Noironte (prononcé [nwaʀɔ̃t]) est une commune française située dans le département du Doubs, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.
Située entre la basse vallée de l'Ognon et les Avants-Monts du Jura, à une douzaine de kilomètres de Besançon, elle comptait 397 habitants en 2021 appelés Noirontais et Noirontaises.
Ancienne seigneurie érigée durant le Moyen Âge qui a vu le village se développer autour de son château, Noironte a toujours gardé un caractère rural avec une activité agricole encore bien présente au début du XXIe siècle, autour de l'élevage bovin et porcin, de la polyculture céréalière et d'une fromagerie
Ses paysages sont également marqués par la présence d'étangs et de forêts qui couvrent une large partie du territoire communal
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le village est cependant peu à peu inscrit dans un phénomène de périurbanisation du fait de son appartenance à l'aire d'attraction de Besançon et de son adhésion depuis 2003 à la communauté urbaine Grand Besançon Métropole.
Géographie
Situation
La commune de Noironte est située en région Bourgogne-Franche-Comté, dans l'extrémité nord-ouest du département du Doubs, à 4 kilomètres à vol d'oiseau au sud du département de la Haute-Saône et à 12 kilomètres à l'est du département du Jura. Les grandes villes les plus proches sont Besançon, préfecture du département, située à 12 à vol d'oiseau en direction de l'est et Dijon, préfecture de la région, située à 63 . Paris, la capitale se trouve à 315 . La distance la plus courte par la route entre le centre du village et le centre-ville de Besançon (mairie) est de 15 . Elle est à la limite de la basse vallée de l'Ognon et de la zone jurasienne des Avants-Monts. Elle fait partie du canton de Besançon-2, de la communauté urbaine Grand Besançon Métropole et elle est intégrée dans l'aire d'attraction de Besançon.
OpenStreetMap Environnement géographique et délimitation territoriale de Noironte.
Noironte et ses communes limitrophes.
Noironte (en rouge) dans le département du Doubs.
Le territoire communal est limitrophe de neuf autres communes. Les limites communales de Noironte sont délimitées, dans le « sens des aiguilles d'une montre », par la commune d'Émagny située à 4,4 Chaucenne, localisé à 2 Pouilley-les-Vignes, situé à 4,8 Champvans-les-Moulins, localisée à 3,5 Champagney à 2,8 Audeux, le plus proche de Noironte, situé à 1,3 Placey, localisé à 2,6 Recologne, situé à 3,6 Chevigney-sur-l'Ognon, localisée à 4,4 ,. Toutes les distances en kilomètres sont exprimées de chef-lieu communal à chef-lieu communal. Noironte est également limitrophe de la communauté de communes du val marnaysien à laquelle appartiennent les communes voisines d'Émagny, Chevigney-sur-l'Ognon, Recologne et Placey.
Communes limitrophes de Noironte
Chevigney-sur-l'Ognon
Émagny
Chaucenne
Recologne
Pouilley-les-Vignes
Placey
Audeux
Champvans-les-Moulins Champagney
Géologie et relief
D'une superficie de 673 hectares, le territoire communal se situe dans une zone qui se partage entre la basse vallée de l'Ognon au nord et le faisceau des Avants-Monts au sud, une région au relief contrasté qui dépasse rarement les 300 mètres d'altitude et où s'écoulent les affluents de l'Ognon,.
Les parties nord et ouest de la commune sont relativement planes, avec des altitudes comprises principalement entre 210 et 230mètres, l'altitude minimale étant de 206 mètres à l'orée du bois du Breuil sur la frontière de la commune avec Recologne. Le sud et l'est de la commune sont plus accidentés du fait de l'alternance de marnes et de calcaires, le ruisseau formant un petit vallon encaissé entre deux collines, l'une qui culmine à 263 mètres d'altitude au lieu-dit Lambon et l'autre à 285 mètres dans le Bois de la Fêlie sur la commune limitrophe d'Audeux. L'altitude la plus élevée de la commune de Noironte (278 mètres) est mesurée en limite de ce bois. Une colline moins élevée, qui culmine à 251 mètres à proximité du lieu-dit Le Creux des Renard se situe au nord-est. Le village-centre a quant à lui une altitude comprise entre 220 et 230mètres.
