Saint-Trivier-de-Courtes

Localisation

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Saint-Trivier-de-Courtes : descriptif

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Saint-Trivier-de-Courtes

Saint-Trivier-de-Courtes est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes, située à 30 km au nord-ouest de Bourg-en-Bresse. Les habitants s’appellent des Trivicourtois(e)(s).

Géographie

Localisation

Saint-Trivier-de-Courtes est une commune française du département de l'Ain dans le nord de la Bresse savoyarde, partie de la région naturelle de la Bresse.

Par orthodromie, elle se situe à 25,5 Mâcon, à 30 Bourg-en-Bresse, à 40 Chalon-sur-Saône, à 80 Lyon et à 336 Paris.

La commune fait partie du bassin de vie de Pont-de-Vaux et de la zone d'emploi de Bourg-en-Bresse.


Communes limitrophes

Communes limitrophes de Saint-Trivier-de-Courtes
Romenay
(Saône-et-Loire)
Vernoux
Vescours Saint-Trivier-de-Courtes Courtes
Chavannes-sur-Reyssouze Servignat Mantenay-Montlin

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 1 653 hectares ; son altitude varie de 184 à 218 mètres, cette faible variation prouve un relief particulièrement plat.

Le sol argileux et calcaire peu accidenté s'explique par sa localisation dans le fossé de la Bresse résultant d'un effondrement du rift ouest-européen à l'ère tertiaire, événement ayant permis la création d'un lac peu profond qui se déversait au sud en direction de la mer Méditerranée.

À l’Oligocène et au Miocène, se forment les Alpes, phénomène géologique qui arc-boute le massif du Jura vers le lac bressan et plisse le fond du réservoir, donnant ce relief vallonné avec des dénivellations très faibles. Une ouverture se créant au sud, le lac s’assèche puis disparaît pour laisser place à un sol humide et marécageux.

Aujourd'hui, Saint-Trivier et les autres territoires du fossé se trouvent entre les massifs du Mâconnais et du Beaujolais à l'ouest et du Jura et des Alpes à l'est.

Hydrographie

Deux principaux cours d'eau, appartenant au bassin versant de la Saône, traversent la commune ; le plus important est la rivière appelée la Voye. Prenant sa source près de la route départementale 2 à Chavannes-sur-Reyssouze, le cours d'eau continuant son chemin à Vescours puis entre dans le territoire communal au nord-ouest. À ce moment-là, la Voye possède le nom de ruisseau de Montalibord puis celui de Berthelet. La rivière est nommée la Voye après avoir traversé le moulin de Berthelet. Elle continue son cours à Vernoux puis se jette dans la Sâne Vive à La Chapelle-Thècle, commune de Saône-et-Loire.

Le ruisseau de Grandval est un affluent de la Voye et est situé entièrement sur le territoire de Saint-Trivier. Le confluent se situe non loin de la route départementale 975 près du lieu-dit le Tremblay. De plus, le bief de Rouillet est un petit ruisseau du sud de la commune où il prend sa source, il se jette dans la Reyssouze à Servignat.

Enfin, on trouve également plusieurs étangs dont l'étang Seufa.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 amplitude thermique annuelle de 17,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Romenay à 5 vol d'oiseau, est de 11,8 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Voies de communication et transports

La proximité de la commune avec les villes de Mâcon, de Bourg-en-Bresse et de Chalon-sur-Saône lui permet d'être traversée et d'être à proximité d'axes de communication importants aux niveaux départemental, régional et national.

Routes
Route départementale 2 à l'entrée du village.

La route départementale 975 est la voie la plus importante de la commune. Voie reliant de Tournus à Bourg-en-Bresse, elle faisait partie de la route nationale 75 avant que ce tronçon ne soit déclassé en 1973. Elle permet de rejoindre Montrevel-en-Bresse et Mantenay-Montlin par le sud ainsi que Romenay par le nord.

La route départementale 2 traverse Saint-Trivier d'est en ouest. Par l'ouest, la voie permet de rejoindre Pont-de-Vaux en passant par Vescours et Chavannes-sur-Reyssouze sans traverser leur bourg. De l'autre sens, la voie a point d'arrivée le pont sur la Sâne Morte qui sépare Curciat-Dongalon et la commune saône-et-loirienne de Varennes-Saint-Sauveur. Elle permet de rejoindre aussi la commune voisine de Courtes. Passant par le bourg du village, la route D 2b est une voie annexe de la route D 2 qui permet de relier cette dernière à la route D 975.

