Mirabel-aux-Baronnies

Localisation

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Mirabel-aux-Baronnies : descriptif

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Mirabel-aux-Baronnies

Mirabel-aux-Baronnies est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

Localisation

Mirabel-aux-Baronnies est située à 16 Valréas.

Rose des vents Vinsobres Nyons Nyons
Châteauneuf-de-Bordette
Rose des vents
Vinsobres
Villedieu (Vaucluse)
N Châteauneuf-de-Bordette
Piégon
O    Mirabel-aux-Baronnies    E
S
Villedieu (Vaucluse) Puyméras (Vaucluse) Piégon

Relief et géologie

Sites particuliers :

  • le Calvaire (313 m) ;
  • le Valat Blanc (327 m) ;
  • Montagne du Devès (696 m) ;
  • Pas du Rocher ;
  • Plateau des Cailles ;
  • Tour de Mialon (317 m).
Géologie

Hydrographie

La commune est arrosée par les cours d'eau suivants :

  • la Gaude
  • la Riaille
  • le Rieu Sec
  • l'Eygues
  • Ravin de Fabranche
  • Ravin de la Combe
  • Ravin de la Tune
  • Ravin de Font Froide
  • Ravin d'Entrefour
  • Ravin d'Hautimagne
  • Ravin des Bridoux
  • Ravin des Plans
  • Ravin de Toulouse
  • Ravin de Tour Belle
  • Ravin du Perrier
  • Ravin du Plomb
  • Ruisseau du Coignet
  • Ruisseau du Grand Valat

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,4 amplitude thermique annuelle de 17,1 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Vinsobres à 4 vol d'oiseau, est de 14,2 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. a et b https://www.geoportail.gouv.fr/
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).

Toponymie

Attestations

Dictionnaire topographique du département de la Drôme :

  • 1059 : de Mirabello castello (cartulaire de Saint-Victor, 689).
  • 1115 : mention de la paroisse : ecclesia de Mirabel (Pérussis, 844).
  • 1231 : oppidum quod dicitur Mirabel, in dioecesi Vasionensi (Gall. christ., XVI, 210).
  • 1284 : castrum de Mirabello (Valbonnais, II, 118).
  • 1321 : castrum de Miribello (Inventaire des dauphins, 225).
  • 1326 : castrum Miribelli baronniarum Medullionis (Inventaire des dauphins, 181).
  • 1331 : Miribellum (Inventaire des dauphins).
  • 1345 : mention de l'atelier monétaire des dauphins : moneta Mirabelli (Num. du Dauphiné, 109).
  • 1353 : Miribellum Vasionis dioecesis (Num. du Dauphiné, 125).
  • 1408 : castrum Mirabelli in Baroniis (B. de Sainte-Marthes, Hist. de Saint-Paul-Trois-Châteaux, 325).
  • 1465 : Mirabel au Dauphiné (Num. du Dauphiné, 180).
  • 1496 : mention de l'église Saint-Julien : ecclesia parrochialis Sancti Juliani Mirabelli (terrier de Pierre).
  • 1585 : Mirabeau (correspondance de Lesdiguières, III, 18).
  • 1587 : Mirabeau sur Gaude (archives de la Drôme, E 4547).
  • XVIe siècle : Mirabeau en Dauphiné (Pérussis, 94).
  • 1619 : Mirebel (Pérussis, 3405).
  • 1632 : Myrebel (Pérussis, 4550).
  • 1891 : Mirabel, commune du canton de Nyons.

(non daté) : Mirabel-aux-Baronnies.

Étymologie

D'après une légende, le village tirerait son nom d'une tour merveilleuse, appelée Mirabellis, du haut de laquelle on apercevait Orange.

  1. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 218 (Mirabel).

Étymologie

D'après une légende, le village tirerait son nom d'une tour merveilleuse, appelée Mirabellis, du haut de laquelle on apercevait Orange.

Histoire

Préhistoire

Nécropoles et poteries préhistoriques.

