Collorec

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Collorec

Collorec [kɔlɔʁɛk] est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France

Elle fait partie traditionnellement du Pays Dardoup.

Géographie

Localisation

Collorec est située au sud des monts d'Arrée et au nord des montagnes Noires ; elle est proche du parc naturel régional d'Armorique dont la limite sud-est à 7 Carhaix-Plouguer et à 40 Quimper. La commune est limitrophe à l'ouest de Plonévez-du-Faou, au nord et à l'est de Plouyé, au sud de Landeleau.

Communes limitrophes de Collorec
Plouyé
Plonévez-du-Faou Collorec
Landeleau

Géographie physique

La commune est bordée au nord par l'Éllez, affluent de l'Aulne. L'Éllez et ses affluents drainent une bonne partie du territoire communal. Le bourg est situé à 141 mètres d'altitude, mais le finage communal est assez accidenté, compris entre 221 mètres et 72 mètres d'altitude. L'habitat est en bonne partie dispersé dans de gros villages, les principaux étant Kerdreign, Resté-Douval, Guanango, Keroc'h, Cleuziou Guerdeniel, Kermanac'h. Un parc éolien constitué de 4 hélices est implanté sur les hauteurs au nord-ouest de la commune à une altitude dépassant les 200 mètres.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Monts d'Arrée », avec des hivers froids, peu de chaleurs et de fortes pluies.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 amplitude thermique annuelle de 11,3 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Brennilis à 10 vol d'oiseau, est de 10,9 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Histoire

Étymologie et origines

Le nom « Collorec » proviendrait d'un mot breton kolorenn signifiant “noix de terre”. Une petite plante quasiment inconnue à l'époque actuelle peut aussi donner un nom de commune : ainsi, la noix de terre, dite encore keler en breton, mot qui provient du gallois cylor, attesté en moyen-breton sous la forme colorenn et représenté aujourd'hui par le pluriel keler, et gernotte en gallo, explique le nom de Collorec. Le nom de la paroisse s'est écrit Choloroc avant 1108.

Collorec a d'abord fait partie, au sein de l'Armorique, de la paroisse primitive de Plouyé, avant de devenir une trève de Plonévez-du-Faou, dépendant de l'évêché de Cornouaille. Peu après sa transformation en commune en 1790, Collorec est amputée du terroir du Granec, attribué à Landeleau.

Protohistoire, Antiquité et Moyen Âge

On a retrouvé à Collorec plusieurs tumuli et souterrains datant de l'âge du fer. Une cachette contenant 13 haches à talon a été découverte en 1883 et 4 autres, ainsi que 4 anneaux de bronze (bracelets ?) en 1889, dans les deux cas par Armand René du Châtellier.

L'ancienne voie romaine, devenue le chemin dénommé Hent-Ahès au Moyen Âge « venant de Carhaix passait par Plouguer, Le Pénity en Landeleau, le Respidal en Collorec, 400 Cloître, 2 800 Pleyben, la chapelle de Lopars en Châteaulin, Dinéault, 2 400 Argol, Crozon et la chaussée de l'anse du Kerloc'h pour parvenir à Camaret ».

Trois mottes féodales témoignent de l'existence d'anciens châteaux ou manoirs à Roudoumeur, Ster-ar-park (la seule à être partiellement conservée) et, commune de Landeleau désormais, au Granec. Les manoirs du Granec (voir Landeleau), du Cleuziou et de Roudoumeur furent à la tête de puissantes seigneuries.

La « boutade » de 1590 et les guerres de la Ligue

En septembre 1590, les ligueurs commandés par La Tremblaye s'emparent par surprise de Carhaix, la ville étant mal gardée en raison d'un mariage survenu la veille à l'occasion duquel tout le monde avait festoyé. Beaucoup d'habitants de la ville furent tués, d'autres trouvant leur salut dans la fuite en pleine nuit, et la ville fut pillée. Le bruit de cet événement se répandit dans toute la contrée, le tocsin sonna dans les églises. Les paysans accourus de Plouyé, Plounévez, Landeleau, Cléden, Huelgoat et paroisses voisines s'acheminèrent sans ordre ni discipline vers Carhaix, y compris le sieur du Cleuziou Roudoumeur, en criant « Marou ! Marou Desh ! » (Mort ! Mort à eux !). Arrivés au Granec [en Landeleau], Coatanezre, le sieur de Prat-Maria, seigneur du Granec, refuse de marcher à leur tête, mais leur propose comme chef un vieux soldat nommé Lanridon. « Il ne savait pas [...] qu'entreprendre de régler les esprits scabreux et mutins, c'est mener paistre une troupe de renards et se charger de les ramener tous les soirs à l'étable ». Parvenus au pont du Moulin du Duc, ils élèvent une barricade mais, indisciplinés, sont écrasés. « Il y eut en cette déroute un grand massacre de rustiques [» écrit le chanoine Moreau. Lanridon, trouvé parmi les morts, fut enterré le lendemain à Collorec par le chanoine Moreau qui habitait alors au château du Granec.

