Annecy

Localisation

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Annecy : descriptif

Informations de Wikipedia
Annecy

Annecy (prononcé /an.si/ ) est une ville du nord des Alpes françaises, chef-lieu et préfecture du département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. La « Perle des Alpes » de la monographie urbaine de Raoul Blanchard fait partie du sillon alpin, en alignement avec Genève, Chambéry, Grenoble et Valence

L'étau entre lac et Préalpes contraint sa population sur la plaine des Fins jusqu'en 2017, date de l'absorption des territoires d'Annecy-le-Vieux, de Cran-Gevrier, Meythet, Pringy et Seynod qui hisse la ville en 28e position des villes françaises avec 131 715 habitants. Résidence historique des comtes de Genève au XIIIe siècle, puis des comtes de Savoie au XVe siècle, la bourgade devient capitale de l'apanage de Genevois et Faucigny en 1434

En 1536, la Réforme calviniste de Genève déclenche une Contre-Réforme, transformant Annecy en bastion catholique, qui accueille l'évêque de Genève aux côtés de François de Sales

En 1860, le traité de Turin annexe la cité à la France, et les canaux du Vassé, de Saint-Dominique et du Thiou qui protègent la Venise des Alpes jusqu'au XIXe siècle, apportent la force hydraulique à l'artisanat textile, la papeterie puis à l'industrie du XXe siècle, subsistant de nos jours à travers la présence de sièges sociaux tels que Fusalp, SNR, Salomon, Mavic ou Entremont. En 1960, la mise en place d'un programme de conservation des espaces verts et de restauration du patrimoine culturel instaure l'essor du tourisme alpin ainsi que l'organisation du festival international du film d'animation puis, en 1965, de la fête du lac, attirant annuellement environ 100 000 visiteurs chacun

En 1973, l'Institut universitaire de technologie d'Annecy ouvre et fusionne en 1979 avec le centre universitaire de Savoie pour former, en 2015, l'université Savoie-Mont-Blanc, avec le campus de Savoie Technolac et Jacob-Bellecombette

En 2021, Annecy est élue ville de France où l'on vit le mieux, classement établi par l'association Villes et villages à partir de 183 critères, mais se fait détrôner en 2022 par Angers à cause du critère associé à l'accession au logement.

Géographie

Localisation

Représentations cartographiques de la commune
Mairie
'Carte OpenStreetMap'
'Carte topographique'
'Localisation dans le département de la Haute-Savoie.'
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : localisation dans le département de la Haute-Savoie.

Annecy s'encastre dans la cluse formée au Pléistocène par un ancien cours de l'Isère entre le nord de la montagne du Semnoz et l'ouest du mont Veyrier, et à la jonction des grands ensembles géographiques et géologiques suivants :

  • le lac d'Annecy suivi des Préalpes du massif calcaire des Bauges au sud ;
  • le massif des Aravis et le massif des Bornes (mont Veyrier, Parmelan, Tournette, Dents de Lanfon) à l'est ;
  • les collines et plaines de l'Albanais à l'ouest ;
  • les collines du Genevois au nord.

Le territoire d'Annecy est divisé en deux parties qui se distinguent par le relief, l'urbanisme et la végétation. Le nord et le sud-ouest sont plats, encadrés à l'est par la colline d'Annecy-le-Vieux, qui est en fait une langue morainique, à l'ouest par la dépression occupée par le Fier, et la colline de Seynod et de Gevrier. Fortement urbanisée, la ville s'y étale avec la majorité de ses équipements. Le sud-est est, quant à lui, occupé par la montagne du Semnoz. Très peu construit ou aménagé, sauf à son extrémité nord, il est occupé en majeure partie par une forêt de conifères plantée au . Cette situation lacustre a fortement influencé son émergence avec les canaux du Thiou, du Vassé, de Saint-Dominique, le port de plaisance des Marquisats et les deux plages des Marquisats et de l'Impérial.

Communes limitrophes

La limite sud et sud-est du territoire communal de la ville d'Annecy avec Sevrier et Veyrier-du-Lac est immergée sous les eaux du lac d'Annecy.

Communes limitrophes d’Annecy
Epagny Metz-Tessy
La Balme-de-Sillingy
Cuvat
Fillière
Argonay
Villaz
Chavanod
Poisy
Annecy Nâves-Parmelan
Dingy-Saint-Clair
Chapeiry
Montagny-les-Lanches
Sevrier
Quintal
Viuz-la-Chiesaz
Alex
Veyrier-du-Lac

Climat

Préfecture sous la neige

Le climat est continental montagnard, caractérisé par une humidité marquée. Les hivers sont froids et neigeux et la saison estivale douce avec parfois des épisodes orageux. L'intersaison, entre avril et octobre, peut également se révéler être humide. Ces caractéristiques se trouvent sous l'influence des massifs environnants (Semnoz, Mont Veyrier, Bauges et Bornes), atténuées par la présence du lac. La station de référence de Météo France pour la ville d'Annecy se situe à 455 mètres d'altitude sur la commune déléguée de Meythet.

Statistiques 1991-2020 et records Annecy (station Meythet) 45° 55′ 41″ N, 6° 05′ 38″ E
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −1,4 −1 1,7 5 9,2 12,7 14,4 14,2 10,7 7,2 2,5 −0,6 6,2
Température moyenne (°C) 2,1 3,3 7 10,6 14,7 18,5 20,5 20,1 16 11,8 6,2 2,8 11,1
Température maximale moyenne (°C) 5,6 7,6 12,3 16,3 20,3 24,2 26,5 26,1 21,3 16,3 10 6,3 16,1
Record de froid (°C)
date du record
−23
03.1971
−15,5
15.1978
−15
07.1971
−5
19.1974
−2
07.1979
1
05.1975
3
07.1974
4
21.1972
−2,5
29.1972
−5
30.1973
−11,5
30.1973
−16
04.1973
−23
1971
Record de chaleur (°C)
date du record
16,5
10.2015
20,3
24.2021
24,3
31.2021
27,7
21.2018
32,6
25.2009
35,1
27.2019
38
24.2019
38,5
13.2003
31,9
10.2023
27,5
09.2023
22,3
02.2020
19,9
07.2000
38,5
2003
Ensoleillement (h) 88,2 113,1 173,9 191 220 255,8 273,8 249,1 194,7 141 90,6 78,2 2 069,2
Précipitations (mm) 94,2 78,9 89,9 96,1 109,2 95,1 101,1 106,4 108,3 109,8 109,7 112,5 1 211,2
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm 11,4 9 9,8 9,8 11,7 9,6 9,6 9,5 8,7 10,8 11 11,3 122,2
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm 6,3 5,2 5,9 6 6,9 6,1 5,7 6,1 5,3 6,7 6,5 7,5 74,3
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm 3,6 2,7 3,2 4,1 4,1 3,5 3,8 3,6 3,3 4,1 4,1 4,3 44,4
Source : [MétéoFrance] «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/05/2021 dans l'état de la base


Sismicité

La carte 2011 du zonage du risque sismique place Annecy en zone de sismicité 4 sur 5.

