Beaune
Localisation
Beaune : descriptif
- Beaune
Beaune est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or et la région Bourgogne-Franche-Comté
Située à 45 kilomètres au sud de Dijon et 150 km au nord de Lyon, elle est la sous-préfecture de l'arrondissement de Beaune. La plus ancienne mention du nom de Beaune se rencontre sur une monnaie mérovingienne portant BELENO CAS[TRO] et dans les écrits en 664 Pagus Balnensis, en 861 Belna, en 1005 Belna Castrum, en 1164 Belna. En 2021, la population de Beaune est de 20 032 habitants ce qui en fait la deuxième commune de Côte-d'Or
La communauté d'agglomération Beaune Côte et Sud, créée le 1er janvier 2007, compte quant à elle 50 456 habitants en 2021
Il s'agit également de la huitième ville de Bourgogne, derrière la capitale et chef-lieu régional Dijon, Chalon-sur-Saône, Nevers, Auxerre, Mâcon, Sens, Le Creusot et devant Montceau-les-Mines. Héritière d'un riche patrimoine historique et architectural, siège de nombre de maisons de négoce, Beaune peut être considérée comme la capitale des vins de Bourgogne
Le centre historique est inclus dans le périmètre inscrit au Patrimoine mondial de l'Unesco au titre des climats du vignoble de Bourgogne. C'est une ville fleurie récompensée de quatre fleurs, de la distinction Grand Prix National, et médaille d’or au concours européen de l’Entente Florale en 2006.
Géographie
Localisation
Beaune est la sous-préfecture de l'arrondissement de Beaune, l'un des trois arrondissements de la Côte-d'Or. La commune se situe sur la côte des Vins de Bourgogne aussi nommée route des Grands Crus (qui s'étend de Dijon à Beaune pour sa partie côte-d'orienne).
Beaune est bordée au sud par le cours d'eau de la Bouzaise, qui prend sa source dans l'agglomération. Sur le flanc ouest de la commune se trouve la côte de vignobles qui donne son nom au département. Elle se situe à 45 kilomètres au sud-sud-ouest de Dijon, et 150 au nord de Lyon.
Relief
Beaune est située sur le talus séparant, à l'Ouest, le plateau calcaire du Jurassique (Hautes-Côtes), et à l'Est, la plaine de Saône. Les sols du vignoble sont argilo-calcaires, mais avec des différences sur le calcaire. Des couches de calcaire du rauracien sur les sommets du vignoble. Au milieu des couches de calcaire du comblanchien avec des marnes argoviennes sur des sols épais, blancs, gris ou jaunes, nuancés de rouge par l'oxfordien ferrugineuse. Son exposition va de l'est à plein sud, à une altitude de 193 à 407 mètres.
Hydrographie
La rivière la Bouzaise prend sa source à l'est de la ville. Contournant la vieille ville par le sud, elle alterne sections souterraines et passages à l'air libre. Longue d'une vingtaine de kilomètres, elle se jette dans la Dheune à hauteur de Palleau.
Beaune compte également deux ruisseaux, l'Aigue et le Genet, qui se jettent tous les deux dans la Bouzaise.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 amplitude thermique annuelle de 18,1 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Savigny Les Bea », sur la commune de Savigny-lès-Beaune à 5 vol d'oiseau, est de 11,9 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 0,3 | 0,6 | 3,6 | 6,4 | 10,4 | 13,8 | 15,6 | 15,3 | 11,7 | 8,1 | 3,7 | 1 | 7,5 |
Température moyenne (°C) | 3,1 | 4,3 | 8,2 | 11,5 | 15,4 | 19,1 | 21,2 | 20,9 | 16,8 | 12,2 | 6,9 | 3,7 | 11,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,9 | 7,9 | 12,8 | 16,5 | 20,5 | 24,5 | 26,8 | 26,5 | 21,9 | 16,4 | 10 | 6,4 | 16,3 |
Record de froid (°C) date du record |
−20,5 09.01.1985 |
−20 15.02.1956 |
−11 07.03.1949 |
−4,5 08.04.1956 |
−2 04.05.1967 |
3 12.06.1955 |
5 08.07.1954 |
4,5 30.08.1956 |
0,5 30.09.1954 |
−4,5 31.10.1950 |
−9,5 30.11.1948 |
−16,5 28.12.1962 |
−20,5 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17 01.01.23 |
21 28.02.1960 |
24,9 31.03.21 |
28,7 26.04.07 |
31,8 25.05.09 |
37,5 27.06.19 |
39 31.07.1983 |
39,8 12.08.03 |
34 03.09.1962 |
29 04.10.1966 |
21,6 07.11.15 |
17,9 16.12.1989 |
39,8 2003 |
Précipitations (mm) | 58,9 | 49,2 | 52 | 57,3 | 69,2 | 62,1 | 67,4 | 56,3 | 55,3 | 76 | 80,3 | 68,9 | 752,9 |
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie
« Beaune » est l'évolution étymologique du mot gaulois latinisé « Belena ». Belena est le nom de la source autour de laquelle s'est établie la bourgade. Le nom de cette source est issu du patronage du dieu gaulois Belenos, divinité des eaux vives.
