Saint-Hilaire-Fontaine

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Saint-Hilaire-Fontaine : descriptif

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Saint-Hilaire-Fontaine

Saint-Hilaire-Fontaine est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie

Saint-Hilaire-Fontaine est une commune située dans le département de la Nièvre, dans l’arrondissement de Château-Chinon (Ville). La superficie de la commune est de 2 337 hectares. Son altitude varie entre 195 et 247 mètres. Elle compte 166 habitants en 2018.

Le village est implanté dans le sud de la Nièvre, à environ 50 Nevers (par la route). Il est situé à 16 Decize et à 48 Château-Chinon (Ville), son chef-lieu d'arrondissement. Il est traversé par la D 979.

Hameaux, lieux-dits et écarts

  • Atelier, Bauduron, (les) Bordes, Breux, Bridat, Briffault, (la) Chaize, Champ Meunier, Champlin, Champs Cornus, Chez Dubiez, Chez Durier, Chez Nolay, Chez Thibault, (la) Croix, Domaine Neuf, Fondereaux, (les) Fonds, Fontaine, (la) Gare, (la) Garenne, Gilette, Grands Martins, (le) Gué, (la) Maison Neuve, (la) Montée, Moulin au Loup, (le) Perreux, (les) Réserves, (la) Saulée, Terrain, Thareau, Tuilerie, Vignonnerie.

Hydrographie

À Thareau, la Cressonne se jette dans la Loire, après avoir parcouru les bocages du Morvan Sud. La Loire était une voie d'eau très fréquentée jusqu'au  siècle et sur les bords du fleuve se trouvait le port de Thareau où étaient extraits les sables pour la fabrication du verre à la Grande Halle de Fours. Les bateaux repartaient avec le verre manufacturé.

Communes limitrophes

Rose des vents Verneuil, Cercy-la-Tour Rose des vents
Charrin
Lamenay-sur-Loire
N Montambert
O    Saint-Hilaire-Fontaine    E
S
Gannay-sur-Loire
(Allier)
Cronat (Saône-et-Loire)

Typologie

Au

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (57,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,1 %), prairies (28,9 %), zones agricoles hétérogènes (15,6 %), terres arables (12,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,2 %), eaux continentales (2,6 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).

Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 amplitude thermique annuelle de 16,6 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Fours », sur la commune de Fours à 9 vol d'oiseau, est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 904,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,8 ,,.

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes.
  2. « Lieux-dits de la Nièvre », GenNièvre, page consultée le 29 mai 2021.
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  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie

Le nom de la commune rappelle le souvenir de Hilarius, évêque de Poitiers au . Le toponyme Fontaine évoque le prieuré du même nom, qui se trouvait dans la paroisse.

On relève les occurrences suivantes du nom de la commune : Sanctus Hylarius (1275), paroisse de Sainct-Hilayre (1310), Saint-Hilaire-sur-Loire (1756), la Motte-Saint-Hilaire (1764).

  1. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud, 1989.
  2. Georges de Soultrait, Dictionnaire topographique du département de la Nièvre, 1865.
  3. Henri de Flamare, Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790, Nevers, 1891.