Les tremblements notables atteignent une magnitude de 5 σ0,8 sur l'échelle de Richter.

  • 12 mars 2022 à 18 h 03 : magnitude de 4,2 avec un épicentre au nord d'Albertville ;
  • 8 septembre 2005 à 11 h 27 : magnitude 4,9 à proximité de Vallorcine ;
  • 15 juillet 1996 à 2 h 13 : magnitude de 5,25, avec un épicentre à Épagny ; le séisme occasionne des dégâts sur les bâtiments, principalement chutes de cheminées et fissures de murs, estimés à 60 millions d'euros ;
  • 14 décembre 1994 à 8 h 55 : magnitude 4,7 provenant de Sallanches avec quelques dégâts matériels ;
  • 2 décembre 1980 à 6 h 58 : magnitude 4,7 en provenance de Faverges.

Voies de communication

Piste cyclable du Pâquier.
Pistes cyclables

Commencée en 1974 jusqu'à St-Jorioz sur l'ancienne ligne de chemin de fer vers Albertville afin de désengorger la RN508, la voie verte de 18 Doussard, et revient à Annecy par le côté est du lac d'Annecy en voie cyclable la quasi-totalité des 37,3 km du parcours.

En 2006, la piste cyclable est étendue de 6,8 Doussard à Faverges, puis de 10,4 Ugine pour rejoindre aujourd'hui Marthod, à 5,3 piste cyclable d'Albertville, pour une longueur de 36,8 km pour 3 m de large avec une altitude moyenne de 470 mètres.

Trois autres itinéraires cyclables aménagés depuis Annecy sont disponibles sur la cartographie des itinéraires cyclables du Grand Annecy et des locations de vélos sont proposées au départ de la gare et des Marquisats.

Voies routières
Les sorties desservant Annecy.

La circulation routière annécienne est complexifiée par l'étau lac-montagne : les axes du centre-ville vers la rive sud-ouest du lac par les Marquisats et vers la rive sud-est du lac saturent aisément en période de pointe estivale.

Annecy est desservie par trois échangeurs autoroutiers : Seynod Sud A41 (E712) relie Grenoble, Genève, Lyon et Chamonix. L'A410 débute à 7 mont Blanc, poursuivant sur Turin et Milan. Depuis 2008, l'A41 conduit à Saint-Julien-en-Genevois puis en Suisse via l'A1, ou vers Paris via l'A40.

Trois routes départementales D 1201 (ex RN 201), D 1203 (ex RN 203) et D 1508 (ex RN 508) desservent Annecy. L'itinéraire D 3508 contourne l'agglomération par le nord-ouest par une voie rapide connectée aux voies transversales, à deux sorties d'autoroute et à la rocade qui encercle la ville en connectant le rond-point de Cran-Gevrier au carrefour d'Albigny.

En 2002, un tunnel bi-tube (2 × 2 voies) de 600 mètres, sous le centre commercial Courier de la gare jusqu'au rond-point nord du centre-ville, permet aux bus d'emprunter un site dédié en 2007, date à laquelle les parcs relais commencent à voir le jour dans l'agglomération.

Stationnement

En 2015, la ville propose 1 568 places gratuites, 2 509 places payantes de rue et de 3 324 places dans 10 parkings souterrains ou fermés. Les tarifs des parkings annéciens, gérés en régie municipale directe, sont compris entre 1,10  et 1,80  de l'heure, après la première demi-heure de gratuité.

Autopartage

Depuis avril 2023, Citiz Alpes Loire met à disposition 19 véhicules d'autopartage répartis sur 15 stations sur le territoire d'Annecy.

Transports publics

Transport ferroviaire
Arrivée en gare d'Annecy

Les gares d'Annecy transportent des marchandises jusqu'en 1960 et desservent l'usine SNR, le Sernam et la zone industrielle de Vovray pour continuer sous le Semnoz et relier Ugine et Albertville par la rive gauche du lac.

En 2013, la gare multimodale rassemble les guichets ferroviaires, des cars interurbains, la location de vélo et la desserte de taxi.

Le TER Auvergne-Rhône-Alpes relie Paris-Gare-de-Lyon par le TGV, gagne les voies à grande vitesse à hauteur de Lyon ou Mâcon et continue en direction de Gare de Lyon-Part-Dieu, Grenoble et Valence. Les trains directs vers Chambéry permettent de prendre des correspondances vers Albertville, Bourg-Saint-Maurice, Modane et Turin.

Gare de Pringy

La gare de Pringy, au nord d'Annecy, prolonge la ligne L2 franco-valdo-genevoise Léman Express partant de la gare d'Annecy depuis date à laquelle la société Lémanis commence l'exploitation de la ligne ferroviaire vers La Roche-sur-Foron en direction d'Annemasse et continuant vers Genève-Eaux-Vives, Évian-les-Bains. Ce TER rejoint également Saint-Gervais-les-Bains avec une correspondance vers Chamonix et Martigny.

Transport aérien
L'aéroport d'Annecy - Meythet

L'aéroport d'Annecy Haute-Savoie Mont-Blanc (code IATA : NCY • code OACI : LFLP) est situé à cheval sur la commune déléguée de Meythet et sur la commune voisine d'Épagny-Metz-Tessy. Depuis le l'aéroport cesse les liaisons directes avec l'aéroport d'Orly et se concentre sur l'accueil d'hélicoptères, d'aviation d'affaire et de loisir, soutenu par le Conseil général, propriétaire de l'infrastructure. Le transport de voyageurs se fait principalement via l'aéroport international de Genève à 46 km / 35 minutes en Suisse voisine, ou via l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry à 122 , tous deux reliés par des transports en commun quotidiens.

Transport en commun
La ville d’Annecy est desservi par les bus du réseau SIBRA, organisé autour d’un pôle d’échanges principal à la gare.
Transport urbain (réseau Sibra)

Annecy étant la ville centre de la communauté d’agglomération du Grand Annecy, elle est desservie par le réseau intercommunal, baptisé Sibra et exploité par la SPL Sibra. Dans sa configuration actuelle, le réseau est organisé en étoile autour du pôle d’échanges installé devant la gare d’Annecy. Celui-ci est desservi par les 3 lignes Rythmo, numérotées 1, 2 et 3, qui offrent un départ toutes les dix minutes de 5  sur trois axes simples et directs : de Poisy vers le parc d’activités des Glaisins à Annecy-le-Vieux pour la 1, de Seynod à Pringy pour la 2, et de Chavanod au quartier de Novel à Annecy-le-Vieux pour la 3. Six autres lignes dites principales et complémentaires traversent ce pôle d’échanges : les lignes 4, 5, 6, 7, 9 et 10. L’offre est légèrement inférieur, avec une course toutes les 20 à 30 minutes jusqu’à environ 20 .

