Saint-Genix-sur-Guiers est une ancienne commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes
Le 1er janvier 2019, elle a fusionné avec les communes de Gresin et Saint-Maurice-de-Rotherens pour former la commune nouvelle de Saint-Genix-les-Villages.
Géographie
Description et situation
Saint-Genix-sur-Guiers est à la fois la commune la plus occidentale et la moins élevée du département de la Savoie.
Sous influence de la métropole lyonnaise, elle se situe d'ailleurs à 80 kilomètres à l'est de Lyon, et est la commune savoyarde la plus proche de l'aire urbaine de Lyon, qui commence quelques kilomètres à l'ouest aux Avenières.
La commune se situe à la confluence du Rhône et du Guiers, au carrefour des départements de Savoie, de l'Isère et de l'Ain, qui domine le Rhône par l'extrémité sud du Bugey.
Communes limitrophes
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Géologie
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Climat
Du fait de la présence du mont Tournier et du Rhône, la commune bénéficie d'un climat plus doux que les communes environnantes.
Cependant, son climat reste toutefois sous influence continentale et montagnarde avec d'abondantes précipitations, des hivers froids et des étés chauds à très chauds.
Normales saisonnières modélisées pour Saint-Genix (période 1999-2019)
Mois
jan.
fév.
mars
avril
mai
juin
jui.
août
sep.
oct.
nov.
déc.
année
Température minimale moyenne (°C)
−1,4
−1
2,1
5,8
9,8
14
16,3
16
12,1
7,8
2,5
−0,6
7
Température moyenne (°C)
1,9
3
7,2
11,1
14,8
19
21,1
20,7
16,7
12,3
6,2
2,6
11,4
Température maximale moyenne (°C)
5,5
7,1
11,9
15,7
19,1
23,6
25,6
25,2
21,1
16,7
10,1
6,1
15,6
Précipitations (mm)
120
109
112
124
148
128
119
112
111
116
143
124
1 476
Source : climate-data.org [1]
Hydrographie
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Voies de communication
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Toponymie
La plus ancienne mention de l'église et de la villa date de 1023, « ecclesia Beati Genesii/Sancti Genesii », d'après le cartulaire de l'abbaye de Saint-André-le-Bas de Vienne. On trouve, au cours du . Au siècle suivant, la paroisse devient Parrochia Sancti Genesii (1239), et apparait les premières mentions du castrum (1244, 1286).
Au cours de la période médiévale, on disait Aouste Saint-Genis, devenue Saint-Genis d'Aoste, qui va perdurer jusqu'au début du . On trouve par ailleurs les formes Capellanus de Genesio (. Au cours de la période révolutionnaire, la commune devient Entre Rives (1793),, Saint-Genix-d'Aoste (1801). Enfin, la forme actuelle Saint-Genix-sur-Guiers (1908).
Saint-Genix-sur-Guiers est composé du nom de la paroisse, « Saint-Genix », au syntagme « -sur-Guiers ». L'origine du nom de la paroisse n'est pas certain. Il est à mettre en relation avec la christianisation de la région depuis l'axe du Rhône. Saint-Genix peut faire référence à saint Genix, comédien, martyr à Rome sous Dioclétien, ou saint Genest (ou Genès), greffier, martyr à Arles, mort en 300. On dit que les cités menacées par les eaux dévastatrices du Rhône imploraient la protection de saint Genest afin qu'il les préserve de la mort et de la ruine. On aurait donc donné le nom de Saint-Genest (devenu plus tard Saint-Genix) au petit village pour le mettre sous la protection du grand martyr d’Arles.
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit San Ni (graphie de Conflans) ou Sant-Genès / Genix (ORB).
↑ a et bRuth Mariotte Löber, Ville et seigneurie : Les chartes de franchises des comtes de Savoie, fin XIIe siècle-1343, Librairie Droz - Académie florimontane, , 266 ISBN , lire en ligne), p. 162-163, « Saint-Genix-sur-Guiers ».
↑ a b c et d, 1982, p. 362, « Introduction ».
↑ a b et c, 1982, p. 362, « Origine du nom de Saint-Genix ».