Le territoire communal est constitué de terrains du Jurassique moyen et inférieur (de - 170 Ma à - 180 Ma). Dans la partie nord du territoire de la commune, sur une surface correspondant aux bois du Breuil et des Fouchères, les formations géologiques constituant le substrat sont des argiles sableuses du Pliocène (- 4 Ma). Au centre de la commune, sur un axe Est-Ouest qui s'étend de 100 à 200 mètres de part et d'autre du chemin de la Covre et jusqu'au chemin de Lambon en passant par le village, affleure une strate de calcaires du Jurassique moyen (Bajocien inférieur et Aalénien supérieur). Au sud, on retrouve des formations marneuses de l'Aalénien et du Toarcien. Enfin, les sols qui affleurent de part et d'autre du ruisseau sont des dépôts fluviatiles.
Hydrographie
La commune fait partie du bassin versant de l'Ognon. Le village est traversé par le ruisseau éponyme, le ruisseau de Noironte, qui a subi une opération pilote en 1996 permettant le réaménagement du lit et des berges et l'amélioration de la qualité et de l'esthétique du cours d'eau. D'une longueur de 10 kilomètres environ, il prend sa source sur la commune de Dannemarie-sur-Crète et traverse notamment celles de Chemaudin-et-Vaux, Mazerolles-le-Salin, Audeux et Noironte, avant de se jeter dans le ruisseau de Recologne sur le territoire de la commune du même nom, dans la vallée de l'Ognon.
La commune est également pourvue d'un nombre important d'étangs (jusqu'à sept en 1582) qui a valu aux habitants d'être surnommés « les grenouillards ». On en dénombre actuellement trois qui sont propriété du château, dont le plus ancien, d'une superficie de trois hectares, se trouve au lieu-dit Creux des Renards.
Cours d'eau et étangs de Noironte.
Le ruisseau de Noironte au centre du village.
L'étang du Verdier.
L'étang du Breuil.
L'étang du Creux des Renards.
Climat
Pour des articles plus généraux, voir Climat de la Bourgogne-Franche-Comté et Climat du Doubs.
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 amplitude thermique annuelle de 17,3 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dannemarie-sur-Crète », sur la commune de Dannemarie-sur-Crète à 7 vol d'oiseau, est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 066,6 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 39,9 ,,.
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Elles sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
Le village est entouré de forêts qui représentent 216 hectares (dont 118 hectares de forêts communales), soit environ un tiers de la superficie totale de la commune (672 hectares) : les principales forêts sont le bois du Breuil (90 base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), l'occupation des sols du territoire communal est caractérisée par la prédominance des surfaces agricoles (65,6 % en 2018), une proportion en très légère baisse par rapport à celle de 1990 (68 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (36 %), forêts (30 %), terres arables (18,1 %), zones agricoles hétérogènes (11,5 %), zones urbanisées (4,4 %).
Le territoire de la commune de Noironte n'intègre pas de zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF), ni d'aire protégée.
Selon les données de l’inventaire national du patrimoine naturel (INPN), 191 espèces et infra-espèces sont présentes dans le territoire communal, dont 140 espèces végétales et 51 espèces animales.
Parmi les animaux, la présence de 25 espèces d'oiseaux ont été observées, parmi lesquelles le milan royal, le chardonneret élégant, le héron cendré, la buse variable, la gallinule poule d'eau, le pic vert, la chouette hulotte ou encore le pic noir. Cinq espèces de mammifères ont également été recensées : le loup gris, le renard roux, l'écureuil roux, le sanglier et le chevreuil. Les cours d'eau et étangs de la commune abritent entre autres brochet, anguille d'Europe, truite d'Europe, gardon ou encore tanche. Enfin, on dénombre 21 espèces de papillons de jour, 18 espèces de libellules et 10 espèces de sauterelles, grillons ou criquets.
La biodiversité floristique de la commune est représentée par des herbacées telles que le muguet, la colchique d'automne, le houx et des essence arbustives dont l'érable sycomore, le chêne sessile, le hêtre commun, le charme commun ou l'aulne glutineux. Deux espèces de plantes remarquables, qui bénéficient du statut « quasi menacé » sur la liste rouge régionale, ont été recensées sur le territoire communal au lieu-dit Grand Étang : la gaudinie fragile et la scorsonère peu élevée.
Le village est labellisé une fleur depuis 2015 au concours des villes et villages fleuris,.
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Toponymie
Au fil des siècles, le nom de la commune a connu de nombreuses transformations : Nerontio ou Neironte (1073), Nigronte (1108), Nigrunta (1139), Noironte (1287), Noyronte (1344), Noirontes (1629),. L'étymologie du terme Noironte proviendrait du ruisseau qui traverse le village, surnommé la noire onde.
