Challes-les-Eaux
Localisation
Challes-les-Eaux : descriptif
- Challes-les-Eaux
Challes-les-Eaux (prononcé [ʃaləleo][à vérifier]) est une commune française et une station thermale située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
Localisation et communes limitrophes
La commune de Challes-les-Eaux se trouve dans le sud-ouest du département de la Savoie, dans le pays de l'Albanais. À vol d’oiseau, elle se situe à 5,7 Chambéry, préfecture du département, et respectivement 34,1 Albertville et Saint-Jean-de-Maurienne. Le chef-lieu de canton, La Ravoire, est quant à lui à 1,8 km au sud-ouest de la commune.
La commune se situe au sud-ouest de la communauté d’agglomération du Grand Chambéry.
Challes-les-Eaux est limitrophe de cinq autres communes, toutes rattachées à la communauté d’agglomération du Grand Chambéry.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 565 hectares, ce qui en fait l’une des communes les moins étendues de la communauté d’agglomération, loin derrière la plus imposante, la commune d’Aillon-le-Jeune, qui s’étale sur 3 409 hectares. L’altitude de Challes-les-Eaux varie de 290 à 720 mètres, avec un relief très varié. La commune se trouve au cœur de la Trouée des Marches et est entourée par plusieurs monts, dont le Saint-Michel, le Peney et le Granier.
Le point le plus élevé de la commune (720 mont Saint-Michel, à quelques mètres des deux chapelles (situées à la limite de la commune avec Curienne) qui culminent au sommet de celui-ci, tandis que le point le bas bas (290 aérodrome et du plan d’eau. L’altitude du chef-lieu est d’environ 310 m.
Hydrographie
Challes-les-Eaux est traversé par un petit ruisseau, nommé La Mère (7,02 , qui se jette dans l’Albanne (12,98 quelques kilomètres plus loin.
Bien qu’elle ne soit pas référencée sur le site du SANDRE, une petite source alimente La Mère : la Furieuse, qui trouve son origine à la base du Mont Saint-Michel.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 amplitude thermique annuelle de 19,2 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,8 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −1,8 | −1,5 | 1,7 | 5,1 | 9,5 | 13,2 | 15 | 14,6 | 11 | 7,2 | 2,3 | −1 | 6,3 |
Température moyenne (°C) | 2,3 | 3,6 | 7,8 | 11,4 | 15,6 | 19,4 | 21,5 | 21,1 | 16,9 | 12,3 | 6,5 | 2,9 | 11,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,4 | 8,7 | 13,9 | 17,7 | 21,7 | 25,6 | 28,1 | 27,7 | 22,8 | 17,4 | 10,8 | 6,8 | 17,3 |
Record de froid (°C) date du record |
−23 14.01.1960 |
−22,1 15.02.1956 |
−16,1 07.03.1970 |
−8,1 08.04.1956 |
−4 02.05.1962 |
0,3 03.06.1962 |
3,1 07.07.1962 |
3,9 21.08.1972 |
−1,2 27.09.1972 |
−6 30.10.1950 |
−12,8 30.11.1973 |
−19,9 03.12.1973 |
−23 1960 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17,9 15.01.1975 |
21,9 28.02.1960 |
27,1 22.03.1990 |
29,5 21.04.18 |
33,7 24.05.09 |
37,5 19.06.22 |
39,8 31.07.20 |
40,9 24.08.23 |
33,7 10.09.23 |
30,6 04.10.1966 |
25,3 12.11.18 |
23,3 18.12.1989 |
40,9 2023 |
Précipitations (mm) | 95,1 | 74 | 86,5 | 83,4 | 99,7 | 97,2 | 93,3 | 100,2 | 97,1 | 101,3 | 107,6 | 112,2 | 1 147,6 |
Voies de communication et transports
Liaisons aériennes
À vingt minutes de Challes-les-Eaux, l’Aéroport de Chambéry-Savoie (code AITA : CMF * code OACI : LFLB) assure des liaisons régulières vers les Pays-Bas, en assurant des liaisons avec Amsterdam-Schiphol et Rotterdam-La Haye, mais aussi vers le Royaume-Uni en proposant des départs vers Birmingham, Cardiff, East Midlands, Édimbourg, Exeter, Leeds-Bradford, Londres-City, Manchester, Newcastle et Southampton.
Challes-les-Eaux dispose également d’un aérodrome (code OACI : LFLE) utilisé pour le tourisme et le loisir.
