Bovel est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine, en région Bretagne
Elle est membre de Maure de Bretagne communauté.
Géographie
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Communes limitrophes
Communes limitrophes de Bovel
Maxent
Baulon
La Chapelle-Bouëxic
Val-d'Anast
Bovel se trouve dans la partie ouest du département d'Ille-et-Vilaine.
Relief et hydrographie
Le territoire communal présente un dénivelé notable : les points les plus élevés sont au nord-ouest (127 mètres dans le Bois de Cent Jours à la limite avec Maxent) et à l'ouest (112 mètres entre les Garreaux et le Bois Denatz) et les points les plus bas au nord-est (étang de Bélouze) et au sud-est (étang de la Gaie) de la commune (45 mètres d'altitude).
Le finage de Bovel est limité au nord par le Ruisseau de Bélouze (qui alimente aussi l'étang de Belouze), un affluent de rive droite du Canut et le sépare de Baulon ; le Ruisseau des Landes de Bovel traverse la partie centrale du territoire communal; coulant d'ouest en est et passant un peu au nord du bourg et conflue avec le Ruisseau des Biardiaux ; dénommé en aval de cette confluence Ruisseau du Hadé (sa vallée est à cet endroit encaissée d'une quarantaine de mètres par rapport au plateau avoisinant), il sert de limite côté est avec La Chapelle-Bouëxic et alimente l'étang de la Gaie ; c'est un affluent du Combs, lui-même affluent de l'Aff. Tous font partie du bassin hydrographique de la Vilaine.
Louis Grillet écrit en 1965 que la vallée du Hadé, 500 mètres avant La Chapelle-Bouëxic, quand on arrive par la route de Campel, est l'une des promenades favorites des Rennais, quand arrivent les beaux jours. « C'est l'un des coins les plus reposants de cette région, avec ses rochers escarpés, ses pentes boisées, son bel étang et ses hautes futaies ».
Géologie
Le front de taille de la carrière de la Harlais montre des volcanites et du grès armoricain. Des poudingues de Gourin et des dalles de schistes pourprés affleurent au niveau de l'étang de la Gaie .
Article détaillé : Pays pourpre.
Climat
Pour des articles plus généraux, voir Climat de la Bretagne et Climat d'Ille-et-Vilaine.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur Est », avec des hivers frais, des étés chauds et des pluies modérées.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 amplitude thermique annuelle de 12,9 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Guer à 12 vol d'oiseau, est de 12,3 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Paysages et habitat
Le paysage agraire traditionnel est le bocage avec un habitat dispersé en écarts formés de hameaux et fermes isolées ; certains hameaux (Trouessay, le Bosseray) sont plus importants que le bourg, qui s'est implanté en contre-bas du centre religieux, resté de très modeste importance avec, de plus, un habitat peu dense.
La commune possède de nombreux espaces boisés, principalement dans la partie occidentale de la commune (le Bois Denatz et le Bois de Cent Jours sont les principaux) et des landes (la Lande des Noës Blanches s'étend dans la partie nord-est de la commune).
↑ Louis Grillet, Les sites remarquables de la Bretagne de l'intérieur : dix itinéraires de tourisme au départ de Rennes (Ille-et-Vilaine), Rennes, Imp. Simon, (lire en ligne), p. 25.
↑ « », sur broceliande.brecilien.org, (consulté le ).
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie
Le nom de la commune est attesté sous la forme Bouel en 1453.
Bovel vient du gaulois bove (« grotte ») ou de l'ancien français bovel (« jeune bœuf »).
↑ Jean-Yves Le Moing, Les noms de lieux bretons de Haute-Bretagne, Coop Breizh, (ISBN et , OCLC 236056804), p. 333
↑ « », infobretagne (consulté le ).
Histoire
Antiquité
Les données archéologiques indiquent que le territoire de la commune était peuplé dès l'époque gallo-romaine.
Moyen-Âge
Bovel est l'une des chapelles qui fait partie de l'ancienne paroisse d'Anast (Maure) en 843. Au dire d'une curieuse tradition, les bœufs, qui traînaient la charrette sur laquelle on avait placé une statue de la Vierge pour la porter dans l'église paroissiale de Maure, refusèrent d'avancer, et l'on décida de lui élever un sanctuaire au lieu même où elle avait été découverte : telle est l'origine de la chapelle primitive. Il s'agit d'une ancienne chapelle frairienne de Maure-de-Bretagne.
Temps modernes
La tour de l'ancienne chapelle de Bovel a été construite en 1720 par Pierre de la Noë de Coëtpour, seigneur du Bois-Denast. On voyait dans cette chapelle les armoiries des comtes de Maure et des seigneurs du Bois-Denast. Il se tenait alors â Bovel « une foire considérable, le lendemain de la Notre-Dame de septembre [le 9 septembre], et l'on voyait accourir de très loin, non seulement des marchands de toute sorte, mais encore des troupes entières de pieux pèlerins ».