Le toponyme Noironte est également présent au Canada, un lac du Québec localisé dans la commune de Notre-Dame-du-Laus étant dénommé Lac Noironte.
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↑ Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec, « », sur mffp.gouv.qc.ca (consulté le ).
Histoire
Préhistoire
Des fouilles archéologiques effectuées à Noironte à la fin du siècle ont révélé des traces d'activités datant du Paléolithique, dont trois objets du Moustérien et une pointe azilienne. Le territoire communal a par ailleurs été le théâtre d'une importante occupation humaine au Néolithique, avec la présence de quatorze sites où ont été découverts de nombreux matériels lithiques parmi lesquels une lame de hache polie et des armatures de flèches.
Antiquité
Avant la conquête romaine de la Gaule en
Moyen Âge
La première mention écrite du village apparaît dans un texte de l'an 1032 se rapportant aux biens de l'abbaye Saint-Paul de Besançon. L'origine de la constitution de la seigneurie de Noironte demeure inconnue mais on sait que sa devise était "semper item" et qu'en 1287 elle appartient à Guillaume d'Apremont, seigneur de Moncley, qui affirme l'avoir en sa possession parmi un certain nombre de terres. Au cours du cens de cinq bichets (mesure de grains) d'avoine qui doit être déchargé devant l'église le jour de la Saint-Martin d'hiver fêtée le 11 novembre.
Époque moderne
En 1521, la seigneurie de Noironte revient aux Thomassin, famille bourgeoise originaire de Vesoul, puis, par le biais des alliances, elle tombe sous la tutelle de la famille des Fallerans de Plaine en 1553.
La seigneurie est confisquée à Adrien de Plaine et vendue à Nicolas Franchet pour 38 100 francs, la famille Franchet possédant la seigneurie de Noironte à partir de 1581. Claude Franchet, écuyer originaire de Pontarlier, reconnaît en 1582 tenir son fief auprès de Louis de La Tour, seigneur de Moncley. Le nouveau seigneur dispose de la haute, moyenne et basse justice sur ses vassaux qui se voient obligés d'être au guet et à la garde du château. À cette époque, sont dénombrées dans la seigneurie de Noironte plusieurs pièces de terre, sept étangs, une tuilerie, un moulin et un bois banaux. En 1614, Noironte compte 36 feux, soit environ 150 à 160 habitants.
Anne Jacquinot, Dame de Noironte, petite-fille de Denis Franchet, se marie le avec Claude Bon Monnier, lieutenant du bailliage de Vesoul (1634-1638) qui devient conseiller au Parlement de Dole en 1647. Les terres de Noironte dotées en 1642 d'un blason qui figure encore aujourd'hui sur le blason communal (dans le quart inférieur droit), reviennent ainsi à la famille Monnier qui y exerce ses pouvoirs pendant plus d'un siècle. À la fin du siècle, le duc d'Arenberg, militaire brabançon au service de la Couronne d'Espagne et gouverneur de la Franche-Comté de 1668 à 1671, fait envoyer une compagnie militaire sur les terres de Noironte pour faire part de sa contrariété à Bon Anatoile Monnier, président du conseil des vingt-huit notables qui gouvernent la cité de Besançon. En réponse, le seigneur de Noironte fait envoyer des chevaux pour ravitailler les combattants logés sur ses terres. Par lettres patentes du
En 1740, Charles de Monnier cède la seigneurie de Noironte à Catherine Françoise Petitcuenot, veuve de Claude Joseph Bullet, seigneur de Bougnon. Dans l'intervalle, la terre de Noironte sera plusieurs fois amodiée. Vers la fin du siècle, la seigneurie est vendue à un membre de la famille de Montrond, le dernier seigneur de Noironte étant Madame de Montrond qui signe en 1786 un bail à ferme de 7 500 livres avec les frères Humbert de Recologne, pour les fonds, droits revenus, terre et seigneurie de Noironte.
Pendant la Révolution française, la population de Noironte qui est très attachée au culte catholique manifeste son opposition à la nouvelle administration. Néanmoins, en 1791, un vote attribue 600 livres aux cinq volontaires du village qui se sont engagés à renforcer l'armée pour défendre la patrie. Le découpage territorial opéré par l'Assemblée constituante rattache la commune de Noironte au canton de Recologne nouvellement créé.
Époque contemporaine
En 1801, la « loi portant réduction du nombre de justices de paix » supprime le canton de Recologne, Noironte est dorénavant rattachée au canton d'Audeux.