La plus ancienne mention du nom de Beaune se rencontre sur une monnaie mérovingienne portant BELENO CAS[TRO] et dans les écrits en 664 Pagus Balnensis, en 861 Belna, en 1005 Belna Castrum, en 1164 Belna.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, .
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Histoire
La charte des privilèges de Beaune : 1203
La charte de franchise de la commune de Beaune confère à ses habitants droits et privilèges. , duc de Bourgogne, permet à Beaune d’exister en tant qu’institution autonome dès 1203 sur le modèle de Dijon. Cette charte est conservée aux Archives municipales de Beaune.
Fondation des Hospices de Beaune en 1443
En 1422, Nicolas Rolin devient le chancelier du duc de Bourgogne Philippe le Bon. Il fut très lié à Jean sans Peur, qui fut le parrain de son troisième fils. Veuf, il épouse en 1421, Guigone de Salins issue de la noblesse comtoise, avec qui il fonde les Hospices de Beaune, en 1443, où il crée en 1452 un nouvel ordre religieux : les sœurs hospitalières de Beaune. C'est lui qui commande le polyptyque du Jugement dernier au peintre flamand Rogier van der Weyden, pour les hospices.
Révolte de Beaune et ralliement à Marie de Bourgogne en 1477
Les États de Bourgogne reconnaissent comme souverain le , à la mort de Charles le Téméraire. Avec l'occupation de la Bourgogne par l’armée royale conduite par de Chalon, Georges de la Trémoille et Charles d’Amboise, Beaune se rallie à Marie de Bourgogne, contre le roi de France Louis Semur-en-Auxois et Châtillon-sur-Seine sont rapidement étouffées. Cependant, le roi confirme finalement les privilèges de la ville par ses lettres patentes en .
Fortifications
Le retour de la Bourgogne à la France de Louis XI entraine la campagne de fortification qui donne à la ville sa physionomie actuelle. Une première phase de construction, qui eut lieu entre 1478 et 1502, établit la citadelle et une première enceinte. De 1513 à 1524 furent construites les « grosses tours » aux angles de la cité et l'enceinte fut épaissie. Une dernière phase en 1636 modernise les fortifications en ajoutant des bastions aux côtés les moins défendus.
Les guerres de Religion
- accompagné de son épouse Catherine de Médicis parcourt son royaume et fait une entrée fastueuse à Beaune le . Le maire était Girard Legoux.
- accompagné de sa mère Catherine de Médicis, venant de Dijon, entre dans la ville le lors de son tour de France royal (1564-1566) accompagné de la Cour et des Grands du royaume : son frère le duc d’Anjou, Henri de Navarre, les cardinaux de Bourbon et de Lorraine : ils reçoivent un accueil triomphal.
- En 1568, Wolfgang de Bavière, financé par d'Angleterre prend la tête d'une armée expéditionnaire de 14 000 mercenaires pour apporter des renforts aux protestants français assiégés à La Rochelle. Dans sa traversée de la Bourgogne, ses troupes composées de reîtres, cavalerie lourde équipée de pistolets, ravagent la Franche-Comté et restent deux jours devant les murailles de Beaune et y détruisent les chartreux, avant de continuer leur route.
- Le , on exécuta à Dijon, François de Lespine et sa tête coupée fut plantée sur une pique, au-dessus de l'hôtel-de-ville de Beaune, le . Il fut reconnu coupable de comploter en vue de livrer Dijon et le château de Beaune aux huguenots.
