Vaux-en-Bugey

Localisation

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Vaux-en-Bugey : descriptif

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Vaux-en-Bugey

Vaux-en-Bugey est une commune française située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes

Vaux-en-Bugey fut le premier gisement de gaz naturel exploité en France et la première commune française administrée par un maire écologiste.

Géographie

Localisation

Vaux-en-Bugey est située dans la région naturelle du Bugey et appartenait au canton de Lagnieu jusqu'à 2015. Elle appartient maintenant au Canton d'Ambérieu-en-Bugey. Elle est située à 3 Lagnieu et de Saint-Denis-en-Bugey, 5 Ambérieu-en-Bugey et de Leyment, 36 Bourg-en-Bresse et 51 km de Lyon.


Communes limitrophes

Communes limitrophes de Vaux-en-Bugey
Ambutrix Ambutrix, Bettant Bettant
Leyment, Lagnieu Vaux-en-Bugey[1] Bettant, Torcieu
Lagnieu Lagnieu, Saint-Sorlin-en-Bugey Souclin

Géologie et relief

Géologie

Pendant l'ère Secondaire, la région était recouverte par la mer, où des sédiments s'accumulaient au fond, surtout pendant la période jurassique. Des couches épaisses de calcaire se formaient, principalement d'origine organique, composées de coquillages, de coraux, etc.

L'ère Tertiaire a été marquée par des mouvements sismiques violents qui ont entraîné l'élévation de chaînes de montagnes et de collines, incluant celles de Vaux-en-Bugey.

Au cours de l'ère Quaternaire, en raison du refroidissement climatique, des glaciers se sont formés à quatre reprises sur les montagnes des Alpes et du Jura.

« La route de Vaux à Bettant passe dans les terrains laissés par les glaciers de la première glaciation. Le sol des hauteurs de la Servette fait partie des vestiges de la seconde. La troisième a été la plus importante. Sur le site même de notre région, l'épaisseur des glaces était voisine de cent mètres. Lors de la quatrième glaciation, le glacier du Rhône s'est arrêté longtemps à Lagnieu où il a laissé des moraines formées en arc de cercle au nord de la localité »

La fusion des glaciers a joué un rôle essentiel dans la formation du relief actuel de la commune. Cependant, le paysage continue de se transformer en raison de l'érosion continue des montagnes et de l'accumulation de dépôts superficiels dans les plaines.

Au nord, le plateau de la Forêt et à l'ouest, la plaine de Juyère sont recouverts d'alluvions anciennes, qui sont très probablement d'origine glaciaire. Ces dépôts ont été transportés et déposés par les glaciers lors de leur retrait, contribuant ainsi à la configuration géologique de la région.

Depuis l'époque quaternaire, lorsque la vie consciente est apparue sur Terre, les pays de l'Ain dont Vaux-en-Bugey ont été largement recouverts à plusieurs reprises par la calotte glaciaire alpine. En conséquence, leur peuplement humain a été retardé par rapport à d'autres régions de France. Les conditions glacées et inhospitalières n'ont pas favorisé l'établissement de populations humaines primitives dotées d'une capacité cérébrale limitée.

C'est donc Homo sapiens qui a profité, il y a environ 25 000 ans, du répit laissé par les derniers glaciers et de la venue subséquente du gibier, pour s'installer dans les grottes de la région (grotte des Hotteaux à Rossillon, grotte Poudrier à Saint-Sorlin-en-Bugey).

Relief

La superficie de la commune est de 822 hectares et son altitude varie entre 252 mètres (Pré de l'Eau - Est D1075) et 681 mètres (Le Gier).

Le village est situé dans une longue vallée orientée Sud-Est/Nord-Ouest

A l'ouest, la commune est bordée par une plaine (alt. moyenne : 269 mètres) continuant vers Leyment.

Au nord-est, une chaîne de collines la sépare de Bettant et Torcieu (montagne de Colloverge). On y trouve le point culminant de la commune (Le Gier : 681 m)

Au sud-ouest, une autre colline la sépare de Lagnieu (montagne de la Bottière, bois des Sonnailles).

Hydrographie

Le Buizin à Vaux-en-Bugey.

