Thurins
Localisation
Thurins : descriptif
- Thurins
Thurins [tyʁɛ̃] est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
Thurins se situe à 390 m d’altitude et à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de Lyon dans un espace appelé Monts du Lyonnais. La commune est limitrophe de Saint-Martin-en-Haut, Rontalon, Messimy, Yzeron et Soucieu-en-Jarrest.
S'étendant sur 19,4 km2, le village compte 3015 habitants au recensement de 2015. La densité de population est de 156 habitants/km².
Hydrographie
- le ruisseau de l’Artilla, long de 7,4 , affluent du Garon ;
- le ruisseau de la Goutte de Bellevue, long de 2,2 , affluent du Garon.
Transports et communications
Transports en commun
Une ligne des Transports en commun lyonnais (TCL) dessert la commune :
- La ligne 11 reliant la station Gare d'Oullins de la ligne B du métro de Lyon à Thurins en passant notamment par Chaponost.
En outre, une ligne du réseau Les cars du Rhône traverse aussi la commune :
- La Ligne 2Ex, reliant Lyon - Gorge de Loup à Chazelles-sur-Lyon.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 amplitude thermique annuelle de 17,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Brindas », sur la commune de Brindas à 6 vol d'oiseau, est de 12,2 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- Sandre, « ».
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- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Histoire
Présentation géographique
C’est sur la commune de Saint-Martin-en-Haut, à 725 mètres d’altitude, que se situe l'unique seuil de franchissement facile des monts du Lyonnais. En venant de l’est, on y accède en traversant la commune de Thurins par une brèche orientée sud-ouest/nord-est drainée par l’Artillat, affluent de rive droite du Garon. Celui-ci, rejoint juste en dessous du bourg, en prolonge le cours de manière rectiligne jusqu’à la sortie de la commune en direction de Messimy. Par rapport à cet axe le territoire de Thurins apparaît comme un tronçon de vallée mais il en occupe les versants de manière très dissymétrique. Le versant nord en constitue la plus grande partie. Sa pente est longuement étirée sur 450 mètres de dénivelée depuis le point cuminant à 788 mètres. Le Garon, dont c’est le bassin versant supérieur, le traverse en écharpe. Le versant sud, lui, se limite à un étroit liseré qui ne s’élargit qu’à l’extrême aval, sa majeure partie appartenant à la commune de Rontalon.
Cette situation explique le trafic très animé de la route départementale 311 car il est possible de rejoindre le département de la Loire au-delà de Saint-Martin-en-Haut par la vallée de la Coise. Il est d'ailleurs étonnant de constater que cette voie n'a été réalisée que très tardivement entre 1847 et 1851. Le plus grand soin a été apporté à son aménagement par Benoît Carteron, originaire de Saint-Symphorien-sur-Coise, qui fut président du conseil général du Rhône de 1957 à 1979. Cet itinéraire a même été celui du chemin de fer à voie étroite et à crémaillère de Messimy à Saint-Symphorien-sur-Coise de 1914 à 1933.
Des origines obscures
Il faut se résigner à avouer notre ignorance sur les origines de la commune de Thurins jusqu’au Moyen Âge. Le texte déjà en place et reproduit ci-dessous inchangé concernant les origines gallo-romaines fait état d’un reste de pont et d’un lieudit mais ne cite pas ses sources. De surcroît, ce lieudit est situé sur la commune de Messimy et non de Thurins.
"Thurins a gardé de l'occupation romaine qui dura du Garon, au pied du hameau de la Côte, un petit pont, à moitié ruiné, mais dont l'arc solidement cintré, semble bien se rapporter à l'époque romaine. Dans la direction opposée, au hameau du Jarricot, existe un bois de pins qu'on a pris l'habitude d'appeler le bois de Saint-Romain, mais qu'en réalité, on avait toujours appelé le Camp des Romains auparavant. Sur la montagne la plus proche de ce bois aurait existé un petit château-fort dont les vieillards d'aujourd'hui ont encore vu les ruines et d'où viendrait à la montagne le nom du Châtelet, sous lequel elle est désignée dans les cartes d'état-major. C'est du haut du Châtelet et du Camp des Romains que les vainqueurs des Gaulois auraient, pendant l'occupation, surveillé nos campagnes. S'ils en défendaient les habitants contre toutes agressions possibles, ils savaient aussi, car ils étaient pratiques, les faire travailler".