Le grand hiver de 1709
De fortes pluies s’abattent sur l’été 1708 et nuisent à la récolte annuelle, et le lorsque la pluie se met à tomber, immédiatement suivie d’un vent glacial : un hiver exceptionnel commence. Le vent qui souffle jusqu’au , sans que la neige ne soit venue protéger les cultures, anéantit les semailles et les arbres fruitiers, altère les vignes et gèle les cours d’eau. La Bouzaise est gelée en deux heures. Même le vin tourne en glace dans les bouteilles et les tonneaux. Les oiseaux et les volailles ne survivent pas à ce froid polaire. Pour sauver les vagabonds, les voyageurs et les indigents, des feux publics sont allumés. Après une courte période de répit accompagnée par la pluie, la neige tombe à partir du début du mois de février, et lorsque celle-ci fond les rivières débordent et inondent la campagne. Le soleil apparaît au mois d’avril, redonnant vie aux champs, et apportant de la chaleur aux habitants, mais une pluie verglaçante vient détruire les semences jusqu’aux racines.
Les conséquences de ce Grand Hiver sont désastreuses pour la population. Les habitants s’attendent à une grande famine, ce qui crée un sentiment général de panique. On craint les accapareurs, on s’oppose à libre circulation des blés. Pour calmer les tensions, le conseil municipal décide de bloquer toutes les provisions de blé et de les recenser pour mieux les gérer et les distribuer. Mais des émeutes ont lieu à Pommard où les habitants s’opposent à la réquisition de leur stock, alors que Beaune se constitue une réserve, alors que les récoltes de blés et les vendanges sont quasi inexistantes en 1709.
Beaune, sous-préfecture de la Côte-d’Or en 1790
Le département de la Côte-d’Or est créé le par l'Assemblée constituante à partir de l'ancienne province de Bourgogne.
Occupation de Beaune par l'armée autrichienne en 1814
En , 6 000 hommes sont à Beaune sous les ordres du baron de Scheither qui conduit les opérations dans le Sud-Est de la France, pour prendre Chalon-sur-Saône aux troupes de Napoléon, pendant la campagne de France de 1814, où Napoléon tente d'empêcher l'invasion de la France par la Sixième Coalition.
Création de l'École pratique d'Agriculture et de Viticulture, « La Viti » en 1884
En 1881, la commission des Hospices de Beaune met en place un projet pour transformer son école horticole en école de viticulture.
Le projet soutenu par la municipalité et le département voit le jour en 1884 comme l'École pratique d'Agriculture et de Viticulture de Beaune. C'est le député Sadi Carnot qui intervient auprès du ministre de l'agriculture, en , pour faire de ce projet une priorité nationale et l'arrêté de création paraît le . L'école est destinée à former des chefs de culture et une instruction professionnelle aux fils de viticulteurs. L'entrée de l'école se fait alors sur concours, et accueille 30 élèves la première année, pour un cycle de trois ans d'études. En 1962, avec la transformation de l'enseignement agricole, « la Viti », devient un lycée agricole : le Lycée viticole de Beaune.
Première guerre mondiale
L'hôpital militaire américain de 1918-1919
Lors de la Première Guerre mondiale, Beaune devient l'une des bases arrière du corps expéditionnaire américain (A.E.F.) et de ses 2 millions d'hommes en France. En 1918, l'hôpital militaire américain est construit aux portes de la ville, avec 20 000 lits il sera l'un des plus importants en Europe.
A.E.F. University of Beaune en 1919
L'hôpital sera transformé après l'Armistice en Université américaine, par l'A.E.F. pour former les soldats qui ne peuvent pas rentrer immédiatement aux États-Unis, dans les forces d'occupation de l'Allemagne. L'A.E.F. University of Beaune ouvre de à avec 15 000 militaires étudiants américains qui y suivent une formation et sa faculté de 600 enseignants et personnels,. L'A.E.F. University de Beaune avait un collège d'agriculture avec 2 500 étudiants dans une ferme de 13 hectares a Allerey, et une branche de 1 000 étudiants, dans un collège d'art et d'architecture situé au château de Bellevue près de Versailles. Près de 30 000 ouvrages furent rassemblés dans sa bibliothèque et seront ensuite donnés à la bibliothèque municipale de Beaune. L'université fut dirigée par John Erskine, professeur d'anglais à l'université Columbia de New York, qui fut chargé de l'organisation de cette université militaire avec le colonel Ira Reeves.