Le village, construit au débouché de la vallée de Vaux Févroux, le hameau de Vaux-en-Bugey, est traversé par deux ruisseaux, le Buizin, un ruisseau de 12 km non navigable qui prend sa source à Souclin puis qui se jette dans l'Albarine, et le Bettet, qui se jette dans le Buizin au niveau de ses quais, dans le village.

Voies de communications et transports

Vaux a été desservi par la ligne d'Ambérieu à Montalieu-Vercieu et possédait sa propre gare, la gare de Vaux. Elle a beaucoup servi pour le transport de marchandises ; d'abord pour l'activité viticole puis relativement à l'activité de la verrerie de Saint-Gobain à Lagnieu. La gare existe toujours mais elle n'est plus active.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Bourgogne, vallée de la Saône » et « Jura ».

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 amplitude thermique annuelle de 17,9 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ambérieu », sur la commune de Château-Gaillard à 6 vol d'oiseau, est de 11,9 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. «  » [PDF], sur le site du conseil général de l'Ain (consulté le ).
  2. a b et c Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées loulou
  3. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  4. Sandre, «  ».
  5. Charpy 1990, p. 189.
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).

Toponymie

Panneau d'entrée.

Le nom de Vaux semble être un nom dérivé du latin vallis désignant une vallée, un creux ou un enfoncement. D'autres théories étymologiques font intervenir les mots latins vallus (pieu, échallas) ou vallum (palissade formé de pieux). Vaux-en-Bugey était connu sous les noms de Vallis au 1049, De Vallibus en 1128, Valles en 1213, Vauz en 1225, Vaux en 1325. Le changement du nom officiel, pour des raisons postales et administrative, en « Vaux-en-Bugey » date de 1928 et officialise une appellation de pratique ancienne.

Le nom Bugey provient de l'adjectif latin Bellicensis formé sur Bellicium, ancien nom de la ville de Belley, et rappelle que Vaux-en-Bugey faisait partie du « Pagus Bellicencis », c'est-à-dire de l'évêché de Belley.

Pour ce qui est de son hameau, Vaux-Févroux, la tradition fait provenir le nom de « Févroux » du latin febris (fièvre), d'où le bas-latin febrosus, ayant donné le français fiévreux et le berrichon fiévroux, qui indiquerait un pays insalubre, mais peut également, entre autres suppositions, être une contraction de feverole, qui désigne un champ de fèves. En 1431, Vaux-Févroux est acté sous le nom de valle fevrosa.

  1. a b et c Louis Charpy, Sous le charme de Vaux-en-Bugey, Foyer rural de Vaux-en-Bugey, , 431 présentation en ligne), p. 22.
  2. Henry Suter, «  », sur le site d'henry Suter (consulté le ).
  3. Henry Suter, «  », sur le site d'henry Suter (consulté le ).

Histoire

Antiquité

Vers le VIIe siècle avant notre ère, des peuples originaires de Méditerranée orientale arrivent dans la région. Ils ont laissé des noms de lieux (Balme), de cours d'eau (Albarine) ou de localités (Noiose, devenu Niost).

Epoque gallo-romaine

Il a été trouvé dans les jardins du village quelques monnaies romaines de Claude II, Maximien et Maximin, ainsi que diverses sépultures et des vases funéraires datant du .

En 1963, d'autres vestiges historiques ont été découverts : Lors de travaux de terrassement près d'un transformateur, un individu a été surpris de découvrir une tombe d'enfant et une tombe d'adulte. Les squelettes étaient protégés par des dalles qui entouraient les corps, ainsi qu'une dalle formant un plafond. Étant donné l'absence d'experts sur place, personne ne se hasarde à formuler une opinion claire sur ces sépultures. Cependant, la présence d'autres ossements découverts au fil des années lors de travaux suggère que nous pourrions être en présence des vestiges d'une nécropole très ancienne.

Moyen Âge

Vaux-en-Bugey est un ancien village médiéval fortifié. À partir du sirerie de Coligny, puis de Coligny-le-Neuf. Elle passe vers 1220 à la famille de La Tour du Pin, à la suite du mariage de Béatrice de Coligny avec Albert III de la Tour.

