Saint-Didier-en-Velay
Localisation
Saint-Didier-en-Velay : descriptif
- Saint-Didier-en-Velay
Saint-Didier-en-Velay est une commune française située dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes
Elle porte ce nom depuis 1925 (loi du 5 avril 1925) à la suite de la création de la commune de la Séauve-sur-Semène dont le territoire s'est détaché de celui de Saint-Didier
Avant cette date, elle portait le nom de Saint-Didier-la-Séauve
Déjà en 1866, le territoire de Saint-Didier avait été amputé d'une partie de ses terres lors de la création de la commune de Pont-Salomon. Ses habitants sont appelés les Désidériens, le nom venant du latin Desiderius (Didier).
Géographie
Le village se situe depuis le Velay. Il tire une partie de son nom de association au Velay, se trouvant en zone frontalière. Il est situé à une moyenne de 850 mètres d'altitude.
Localisation
La commune de Saint-Didier-en-Velay se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Elle se situe à 57 du Puy-en-Velay, préfecture du département, à 33 , sous-préfecture, et à 11 Sainte-Sigolène, bureau centralisateur du canton des Deux Rivières et Vallées dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales.
Les communes les plus proches sont : La Séauve-sur-Semène (2,1 Saint-Victor-Malescours (3,1 Pont-Salomon (4,4 Saint-Just-Malmont (5,0 Saint-Ferréol-d'Auroure (6,0 Saint-Romain-Lachalm (6,2 Saint-Pal-de-Mons (6,3 La Chapelle-d'Aurec (6,5 km).
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Nord-est du Massif Central » et « Sud-est du Massif Central ».
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,1 amplitude thermique annuelle de 16,3 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Romain-Lachalm », sur la commune de Saint-Romain-Lachalm à 6 vol d'oiseau, est de 9,2 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
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Toponymie
Le nom de Saint-Didier-en-Velay conserve la trace de plusieurs éléments toponymiques. Le premier est l'importance de l'église locale dont le saint patron donne la première partie du nom: saint Didier (un débat existe afin de savoir s'il s'agit à l'origine de saint Didier l'évêque de Cahors ou de saint Didier, l'évêque de Vienne). Le second concerne l'installation en Velay de cette terre. Le terroir de Saint-Didier ne figure pas dans la liste des églises du Velay réalisée au XIIe siècle par l'hostier du Monastier Saint-Chaffre.
- Poble 2015.
- Augustin Chassaing, Chronique d'Estienne Médicis bourgeois du Puy, Le Puy, Société Académique du Puy, , p. 356
Histoire
La commune de Saint-Didier est mentionnée pour la première fois au siècle dans le cartulaire de Chamalières-sur-Loire, sous l'appellation : « Parochia castri de S. Desiderio ». Cette appellation souligne le lien important qui existe dès l'origine entre l'église et le château local.
Quelques découvertes fortuites plaident en faveur d'une présence ponctuelle de personnes dans ce secteur dès l'époque préhistorique, sans qu'aucun élément structuré n'atteste d'une réelle occupation des lieux à cette époque.
Les recherches archéologiques réalisées sur la commune démontrent que l'espace connaît une certaine occupation antique. Il existe plusieurs petites exploitations rurales sur le territoire de cette commune à l'époque gallo-romaine, certaines étant spécialisées dans la production de péjat (goudron de bois) utilisé alors notamment pour enduire les amphores. À partir des premiers temps médiévaux ce secteur connaît un développement significatif. À la fin du XIIe siècle, la paroisse de Saint-Didier ne semble pas rattachée, d'un point spirituel au moins, aux terres vellaves.
Tel n'est plus cas au XIIIe siècle. Saint-Didier devient alors le centre d'une des principales baronnies du Velay (ayant droit d'entrée aux États), et même la plus importante dans la partie orientale de ce territoire. En 1600, le duc de Montpensier la vend à Philibert de Nérestang, qui la fait ériger, avec Aurec (sa résidence) et autres terres, en marquisat de Nérestang (1619). À la mort du dernier marquis (1733), elle est vendue aux Genestet, qui en reprennent le titre.
Au au coude à coude avec celle voisine de Monistrol et bien avant la cité d'Yssingeaux. Elle dispose dans la seconde moitié du jeu de paume, signe de l'importance de la ville. À partir de cette période et jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, la cité de Saint-Didier est réputée pour ses fromages vendus sur un marché spécifique une fois par semaine. Elle est aussi connue pour son carnaval.
Le tissage de la soie prend peu à peu le relais de l'activité de travail du cuir. Les tanneries de la Pêchoire installées au Moyen Age fonctionnent jusqu'au XIXe siècle.
Au cours de la Convention nationale (1792-1795), la commune, alors appelée Saint-Didier-la-Séauve, porte provisoirement le nom de Mont-Franc.
En 1865, une portion du territoire communal a été cédée pour la création de Pont-Salomon, conjointement avec des contributions des communes d'Aurec-sur-Loire et de Saint-Ferréol-d'Auroure. En 1925, une autre partie du territoire communal a servi à la création de la commune de La Séauve-sur-Semène.
- Augustin Chassaing, Cartulaire de Chamalières-sur-Loire en Velay, prieuré conventuel dépendant de l'abbaye de Saint-Chaffre, Paris, Alphonse Picard et fils, .
- Pierre-Eric Poble, « Le château de Saint-Didier-en-Velay, centre d'une "parrochia castri" au XIe siècle », Pierre-Yves LAFFONT, Martin de FRAMOND (dir.), Châteaux du Moyen Age, de l'étude à la valorisation, Auvergne, Velay et autres exemples régionaux, Actes du colloque du Puy-en-Velay (3-5 juin 2004), le puy-en-velay 2008, ISBN ).
- Pierre-Eric Poble, « Le Lignon du Velay, une limite orientale de la cité vellave augustéenne ? », Cahiers de la Haute-Loire, , p. 23-47
- Henri Woelmont de Brumagne, Notices généalogiques, Paris, Champion, vol. 7 (1930), p. 704 (Nérestang).
- Poble 1997.
- Poble 1997, p. 25.
- Poble 1997, p. 164.
- Christian Bertholet et Marie-Claire Bertholet, Le Carnaval de Saint-Didier-la-Séauve, en Velay (Haut Languedoc), l'un des plus anciens de France (XVIe siècle), , 100 p.
- Poble 1997, p. 160-162.
- Poble 1997, p. 162.
- Poble 1997, p. 152-153.
- Paul Ronin, D'Azur au lion d'Argent, tome II, Saint-Etienne, , p. 87-100
- Vital Chausse, Saint-Didier-en-Velay, Fortitudo mea meorum fides, Saint-Etienne, , p. 217
Héraldique
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Les armes de Saint-Didier-en-Velay se blasonnent ainsi : D'or au chef d'azur, à une tour renflée d'argent maçonnée de sable, donjonnée de trois pièces, ouverte et ajourée de gueules, brochant sur deux haches d'armes d'argent, emmanchées de gueules, adossées en chevron renversé, le tout brochant et surmonté d'une couronne murale de trois tours d'argent. |
- « », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
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Saint-Didier-en-Velay dans la littérature
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