Les lignes interurbaines du réseau Sibra desservent la gare d’Annecy et permettent de relier les communes périphériques membres de l’intercommunalité, comme ici la ligne 40 à destination d’Entrelacs.

La gare d’Annecy est également le point des lignes interurbaines saisonnières, à destination du Semnoz et des Glières, et régulières, en direction des communes périphériques de l’agglomération héritées de la fusion de l’ancienne C2A avec les intercommunalitées voisines. Trois lignes disposent d’un terminus en dehors des limites intercommunales, à l’image de la ligne 31 qui se rend à la gare de Rumilly (sur le territoire de la communauté de communes Rumilly Terre de Savoie), et même en dehors du département, pour les lignes 40, à destination de la gare d’Albens à Entrelacs (membre de la communauté d’agglomération Grand Lac), et 41 vers le chef-lieu du Châtelard (membre de la communauté d’agglomération Grand Chambéry), ces deux communes et la commune de Lescheraines, traversée par la ligne 41, se trouvant en Savoie.

Quatre pôles d’échanges secondaires permettent des correspondances entre les lignes principales et de proximité du réseau.

D’autres pôles d’échanges sont organisés sur le territoire municipal. On en dénombre quatre au total, situés aux quatre points cardinaux de la ville : La Salle Pringy au nord (commune déléguée de Pringy), Vignières à l’est (commune déléguée d’Annecy-le-Vieux), Marché Saint-Jean au sud (commune déléguée de Seynod) et Meyhtet Le Rabelais à l’ouest (commune déléguée de Meythet). Desservis par une ou plusieurs des lignes structurantes et principales du réseau, ils permettent également aux usagers d’emprunter les lignes de proximité qui desservent les quartiers périphériques moins densément peuplées. On note également la ligne 8, reliant Chavanod à la piscine-patinoire, qui ne passe par aucun pôle d’échanges mais croise le tracé des lignes Rythmo 1 et 3, permettant malgré tout une interconnexion pour les usagers.

La ligne J4 du réseau J'ybus assure, du lundi au vendredi, un départ quotidien depuis le lycée Charles Baudelaire.

Enfin, de manière plus anecdotique, la ligne J4 du réseau J'ybus de la communauté de communes Rumilly Terre de Savoie est prolongé sur un départ vers le lycée Charles Baudelaire, installé sur le territoire de la commune déléguée de Cran-Gevrier. Le reste du temps, cette ligne, lancée le par la transformation de la ligne 33 de l’ancien réseau départemental Lihsa, assure son terminus au stade de Chavanod, et permet de relier la gare de Rumilly au bassin annécien à raison de neuf allers-retours quotidiens du lundi au vendredi, en empruntant la Route des Creuses.

Le réseau Cars Région permet de relier Annecy aux communes plus éloignées qui ne sont pas membres de l’intercommunalité.
Transport interurbain (Cars Région)

Préfecture départementale, Annecy a été desservi pendant de nombreuses années par le réseau départemental Lihsa. Depuis le

Transport nautique
Avec 202 anneaux, le port de plaisance d’Albigny est le plus important d’Annecy et le troisième plus grand sur le lac.

Le lac d’Annecy, bien qu’il soit inaccessible par voie fluviale, est entièrement navigable. La navigation de plaisance y est très présente, avec 1497 emplacements à l’année répartis sur 11 ports de plaisance. 4 d’entre eux sont implantés à Annecy et offre près du tiers des anneaux disponibles, avec 472 places cumulées entre le port de plaisance d’Albigny à Annecy-le-Vieux, qui est le plus important avec 202 emplacements et une rampe de mise à l’eau, le canal du Vassé avec 121 places, le quai de la Tournette et ses 112 anneaux, et enfin la zone d'amarrage des Jardins de l’Europe avec seulement 37 emplacements.

La compagnie des bateaux d’Annecy propose des promenades sur le lac, ainsi qu’un service de navettes entre les rives.

Une navigation touristique est également proposée par la compagnie des bateaux d’Annecy, qui exploite cinq navires de promenade sur le lac ainsi qu’un bateau restaurant.

  1. a et b Raoul Blanchard, « Annecy: Esquisse de géographie urbaine (extrait des annales de l'université de Grenoble, lire en ligne).
  2. Ministère de l'Agriculture et de la Forêt - Direction de l'espace rural et de la forêt, «  » [PDF], Département de la Haute-Savoie - Résultats du deuxième inventaire forestier (tome 1), sur le site du Service de l’inventaire forestier et statistique - Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) - inventaire-forestier.ign.fr, (consulté le ), p. 4.
  3. «  », sur le site de Météo France (consulté le ).
  4. « Un tremblement de terre de magnitude 4,2 ressenti en Savoie et Haute-Savoie », Dauphiné Libéré,‎ (lire en ligne)
  5. «  », sur le site sismalp.obs.ujf-grenoble.fr (consulté le ).
  6. «  », sur le site irma-grenoble.com (consulté le ).
  7. Site officiel de la Communauté de l'agglomération d'Annecy - Le plan vélo.
  8. Site officiel du service de location de vélos à la Gare d'Annecy.
  9. Question orale à l'Assemblée Nationale - Débat du 2 octobre 2007.
  10. a b et c Plan de circulation général et Plan de circulation des transports en commun sur le site officiel de la commune d'Annecy.
  11. a et b Site officiel du centre commercial Courier à Annecy - Plans et accès.
  12. Ville d'Annecy, «  », sur annecy.fr (consulté le ).
  13. En passant par Aix-les-Bains, Culoz, la Cluse des Hôpitaux, Ambérieu et Bourg-en-Bresse - La gare d'Annecy, sur le site officiel de SNCF Gares & Connexions.
  14. . Un autre ligne rejoint Chambéry.
  15. Une desserte toutes les 2 heures en journée via Aix-les-Bains, Chambéry, Grenoble-Universités-Gières, Grenoble et Valence-TGV.
  16. Une partie des trains allant ou venant de Lyon - par le tunnel de L'Épine - et tous ceux allant ou venant de Grenoble.
  17. «  », sur le site du CEVA (consulté le ).
  18. Dominique CHEUL, « Quel avenir pour l’aéroport haut-savoyard ? », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne).
  19. , Histoire de la Savoie en images : images, récits, La Fontaine de Siloé, ISBN ), p. 438-439.
  20. Olivier Meyer ( » Accès libre, sur transbus.org, (consulté le ).
  21. Olivier Meyer ( » Accès libre, sur transbus.org, (consulté le ).
  22. a et b «  » [PDF], sur sibra.fr, (consulté le ).
  23. «  », sur Office de Tourisme du Lac d'Annecy (consulté le ).
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  27. «  », sur Office de Tourisme du Lac d'Annecy (consulté le ).