Par ailleurs, ce même texte ne fait pas mention du pont romain sur le ruisseau Savater, petit affluent de rive droite du Garon qui figure page 54 du pré-inventaire. Aucun secours à attendre de l’étymologie de Thurins dont on ignore l’origine et dont la première mention date de 1224.
Nous disposons également de peu d’informations sur les temps médiévaux. La seule certitude concerne la fixation de la première communauté organisée sur l’actuel chef-lieu. Pendant les troubles de la Guerre de Cent Ans la population s’est abritée derrière un vingtain, comme dans bien des localités de la région lyonnaise Il est même question de deux voire trois enceintes. Quelques vestiges en sont encore visibles sous la forme d’une porte en plein cintre place de Verdun. La première église, mentionnée en 1183, bénéficiait de ces mêmes protections.
Le territoire a été partagé entre diverses seigneuries qui ont changé de mains au cours des siècles . Celle du château dépendait de l’abbaye de l’Île Barbe. Celle de Rochefort, sur la rive droite du Garon, appartenait aux chanoines comtes de Lyon. La baronnie d’Yzeron était la possession de l’archevêque. La rente noble de la Tour de Champt dépendait du chapitre de Saint-Nizier. Le seul point commun entre ces diverses autorités ecclésiastiques est d’avoir peu à peu été récupérées par la famille Dugas. Le premier du nom, en 1611, se prénomme Pierre. Il est le fils d’un Jehan Dugas, notaire royal à Lyon depuis 1555 avec le titre de greffier. Il inaugurera une lignée prestigieuse qui a marqué l’histoire lyonnaise aux . La liste se clôt en 1861 quand une dernière héritière vend ses biens en viager à Jean-Aimé Marnas, négociant lyonnais dont les descendants sont toujours
propriétaires. Fidèles à la mémoire de l'illustre famille des Dugas, les Thurinois lui ont élevé un obélisque au cœur du cimetière en 1862.
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Porte du vingtain (côté extérieur).
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Porte du vingtain (intérieur).
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Obélisque Dugas.
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blason de Thurins
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Citerne Marnas
La prospérité du | ]
Une activité soutenue
Avec 1215 habitants en 1801, la commune de Thurins présente une bonne santé démographique. En croissance régulière sa population atteint son maximum en 1851 (1906 habitants). Le déclin s’amorce à partir de 1866 (1847 habitants). Il s’accélère du fait de la Grande Guerre : le minimum est atteint en 1921(1343 habitants) et cet étiage se maintient jusqu’en 1946 (1311). Au total, on soulignera une assez bonne résistance au phénomène de l’exode rural caractéristique de cette époque. L’explication en est dans un certain équilibre entre la vie rurale traditionnelle et le développement d’une activité industrielle compensatrice grâce au voisinage de la métropole lyonnaise.
Nous disposons par chance d’une analyse détaillée des terres cultivées datée de 1824. Comme on peur s’y attendre, la polyculture est à base de céréales, seigle, blé, avoine : 61% du sol leur sont consacrés. Il faut mettre en relation avec elle l’existence de plusieurs moulins répartis sur les divers ruisseaux. Leur existence est attestée dès le Moyen Âge, et ils figurent encore sur la carte de Cassini au . L’élevage joue un rôle secondaire comme en témoigne la part modeste de 12 % des prairies et pâtures. 6 % du terroir sont consacrés à la vigne 6 %. Plus marginales les cultures du lin se limitent aux rives du Garon. La forêt ne se maintient que sur les espaces résiduels les plus ingrats mais il faut y ajouter les 5 % de la châtaigneraie. La paysannerie vit au milieu de ses terres dans les très nombreux hameaux répartis sur l’ensemble de la commune - leur énumération occupe une page entière du pré-inventaire - des rives du Garon à 300 mètres jusqu’au voisinage de la crête (le Bayard à 699 mètres).
