la population, notamment de la section locale des anciens combattants. Depuis cette date, deux célébrations ont lieu chaque et chaque : l'un, officielle, devant la mairie où a été déménagé le monument aux morts, l'autre, officieuse, devant un monument fictif à l'ancien emplacement, organisé par les anciens combattants. Un référendum devait être organisé le dans la commune pour faire cesser le désaccord, mais il fut finalement annulé.
- Amédée Guillotin de Corson, "Pouillé historique de l'archevêché de Rennes", volume 5, 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75001z/f738.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=42918;4
- Amédée Guillotin de Corson, "Pouillé historique de l'archevêché de Rennes", volume 5, 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75001z/f739.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=42918;4
- Amédée Guillotin de Corson, "Pouillé historique de l'archevêché de Rennes", volume 5, 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75001z/f800.image.r=saint-jean-sur-vilaine
- Amédée Guillotin de Corson, "Pouillé historique de l'archevêché de Rennes", 1880, volume 5, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75001z/f742.image.r=Saint-Aubin-des-Landes
- Les sergents féodés étaient des nobles chargés par leur suzerain de percevoir certains impôts
- M. Etasse, Documents inédits concernant la baronnie de Vitré, "Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine", 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207795g/f86.image.r=Saint-Aubin-des-Landes
- http://www.infobretagne.com/saint-aubin-des-landes.htm
- Théodore Courteaux, "Histoire généalogique de la maison de L'Esperonnière, de ses alliances et des seigneuries qu'elle a possédées", 1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5530580s/f118.image.r=Saint-Aubin-des-Landes
- « », sur rennes.catholique.fr, (consulté le ).
- Amédée Guillotin de Corson, "Pouillé historique de l'archevêché de Rennes", volume 5, 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75001z/f741.image.r=Saint-Aubin-des-Landes
- Jacques-Xavier Carré de Busserolle, "Dictionnaire géographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire et de l'ancienne province de Touraine", tome III, 1878, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k210042r/f94.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=21459;2
- Un pré voisin du bourg est encore appelé le pré de la soule
- Archives départementales d'Ille-et-Vilaine en ligne, cote 10 NUM 35252 58, p. 6/13, consulté le 19 octobre 2010.
- Personnes en âge de communier
- Jean-Baptiste Ogée, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", volume 4, Nantes, 1778, consultable https://archive.org/details/dictionnairehist04og
- Jean-Baptiste Kléber et Henri Baguenier-Desormeaux, "Kléber en Vendée (1793-1794) / documents publiés, pour la Société d'histoire contemporaine", 1907, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k111939x/f461.image.r=Saint-Aubin-des-Landes
- Pierre André Geslin, né le à La Mazure en Saint-Aubin-des-Landes
- Bibliographie des ouvrages et des écrits publiés sur les guerres de la Vendée et sur la Chouannerie, "Société d'émulation des Côtes-d'Armor ", 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5802817k/f100.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=21459;2
- Paul du Breil de Pontbriand, "Un Chouan, le général Du Boisguy : Fougères-Vitré, Basse-Normandie et frontière du Maine, 1793-1800", 1904, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9747371w/f216.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=429186;4
- "Revue judiciaire, civile, criminelle, administrative et commerciale. Journal des audiences de la Cour de cassation, des cours royales, des tribunaux civils et de commerce et du Conseil d'État", n° du 5 mai 1831, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1233674/f61.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=21459;2 et "Des visites domiciliaires", 1831, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5525498d/f27.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=536483;2
- Journal des débats politiques et littéraires, n° du 5 juin 1832, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4377044/f2.image.r=Ch%C3%A2teaubourg?rk=729617;2 et J. Crétineau-Joly, "Histoire de la Vendée militaire", tome 4, 1843, consultable https://books.google.fr/books?id=vNNgAAAAcAAJ&pg=PA497&lpg=PA497&dq=lande+de+Touchenaux&source=bl&ots=zUkChGKJBB&sig=4Nzz4UtimpFDeeQiWyYt9uTGXiY&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiKk4jwrePPAhVG1RoKHfa2DWcQ6AEIJTAA#v=onepage&q=lande%20de%20Touchenaux&f=false
- Jean-Baptiste Ogée, A. Marteville et P. Varin, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 2, 1845, consultable https://books.google.fr/books?id=9o8DAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwixmIbq1IHQAhXCvRoKHQTWDBYQ6AEIHTAA#v=snippet&q=Saint-Aubin-des-Landes&f=false
- Journal Le Figaro, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k276792r/f2.image.r=Ch%C3%A2teaubourg?rk=1180263;2
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- La Science française : revue populaire illustrée, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k116378f/f8.image.r=Ch%C3%A2teaubourg?rk=21459;2
- Rapports et délibérations du Conseil général d'Ille-et-Vilaine, 1875, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55759016/f26.image.r=Ch%C3%A2teaubourg?rk=1115885;2
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- Journal L'Univers https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k707082v/f4.image.r=Saint-Jean-sur-Vilaine?rk=42918;4