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Toponymie

Attestations anciennes

Le nom de la localité est attesté dès 867 sous les formes Anericiacum (Charte de ),,, Anesciacum (Charte de Lothaire , Anersiacum (Charte de Lothaire ; puis Anassiacus [fiscus] en 1011; Anassetti variante d'Annasseu en 1107,; Cura de Anassiaci veteris vers 1344, et enfin Anessy, Anecium, Annecium, Annesium, Anaysiacus, Annassie et Annesiacum selon le Régeste Genevois.

Une première bulle du pape transfère à l'abbaye de Savigny la possession de paroisses autour du lac d'Annecy par la mention ecclesias de Anasseu mais il faut cependant attendre 1145 et bulle papale d' pour un cartulaire confirmant la donation à l'abbaye de Talloires des églises d'Annecy-le-Vieux et d'Annecy-le-Neuf; Ananssiaco, Annecicao; Annasseu, Anassetu; Anassiaci novi ; Anassiaci burgi; Anasiacensis ou encore Annessiacum de la fin du XIIe siècle au début du XIIIe siècle.

Étymologie

La terminaison -y est une évolution régulière du suffixe -(i)acum signifiant « lieu de, propriété de ». Cette formations toponymiques typique gallo-romaines a donné la terminaison en -y à des localités comme Épagny, Frangy, Groisy, Poisy, Sillingy, aussi bien de langue d’oïl que dans la langue francoprovençal,, dans laquelle Annecy s'écrit soit Èneci ou Ènneci selon la forme ORB, soit In-nsi selon la graphie de Conflans.

Le radical Annic- est un anthroponyme, mais deux écoles, basées sur un corpus similaire, comprenant l'acte de donation de à son épouse Theutberge de 867, divergent quant à son interprétation.

En 1955, Pierre Duparc se fonde sur la forme Anesciacum,, pour supposer que le nom d'Annecy proviendrait d’Aniciacum, propriété fondée par Anicius », tout comme Villa Anniciaca, forme reprise par Henry Suter, omettant les formes non attestées.

En 1979, Albert Dauzat et Charles Rostaing partent des travaux préliminaires de Charles Marteaux basés sur la forme Aneric-iacum de 867 pour proposer l’anthroponyme germanique Anerīk, auquel Ernest Nègre préfère une variante latinisée Annarigus, également citée par Marie-Thérèse Morlet,, mais cela impliquerait de prendre en compte les formes récurrentes An(n)a- des attestations postérieures.

  1. a b et c Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 20b
  2. a b c et d , Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, ISBN , lire en ligne), § 759, ligne 12852.
  3. a b c et d , Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, sur le site henrysuter.ch, Henry Suter, 2000-2009 (consulté le ).
  4. a et b «  », sur dmgh.de (consulté le ).
  5. Mariotte 1972, p. 10.
  6. a et b Félix Bernard, L'Abbaye de Tamié, ses granges (1132-1793), Imprimerie Allier, , 307 p., p. 128-131, Chapitre VIII « § I. Quand et comment naquit Annecy-le-Neuf. ».
  7. a et b Mariotte 1972, p. 30.
  8. Henri d'Arbois de Jubainville, Recherches sur l’origine de la propriété foncière et des noms de lieux habités en France (périodes celtique et romaine), Paris, éditeur Ernest Thorin, 1890, p. 345
  9. Lexique Français - Franco-provençal du nom des communes de Savoie - Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 ISBN , lire en ligne)
    Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
    Dominique Stich, Parlons franco-provençal : Une langue méconnue, L'Harmattan, , 432 patois savoyard, Annecy se prononçait « In-nsi » à Annecy et en Albanais, « Ê-nsi » dans les Bauges, « A-nsi » en Faucigny, « Nèssi » à Chambéry.
  10. Jean-Pierre Leguay, « La Saboïa des Francs et des Rodolphiens », dans Jean Prieur, Aimé Bocquet, Michelle Colardelle, Jean-Pierre Leguay, jean Loup, Jean Fontanelle, Histoire de la Savoie. Tome lire en ligne), p. 346.
  11. Louis Dupraz, « Un domaine carolingien en transjurane », Revue suisse d'histoire, 1968, p. 8.
  12. Pierre Duparc, « Bibliographie savoisienne », Revue savoisienne, Annecy, Académie florimontane, janvier 1943, page 79.
  13. Marie-Thérèse Morlet, NPAG, p. 35b.

Étymologie

La terminaison -y est une évolution régulière du suffixe -(i)acum signifiant « lieu de, propriété de ». Cette formations toponymiques typique gallo-romaines a donné la terminaison en -y à des localités comme Épagny, Frangy, Groisy, Poisy, Sillingy, aussi bien de langue d’oïl que dans la langue francoprovençal,, dans laquelle Annecy s'écrit soit Èneci ou Ènneci selon la forme ORB, soit In-nsi selon la graphie de Conflans.

Le radical Annic- est un anthroponyme, mais deux écoles, basées sur un corpus similaire, comprenant l'acte de donation de à son épouse Theutberge de 867, divergent quant à son interprétation.

En 1955, Pierre Duparc se fonde sur la forme Anesciacum,, pour supposer que le nom d'Annecy proviendrait d’Aniciacum, propriété fondée par Anicius », tout comme Villa Anniciaca, forme reprise par Henry Suter, omettant les formes non attestées.

En 1979, Albert Dauzat et Charles Rostaing partent des travaux préliminaires de Charles Marteaux basés sur la forme Aneric-iacum de 867 pour proposer l’anthroponyme germanique Anerīk, auquel Ernest Nègre préfère une variante latinisée Annarigus, également citée par Marie-Thérèse Morlet,, mais cela impliquerait de prendre en compte les formes récurrentes An(n)a- des attestations postérieures.