En 1282, Humbert Ier de Viennois, fils des précédents et époux d'Anne d'Albon, la fille de Guigues VII du Viennois, devient dauphin à la mort de son beau-frère et intègre sa baronnie, dont fait partie Vaux, au Dauphiné. Les conflits delphino-savoyards font connaitre à la région un état de guerre quasi-continu de 1142 à 1355.

Le 30 mars 1349, par le traité de Romans, le Dauphiné intègre le royaume de France jusqu'en 1355, date d'un échange de territoire entre le royaume de France et le comté de Savoie, visant à mettre un peu d'ordre dans les enclaves des deux puissances. Le Rhône constitue désormais la frontière et Vaux-en-Bugey devient savoyard.

Ancien Régime

Le 17 janvier 1601 est signé le traité de Lyon qui met fin à la guerre franco-savoyarde (1600-1601) entre , duc de Savoie et le roi de France Henri IV. Aux termes de cet accord, la Bresse, le Bugey, le Valromey et le pays de Gex sont cédés à la couronne de France.

Le curé Grumet de Vaux-en-Bugey rapporte dans son registre paroissial, un évènement « miraculeux » survenu le 7 avril 1760 à Montferrand, hameau de Torcieu, : le fils de Joseph Rigolet et Simone Billon Bontems, mort-né est enterré près de la chapelle de Nièvre. Le soir de son enterrement Étienne Prévôt pense entendre une voix issue du sol. Le jour de Pâques (deux jours après), Benoît Duport entend également le même type de son. La population décide alors d'exhumer l'enfant. Le curé Grumet écrit :

« Plus de cent personnes virent qu’il ouvrit l’œil gauche, le tint ouvert près d’un quart d’heure et le referma. Il remua les doigts de la main droite. On vit encore couler abondamment des gouttes de sueur de son visage. »

Époque contemporaine

À la suite d'un sondage destiné à chercher de la houille, entrepris sur la commune en 1904, il est découvert vers Vaux-Févroux un gisement de gaz naturel. Il faut plus de trois mois pour maîtriser l'éruption de ce gisement. Ce gisement est le premier à avoir été exploité en France. Le gaz naturel a été exploité pendant plusieurs dizaines d’années et a alimenté la ville d’Ambérieu et la verrerie Saint-Gobain de Lagnieu, spécialement construite en 1922, afin de profiter de ce gisement qu'on supposait prometteur.

  1. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées loulou
  2. André Buisson, L'Ain 01, Clermont-Ferrand, Les éditions de la MSH, ISBN , présentation en ligne, lire en ligne), p. 96.
  3. Jérôme Dupasquier, Choses remarquables à la postérité…, Chroniques des Pays de l’Ain à travers les notes marginales des prêtres et notaires (1577-an 10), Les Amis des Archives, Bourg-en-Bresse, 2004.
  4. a et b «  », sur le site du conseil général de l'Ain (consulté le ).
  5. Yves Mathieu, Le dernier siècle du pétrole ? : La vérité sur les réserves mondiales, Editions TECHNIP -, , 138 présentation en ligne, lire en ligne), p. 64.
  6. Jacques Beauchamp, «  », sur le site de l'université de Picardie, (consulté le ).
  7. Michel Laferrere, « L'industrie du verre dans la région Rhône-Alpes », Revue de géographie de Lyon, lire en ligne, consulté le ).

Héraldique


La commune de Vaux-en-Bugey porte :

De gueules au chevron renversé d'or chargé en pointe d'une grappe de raisin feuillée partie de gueules et d'argent, accompagné en chef d'un lion d'hermine et en pointe à dextre d'une tour et à senestre d'une chapelle, le tout aussi d'argent, maçonné de sable, ajouré et ouvert du champ.

Le blason peut faire référence, de par sa grappe de raisin, à la très ancienne culture du vin vauxoise. La tour peut représenter la Tour médiévale de Vaux-en-Bugey située sur les quais du Buizin, et la chapelle représente certainement la chapelle Notre-Dame-de-Nièvre.

  1. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur labanquedublason2.com.

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Vaux-en-Bugey dans la littérature

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