Autrefois chaque maison ou hameau forait un puits pour ses propres besoins. Ils avaient le plus souvent la forme d'une guérite en maçonnerie de pierre et étaient fermés par un portillon de bois. Le problème récurrent de l'alimentation en eau a été posé par l'ensemble des agriculteurs dans les années 1920. Cinq collectivités se sont regroupées en 1927 en un syndicat intercommunal des Eaux du Garon. Un barrage de 26 mètres de hauteur et 1,3 ha de superficie avec une retenue de 100 000 m3 a été édifié sur son cours en limite de la commune d'Yzeron. Il a été inauguré en 1932 mais il n'a pas rendu tous les services attendus faute d'un remplissage régulier. C'est aujourd'hui un simple plan d'eau pour le plaisir des promeneurs et des pêcheurs,,.
Il vaut la peine ici de saluer la mémoire de Pierre Delorme. Ce simple citoyen resté célibataire fit un legs à la commune en 1895 pour l'édification d'une fontaine au centre du village mais les vasques ayant été supprimées lors d'un réaménagement de la place, seule subsiste la belle stèle commémorative en pierre blanche de Villebois en sa mémoire.
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Puits de la Petite côte.
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Barrage du Garon.
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Traversée du barrage
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Plan d'eau du barrage.
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Autre vue du barrage.
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Fontaine Delorme.
Amorcé peu avant 1830 le mouvement d’industrialisation s’est considérablement renforcé à partir de la révolte des canuts. Il s’agissait du tissage du velours noir. Le nombre de personnes qui s’y consacrent en 1830 passera à 375 en 1896. Au départ simple activité complémentaire du travail à la ferme, c’est devenu un métier pour de jeunes hommes qui se sont installés essentiellement dans le bourg mais aussi dans les vallées du Garon, de la Palisse, de la Vallote et du Goyenche. Le déclin a été accéléré par la mécanisation et il ne restait plus race de cette activité à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Mais le relais avait été pris par le travail, essentiellement féminin il est vrai, en usine. La maison Tissot créée en 1920 en est un bon exemple, dût-t-elle se reconvertir à partir de 1936 en atelier de confection de vêtements professionnels jusqu’en 1965. Ses locaux, agrandis depuis, sont ceux de l’actuelle MJC.
La bonne tenue des activités de la commune n’a pu que bénéficier de sa desserte ferroviaire mais pendant une brève période. Cette voie à écartement métrique à destination de Saint-Symphorien-sur-Coise était embranchée depuis Messimy sur la ligne de la FOL Lyon-Saint-Just-Mornans. Ouverte à l’exploitation en avril 1914 elle était devenue très déficitaire au début des années 1930 du fait de la concurrence des services d’autocars et fut fermée en 1933. La station principale au bas du chef-lieu a été détruite dans le cadre de l’aménagement de la déviation de la D11. Est toujours visible la halte de la Burlière à 413 mètres d'altitude à partir de laquelle s’amorçait la rude montée vers Saint-Martin-en-Haut. On se fera une idée de l'importance des travaux d'après les restes du viaduc sur l'Artillat et l'entrée du tunnel au-delà.