  1. Henri d'Arbois de Jubainville, Recherches sur l’origine de la propriété foncière et des noms de lieux habités en France (périodes celtique et romaine), Paris, éditeur Ernest Thorin, 1890, p. 345
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  4. Lexique Français - Franco-provençal du nom des communes de Savoie - Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 ISBN , lire en ligne)
    Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
    Dominique Stich, Parlons franco-provençal : Une langue méconnue, L'Harmattan, , 432 patois savoyard, Annecy se prononçait « In-nsi » à Annecy et en Albanais, « Ê-nsi » dans les Bauges, « A-nsi » en Faucigny, « Nèssi » à Chambéry.
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  6. Jean-Pierre Leguay, « La Saboïa des Francs et des Rodolphiens », dans Jean Prieur, Aimé Bocquet, Michelle Colardelle, Jean-Pierre Leguay, jean Loup, Jean Fontanelle, Histoire de la Savoie. Tome lire en ligne), p. 346.
  7. Louis Dupraz, « Un domaine carolingien en transjurane », Revue suisse d'histoire, 1968, p. 8.
  8. Pierre Duparc, « Bibliographie savoisienne », Revue savoisienne, Annecy, Académie florimontane, janvier 1943, page 79.
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  10. Marie-Thérèse Morlet, NPAG, p. 35b.

Histoire

Originellement connue comme bourgade gallo-romaine de Boutae au Contre-Réforme, aux et  siècles, fait d'elle la « Rome des Alpes »

Résidence des comtes de Genève au États de Savoie ; capitale de la province de Genevois, puis siège de l'une des deux intendances de Savoie dans les États sardes, la ville devient brièvement française de 1792 à 1815 à la suite d'une invasion militaire, puis définitivement le , date de l’Annexion de la Savoie à la France.

Préhistoire

Vue de l'île des Cygnes, depuis le quai Napoléon-III

Les traces d'un village lacustre du et il semble également que la station du Port, située à l'est de l'île des Cygnes, ait accueilli un village sur pilotis d'après des découvertes réalisées en 1884,.

Protohistoire

Territoire des Allobroges, avec mention de Boutae

Plus tardivement, au début du allobroges s'installent dans l'avant-pays plat, entre le Rhône et les Alpes,. Les historiens pensent qu'un village allobroge se développe dans la plaine des Fins au cours du ,. Selon une hypothèse non confirmée par l'archéologie, ce village aurait succédé à un oppidum juché sur le roc du Semnoz.

Antiquité

Les Romains interviennent dans les environs à partir du 121 av. J.-C., puis définitivement en -62. Une fois le territoire pacifié, les Romains construisent des routes et des mansions (du mansio, « auberge », « gîte d'étape ») afin de commercer, notamment la route secondaire reliant Turin (Italie) à Genève.

Un vicus gallo-romain est mentionnée sous la forme Ad Bautas — Boutae — sur l'Itinéraire d'Antonin,. Le nom de Boutae — « uicani Bo[utarum] » — est retrouvé sur un fragment de texte sur le quartier de Meythet,. Selon les auteurs du début du Académie florimontane, et Marc Le Roux (1854-1933), archéologue, le toponyme pouvait provenir d'un anthroponyme d'origine celtique Boutus dont un faubourg porte ce nom jusqu'au ,, forme francisée d'après le patois boa. c'est pourquoi les « antiquaires de la Renaissance » ont latinisé en Civitas Bovis, forme qui a inspiré les héraldistes qui ont placé deux taureaux de part et d'autre de l'écu d'Annecy.

L'agglomération se développe durant la seconde moitié du Faverges), et d'où part également une voie secondaire vers Aquae (Aix-les-Bains),. La bourgade, d'une superficie de 26 Itinéraire d'Antonin. Le vicus connaît une certaine prospérité au cours du ,. C'est un véritable petit centre économique où l'on trouve les traces de produits en provenance de tout l'empire : céramiques ou amphores de Bétique, d'Espagne ou encore de Mauritanie,.

Boutae connaît les ravages des incursions barbares des Alamans en 259 et 278, ou des Bagaudes, et la ville est incendiée à plusieurs reprises au . Le site semble encore occupé jusqu'au puis disparaît progressivement avec le déplacement urbain du site des Fins vers le site actuel, sur l’extrémité du Semnoz.

Moyen Âge

Château début XXe siècle

Vers 443, le général romain Aetius concède la Sapaudia à un peuple germain, les Burgondes, d'après une courte notice du  siècle : « La Sapaudia est donnée aux débris du peuple burgonde pour être partagée avec les indigènes ». L'insécurité grandissante contraint les habitants à abandonner la plaine pour les collines voisines, comme l'atteste le domaine agricole de la villa gallo-romaine et centre d'une exploitation agricole, d'un fundus, sur le coteau d'Annecy-le-Vieux, vers les . Ce domaine entre dans le domaine royal au siècle suivant et est mentionné sous le nom Anesciacum au ou Aniciacus ou villa Aniciaca, peut-être du gentilice d'un propriétaire issu de la grande famille des Anicii, connue dans le Bas-Empire.

Il faut attendre le Semnoz. Un texte de 1107 confirme la naissance d'Annecy-le-Neuf sur les rives du Thiou et fait une première mention d'une église Saint-Maurice sous le château. Ce dernier et la bourgade d'Annecy-le-Neuf se développent sous le comte Amédée 1132, une maison forte est édifiée sur l'île au milieu du Thiou. En lutte permanente avec les évêques de Genève, les comtes de Genève finissent, à la fin du , puis le château qu'ils agrandissent au comté. Le de Genève de 1320 à 1367, date à laquelle les franchises d'Annecy sont confirmées. La comtesse Mahaut de Boulogne, épouse du comte, donne naissance au dernier des comtes de Genève, Robert, au château d'Annecy. Celui-ci provoque le Grand Schisme d'Occident en devenant le pape , en résidence à Avignon. En 1394, Robert de Genève fait ériger l'église Notre-Dame-de-Liesse, nécropole des comtes de Genève, en une collégiale qui, devenant un centre populaire de pèlerinage.

Annecy, ville savoyarde

Annecy fin XVIe siècle par Chastillon
Plan de la ville fin XVIIe siècle

Après le décès de en 1394, le comté de Genève est acquis en 1401 par le comte de Savoie . Le comté de Genève se trouve démembré en un comté de Genève proprement dit (avec la ville et ses environs qui conservent une grande autonomie) et un comté de Genevois avec Annecy pour capitale. Pour rallier les habitants, qui ne voient pas d'un bon œil leur rattachement à la maison de Savoie, le duc crée en 1434 l'apanage de Genevois et Faucigny qu'il confie à son fils cadet, Philippe de Savoie. Cet apanage disparaît à la mort sans postérité de ce dernier en 1444, mais il est reconstitué de 1460 à 1491 au profit de Janus de Savoie, fils de de Savoie, qui fait d'Annecy sa résidence officielle alors qu'il est comte de Genevois, baron de Faucigny, seigneur de Beaufort-Ugines-Faverges-Gourdans. De nouveau capitale d'apanage, Annecy bénéficie de la sage administration de Janus de Savoie et des fastes de sa cour. C'est à ce moment-là que sont établis les principaux organes du gouvernement du comté : conseil comtal, chambre des comptes, procureur fiscal, juge mage.