Protohistoire : les Celtes

Mirabel est l'ancienne chef-lieu de la tribu voconce des Gaudenses qui portait le nom de la rivière Gaude, affluent de l'Eygues.

Antiquité : les Gallo-romains

Du Moyen Âge à la Révolution

La seigneurie
  • Au point de vue féodal, Mirabel était une terre (ou seigneurie) des barons de Montauban.
  • 1026 : les Montauban la soumettent au fief de l'abbesse de Saint-Cézaire d'Arles.
  • 1259 : l'abbesse de Saint-Cézaire cède le haut domaine à la maison de Baux.
  • 1305 : les Montauban la donne aux dauphins.
  • 1345 : la maison de Baux cède le haut domaine aux dauphins. Ces derniers y transfèrent, de Visan, leur atelier monétaire. Il y fonctionna jusqu'en 1426, date à laquelle il fut transféré à Montélimar.
  • 1349 : la terre elle-même devient domaniale.
  • 1563 : elle est aliénée au profit des Soyans.
  • 1573 : les droits sont rachetés par la communauté du lieu qui garda la seigneurie jusqu'à la Révolution.
Démographie
  • 1755 : 1204 habitants (309 hommes, 319 femmes, 279 garçons, 297 filles).
  • 1770 : 312 habitants ou familles.
Détail

Le , Dragonet de Montauban et son fils Raymond cédèrent leur haute justice sur le fief, en échange de droits seigneuriaux sur Vinsobres, à Eldiarde, abbesse de Saint-Césaire d'Arles.

Après l'annexion de la baronnie par les dauphins, ceux-ci comblèrent Mirabel de largesses : Mirabel fut atelier monétaire ; le château fut agrandi et embelli, l'église Saint-Julien reconstruite avec une chapelle spéciale pour eux. Ils firent de leur domaine de Beaulieu l'une de leurs principales résidences.

Jusqu'en 1348, il existait un quartier juif, nommé Les Josiols, en contrebas, au nord du village. À cause de rumeurs selon lesquelles les juifs étaient responsables de la peste qui menaçait cette année-là, ils furent assassinés ou envoyés vers Carpentras. Le quartier fut intégralement détruit.

.

Après les guerres de Religion, la chapelle Saint-Julien fut détruite, puis, en 1633, ce fut le tour du château et des remparts.
L'église actuelle fut construite sur les ruines de l'ancienne chapelle entre 1645 et 1651.
Par peur de la peste, les remparts furent reconstruits en 1652 et on y aménagea quatre portes.

Avant 1790, Mirabel était une communauté de l'élection de Montélimar et de la subdélégation et du bailliage du Buis, formant une paroisse du diocèse de Vaison dont l'église, premièrement dédiée à saint Victor, puis à saint Julien, appartenait, ainsi que les dîmes, à l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem à cause du prieuré de Notre-Dame de Beaulieu (voir ce nom).

De la Révolution à nos jours

En 1790, Mirabel devient le chef-lieu d'un canton comprenant les municipalités d'Aubres, Châteauneuf-de-Bordette, Curnier, Mérindol, Mirabel et Piégon. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait une simple commune du canton de Nyons.

Après le 9 thermidor 1794 (assassinat de Robespierre), la commune devient un foyer de réaction royaliste. L'ordre ne sera rétablie qu'après la fête du 14 juillet 1802)).

1876 : Mirabel-aux-Baronnies est l'un des premiers villages avec un réseau d'alimentation d'eau publique. Des spécialistes italiens restèrent pendant quelques années à Mirabel avec leurs familles ; il existait même une école primaire en langue italienne pour leurs enfants. L'eau venait (et vient toujours) de la source nommée « Tune », 4 kilomètres au nord-est (direction Châteauneuf). L'eau était collectée et conduite par des dallots (canalisations) en béton vers le village où quatre lavoirs, deux fontaines et quelques robinets étaient alimentés. Les canalisations étaient fabriquées sur place. L'ancienne fontaine de la place des Armes, datant du .

  1. Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN ), Mirabel-aux-Baronnies.
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Mirabel-aux-Baronnies dans la littérature

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