Le lendemain de cette bataille, des paysans accourus de paroisses plus éloignées comme Pleyben, Loqueffret, Brasparts, Spézet, accourent à leur tour, commandés par le sieur du Bizit et le prêtre Linlouët (de Pleyben tous les deux), attaquent les « royaux » sans attendre les renforts devant arriver de Châteauneuf, Gouézec et Briec ; ils réussissent un moment à entrer dans Carhaix, mais des renforts dirigés par le sieur du Liscouet, de Tréguier, permirent aux « royaux » de renverser la situation et les paysans furent presque tous exterminés, y compris leurs deux chefs. Cette « boutade » (= révolte, jacquerie) de paysans fut donc pour ces derniers un terrible échec. Le seigneur du Liscoët, furieux d'avoir été blessé (sa main droite avait été coupée d'un coup de hache) mit le feu à la ville de Carhaix et « l'incendie dévora ce que le feu avait épargné ». La Tremblaye envisage de venir en représailles attaquer le château du Granec : « Nous y trouverons honneur et profit ; la garnison ne saurait nous résister ; nous emporterons un butin considérable » disait-il, mais du Liscoët l'en dissuada : « La garnison est trop nombreuse et dirigée par un habile capitaine ». Il fit aussi valoir que le château était très fort, entouré de larges et profonds fossés, flanqués de quatre tourelles munies de canons. Le château du Granec ne fut pas alors attaqué alors que « l'ennemi n'aurait eu qu'à se présenter pour s'en rendre maître. Il restait à peine six hommes de garnison. »

Contre Guy Éder de La Fontenelle, le « brigand de Cornouaille »

« À trois lieues vers l'Occident, en la trève de Collorec » se trouvait le Granec. Elle était ceinte d'un bon fossé « et de levées de terre par dedans, flanquée de quatre tourelles aux quatre coins de l'enclos ». Le château possédait même, toujours aux dires du chanoine Moreau, « une tour de pierre de dix étages [sic] », sur laquelle « il y avoit cinq ou six pièces de canons en fonte verte. » La place avait déjà les années précédentes été assiégée à plusieurs reprises par des « royaux » (royalistes) car le seigneur du lieu, Vincent de Cotanezre, seigneur de Pratmaria, appartenait à la Ligue.

En juin 1593, une ruse permit au « brigand de Cornouaille », La Fontenelle, qui fit croire au seigneur du Granec que c'était le gouverneur de Morlaix qui lui envoyait des troupes pour l'épauler dans la défense de son château, de s'emparer sans combattre du château, faisant prisonnier le seigneur et ses hommes dans la grande tour. Mais quelques jours plus tard, en juillet 1593 semble-t-il, plus d'un millier de paysans de Plouyé et des paroisses avoisinantes (Landeleau, Loqueffret, Collorec, Plonévez-du-Faou, Huelgoat...), profitant de l'absence du bandit parti guerroyer du côté de Morlaix, firent le siège pendant huit jours, mais La Fontenelle disposait de troupes mieux armées qui prirent les paysans par surprise, de nuit. 800 paysans furent ainsi massacrés par les sbires de La Fontenelle aux abords du château du Granec. Ce fut un carnage affreux et La Fontenelle, toujours selon le chanoine Moreau, ne permit pas « que les parents des décédés vinssent quérir leurs corps et qu'ils reconnussent leurs morts et les faisait garder de nuit pour empêcher de leur rendre les derniers devoirs et, par ainsi, demeurèrent corrompre sur la face de la terre ». Le chanoine ajoute : « c'était une grande compassion de voir ces pauvres rustiques ainsi massacrés qui pourrirent et furent mangés par des chiens et la nuit des loups ; car si aucun des parents ne venait la nuit pour enlever un mort, il était tué sur le champ. »

La Fontenelle renforça la défense du Granec « établissant des plates-formes de terre en y mettant des troncs d'arbres de long et de travers », en faisant une place « qui pouvait résister même au canon », continuant à écumer le Poher et une bonne partie de la Cornouaille.