↑ a b et cErreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini
↑ Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 ISBN , lire en ligne), Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
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Histoire
Période médiévale
Le bourg de Saint-Genix se trouve être une possession des Humbertiens, futurs comtes de Savoie, dès le . La première mention du lieu est celle de l'église et d'une villa, en 1023, d'après le cartulaire de l'abbaye de Saint-André-le-Bas de Vienne. L'origine du nom de la paroisse semble liée à la christianisation de la région à partir de l'axe rhodanien. Il provient très certainement de saint Genest que l'on invoquait pour se protéger des eaux dévastatrices. Ainsi « les nautonniers — celui qui conduit une barque — en péril, les cités menacées par les eaux dévastatrices imploraient sa protection ». La fête patronale a lieu le dernier week-end d’août.
Sancti Genesii fait l'objet lors de cette année 1023 d'une « concession » par Burchard à l'église de Vienne,. Cette date est retenue comme celle de la fondation du prieuré,. Celui-ci semble accueillir les corps de Burchard, frère du comte Humbert-aux-Blanches-Mains, et d'Aymon, le fils du premier. Humbert reposerait au prieuré voisin des Échelles.
Le castrum, dit château de Saint-Genix, est mentionné pour la première fois au . Il s'agit d'une donation de l'ensemble des droits sur le château et de la châtellenie de Saint-Genix par Marguerite de Genève et son fils, le comte , à leur fils et frère, Thomas de Piémont. En 1286, les « castrum et burgum » sont mentionnés dans un arbitrage opposant le comte et son frère Louis. Il s'agit d'un château comtal, puisqu'il appartient directement aux Humbertiens, comtes de Savoie. Il semble être intégré à l'enceinte qui protégeait le bourg.
Entre 1232-1257 (Histoire des communes, 1982) ou « 1259-1282, peut être 1270 » (Ruth Mariotte Löber, 1973), le bourg obtient des franchises. Entre 1259-1282 (Béatrice Fieschi, veuve du seigneur de Piémont, , et leur fils, , octroient cette charte de franchises au bourg de Saint-Genix-sur-Guiers,. Un marché est installé entre 1259 et 1282.
Le , vente et inféodation d'Yenne et Saint-Genix, par le duc de Savoie Charles-Emmanuel, à Louis de Poupet de Courgenon, comte de La Baulme-Saint-Amour, pour 15 000 écus d'or, et érection en marquisats d'Yenne et de Saint-Genix en reconnaissance de ses services militaires et diplomatiques. Son fils, Emmanuel-Philibert, capitaine de chevaux-légers, mort en 1622 et son petit-fils, Charles-Eugène d'Arenberg, gouverneur général de la Franche-Comté en 1668, prirent tous deux le titre de marquis d'Yenne et de Saint-Genix. Mais la cession, faite à leur père et aïeul en 1586, n'ayant pas été entérinée par la Chambre des comptes et le prix de vente non versé, la terre d'Yenne comme celle de Saint-Genix, restèrent au souverain.
À la suite du traité de Lyon en 1601, voyant entre autres la cession du Bugey à la France, Saint-Genix devient une ville frontière sur deux côtés (sud et ouest). Le , les Genevois en guerre avec le duc Charles-Emmanuel, s'empare de la ville, ne la restituant qu'au traité de Saint-Julien, signé le .
Période contemporaine
Le
↑ a b c d e f g h et iErreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Mariotte Löber p.162
↑ a b et cErreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées HCS p.362 b.
↑ Ulysse Chevalier, Cartulaire de l'abbaye de Saint-André-Le-Bas-de-Vienne, ordre de Saint Benoît ; suivi d'un Appendice de chartes inédites sur le diocèse de Vienne (lire en ligne), p. 154-156 , « 211* (Carta donationis Borchardi de Ecclesia) Sancti Genesii. Jeudi de Juin (1023).
↑ a et b, 1982, p. 366-367, « Les établissements religieux ».
↑ a et bLaurent Ripart, « Les lieux de sépulture des princes de la maison de Savoie », dans La mort en Savoie. Actes du lire en ligne [PDF]), p. 32-43.
↑ a et b, 1982, p. 365, « les châteaux ».
↑ a et b, 1982, p. 365, « les franchises ».
↑ Jean Létanche, Les vieux châteaux, maisons fortes et ruines féodales du canton d'Yenne en Savoie, Le livre d'Histoire-Lorisse, 1907, p. 90.
↑ « », sur ge.ch.
↑ « Arrêté préfectoral portant création de la commune nouvelle de Saint-Genix-les-Villages », Recueil des actes administratifs spécial n°73-2018-118, 23 octobre 2018 (lire en ligne [PDF]).
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