La commune endure de manière répétée les réquisitions de cohortes étrangères durant le mois d'octobre 1815. Il est probable qu'au cours du siècle une partie du village ait été dévastée par un incendie sévère, ce qu'indiquerait la dénomination de l'actuelle rue des Mas Brûlés. Le conseil municipal se soucie à cette même époque de restaurer et d'acquérir de nouveaux bâtiments publics : ainsi, en 1840, la commune rachète une maison du village où elle installe sa mairie et son école. En 1845, la municipalité acquiert un terrain pour y établir le nouveau cimetière et en 1855 elle décide de la construction d'une église à la place de l'ancienne chapelle saint Jean-Baptiste. À la fin du siècle, une école privée, dirigée par des religieuses, ouvre également ses portes grâce à la volonté de Jules de Chateaubrun.
Les conséquences de la guerre de 1870-1871 sur le village ne sont pas connues mais celui-ci n'a probablement pas évité les dégâts et les réquisitions éprouvés par les communes environnantes.
Le , des incidents ont lieu à Noironte à la suite de la promulgation de la loi de séparation des Églises et de l'État : à l'issue de la messe dominicale, un groupe de fidèles menés par le maire Jules de Chateaubrun et le curé Valère Bidoz se rend à l'école pour remettre en place un crucifix enlevé la veille tandis que l'instituteur Émile Motte, qui tente de les en empêcher, est bousculé violemment par le desservant. Une croix de grande taille est par la suite peinte sur la façade de la mairie-école. Le 25 novembre, M. Bidoz, qui comparait devant le tribunal correctionnel de Besançon pour des faits d'outrages et de violences, est condamné à huit jours de prison avec sursis et 100 francs d'amende.
La Première Guerre mondiale touche durement Noironte qui déplore quinze morts dans ses rangs, dont l'instituteur Émile Motte. En 1920, des tilleuls sont plantés au centre du village de part et d'autre du pont enjambant la rivière pour célébrer la victoire et, à la même époque, on érige un monument aux morts sur la place du village,. L’électricité arrive dans le bourg-centre en 1921. Le , un incendie se propage depuis un grenier et détruit trois maisons, les pompiers de sept communes voisines étant appelés en renfort pour éviter qu'il ne s'étende davantage,.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands occupent le village, les gradés résidant au château tandis que les soldats occupent les maisons des villageois et les vergers. Le bilan de cette guerre est moins lourd que la précédente pour Noironte qui ne comptera qu'un seul mort parmi ses habitants.
Après guerre, la vie de la commune est durablement marquée par l'action de l'abbé Paul Sandoz, surnommé « le petit curé » par les paroissiens, qui officie de 1948 à 1993 : il crée la chorale la Clé des Chants, monte une troupe de théâtre, organise une colonie de vacances dans le Haut-Doubs pour les jeunes du village. L'école privée ferme ses portes en 1985.
Le
De 2014 à 2016, l'église Saint-Martin est entièrement réhabilitée. De 2018 à 2020, le centre du bourg est largement réaménagé : réfection du pont, refonte des places (parkings, arrêts de bus, passages surélevés), plantation d'arbres fruitiers, enfouissement des réseaux, travaux de voirie et d'accessibilité aux personnes à mobilité réduite, rénovation du calvaire devant la mairie.
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↑ Daniel Daval, « » [PDF], sur journals.openedition.org, ADLFI. Archéologie de la France - Informations (consulté le 31 décembre 2021).
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Héraldique
Article connexe : Armorial des communes du Doubs.
Le blason actuel de la commune a été validé le 21 septembre 2018 par la Commission nationale d'héraldique. Il est divisé en quatre parties : dans la partie supérieure gauche apparaissent les armes de la Franche-Comté, région historique à laquelle appartient Noironte, tandis que la partie inférieure droite reprend les armes accordées en 1642 à la famille Monnier puis au village de Noironte. Les deux autres quartiers représentent des grenouilles, symbolisant une richesse locale du fait de la présence de nombreux étangs, les habitants étant également surnommés les grenouillards.
Les armes de Noironte se blasonnent ainsi :
Écartelé, au I d'azur semé de billettes d'or, un lion couronné du même issant de la partition, armé et lampassé de gueules ; au II et III, d'argent à une grenouille de sable allumée du champ ; au IV d'azur à la bande d'or accompagnée de deux besants du même.
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↑ Communes d'Audeux, Chaucenne et Noironte, « Un blason pour Noironte... », info-communes ACN - La lettre bimestrielle des trois communes, lire en ligne [PDF]).
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