Histoire

  • Le port de Thareau au bord de la Loire, était autrefois une paroisse du nom d'Aulnay, avec une église et son cimetière. Cette cure appartenait à l'abbaye de Saint-Martin d'Autun, donation confirmée par une bulle du pape Alexandre III, réfugié en France, en 1164. Selon un ancien curé, auteur d’une monographie de la commune, Thareau appartenait autrefois à la « province » de Ganay (Allier).
  • La première mention du nom de la commune date de 1275 : Sanctus Hylarius.
  • Le 29 juin 1694, le meunier du « sieur Sallonnyer de Saint-Hilaire » porte plainte pour un vol de chevaux. Le 9 juillet suivant, l’auteur des faits est condamné « à être pendu à une potence » et la sentence est exécutée le 10.
  • De 1750 à 1850, la commune connaît une période de prospérité grâce à l’activité du port de Thareau.
  • Au mois d’octobre 1846, à la suite d’une crue de la Loire, la commune, « déjà trop à plaindre par suite de la mauvaise récolte, se trouve réduite à la plus affreuse misère. Les inondés n’ont ni pain ni vêtemens ; les eaux couvrent les blés dans les granges ». Dans la semaine, la commune est visitée par l’évêque de Nevers. Dans toute la France, « des sommes immenses » sont recueillies pour venir en aide à la population.
  • Le 25 juillet 1866, la foudre tombe sur le clocher de l’église.
  • De 1872 à 1877, des travaux sont réalisés pour l’agrandissement de la nef et la reconstruction du clocher de l’église.
  • Le 19 juin 1884, la compagnie PLM met en exploitation la ligne de Cercy-la-Tour à Gilly-sur-Loire, d’une longueur de 40 km, sur laquelle se trouve la gare de la commune, ouverte au transport de marchandises, « ainsi qu’à celui des voitures et des animaux vivants ».
  • En 1906, le nombre d'habitants de Saint-Hilaire, qui compte 112 maisons, s'élève à 545 individus. La commune compte un instituteur et une institutrice, deux « institutrices libres », un desservant (c’est-à-dire un curé), un facteur-receveur, un facteur auxiliaire, un afficheur, deux gardes particuliers (dont celui de la comtesse de Cordon) et quatre cantonniers (auxquels s’ajoute un « ancien »). La compagnie des chemins de fer emploie quinze personnes : 1 chef de gare, 8 gardes-barrières (des femmes) et 6 poseurs. Il n’y a que quatre commerçants : 2 épicières, 1 boulanger et 1 aubergiste. Les artisans sont beaucoup plus nombreux : 6 maréchaux-ferrants, 4 couturières, 3 tailleurs d’habits, 3 tuiliers, 3 charrons, 2 maçons, 2 charpentiers, 2 sabotiers, 2 basse-couriers, 2 charbonniers, 2 lingères, 1 menuisier, 1 équarrisseur et 1 jardinier (considéré comme domestique). La catégorie socioprofessionnelle la plus représentée est celle des cultivateurs (71 individus, dont 3 propriétaires-agriculteurs), suivie par les domestiques (65, dont 14 cultivateurs) et les journaliers (43). On recense également dans la commune 2 marchands de sable et 1 marchand de bois, ainsi qu’1 agronome-publiciste, 1 garde-régisseur et 1 marinier. Le recensement mentionne également un rentier et un étudiant. Au total, on relève à Saint-Hilaire 40 professions différentes. On n’y trouve, en 1906, ni médecin ni notaire ni sage-femme. Il n’y a aucun étranger dans la commune. Comme c’est souvent le cas dans la Nièvre, plusieurs familles du village accueillent un « petit Paris » : il y a 11 « assistés de la Seine » et 2 « enfants en garde » à Saint-Hilaire en 1906.
  • En 1927, il existe une cellule communiste dans la commune, laquelle se livre à des attaques fréquentes et très violentes contre le maire de l’époque, qualifié de « maire fasciste ».

Curés

  • Benoît Pain (1666), Louis Auduger (1679), Léonard Richou (1692), Étienne Lacombe (1756), Charles Choignère (1846)...

Seigneurs

  • Sieur Després, écuyer, seigneur de Roche, seigneur décimateur de Saint-Hilaire (1687) ; Claude Sallonnier, sieur de Saint-Hilaire (1699).
  1. Cartulaire de l'Abbaye de Saint-Martin d'Autun : Charte n°XVIII.
  2. a b c et d Bernadette Petit-Dorot, « Un village et la Loire au ISSN 0153-7121)
  3. a b et c Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Flamare
  4. , 27 octobre 1846, sur RetroNews.
  5. « Église paroissiale Saint-Hilaire », Plateforme ouverte du patrimoine (POP), Ministère de la Culture.
  6. colonne, sur RetroNews.
  7. Recensement de 1906, Archives départementales de la Nièvre, 6 M 245/1.
  8. Le poseur est chargé de poser et réparer les rails sur la ligne de chemin de fer.
  9. Un basse-courier est une personne chargée des soins à donner à la basse-cour.
  10. , 13 mars 1927, sur RetroNews.

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