La route départementale 80 traverse le sud de la commune. Commençant à l'intersection avec la route D 2, la voie se dirige vers le sud en direction de Servignat et Saint-Jean-sur-Reyssouze pour terminer à Villars-les-Dombes.

La route départementale D 58b est une voie débutant au rond-point situé près de La Servette et permet de rejoindre Vescours en se dirigeant à l'ouest.

Aucune autoroute ne traverse Saint-Trivier mais quatre se situent dans un rayon de 25 kilomètres. La plus proche est l'autoroute A39 qui relie la préfecture de l'Ain et Dijon tout en desservant Dole et Lons-le-Saunier. Cet axe passant à l'est de la commune en rencontre un autre à hauteur de Viriat, commune au nord de Bourg-en-Bresse. Cette voie en question est l'autoroute A40 qui relie Mâcon à Genève et se situe au sud de Saint-Trivier.

Cette autoroute est aussi reliée à une autre plus importante au niveau national : l'autoroute A6 passe à une vingtaine de kilomètres de la commune et relie Paris à Lyon ; elle est accessible depuis l'A406 pour aller à Lyon et par l'A40 pour se rendre à Paris. L'autoroute A406 est une voie reliant l'A40 et l'A6.

Voies ferroviaires
Gare.

Au début du ligne de Chalon-sur-Saône à Bourg-en-Bresse qui traversait la gare communale. Elle a été ouverte par la Compagnie des Dombes et du Sud-Est, société rachetée par la PLM, elle-même intégrée dans la SNCF. Cette voie a été ouverte en deux temps, le tronçon entre Bourg-en-Bresse et Saint-Germain-du-Plain étant inauguré le . D'une longueur de 77,804 SNCF en 1938 qui supprime l'année suivante le transport des voyageurs. Le transport des marchandises continuera d'exister entre Bourg et Ouroux jusqu'en 1951 avant de disparaître totalement sur la ligne en 1956.

À la même époque, avec l'exploitation du réseau des tramways de l'Ain, la commune était traversée par la ligne de Trévoux à Saint-Trivier-de-Courtes longue de 81 Vescours,, la voie traverse la ligne de Chalon à Bourg et avait pour terminus la gare dans le cours de la gare PLM. Avant 1940, ce réseau ferroviaire ferma et fut remplacé par un service de transport par cars.

Transports en commun

Afin d'assurer des liaisons entre la ville-préfecture et Saint-Trivier, le conseil départemental a mis en place une ligne de car reliant Bourg-en-Bresse à Romenay, commune de Saône-et-Loire. Cette ligne, la ligne 150, fait partie du réseau interurbain de l'Ain. Le village dénombre un unique arrêt : Pré de la Dîme.

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Toponymie

Panneau d'entrée.

Origine du nom

La commune doit pour partie son nom à l'ermite Trivier de Thérouanne qui vécut dans la Dombes au  siècle. L'autre partie du nom fait référence à Courtes, nom de la commune voisine dont l'origine vient du latin curtus signifiant écourté, tronqué, diminué qui qualifie un terrain de petite dimension.

Anciens noms

La première référence au village date de 1049 et apparaît dans le Recueil des chartes de Cluny sous le nom de Sanctum Triverium. Deux siècles plus tard, autour de 1250, Sanz Trivers est cité dans le pouillé du diocèse de Lyon. Samuel Guichenon, dans un ouvrage nommé Histoire de la Bresse et du Bugey, évoque Sancti Triverii de Cortoz comme nom de l'entité en 1272.

De même, il cite Sanctus Triverius de Cortous comme nom du village en 1397. Quelques années plus tard, Sancluns Triverius de Courtoux est évoqué en 1416 par les archives de la Côte-d'Or ainsi que Sancto Triverio de Courtoz. La même source parle de Sanctus Triverius de Curtoux en 1439. De plus, les archives départementales de l'Ain parlent Sancti Treverii de Cortoux comme nom du village en 1469. Trois années plus tard, Guichenon dans un autre ouvrage consacré à la Savoie nommé Histoire généalogique de la royale maison de Savoie parle de Sainct Trivier de Courtoux en 1472.