Infrastructures routières
Malgré sa petite taille, Challes-les-Eaux dispose de nombreuses rues dont une infime partie est à la charge de l’État et du département. L’autoroute A43, reliant Lyon à Modane, longe la frontière ouest de la commune, mais ne passe pas par le territoire communal. En revanche, celui-ci est traversé par trois routes départementales :
- la D 1006, sur un axe nord/sud ;
- la D 5, sur un axe nord-ouest/sud-est ;
- la D 9, sur un axe nord-est/sud-ouest.
Transports en commun
- Transport ferroviaire
Challes-les-Eaux ne dispose d’aucune gare sur son territoire, mais la gare la plus proche se situe à Chambéry et porte le nom de Gare de Chambéry - Challes-les-Eaux depuis 1923 pour faciliter la visibilité de la station thermale. Cette gare permet de relier Challes-les-Eaux à de nombreuses villes à l’échelle régionale, en assurant des liaisons vers Aime, Aix-les-Bains, Albertville, Ambérieu, Annecy, Annemasse, Bourg-Saint-Maurice, Culoz, Évian-les-Bains, Grenoble, Landry, Lyon, Modane, Montmélian, Moûtiers, Saint-André-le-Gaz, Saint-Gervais-les-Bains, Thonon-les-Bains et Valence, mais aussi à l’échelle nationale, permettant de relier la ville au Havre, à Lille (Gares de Lille-Europe et de Lille-Flandres), Marseille, Nantes, Paris, Rennes et Strasbourg, ainsi qu’au niveau international, grâce aux TGV assurant des liaisons vers Amsterdam, Bruxelles, Genève, Milan et Turin.
- Bus
La commune est desservie par quatre lignes du réseau Synchro Bus, géré conjointement par le Grand Chambéry et Keolis Chambéry. Les lignes concernées sont :
- la ligne , qui arrive sur le territoire communal par le nord-ouest et dispose de son terminus au centre-ville de Challes-les-Eaux. Elle relie Challes-les-Eaux à La Motte-Servolex via le centre-ville de Chambéry et dessert 5 arrêts dans la commune (Médipôle, Forêt, Baraques, Église Challes et Challes Centre).
- la ligne , qui traverse la commune du nord-est au sud-est du territoire. Elle relie Saint-Jeoire-Prieuré à La Motte-Servolex via le centre-ville de Chambéry et dessert 4 arrêts dans la commune (Plan d’eau, Challes Centre, Triviers et Trois Prés).
- la ligne , qui entre sur le territoire communal à l’ouest et en sort quelques kilomètres plus loin, au nord-ouest. Elle relie Saint-Baldoph au centre commercial Galion, à Bassens, et dessert 1 arrêt dans la commune (Médipôle).
- la ligne , qui circule uniquement en heure de pointe — Les départs en heures creuses sont assurés à la demande (TAD) — traverse la commune du nord-ouest au sud-est du territoire. Elle relie le Lycée du Granier, à La Ravoire, à Saint-Jeoire-Prieuré et dessert 5 arrêts dans la commune (Médipôle, Forêt, Framboisiers, Galoppe et Trois Prés).
Une cinquième ligne, la ligne , dispose de son terminus à la frontière entre le territoire communal et celui de Barby : Roc Noir. Cette ligne relie Barby à Sonnaz via le centre-ville de Chambéry.
Le dimanche et les jours fériés, seules les lignes et circulent. Le réseau de nuit ayant été supprimé dans le cadre du nouveau réseau, aucun bus ne traverse la commune entre 21 heures 30 et 5 heures 30 en semaine, de même que le dimanche matin.
- Cars
La commune est également desservie par trois lignes de cars dont :
- la ligne 6060 de Transisère, qui traverse la commune du nord-est au sud-est du territoire afin de relier Grenoble à Chambéry via Chapareillan. Elle dispose d’un arrêt dans la commune (Challes Centre).
- la ligne C3 de Belle Savoie Express, qui traverse la commune du nord-est au sud-est du territoire afin de relier Chamoux-sur-Gelon à Chambéry via Montmélian. Elle dispose d’un arrêt dans la commune (Médipôle).
- Tramways
De 1897 à 1930, un tramway reliait le centre-ville de Chambéry à la station thermale, située à 5 kilomètres au Sud. La ligne a été fermée en 1930 et remplacée par un trolleybus, en activité jusqu’en 1955.