Le manoir de Trefflec'h, qui appartenait à l'époque à la famille de Keramanach, dépendait de la seigneurie du Granec et fut détruit, en même temps que le château du Granec, en 1594, par le duc de Mercœur, chef de la Ligue et gouverneur de Bretagne, en représailles contre Guy Éder de La Fontenelle, le « brigand de Cornouaille », qui les possédait et écumait la région. D'autres chefs de bandes écumèrent la région à la même époque, comme de Liscoët et Anne de Sanzay de la Magnane.

Révolution française

Jacques Lallouette, un prêtre originaire de Cléden-Poher, refusant de prêter le serment de fidélité à la Constitution civile du clergé et devint donc prêtre réfractaire, disant la messe clandestinement dans une maison du hameau de Penarquinquis. Les gendarmes tentèrent de l'arrêter le 10 février 1790 : « Nous, Rochet, Damy et Cheriner, gendarmes de Châteauneuf, nous étant transportés à Collorec pour y capturer le sieur Lallouette, prêtre réfractaire qui depuis longtemps est caché par les habitants de cette trève. Nous arrivâmes au bourg vers 10 heures, où entrant, nous aperçûmes plus de trois cents personnes qui attendaient le sieur Lallouette pour y entendre la messe ». Les gendarmes sont menacés et demandent la protection de la municipalité. « Nous entendions dire de toute part : “Foutons-leur sur le dos, ils ne sont que quatre”. [...] Peu après, nous entendîmes sonner le tocsin, mais cela ne nous effraya pas. » Peu après, le maire, trois officiers municipaux et le procureur de la commune, tous décorés de leur écharpe, vinrent demander aux gendarmes de voir leur ordre écrit et, ensuite, leur demandèrent de se retirer sans arrêter le prêtre, ce que firent les gendarmes. Jacques Lallouette devint recteur de Collorec en 1802, puis de Kergloff. Il mourut en 1822.

François Le Coz, né à Collorec, recteur de Poullaouen, fut condamné à mort et exécuté à Brest le . Il fut probablement le premier prêtre réfractaire guillotiné à Brest.

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Selon Marteville et Varin, continuateurs d'Ogée, en 1843, pour une superficie communale totale de 2 839 Châteauneuf au Huelgoat. Ils signalent aussi trois foires, l'une le vendredi après le dimanche de la Trinité, les deux autres les lundis après le troisième dimanche de juillet et d'octobre, qui ne sont toutefois légalisées par le Conseil général du Finistère qu'en 1865. En 1890, sept foires sont organisées les .

En 1867, le chemin allant de Collorec à Port-Launay est classé dans la voirie départementale (chemin de grande communication) à la demande des communes de Collorec, Plonévez-du-Faou, Le Cloître, Pleyben et Brasparts : « aussi ces communes vont-elles vendre leurs produits au Port-Launay et y puiser leurs calcaires ». Les travaux d'aménagement de cet itinéraire ont lieu les années suivantes jusqu'en 1878 au moins, année où des crédits importants sont encore votés par le Conseil général.

En 1873, Collorec demande la création d'un établissement des postes dans la commune, mais elle n'en dispose toujours pas en 1914.

Un rapport du Conseil général du Finistère indique en août 1880 que Collorec fait partie des 27 communes de plus de 500 habitants du Finistère qui n'ont encore aucune école de filles.

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La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Collorec porte les noms de 89 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux, deux au moins (Pierre Autret et Jean Lochou) sont des marins morts en mer ; cinq au moins (Yves Cochennec, Jean Diraison, Jean Faucheur, Yves Sizun, Pierre Toux) sont morts en Belgique ; un (Joseph Riou) est mort en Macédoine dans le cadre de l'expédition de Salonique ; la plupart des autres sont morts sur le sol français dont Corentin Masson qui reçut la Médaille militaire.

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Collorec porte les noms de 14 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale.