En 1491, à la mort de Janus, Annecy est de nouveau rattaché à la Savoie de 1491 à 1514. En 1514, de Savoie inféode le Genevois et les baronnies de Faucigny et de Beaufort à son frère Philippe. Annecy est alors de nouveau le centre d'un apanage allant du Genevois à Ugine. Philippe (duc de Nemours en France en 1528) est le premier prince de la dynastie des Genevois-Nemours qui se prolonge jusqu'en 1659 (à la mort d', dernier duc de Genevois-Nemours, le 14 janvier). En fait, c'est Jacques de Savoie-Nemours qui devient le premier duc de Genevois, le comté ayant été érigé en duché en 1564 par Emmanuel-Philibert qui entend s'attacher et surveiller ce prince trop français à son gré qu'est Jacques de Nemours, fleur de toute la chevalerie selon Brantôme. L'administration du bourg d'Annecy est alors de la responsabilité d'un conseil général, assemblée des bourgeois de la ville, qui élisent des syndics pour trois ans. À partir de 1491, un conseil étroit dit des Douze, comprenant les quatre, puis deux syndics et des conseillers, prend en charge les affaires de la ville.

Annecy « Rome des Alpes »

François de Sales

À partir de 1536, lors du triomphe de la réforme calviniste à Genève, les chanoines de la cathédrale Saint-Pierre s'installent à Annecy ainsi que des ordres religieux catholiques comme les clarisses. L'évêque y séjourne habituellement à partir de 1568. À cette époque, de beaux monuments sont construits comme le logis de Nemours au château, la cathédrale Saint-Pierre, la maison Lambert et le clocher de la collégiale Notre-Dame-de-Liesse.

À partir de 1560, la Savoie du Nord et Annecy, placés en un point stratégique sur la ligne de partage des confessions, deviennent une citadelle avancée de la Contre-Réforme. Si le premier évêque de Genève à résider de façon permanente à Annecy est Ange Giustiniani (1568-1578), les débuts de la Réforme catholique datent effectivement de son successeur, Claude de Granier (1578-1602). Cependant, c'est François de Sales - enfant du pays (son père l'envoie à l’âge de six ans au collège de La Roche, puis au collège d'Annecy, fondé par Eustache Chappuis en 1549, où il est un bon élève) - évêque de Genève en résidence à Annecy de 1602 à 1622, qui, après avoir lui-même prêché, jette les bases d'une solide réforme du clergé et d'une transformation des mœurs et des mentalités dans son diocèse. Il marque de façon durable la ville et toute la région grâce à son prestige intellectuel et spirituel. Bien plus, son rayonnement s'étend à toute l'Europe catholique avec l'immense succès de l'un de ses deux plus célèbres ouvrages, L'introduction à la vie dévote. Ainsi Annecy devient la « Rome des Alpes ».

Le , à la fin de la guerre franco-savoyarde, , après avoir envahi et conquis la Savoie, entre à Annecy, accompagné d' de Savoie-Nemours, qui s'est rallié à lui en 1594. Il reste trois jours dans la ville.

Dès 1606, 28 ans avant la fondation de l'Académie française, François de Sales (canonisé en 1666) et le président du Sénat de Savoie, Antoine Favre, créent, à la mode italienne, l'Académie florimontane (fleurs et montagnes). En 1610, François de Sales et Jeanne de Chantal fondent l'ordre de la Visitation. Dans le cadre d'un vaste mouvement des ordres nouveaux, nés de la Réforme catholique, Annecy accueille les capucins en 1592, les visitandines en 1610, les barnabites en 1614, les annonciades de Saint Claude en 1638, les bernardines réformées en 1639, les lazaristes en 1641, les cisterciennes de Bonlieu en 1648. La présence religieuse est donc importante à Annecy qui compte 13 maisons religieuses pour 5 000 habitants. La moitié de la ville appartient à différents ordres religieux qui possèdent non seulement les églises et les couvents, mais aussi des ateliers, des moulins et de vastes terres et forêts. Ces ordres religieux prennent en charge l'éducation, les hôpitaux et font travailler les artisans et les commerçants locaux.

Révolution française

Première rencontre à Annecy de Jean-Jaques Rousseau avec Madame de Warens par Steuben,1830

Les idées de la Révolution gagnent la bourgeoisie annécienne par les Savoyards parisiens, l'Encyclopédie, les écrits de Voltaire et du genevois Jean-Jacques Rousseau que l'on trouve dans les bibliothèques privées des notables annéciens.

Dans la nuit du 21 au , les troupes françaises du général Montesquiou envahissent par surprise le duché de Savoie, obligeant l'armée sarde du vieux général Lazary ainsi que les fonctionnaires et membres du clergé à se réfugier au Piémont à Turin, capitale des États de Savoie depuis 1562. Fin octobre, l'Assemblée des Allobroges, réunie dans la cathédrale de Chambéry, déclare la fin du despotisme, la suppression des droits souverains de la maison de Savoie, de la noblesse, des redevances et droits seigneuriaux, de la milice et la création du département du Mont-Blanc où Annecy n'est que chef-lieu de district.

Une municipalité républicaine, avec à sa tête l'avocat Jean-François Favre, est élue, mais le véritable pouvoir demeure entre les mains de la société jacobine des Amis de la liberté et de l'égalité qui compte 110 membres, toute la bourgeoisie de la ville. L'accueil fait aux troupes françaises a été de prime abord plutôt enthousiaste, car les hauts fonctionnaires ont pris la fuite et les habitants ont le réel sentiment d'être libérés. Cependant, la mobilisation en masse des hommes, les réquisitions militaires payées en assignats dévalorisés, l'augmentation des impôts, la crise économique consécutive à l'exil des nobles et des prêtres réfractaires, la politique d'expropriation anti-religieuse par les représentants de la Révolution, la répression d'Albitte (emprisonnement des suspects, déchristianisation : interdiction du culte catholique, fermeture et saccage des églises, destruction des insignes et des objets du culte, clochers, cloches, croix…) finissent par exaspérer la population qui se révolte en émeutes à Faverges, Thorens, et Thônes où il y eut 86 morts.

En 1797, sous le Directoire, les colonnes mobiles du général Pouget pourchassent les déserteurs et les prêtres insermentés dont 70 sont déportés en Guyane. En revanche, les marchés de France sont accessibles, les capitaux genevois disponibles et ainsi des fabriques s'installent au bord du Thiou, notamment en contrebas de la colline de Gevrier, afin profiter de la force hydraulique et du savoir-faire industriel annéciens. En effet, dès la fin du 1795, l'industrie textile se développe fortement grâce à des Genevois comme Jean-Samuel Farzy qui charge son compatriote Poncet d'établir une fabrique d'indiennes à Annecy si bien qu'en 1811, la manufacture de coton emploie un millier d'ouvriers.