Pistes cyclables et liaisons douces
Le réseau cyclable est encore en développement. La commune dispose de deux pistes cyclables ; la Voie verte des Planeurs, qui relie Challes-les-Eaux à la commune de Barby, et l’Avenue Verte Sud, qui relie Challes-les-Eaux à Chambéry vers le nord et au lac de Saint-André vers le sud. La ville aménage aussi ses rues de sorte à offrir plus de sécurité aux piétons. Ainsi, la place de la Liberté, située devant l’Office de Tourisme, et la place Louis Dumollard, située devant le cinéma, sont piétonnisées en 2012, suivies de la partie basse de l’avenue Charles Pillet en 2016.
-
La Voie verte des Planeurs à l’entrée de Challes-les-Eaux.
-
La place de la Liberté dans les années 1980.
-
La place de la Liberté en août 2015.
- Lionel Delvarre, « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lion1906.com (consulté le ).
- Lionel Delvarre, « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lion1906.com (consulté le ).
- Lionel Delvarre, « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lion1906.com (consulté le ).
- Lionel Delvarre, « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lion1906.com (consulté le ).
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesCassini
- Sandre, « » (consulté le ).
- Sandre, « » (consulté le ).
- p.34-38
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « », sur Mappy (consulté le ).
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Chambery-airport.com (consulté le ).
- « », sur Géoportail (consulté le ).
Toponymie
Challes se rattache à l'étymon pré-indo-européen cal-, maison, abri, d'où dérive également chalet. L'équivalent latin est quietus, voir Queige.
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Shale, selon la graphie de Conflans.
- Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 ISBN , lire en ligne), Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
Histoire
L'origine de Challes-les-Eaux remonte à la fin du Bresse. Le comte Amédée V de Savoie, par son mariage avec Sybille, incorpora la Bresse à son comté et par conséquent l'ensemble des terres de Challes. Un siècle plus tard, un des membres de la famille devint seigneur du Puy, village de la paroisse de Triviers. En 1594, les biens du dernier descendant de la famille de Challes, décédé sans héritiers, furent cédés à Louis Milliet, baron de Faverges.
La famille Milliet, est une très ancienne famille savoyarde, originaire de Genève. Les membres de la famille sont successivement titrés baron puis marquis de Faverges (1644), baron (1595) puis marquis de Challes (1669), baron (1628) puis marquis d'Arvillars (1678). La famille Milliet est composée de trois branches : Faverges, Challes et Arvillars, et subsiste encore.
La seigneurie de Challes est transmise de père en fils dans la famille Milliet : Louis, puis son fils Hector, puis Jean Louis, puis Jean Baptiste, puis Henri Joseph Milliet de Challes, dernier de sa branche, mort en 1777. Du temps des marquis de Challes, Jean-Jacques Rousseau est venu donner des leçons de musique à deux demoiselles Milliet de Challes : Catherine Françoise (future marquise Costa de Beauregard) et Gasparde, qu'il décrit dans ses Confessions. Après la mort du dernier marquis de Challes, le château passe à la branche aînée : les Milliet de Faverges.
A la Révolution, Jacques-Antoine Balmain, juge au Tribunal d'appel de Grenoble, achète le domaine de Challes et ses dépendances par contrat du 5 thermidor an IV. La fille de Balmain épouse le docteur Louis Domenget, médecin du roi de Sardaigne, syndic de la commune, qui découvre en 1841 la source qui change la destinée de la commune jusqu'à lui donner un nouveau nom en 1872 : Challes-les-Eaux,. Domenget vend le château et les eaux à une société qui transforme le château en hôtel et exploite les Thermes.
Le , la première expédition en montgolfière[Information douteuse] est effectué entre le parc du château de Buisson-Rond et Triviers où l'appareil aux ordres de l'ingénieur Louis Brun et de Xavier de Maistre (un officier au régiment de Real-Navi), se pose.
En 1872, Triviers est renommé Challes-les-Eaux.
- Jacques Lovie, La vraie vie de tous les jours en Savoie romantique : 1815-1860, vol. 4, coll. « Trésors de la Savoie », , 224 p., p. 197.
- Marc Boyer, Le thermalisme dans le grand sud-est de la France, Presses universitaires de Grenoble, , 420 ISBN ), p. 316.
Héraldique
Blason | D’argent à la croix ancrée de sable |
|
---|---|---|
Détails | Ce blason est celui des seigneurs de Challes, originaires de Bourg-en-Bresse. Étienne de Challes épouse Ambroisie Crochet de Montmerminod et vient s’installer en Savoie. Ses descendants posséderont le château de 1450 à 1590. On trouve une illustration de ce blason dans la chapelle du château. |
- Jean-Paul Bergeri, Histoire de Moûtiers. Capitale de la Tarentaise, Les Marches, La Fontaine de Siloé, ISBN et , lire en ligne), p. 204.
Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.