Une foi ardente
Une nouvelle église
L’ancienne église menaçait ruine et, de toutes façons, n’était plus en mesure d’accueillir la masse des fidèles. Le terrain de la nouvelle a été donné par la famille Dugas en 1830. La construction a été confiée à l’architecte Duret en 1833 et la consécration a eu lieu en 1835. Si l’ensemble a conservé l’aspect que nous lui voyons aujourd’hui, il faut mettre à part le cas du clocher qui, d’ailleurs, dans sa forme originelle, n’a été terminé qu’en 1840
Le plan basilical de l’ensemble n’a pas été retouché. Il est à trois nefs, la centrale étant surélevée. Les cinq travées sont suivies d’une longue abside en cul-de-four. En revanche, la façade a dû subir d’importants remaniements. Si les bas-côtés correspondant aux nefs latérales ont conservé leur caractère d’origine avec leur porte surmontée d’une lunette, il a fallu remettre plusieurs fois en chantier la partie centrale au-dessus de laquelle devait être érigé le clocher. Au départ, il faut mettre en cause le choix de l’entrepreneur fait à l’économie : il devait s’avérer désastreux. Le problème n’était toujours pas résolu au début du XXe siècle lors de la mise en place d’une troisième cloche. On envisagea d’abord d’étayer l’édifice mais il fallut se résoudre à la démolition en 1909. Vingt ans plus tard (1929), la malchance s’en mêlant, il fut détruit par la foudre.
On s’en tiendra, pour juger des progrès accomplis à la comparaison entre les photos entre ces deux dates. En 1909, l’ouvrage avait été confié à l’architecte Louis Rognat. Le clocher, peu élevé, s’encastrait entre les deux pans de toit des bas-côtés : il était percé de deux baies jumelées en plein cintre et surmonté de quatre frontons triangulaires. Le cadran d’une horloge s’inscrivait dans celui de la façade. En 1929, l’architecte choisi est Jules Paulet. Des contreforts viennent cantonner le massif du clocher prévu de beaucoup plus grande hauteur. Deux partent de la base de l’église et délimitent le corps central ; les deux autres prennent appui sur les toits des bas-côtés. Une fenêtre rectangulaire a été percée au-dessus de la porte principale pour éclairer la nef. Le clocher proprement dit est cerné d’une corniche à modillons de plan carré. Il est éclairé d’une triple baie et surmonté d’une flèche à quatre pans qu’interrompt une petite lucarne côté façade.
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Clocher 1909-29.
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Église de Thurins façade.
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Église de Thurins vue latérale.
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Église de Thurins côté abside.
La richesse intérieure
Il ne faut pas s’attendre en pénétrant dans l’église à découvrir des prouesses architecturales. Les mêmes contraintes financières qui avaient limité les ambitions des fondateurs ont conduit à la simplification. C’est ainsi que les piliers qui délimitent les trois nefs apparaissent bien frêles et ne sont pas sommés de chapiteaux. En revanche, la large ouverture entre eux facilite la diffusion de la lumière. L’ensemble a été entièrement rénové à partir de 1978 par les architectes lyonnais Charles Curtelin et Jean-Philippe Ricard. La nef centrale a conservé sa voûte en berceau mais a été lambrissée, la séparation des travées étant discrètement suggérée en rappel des classiques arcs doubleaux. Les nefs latérales sont voutées d’arête.
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Intérieur de l'église de Thurins vers abside.
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Intérieur de l'église de Thurins côté entrée.
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Abside.
Les autels
En revanche, on n’en est que plus agréablement surpris lorsqu’on entreprend la visite de l’église aux richesses insoupçonnées. On s'en convaincra par la visite des quatre autels. De part et d’autre du maître-autel, ceux de saint Martin à gauche et de la Vierge à droite sont de même facture. Au-dessus de l’autel-tombeau en marbre blanc, dans le contre-autel, le tabernacle est surmonté d’un retable en forme de niche abritant respectivement saint Martin, patron de la paroisse, et la Vierge à l’Enfant. Tous deux sont encadrés de pilastres cannelés avec chapiteaux et surmontés d’un fronton triangulaire. Des monogrammes sur l’entablement rappellent leurs noms respectifs. De part et d’autre de l’entrée, sur les bas-côtés, l’autel des Saints Anges à droite fait pendant aux Fonts baptismaux à gauche. Tous deux retiennent particulièrement l’attention par leur qualité exceptionnelle et ont été classés monuments historiques en 1958. Ils datent de la fin du XVIIe ou du début du XVIIIe siècle et ont été récupérés de l’abbaye de Cluny en cours de démolition au début du .