La chapelle de Bovel est attestée au pèlerinage et l'est resté les siècles suivants. Amédée Guillotin de Corson écrit au .
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L'église actuelle de Bovel a été consacrée le
La commune indépendante de Bovel a été créée en 1872, par démembrement de la commune de Maure-de-Bretagne (la paroisse de Bovel avait été créée en 1831). La mairie a été construite peu après au centre de l'embryon de bourg.
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La Belle Époque
En mai 1907 le curé de Bovel refusa de faire sonner les cloches pour le baptême du fils du maire ; ce dernier les fit sonner lui-même. En représailles, le curé , avec l'accord de l'archevêque de Rennes, feria l'église et en remit les clefs à la municipalité.
Le journal républicain et libre-penseur La Dépêche bretonne du a publié un article polémique à l'encontre du recteur et des catholiques de Bovel.
Bovel au début du XXe siècle
L'église de Bovel au début du XXe siècle (carte postale).
Le commerce du bourg au début du XXe siècle (carte postale).
La gare du tramway à Bovel vers 1914 (carte postale).
La ligne de tramway dans la vallée du Hadé (carte postale).
La ligne des Tramways d'Ille-et-Vilaine allant de Bréal-sous-Montfort (correspondance avec la ligne de Rennes à Plélan-le-Grand) à Redon via Maure et Pipriac ouvrit en 1912 et ferma dès 1937. Cette ligne de tramway passait par Bovel et La Chapelle-Bouëxic.
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Bovel porte les noms de 40 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux Pierre Urvoy fut le premier mort pour le France de la commune (tué à l'ennemi le à Fosses-la-Ville (Belgique ) et Gustave Briot de la Crochais le dernier (mort des suites de maladie contractée en service le à Bovel, plus de 4 mois après l'armistice) ; la plupart des autres soldats sont morts sur le sol français à l'exception de Louis Courrais, mort lui aussi de maladie contractée en service le
L'Entre-deux-guerres
Le monument aux morts de Bovel, édifié par les "Marbreries générales de Paris", a été inauguré en 1924 : il représente la statue en fonte d' un poilu portant un drapeau, placée sur un piédestal en ciment orné d'une couronne de lauriers avec palme, d'une croix de geurre et d'une croix latine ; il porte les inscriptions "À LA MÉMOIRE GLORIEUSE DES ENFANTS DE BOVEL MORTS POUR LA FRANCE 1914 - 1918" et "ILS ONT BIEN MÉRITÉ DE LA PATRIE" ; il est entouré d'une haie végétale.
La Seconde Guerre mondiale
Eugène Denier, soldat du 1er régiment de chasseurs d'Afrique, est le seul mort pour la France de Bovel pendant la Seconde Guerre mondiale ( il est mort des suites de ses blessures le 6 février 1945 à Obernai (Bas-Rhin).
L'après Seconde Guerre mondiale
L'école de Bovel
Le bâtiment initial aurait été construit par l'architecte rennais Jean-Marie Laloy, à une date non précisée, mais dans le dernier quart du .
En 1992 l'école de Bovel avait 16 élèves regroupés dans une classe unique. Pour éviter la fermeture de l'école un regroupement pédagogique avec La Chapelle-Bouëxic et Mernel est mis en place en 1993. L'école primaire publique Jean de la Varende, qui a accueilli jusqu'à 106 élèves au début du .
↑ Leroux et Alain, Carte Archéologique de la Gaule, ISBN et , OCLC 463616145), p. 139
↑ Amédée Guillotin de Corson, Pouillé
de l'archevêché de Rennes et « Bovel : sa légende, sa Vierge, sa chapelle et ces boeufs », Ouest-France, 2 février 2016 (lire en ligne, consulté le 2 décembre 2024).
↑ a b et cAmédée Guillotin de Corson, Pouillé historique de l'archevêché de Rennes., lire en ligne), p. 211 à 215.
↑ « », sur patrimoine.bzh, 1999 (consulté le 3 décembre 2024).
↑ « La séparation. Les cloches », Le Pays, 22 mai 1907 (lire en ligne, consulté le 3 décembre 2024).
↑ « La religion du catholique romain. La charité de M. Le recteur. Le grand manie-tout de l'église », La Dépêche bretonne, 9 juin 1907, lire en ligne, consulté le 1er décembre 2024).
↑ a et b« », sur memorialgenweb.org, 2003 (consulté le 1er décembre 2024).
↑ « », sur monuments-aux-morts.fr, 2024 (consulté le 3 décembre 2024).
↑ « », sur patrimoine.bzh, 1999 (consulté le 3 décembre 2024).
↑ « », sur bovel.fr, 2024 (consulté le 3 décembre 2024).
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