L'après Seconde Guerre mondiale

Un soldat originaire de Collorec (Corentin Derrien) est mort pendant la guerre d'Indochine et trois (François Barazer, Jean Guichoux, J. Sizun) pendant la guerre d'Algérie.

Jean Nédélec, instituteur et ancien résistant, créa l'« Amicale laïque de Collorec » lorsqu'il était directeur d'école à Collorec après la Seconde Guerre mondiale. C'est à Collorec que ce militant laïque et adhérent du parti communiste a écrit ses Mémoires sous le titre « 1920-1980 : 60 ans de vie militante dans le Finistère ».

  1. a et b «  », sur infobretagne.com (consulté le ).
  2. Bernard Tanguy, Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses du Finistère, Chasse-Marée, Ar Men, 1990
  3. Jean-Yves Le Moing, Noms de lieux de Bretagne, éditions Christine Bonneton, 2007
  4. Cartulaire de Redon, dont la première version date du XIe siècle.
  5. Bulletin de la Société archéologique du Finistère, tome XXVI, page 253
  6. René Kerviler, Armorique et Bretagne, recueil d'études sur l'archéologie, l'histoire et la biographie bretonnes, éditeur H. Champion, Paris, 1893, Gallica
  7. a et b Compagnie de Jésus, Études religieuses, historiques et littéraires, éditions C. Douniol, Paris, 1870/07 (A15,SER4,T6), Gallica
  8. Édouard Gorges, Chroniques bretonnes, Fontenelle, histoire de la Ligue en Bretagne, éditeur C. Gosselin, Paris, 1844
  9. a et b chanoine Jean Moreau, Henri Wacquet (publié par), Mémoires du chanoine Jean Moreau sur les guerres de la ligue en Bretagne, Quimper, 1960
  10. Études religieuses, historiques et littéraires, éditions C. Douniol, Paris, 1870/07 (A15,SER4,T6), Gallica
  11. La Nouvelle revue, Paris, 1925/11, (A48,SER4,T80), Gallica
  12. d'après un récit des faits publié par Ouest-France le samedi 14 août 2010
  13. "La Croix" https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k412263d.r=Poullaouen.f4.langFR.hl
  14. Albert Laot, "La bataille de Kerguidu. Révolte contre-révolutionnaire en Basse-Bretagne, mythe et réalité", Skol Vreizh no 65, 2013
  15. Jean Ogée, A. Marteville et P. Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, tome 1, Libraire-éditeur Molliex, Rennes, 1843
  16. Rapports et délibérations du Conseil général du Finistère, 1865, page 253, Gallica
  17. Paul Joanne, Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies, 2, C-D, Hachette, 1890, Gallica
  18. Rapports et délibérations du Conseil général du Finistère, 1867, pages 312-314, Gallica
  19. Rapports et délibérations du Conseil général du Finistère, 1874, page 14, Gallica
  20. J. Meyrat, Dictionnaire national des communes de France et d'Algérie. Postes, télégraphes, téléphones et chemins de fer, éditions deslis frères, Tours, 1914, Gallica
  21. "Rapports et délibérations / Conseil général du Finistère", août 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5668228b/f436.image.r=Pleuven?rk=107296;4
  22. Pierre Autret, né le à Collorec, marsouin au 3e régiment d'infanterie coloniale, disparu en mer le à bord du Provence II
  23. Jean Lochou, né le à Landeleau, marsouin au 56e régiment d'infanterie coloniale, mort des suites de ses blessures le à bord du navire-hôpital Bien-Hoa
  24. Corentin Masson, né le à Collorec, caporal au 62e régiment d'infanterie, tué à l'ennmi le à Sommepy (Marne)
  25. a b et c ACAM-MEMORIAL, «  », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
  26. Corentin Derrien, né le à Collorec, garde républicain, tué à l'ennemi le à Bến Tre [Bentre] (Cochinchine)
  27. François Barazer, né le , décédé le en Algérie
  28. Jean Guichoux, né le , décédé le en Algérie
  29. Jean Nédélec, né le
  30. «  », sur letelegramme.fr, Le Télégramme, (consulté le ).
  31. Section du Parti communiste du Pays de Morlaix, «  », sur morlaix.fr, Le chiffon rouge - PCF Morlaix/Montroulez, (consulté le ).

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Collorec dans la littérature

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