Restauration sarde

Le Thiou avant la construction des quais de 1854, de Paul Cabaud

En 1815, une grande fête célèbre la réintégration d'Annecy au sein du royaume de Piémont-Sardaigne (les ducs de Savoie étant devenus rois de Sardaigne vers 1720). En 1822, la ville, capitale de la province du Genevois, recouvre son siège épiscopal avec un diocèse en son nom propre et non plus Genève-Annecy.

En 1842, Annecy accueille l'une des deux intendances générales du duché de Savoie et en 1860, juste avant l'Annexion, la ville compte environ 10 000 habitants. La période sarde de 1815 à 1860 est marquée par de grands travaux d'urbanisme : assainissement, percement et pavage de rues, de places, construction de ponts, de quais et d'immeubles, notamment l'hôtel de ville en 1848, aménagement de la rive du lac, création du Jardin public, de l'île des Cygnes, du pont des Amours, de l'avenue d'Albigny et du Champ de mars, modernisation des réseaux d'eau potable, éclairage au gaz et un essor économique porté en 1850 par l'institution de la Banque de Savoie et en 1858, par la manufacture de coton qui emploie 2 000 personnes et devient ainsi un des centres manufacturiers du royaume.

Époque contemporaine

Plan de la ville en 1914
Libération de la ville en 1944

En 1866, le train à vapeur arrive pour la première fois à Annecy. Ce progrès dans les transports permet au tourisme de se développer. Un syndicat d'initiative destiné à l'organisation d'événements est créé en 1895. Durant la première moitié du XXe siècle, la ville se développe progressivement grâce à sa situation géographique, ses voies de communication et son rôle administratif qui contribuent au développement de nouveaux quartiers des Balmettes, de la Prairie et de Vovray.

Grâce à la centrale hydroélectrique des Forces du Fier, Annecy est éclairé à l'électricité dès 1906 et l'essor touristique de la commune s'accompagne en même temps d'un essor industriel. Parmi les figures emblématiques de l'industrie locale émergente, on peut citer Crolard, Dunant, Aussedat, Léon Laydernier et Jules Barut. En 1917, à cause de la guerre, on établit une usine de roulements à billes qui deviendra SNR.

Après 1936, l'apparition des congés payés permet aux classes populaires de découvrir Annecy, son lac et ses montagnes. Durant la Deuxième Guerre mondiale, Annecy est bombardé à trois reprises par les Alliés qui visent l'usine de roulements, siège d'une centaine d'hommes de la Milice française et de prisonniers de guerre, mais aussi un centre actif de la Résistance avec le Maquis des Glières qui la libère le 19 août 1944. La croix de guerre avec étoile est épinglée sur le blason municipal.

En 1949, Annecy accueille le second tour de l'accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT), un cycle de négociation commerciale sur la libéralisation des échanges : 23 délégations viennent à Annecy. Les 4 premiers (Genève en 1947, Annecy en 1949, Torquay en 1951 et Genève en 1956) ont permis de réduire de 40 % à 20 % les droits de douane des pays occidentaux sur les produits importés.

En 1953, commence la restauration du château et des quartiers historiques. Moins de dix ans plus tard est installé le collecteur du tour du lac qui retrouve sa pureté. Un peu plus de dix ans après, est créée la zone piétonne et, encore dix ans plus tard, Annecy est relié à Paris par le TGV. Le 7 octobre 1986, le pape vient faire un pèlerinage sur les tombeaux de saint François de Sales et de sainte Jeanne de Chantal situé dans la basilique de la Visitation.

Après les Trente Glorieuses, la crise économique ralentit un rapide développement urbain pour occuper aujourd'hui le centre d'une communauté d'agglomération dépassant les 150 000 habitants avec une politique de développement et d'équipements commune avec son agglomération.

Le , les conseils municipaux d'Annecy et de cinq autres communes (Annecy-le-Vieux, Cran-Gevrier, Meythet, Pringy et Seynod) votent favorablement à la création d'une commune nouvelle au

  1. Guichonnet 2007, p. 63.
  2. A. Marguet « Villages lacustres du lac d'Annecy », Annesci, numéro 26, 1985, p. 269-282.
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  7. a et b Jean Prieur, Aimé Bocquet, Michelle Colardelle, Jean-Pierre Leguay, Jean Loup, Jean Fontanelle, Histoire de Savoie - La Savoie des origines à l'an mil - Histoire et archéologie, Rennes, Ouest France Université, , 442 ISBN , lire en ligne), p. 207. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  8. François Bertrandy, «  », sur le site des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - Sabaudia.org, www.sabaudia.org (consulté le ).
  9. Charles Marteaux et Marc Le Roux, Bovtae (Les Fins d'Annecy): Vicus gallo-romaine de la cité de Vienne du Ier au Ve siècle sur la voie impériale de Darentasia (Moutiers) a Genava (Genève), J. Abry, , 517 p., p. 354-355.
  10. a et b Hubert Bessat et Claudette Germi, Les noms du patrimoine alpin : Atlas toponymique ISBN ), p. 182, note de bas de page n°9.
  11. Guichonnet 1987, p. 61.
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  15. , Les Burgondes. Un royaume oublié au cœur de l'Europe, ISBN ), p. 44.
  16. Guichonnet 1987, p. 64.
  17. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 20b.
  18. Paul Guichonnet (dir.), Histoire d'Annecy, Privat, .
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  20. La Savoie de l'an mil à la Réforme, Brondy, Demotz, Leguay (Ouest France Université, 1984), page 170.
  21. a b c et d Pierre Duparc, La formation d'une ville, Annecy jusqu'au début du XVIe siècle, Annecy, Société des Amis du Vieil Annecy, .
  22. R.P Dom Jean de Saint-François, La vie du bienheureux Mre François de Sales, p. 225.
  23. Hamon (révisée par Gonthier et Létourneau), Vie de Saint François de Sales (2 volumes), Lecoffre, , p. 23.
  24. Histoire du Bienheureux François de Sales, par son neveu Charles-Auguste de Sales (réédité en 1879, Vivès, 2 vol.) Chapitre I, p. 7.
  25. Adrien Tourasse, « Les moulins seigneuriaux à Annecy », Archéologies. Sociétés, réseaux, matériaux, DOI 10.46298/asrm.12570, lire en ligne, consulté le )
  26. Faits historiques de la ville d'Annecy - centrale hydroélectrique du Fier.
  27. Histoire de la banque Laydernier.
  28. Communauté de l'agglomération d'Annecy - Développement et composition.
  29. Ludovic Favre, « Fusion de six communes pour faire d’Annecy une grande ville », Le Dauphiné libéré, 21 juin 2016.
  30. Michel Deprost, «  », sur enviscope.com, (consulté le ).