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Autel de saint Martin.
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Autel de la Vierge.
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Autel des saints anges.
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Fonts baptismaux.
Autres éléments du mobilier
On n'a pas lésiné davantage, s'agissant des autres éléments majeurs du mobilier. Ainsi en ce qui concerne les boiseries. Un grand soin a été apporté aux confessionnaux confectionnés pour la nouvelle église dès 1835. Le plus remarquable est en noyer. Sa porte centrale à claire-voie, fermée d’un treillis losangé est surmontée d’un petit fronton triangulaire avec monogramme du Christ. Les deux autres sont plus simplement en chêne à porte centrale à claire-voie fermée de balustres et encadrés de pilastres cannelés. Mais l’attention se porte surtout sur les stalles en noyer disposées sur deux rangées de part et d’autre du chœur avec leurs miséricorde et leurs accoudoirs sculptés de feuilles, fleurs, fruits, volutes. Tout comme les fonts baptismaux et la chapelle des Saint Anges, les boiseries qui les surmontent avec leurs panneaux scandés de pilastres corinthiens cannelés surmontés d’une haute corniche à denticules et décors de palmettes et rosaces, elles font partie du patrimoine récupéré de l’abbaye de Cluny et sont également classées monuments historiques depuis 1958. Très élégante est la chaire à prêcher adossée à une colonne du bas- côté nord de la nef. Sa cuve à pans coupés à laquelle on accède par un escalier à rampe de fonte enroulé autour de cette colonne, joue sur des marbres de différentes nuances. L’octogone de l’abat-voix est sommé d’une croix. Des deux bénitiers, celui de l'entrée, sa vénérable vasque ovale de calcaire provient de l'ancienne église. Elle lui a valu d'être classé monument historique. Le bénitier en marbre gris à l'intérieur repose sur un piétement monolithe en forme de colonnette évasée à sa base.
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Confessionnal en noyer.
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Confessionnal en chêne.
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Stalles et boiseries.
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Accoudoir dans stalles.
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Panneau des stalles.
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Chaire de l'église.
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Bénitier en calcaire.
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Bénitier en marbre.
Vitraux
La grande originalité de l'église de Thurins est que les vitraux sont essentiellement des lunettes. C'est seulement dans l'abside qu'elles alternent avec les traditionnelles lancettes. Il n'a pas été toujours possible d'en indiquer le thème. On rouve parfois la mention du maître verrier lyonnais François Roy. La quai totalité date du dernier tiers du .
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Vierge de l'assomption.
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Saint non identifié.
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Enfance du Christ.
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Vierge de Lourdes.
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Jésus et le paralytique.
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Saint évêque.
Les croix
32 actuellement recensées mais il y en a eu sans doute bien davantage dans le passé. On notera le nombre important de croix de la fin du XVIe siècle et du XVIIe siècle mais la tradition s’est maintenue jusqu’à nos jours : le XXe siècle n’est pas en reste avec 5 croix dont la plus récente date de 1980. En effet, un soin exceptionnel a été apporté à la conservation de ce patrimoine par les membres du club de l’âge d’’or, ce qui a valu à
cette association d’être distinguée par le Conseil général pour le prix du patrimoine en 1995.
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Croix de la place Dugas.
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Croix de la rue du Michard.
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Croix des curés dans le cimetière.
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Croix du Michard côté nord.
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Coix du haut de la Mathivière.
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Croix de la Goyenche.
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Croix de la Grande Côte.
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Croix de l'Herse.