Le siècle suivant, le même auteur évoque Sainct Trivier en 1536 puis Sainct Trivier en Bresse voire Sainct Trivier de Courte en 1650. Dans ses Mémoires pour servir à l'histoire de Dombes, Louis Aubret cite Saint Trivier de Courtes. Durant la révolution, Saint-Trivier change de nom pour devenir Val-Libre afin d'enlever toute référence à l'Ancien régime. Ce n'est qu'en 1801 que Saint-Trivier-de-Courtes redevient le nom de la commune.

  1. Henry Suter, «  », sur henrysuter.ch (consulté le ).
  2. Henry Suter, «  », sur henrysuter.ch (consulté le ).
  3. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées DTDA

Histoire

Antiquité

Avant l'arrivée des Romains sur le territoire, le peuple celte des Ambarres dont le nom signifie « vivant des deux (amb) côtés de la Saône (Arar, la Saône) », occupait la région bressane et ses vastes forêts.

Vers les années

Moyen Âge

Le village de Saint-Trivier est étroitement lié à la légende des Loups de Trivier. En 539, le roi Théodebert, petit fils de Clovis et roi d'Austrasie, revient d'une expédition en Italie, prit des otages sur les territoires qu'il traversait dont deux jeunes Dombistes d'une riche famille. Ces derniers furent exilés dans le nord de la France. Près de Thérouanne, l'abbé de Wiserne les prit en pitié, les racheta et les fit reconduire dans leur famille par le moine Trivier. Or lors de leur retour, Trivier et les deux enfants se perdirent dans une vaste forêt nommée la forêt Memphique située dans les environs de Courtes.

En conséquence, le moine fit une prière en demandant à Dieu de les faire sortir de la forêt. C'est alors qu'un loup apparut et les ramena sur le bon chemin. Pour les remercier, la famille des Dombistes donna un lopin de terre à Trivier, où il vécut en ermite et où il mourut saintement en 550. Un lieu de culte placé sous le vocable de Saint Trivier y fut élevé par la suite, la vieille église de Saint-Trivier détruite vers 1700 et située sur le territoire communal à l'emplacement du cimetière actuel, plus précisément à la place de la chapelle Notre-Dame.

Saint-Trivier-de Courtes fut autrefois fortifiée et entourée de fossés. Ceux-ci ont aujourd'hui disparu, mais ils existaient encore en grandes parties lorsque fut dessiné le cadastre impérial au début du . En , le Dauphin accompagné par Béraud de Mercueil et Jean de Châlon menace la ville.

Renaissance

En 1601, après la fin de la guerre franco-savoyarde qui se termine par le traité de Lyon signé le , Saint-Trivier, qui faisait partie des États de Savoie, appartient désormais à la France avec l'acquisition de celle-ci de la Bresse, du Bugey, du Valromey et du pays de Gex. Elle est par la suite intégrée à la province bourguignonne.

Pendant la nuit du , le village subit un terrible incendie qui fit disparaître de nombreuses maisons de bois.

Époque contemporaine

À la suite de la signature de l'armistice du 22 juin 1940, le village se trouve dans la zone libre de l'État français. De jusqu'à l'été 1944, la commune est sous occupation allemande.

En 2016, un projet de fusion entre Saint-Trivier et Mantenay-Montlin fut à l'étude. Toutefois, ce regroupement ne fut jamais concrétisé.

  1. «  », sur le site personnel de Marc-Antoine Gavand (consulté le ).
  2. Samuel Guichenon, Histoire de Bresse et du Bugey, lire en ligne), p. 2.
  3. «  », sur saint-trivier-de-courtes.fr (consulté le ).
  4. Alain Kersuzan, Défendre la Bresse et le Bugey - Les châteaux savoyards dans la guerre contre le Dauphiné (1282 - 1355), collection Histoire et Archéologie médiévales n°14, Presses universitaires de Lyon, Lyon, 2005, (ISBN ), p. 13.
  5. Alain Kersuzan, op. cit., p. 40.
  6. « La fusion avec Saint-Trivier-de-Courtes en projet », Voix de l'Ain,‎ (lire en ligne, consulté le )

Héraldique

Les armes de Saint-Trivier-de-Courtes se blasonnent ainsi :

De sable à la croix tréflée d'argent.
  1. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur labanquedublason2.com.

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Saint-Trivier-de-Courtes dans la littérature

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