Queige

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Queige : descriptif

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Queige

Queige est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

Queige se situe aux portes de la vallée du Beaufortain. Le territoire s'étire ainsi de part et d'autre du Doron de Beaufort, entouré par les sommets de la crête du Mirantin (2461 m), la roche Pourrie (2 036 m) et du mont Cornillon.

Queige et les communes voisines.

La commune comporte plusieurs villages ou lieux-dits (classés ici par ordre alphabétique) : Arrechettaz, Bonnecine, Foulaz, Marolland, Molliessoulaz, Montet, Outrecheney, Pointières, Poyat, Roengers, Villarasson, Villaret et Villaricol.

  1. a et b , 1982, p. 166.

Toponymie

Le toponyme de Queige est mentionné pour la première fois dans les sources en 1170 avec Ecclesia de Quegio,. On trouve ensuite Queio au cours du  siècle,. La forme actuelle s'observe à partir du  siècle.

L'abbé Gros, après avoir écarté le dérivé d'un hydronyme, propose comme origine un dérivé de patronyme. C'est cette hypothèse qui a également été retenue par les auteurs de l'Histoire des communes savoyardes : « un nom de personne, un gentilice Caius, dont l'ablatif est Caio. Pour maintenir le son K ou C, on aurait écrit qu ».

Une autre hypothèse avance que Queige dériverait du latin Quietus (repos) et désignerait un reposoir, une halte. Henry Suter propose également la variante de Quais (« Haie »),.

En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Kyèze, selon la graphie de Conflans ou encore Quêzhe.

  1. a b c et d Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé,  (ISBN , lire en ligne), p. 383..
  2. a b et c Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées HCS p.166 a
  3. a et b Henry Suter, «  », sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté en ).
  4. Henry Suter, «  », sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté en ).
  5. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 ISBN , lire en ligne), Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.

Histoire

La paroisse de Queige apparait pour la première fois dans les sources par la mention de l’Ecclesia de Quegio en 1170. Il s'agit d'un partage de bénéfices entre l'archevêque de Tarentaise et ses chanoines, dans lequel est précisé que les revenus de Queige leur soient versés.

Au cours de la période féodale, Queige est partagée entre les seigneurs de Cornillon et ceux de Beaufort. Les premiers, rivaux des Beaufort, sont implantés au château de Cornillon, contrôlant notamment le col de la Forclaz. Il existe une famille seigneuriale du nom de la paroisse mentionnée entre le . Lionnette de Queige fait de ses petits-enfants, Louis et Jean Ravoire, ses héritiers « à charge de porter le nom et les armes de Quige ». Les descendants sont appelés de Queige dits Ravoire, ou dits de Ravoire, de Ravoyre, ou Ravoyre dits de Queige ou encore Queige de la Ravoyre, prêtant parfois confusion avec les nombreuses familles dites de La Ravoire.

La famille Perrier de La Bâthie est originaire de la paroisse,. Michel Perrier, fils de Philibert, s'installe à Conflans où la famille prospère,. Un descendant, Claude Perrier acquiert, en 1776, la seigneurie de La Bâthie (en basse Tarentaise) qui est érigée en baronnie,. La famille porte un écusson d'azur avec un rocher d'argent, en pointe, et une étoile d'argent en chef, avec la devise : NON DEFICIAM.

  1. a et b Garin, 1939, lire en ligne).
  2. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées HCS p.166 a
  3. a b et c Amédée de Foras, continué par François-Clément de Mareschal de Luciane, Armorial et Nobiliaire de l'Ancien Duché de Savoie (vol. 5), vol. 5, Grenoble, Allier Frères, 1863-1910, p. 32-33.
  4. a b c et d Joseph Garin, « Une ville morte, Conflans en Savoie », Recueil des mémoires et documents de l'Académie de la Val d'Isère, Moutiers, lire en ligne).
  5. a b et c Joseph Garin, Le Beaufortain : une belle vallée de Savoie : guide historique et touristique illustre, La Fontaine de Siloé (ISBN  et , lire en ligne), p. 73.

Héraldique

Les armes de la commune se blasonnent ainsi un agneau d'argent en champ de gueules.

  1. J.-F. Gonthier, « Funérailles de Charles-Amédée de Savoie, duc de Nemours (1659) », Revue savoisienne, lire en ligne).

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