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Oratoire de la Goyenche.
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Croix de Jaricot.
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Croix du Matillon.
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Croix de la Ratière.
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Croix du noyer blanc.
La période contemporaine
L’essor démographique
La population de Thurins est passée de 1311 à 3015 habitants entre 1946 et 2015. Elle a donc été multipliée par 2,3 en 60 ans. Par rapport aux communes du voisinage, cette augmentation est comparable à celle de Vaugneray mais est nettement inférieure à celle de Messimy (3,4) et surtout de celles plus proches de Lyon (5,2 à Pollionnay, 6,0 à Sainte-Consorce et Grézieu-la-Varenne). Le rythme de cette croissance s’est surtout accéléré pendant le dernier quart du .
Un important effort de construction a permis d’accueillir ces nouveaux Thurinois. Le nombre de logements est ainsi passé de 623 en 1968 à 1388 en 2019. De ce fait, le patrimoine immobilier a été fortement rajeuni. Le nombre de logements antérieurs à 1919 n’est plus que de 22,4%, 29,1% si l’on ajoute les 6,7% de l’Entre-deux-guerres. Les trois cinquièmes datent ainsi échelonnées sur une centaine de mètres d’altitude entre 323 au sud (Le Pont) et 420 mètres au nord. Elles forment également un ruban plus étroit en parallèle à l’est sur la rive gauche du ruisseau de la Vallière.
Le problème de l’emploi
Tous les niveaux de formation sont représentés dans la population de Thurins. Un cinquième n’a pas poursuivi ses études au-delà du collège. Une petite moitié (47%) les a poursuivies jusqu’à baccalauréat ou au CAP. 38% ont obtenu un diplôme de l’enseignement supérieur dont la moitié sanctionnant un minimum de trois années.
La répartition de la population active est à l’image de cette variété de formation avec exactement la moitié d’ouvriers et d’employés, près d’un cinquième d’artisans et de commerçants indépendants, presque autant de cadres ou de professions intermédiaires. La très grande originalité de la commune est dans le maintien d’un pourcentage exceptionnellement élevé d’agriculteurs, les 13% recensés comme tels étonnent dans une France où cette catégorie ne dépasse pas les quelques pour cent d’autant plus qu’à proximité d’une grande métropole on est loin de la France rurale.
Quant à la répartition en fonction des secteurs classiques d’activité, avec un petit cinquième le secteur tertiaire (personnel administratif, enseignant, de santé) apparaît normalement représenté. On s’attend évidemment à retrouver dans le secteur primaire la masse des employés de l’agriculture (16%). La très faible part de l’industrie (5%) n’étonne pas dans un pays en voie de désindustrialisation. La très grande surprise concerne la part extraordinaire et inexpliquée des transports (40%, le double de la construction.
Malgré les efforts de la communauté de communes des Vallons du Lyonnais, Thurins n’est toujours doté que de la petite zone d’activités de la Tuilière, bien desservie par la route départementale. C’est pourquoi le nombre d’emplois sur place (595) est très inférieur à celui des actifs résidant sur la commune (1563). Il ne représente donc que 38% de l’embauche. Plus des quatre cinquièmes (82,7%) des Thurinois sont ainsi contraints à migrer quotidiennement pour gagner leur lieu de travail. Force est donc de conclure que Thurins doit être classée dans la catégorie des communes dortoirs. En l’absence de liaisons ferroviaires, les transports en commun sont limités à deux lignes d’autobus du SYTRAL. D’où la part de 87,7% prise par la voiture particulière dans ces migrations.