Seconde Guerre mondiale
Occupation
Les Allemands arrivent le à Beaune. Séduit par les thèmes agrariens de la Révolution Nationale, le maire Roger Duchet affiche vite son enthousiasme en renommant dès 1940 l'avenue de la Gare « avenue du Maréchal Pétain », un des griefs qui lui sera reproché par le Comité départemental de Libération. Également président des hospices de Beaune, il œuvre activement au don de la Cuvée des Dames hospitalières renommé « Clos du Maréchal Pétain » au chef de l'État Français.
À la libération, le maire est écarté du conseil municipal suivant les consignes données par le Comité départemental de Libération, mais convoqué en décembre par le comité d'épuration du CDL, il échappe à toute sanction et est réélu l'année suivante.
Libération de Beaune en 1944
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, la ville est rejointe par le régiment de cuirassiers du colonel Durosoy, venu par Chalon-sur-Saône et Bligny-lès-Beaune. Les forces françaises arrivent le et se heurtent à des mitrailleuses à l'ouest et surtout à de fortes défenses antichar au sud de la ville qui causent des pertes humaines et matérielles au M4 Sherman, connu sous le com de char Orléans II et appartenant au . Les Français, aux portes de Beaune, se replient pour la nuit durant laquelle les Allemands fuient la ville vers Dijon.
Les forces françaises ne peuvent entrer dans la ville que le lendemain pour la libérer, le , où elles sont acclamées,. Un odonyme local (avenue du Huit-Septembre-1944) rappelle cet événement.
Les troupes entrant dans Beaune étaient issues en partie de la armée commandée par le général Jean de Lattre de Tassigny, et également des troupes des :
- 1er Peloton du 3e Escadron du 2e Cuirassiers ;
- peloton de (chasseur de char) ;
- chars du Poste de Commandement ;
- groupe d'Artillerie ;
- Forces françaises de l'intérieur du groupe Henry Meyer ;
- Forces françaises de l'intérieur Douaumont ;
- Maquis Valmy
- Combat Command 1.
- « », sur beaune.fr (consulté le ).
- Lettres patentes de Louis lire en ligne).
- Philippe Dangles, Nicolas Faucherre, Brice Collet, Alain Morelière, « Fortifications urbaines ducales en Bourgogne. L'exemple de Beaune », in Congrès archéologique de France, 1994, p. 297-315, (lire en ligne).
- Société d’histoire et d’archéologie de Beaune tome 64, page 70 à 75 année 1993.
- Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 ISBN , OCLC 299354152, présentation en ligne)., p. 253.
- Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 ISBN , OCLC 299354152, présentation en ligne)., p. 267.
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- Stéphane Simonnet, Claire Levasseur (cartogr.) et Guillaume Balavoine (cartogr.) (ISBN et , OCLC 417826733, BNF 39169074), p. 35.
- Google Maps Avenue du 8 septembre 1944, Beaune, Côte-d'Or, Bourgogne.
Héraldique
Blasonnement :
D'azur à la Vierge tenant l'Enfant Jésus sur son bras senestre, le tout d'argent, les bords de la draperie étant d'or, la mère et le fils auréolés du même, la Vierge tenant de sa main dextre une grappe de raisin de sable tigée et feuillée de sinople, l'Enfant Jésus tenant dans sa main senestre un monde cerclé, cintré et croisé d'or.
|
Malte-Brun, dans La France illustrée, rapporte deux blasonnements pour les armes traditionnelles de la ville de Beaune :
« 1°) jusqu’en 1540 : Une Bellonne d’argent sur un fond d’azur, debout, tenant de la main droite une épée nue, et la gauche appuyée sur la poitrine. »
« 2°) après 1540 : D’azur, à une Notre-Dame, tenant l’enfant Jésus de la main gauche, et une grappe de raisin de la main droite ; l’enfant Jésus tenant un cep de vigne d’or. avec ces mots : « CAUSA NOSTRÆ LÆTITIÆ », signifiant Raison de notre joie, la raison étant la Vierge Marie, mais étant interprété non involontairement à tort comme la vigne et le raisin. Ils seront donc changés plus tard en ceux-ci : « ORBIS et URBIS HONOS ». signifiant Honneur de la ville et du monde. »
Beaune possède un drapeau basé sur ces armoiries et un drapeau composé de deux bandes verticales, verte et rouge.
- Guide pittoresque du voyageur en France
- Ouvrage Borgogna
- Administrator, « », sur emblemes.free.fr (consulté le ).
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Beaune dans la littérature
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