- Journal L'Univers https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k710683d/f2.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=64378;0
- Journal Ouest-Éclair https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6398900/f1.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=3004306;4
- Journal Ouest-Éclair https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k639877z/f2.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=2811172;4
- Journal Ouest-Éclair https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k640259x/f2.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=2060096;0
- Journal Ouest-Éclair https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k641029j/f3.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=2424904;4
- "Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", août 1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55693955/f613.image.r=Saint-Aubin-des-Landes
- "Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n° du 27 juillet 1911, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k63366777/f3.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=128756;0
- Edmond Balluas, né le à Saint-Jean-sur-Vilaine, soldat au régiment de marche de zouaves, tué le dans la tranchée de Calonne aux Éparges (Meuse)
- Pierre Emmanuel Balluas, né le à Saint-Jean-sur-Vilaine, soldat au régiment de marche de zouaves, mort des suites de ses blessures le à l'hôpital d'évacuation Vadelaincourt (Meuse)
- Louis Balluas, né le à Saint-Didier, cavalier au 5e régiment de chasseurs à cheval, mort le à l'hôpital temporaire Dunkerque
- Pierre Marie Balluas, né le à Saint-Didier, soldat au 72e régiment d'infanterie, mort des suites de ses blessures le à Servon-Melzicourt (Marne)
- Henri Schwend, né le à Rennes (son père Émile Schwend, décédé en 1928, voir journal Ouest-Éclair https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k657534f/f5.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=1974258;4, était propriétaire à la Gavouyère), mort des suites de ses blessures dans l'ambulance le à Septmonts (Aisne)
- http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=23761
- Gilles Châtelais, né le à Saint-Aubin-des-Landes, soldat au 241e régiment d'infanterie
- Journal Ouest-Éclair https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6471195/f5.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=3240359;2 et http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/client/mdh/base_morts_pour_la_france_premiere_guerre/detail_fiche.php?ref=275317&debut=0
- Pierre Lemée (et non Jean-Marie comme indiqué à tort sur le monument aux morts de la commune), né le à Saint-Aubin-des-Landes, soldat au 267e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le au Camp de César en Berry-au-Bac (Aisne)
- Journal Ouest-Éclair https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k647448r/f5.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=3755383;2 et http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/client/mdh/base_morts_pour_la_france_premiere_guerre/detail_fiche.php?ref=785277&debut=0
- François Gaudin, né le à Vergéal, soldat au 270e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le à Sillery (Marne)
- Journal Ouest-Éclair https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k647215z/f5.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=3497871;2 et http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/client/mdh/base_morts_pour_la_france_premiere_guerre/detail_fiche.php?ref=543428&debut=0
- Isidore Rubin, né le à Cornillé, tué à l'ennemi le à Vienne-le-Château (Marne), voir http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/client/mdh/base_morts_pour_la_france_premiere_guerre/detail_fiche.php?ref=1147000&debut=0
- Journal Ouest-Éclair https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k647214k/f4.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=2446364;0
- "Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", janvier 1920, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6125470k/f935.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=42918;4
- http://archives-en-ligne.ille-et-vilaine.fr/thot_internet/FrmLotDocFrame.asp?idlot=261483&idfic=0111648&resX=1600&resY=900&init=1
- Voir par exemple les journaux Ouest-Éclair https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6429991/f4.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=515024;0 et https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6575934/f6.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=944210;4
- Union des associations catholiques des chefs de famille, Écoles laïques sans élèves, "École et famille : bulletin mensuel de l'Union des associations catholiques des chefs de famille", juillet 1926, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5784375w/f124.image.r=Marpir%C3%A9?rk=21459;2
- Journal Ouest-Éclair https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6584229/f6.image.r=Poc%C3%A9?rk=13004356;0
- Journal Ouest-Éclair https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k660049f/f9.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=3948517;2
- Journal Ouest-Éclair https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k661968t/f5.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=1072966;4
- Le Journal de Vitré, n° du 12 décembre 2013, consultable http://www.lejournaldevitre.fr/6144/saint-aubin-des-landes-quelle-place-pour-le-monuments-aux-morts/
- Le Journal de Vitré, n° du 15 mars 2013, consultable Le Journal de Vitré, consultable http://www.lejournaldevitre.fr/breves/saint-aubin-des-landes-le-referendum-du-24-mars-annule_6295/
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