L'agriculture
Une mention spéciale doit être faite de l’activité agricole. Les 13 % d’actifs qui sont classés dans ce secteur mériteraient plutôt le titre d’horticulteurs ! Le paysage lui-même est fortement marqué par le grand nombre de serres dans les parties basses de la commune, en dessous de 450 mères. Thurins s’est en effet spécialisé dans la production fruitière de cerises, pommes, pêches, fraises, groseilles, cassis ainsi que de framboises dont elle s'est proclamée la capitale. Au départ, elle a détrôné sur ce point la commune haut-savoyarde de Machilly, proche des rives du Léman où n’en survit plus guère qu’une exploitation. On doit à un particulier, Joannès Jasserand, l’initiative d’en avoir ramené des plants en 1950. La production a prospéré au point qu’elle est rapidement montée à 300 tonnes, des variétés différentes comme la bétière non remontante en été et l’héritage non remontante en automne permettant d'étaler la production sur une plus longue période. En 1992, la guerre en Serbie, jusqu'alors 1er producteur européen avec 70 000 tonnes par an, a encore favorisé cet essor.
Ces résultats ont été acquis, certes, grâce à la présence de sols bien aérés et drainants mais aussi à un travail très absorbant sur une bonne partie de l’année. Il faut, en effet, une abondante main-d’œuvre dès l’hiver pour la taille des plants qui permettra au printemps la pousse des drageons. Ceux-ci devront ensuite être éclaircis pour limiter le nombre de tiges sur chaque plant. La cueillette doit se faire chaque jour ou plusieurs fois par semaine pour obtenir le meilleur du fruit. Suivent la mise en barquette et l’expédition. Tous les fruits sont vendus frais ou transformés en sirops confitures, sorbets, pâtisserie. L’installation et la maintenance des serres prennent aussi beaucoup de temps. Bien entendu, rien n'aurait été possible sans l’irrigation et ces horticulteurs furent les premiers bénéficiaires du réseau de conduites construit dans le cadre du SMHAR (Syndicat Mixte d'Hydraulique Agricole du Rhône) alimenté depuis 1964 à partir de la nappe phréatique du Garon. Cette spécialisation a imprimé sa marque dans la vie sociale. Le deuxième dimanche du mois de septembre, la commune célèbre la fête de la framboise. Le restaurant central, sur la place Dugas, attribue à ce fruit un rôle dans l’élégance féminine.
Si les Français consomment actuellement environ 45 000 tonnes de ce fruit frais ou transformé, ils s'approvisionnent essentiellement dans les pays de l'Est grâce à la congélation et en Espagne et au Portugal pour la framboise de table. Certes, le potentiel de production nationale s'est relativement maintenu mais on constate que celle-ci a changé de département et même de région. La production étant devenue hors sol, ce sont souvent des serristes, de tomates notamment, qui sont les nouveaux producteurs Quant à la région lyonnaise, après un effondrement au début du XXIe siècle, elle s'est stabilisée autour de 500 tonnes pour le département dont 120 pour Thurins.
L'apogée de la production de framboises à Thurins et dans le Rhône s'est située à la fin des années 1990 avec 600 tonnes pour la commune et environ 1 300 tonnes pour le département soit respectivement et approximativement près de 10% et 20% de la production nationale. Mais le déclin a commencé au début des années 2000. Les raisons essentielles ont été le coût de revient et donc la concurrence étrangère et les problèmes sanitaires ainsi que la dégénérescence des plants. Cette filière étant une de modeste importance, pendant longtemps peu de recherches ont été faites, au niveau national. Le réveil a été un peu tardif, avec depuis une dizaine d'années enfin une nouvelle qualité de plants et de variétés.
Force a donc été de se reconvertir en bonne partie à des cultures maraîchères plus traditionnelles mais le danger menace aussi d'un retour à la friche.
Les services publics
La mairie
De 1857 à 1987 la mairie était située dans une maison de la place du 11 novembre qui abrite actuellement la poste et la bibliothèque. Elle a été transférée à cette dernière date dans les murs d’une ancienne ferme construite en 1860 par la famille Marnas au sud-est du château Dugas qu’elle venait d’acquérir. Des travaux d’aménagement ont été nécessaires jusqu’en 1999. Elle présente du côté est une longue façade correspondant aux anciens communs, remise et grange, haute d’un étage interrompue par un corps central de deux étages (ancien logis de la ferme). Une salle de réunion et la salle du conseil occupent le rez-de-chaussée et l’étage de l’aile nord qui a été entièrement remaniée.