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Culture

Agenda culturel

Outre les événements nationaux (Fête de la musique du 21 juin, Journées européennes du patrimoine du Fête nationale française du 14 juillet), Annecy organise ses festivités culturelles propres à la ville :

Événement culturel spécifique Création Dernier en date
Foire de la Saint André : Marché d'un millier de commerçants chaque 1132 6 déc. 2022
Festival international du film d'animation d'Annecy 1960 11 - 17 juin 2023
Fête du lac : Un des grands feux d'artifice d'Europe, chaque 1er samedi d'août 1965 5 août 2023
Retour des Alpages : Fête folklorique autour de la transhumance 1973 14 oct. 2023
Festival du film italien d'Annecy 1982 26 sept. - 2 oct. 2022
Carnaval Vénitien : mascarade d'environ 500 participants 1996 3 - 5 mars 2023
Cinémino 2001 28 janvier - 5 mars 2023
Images hispano-américaines 2005 24 mars - 1er avril 2023
Noël des Alpes : marché de noël 2003 19 nov. 2022 - 1er janv. 2023
Mois du film européen 2022 5 - 31 mai 2023

Liste exhaustive disponible sur le site de la mairie

Équipements culturels

La ville d'Annecy dispose de salles événementielles et culturelles :

  • Le Bonlieu Scène nationale qui a totalisé 67 228 entrées en 2007 pour le spectacle vivant, sachant que sa fréquentation générale s'élève, quant à elle, à 185 048 entrées
  • L'Auditorium du Conservatoire à rayonnement régional d'Annecy et des Pays de Savoie qui compte près de 2 200 élèves en proposant l'étude de plus de 80 disciplines, une saison de concerts et un festival de musique d'aujourd'hui fin novembre
  • Le Brise-Glace, abrite deux salles de concerts et des studios de répétition pour les groupes et promeut les artistes régionaux de musiques actuelles
  • L'Arcadium est une salle de concert située au nord de la commune, à côté de la salle Chatenoud
  • Le centre de séminaires au sein de l'Impérial Palace
  • Le théâtre de l'Échange
  • Le Musée-Château et son Observatoire régional des lacs alpins
  • Le Palais de l'Île
  • L'Arteppes est un espace d'art spécialisé dans les arts plastiques et visuels contemporains.
Cinéma

Le 7e art est diffusé au travers de 7 salles ou multiplexes :

  1. Pathé Annecy du centre Courier (10 salles)
  2. Le Multiplexe Mégarama de Seynod (9 salles dont une 4D, 1 380 sièges)
  3. Les Nemours Annecy, adhérent Art & Essai (4 salles)
  4. L'Auditorium de Seynod, classé Art & Essai (389 sièges)
  5. La salle de la Turbine à Cran-Gevrier (183 sièges)
  6. Le Mikado de la MJC de Novel, classé Art & Essai, labellisé « Jeune public » et « Patrimoine et Répertoire »
  7. Le Rabelaisà Meythet

L’association « Plan largeAnnecy » organise des projections et des rencontres pour la promotion de films d’auteur.

Anecdote de tournage audiovisuel sur Annecy
Une catégorie est consacrée à ce sujet : Film tourné à Annecy.

Annecy et ses alentours ont servi de décor pour les intrigues d'une trentaine de films cinématographiques français.

Parmi ces films, Le Clan devait être initialement tourné à Toulon mais l'organisme financeur du film a imposé une ville de Rhône-Alpes. Le choix d'Annecy avec le lac et les cours d'eau de montagne a imposé la réécriture de la scène du téléphérique et du parapente (remplaçant des scènes d'excursion dans une île au large du Var) mais le réalisateur a pu néanmoins conserver l'importance de l'eau.

Quelques séries audiovisuelles ont été tournées à Annecy :

  • Déjà vu, par la société grenobloise « Project images films » en 2007 ;
  • Les Revenants, par Canal+ en 2012 ;
  • Le Tueur du lac produite par TF1 en 2017.
Associations culturelles

Quatre Maison des Jeunes et de la Culture rattachées au ministère de la Jeunesse et des Sports sensibilisent les citoyens par l'animation socio-culturelle, le sport, la culture, les arts et la formation :

  1. Le Mikado MJC Centre Social
  2. La MJC Centre Social Maison de l'Enfance
  3. La MJC Archipel Sud
  4. La MJC des Romains.

La Société des Amis du Vieil Annecy est une association fondée en 1932 à Annecy et reconnue d'utilité publique par décret du 5 décembre 1969. Elle a pour objet de défendre et mettre en valeur le patrimoine annécien, promouvoir ses atouts et préparer l'avenir en demeurant vigilante vis-à-vis de l'actualité de la ville d'Annecy.

L'Académie florimontane est une société savante fondée en 1606 à Annecy, disparue en 1610, puis réactivée en 1851. En 1607, Antoine Favre, François de Sales, Honoré d'Urfé et Claude Favre de Vaugelas fondent une société savante pour développer l'éducation par l'instruction, dans l'hôtel Bagnorea dans Annecy, puis en 1851, un groupe de notables savoyards créent une Société florimontane qui devient ensuite une académie.

L'Académie salésienne est la seconde société savante d'Annecy. Fondée en 1878 par un groupe d'ecclésiastiques, parmi lesquels Claude-Marie Magnin, évêque d'Annecy, et soutenu par son successeur, Louis-Ernest-Romain Isoard, elle se démarque de sa consœur florimontane par son orientation sur les textes théologiques et la vie de saint François de Sales. Aujourd'hui, l'Académie étudie l'histoire et l'archéologie de la Savoie, particulièrement sous l'ancien diocèse de Genève et ses rapports avec saint François de Sales.

  1. Alexia Bontron, «  », « On trouve déjà des références datées de 1132, quand le comte de Genève doit verser une somme à l’abbaye de Tamier le jour de la Saint-André », raconte Michel Amoudry, président des Amis du Vieil Annecy. Accès limité, sur L'Essor Savoyard, (consulté le ).
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  3. «  », sur 18e IMAGES HISPANO-AMÉRICAINES (consulté le ).
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  5. Le média culturel Evene soutenu par le Ministère de la Culture et de la Communication - Bonlieu Scène nationale.
  6. Site officiel de Bonlieu Scène nationale
  7. La rédaction du DL édition du 04/03/08 - Annecy, culture, sport et loisirs.
  8. Site officiel du Conservatoire à rayonnement régional de l'agglomération d'Annecy.
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