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Locaux de l'ancienne ferme.
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Nouvelle mairie.
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Autre vue de la mairie.
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Sapeurs pompiers de Thurins.
Les locaux de la caserne des pompiers s'avérant trop à l'étroit, une nouvelle a été construite juste au-dessus du stade.
Écoles
La commune a tardé à se conformer à l'obligation de créer une école publique. C'est seulement en 1907 pour les garçons par la laïcisation d'un établissement privé. L'école publique qui porte actuellement le nom des veloutiers a été ouverte en 1912 l'obligation ayant été faite en 1906 à la municipalité de créer une école publique de filles alors que celles-ci étaient scolarisées uniquement dans un établissement catholique ! En 1928 l'école de garçons y fut transférée. Elle est devenue de ce fait à cette date un groupe scolaire complet mais les trois bandeaux disposés sur la façade continuent à porter l'indication ECOLE COMMUNALE DE FILLES. Le bâtiment construit en pierre frise du pays est composé de deux ailes de deux travées chacune et hautes d'un étage, séparées par un avant-corps central en légère saillie d'une seule travée. L'école maternelle "Le cerf volant" à proximité de la mairie a été inaugurée le 29 mai 1999. Une microcrèche a été ouverte à côté de la maison pour tous. Il existe aussi une école primaire (maternelle et élémentaire) catholique "Les Chemins de Saint-Jacques".
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École Les veloutiers.
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École maternelle le cerf volant.
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Microcrèche.
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École des chemins de saint Jacques.
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Maison pour tous.
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Maison de la rencontre.
Vie sportive
Au bord du Garon, la commune a acheté à un particulier en 1965 une piscine qu'elle a par la suite modernisée et agrandie. À son aval immédiat ont été également construits des courts de tennis. Le stade de football a été aménagé au-dessus du parking de la mairie en 1992.
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Piscine.
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Tennis.
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Stade de foot.
- Préinventaire 2000, p. 51.
- Préinventaire 2000, p. 54.
- Préinventaire 2000, p. 5.
- Marie-Thérèse Lorcin, « Thurins à la fin du Moyen Âge », L'Araire,
- Préinventaire 2000, p. 35.
- Préinventaire 2000, p. 6.
- ouvrage collectif, Nouvelle histoire de Lyon et de la métropole, Toulouse, Privat, , 959 ISBN ), Paul Chopelin, p.456
- Préinventaire 2000, p. 95-99.
- A Hernoud, « Le grand moulin de Thurins », L'Araire,, 2001, p. 89-94
- Préinventaire 2000, p. 111-114.
- Préinventaire 2000, p. 11.
- Préinventaire 2000, p. 42-43.
- A Hernoud, « Le barrage sur le Garon », L'Araire, pages 33-48,
- V Cassagnes, « Le barrage de Thurins, sa gestion et ses destinées », l'Araire, pages 49-64,
- Préinventaire 2000, p. 40-41.
- Préinventaire 2000, p. 50.
- Préinventaire 2000, p. 55.
- Préinventaire 2000, p. 62-63.
- Préinventaire 2000, p. 62.
- Préinventaire 2000, p. 64-65.
- Préinventaire 2000, p. 66-70.
- Préinventaire 2000, p. 71-72.
- Préinventaire 2000, p. 81-93.
- INSEE 2023.
- Préinventaire 2000, p. 45.
- Préinventaire 2000, p. 46-47.
Héraldique
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Les armes de Thurins se blasonnent ainsi : D'or à la tour de gueules ouverte et ajourée de sable accompagnée de trois roses aussi de sable. |
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Thurins dans la littérature
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