Pugny-Chatenod
Localisation
Pugny-Chatenod : descriptif
- Pugny-Chatenod
Pugny-Chatenod est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Située sur les contreforts du mont Revard et établie sur les hauteurs du bassin aixois et du lac du Bourget, la commune est traversée par plusieurs cours d'eau provenant de sources du massif des Bauges ; la commune étant par ailleurs adhérente au parc naturel régional du massif des Bauges. Historiquement, Pugny-Chatenod est un ancien petit village savoyard qui a accueilli des personnalités célèbres à la fin du XIXe siècle grâce à la présence du climatérium des Corbières
Par ailleurs, la proximité de la station du Revard a permis à la commune de se développer, notamment avec la construction d'un chemin de fer reliant la vallée aux stations dès la toute fin de l'époque contemporaine. Par ailleurs, économiquement, la commune possède le revenu fiscal médian par ménage le plus élevé du département.
Géographie
Situation
Située sur la route du Revard, Pugny-Chatenod domine Aix-les-Bains et le lac du Bourget.
La ville d'Aix-les-Bains est située à 3,4 vol d'oiseau depuis la commune et la préfecture, Chambéry, à 14 km.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Trévignin, Aix-les-Bains, Les Déserts, Grésy-sur-Aix, Montcel et Mouxy.
Géologie et relief
La commune est dominée par le mont Revard et qui, grâce à son belvédère, offre un point de vue à 360° au-dessus du lac du Bourget.
La commune de Pugny s'étend sur 5,36 km2. Son altitude varie de 380 à 1 539 mètres. Le bourg se situe à une altitude d'environ 600 lac du Bourget, plus grand lac naturel de France, et la vallée d'Aix-les-Bains. La densité de population diminue lorsque l'on se rapproche des forêts du mont Revard. En effet, le lieu, en plein dénivelé et sans accès, est inconstructible.
Le sol de la commune est majoritairement constitué de molasse marine miocène sur la partie ouest et nord. En gravissant les pentes du massif des Bauges, on retrouve plusieurs types de roches et de calcaire (marno-calcaire) mais surtout, on retrouve l'urgonien en grande majorité près du Revard et dans presque la totalité du massif.
Hydrographie
De nombreux cours d'eau traversent la commune en direction du lac du Bourget. On retrouve notamment les ruisseaux du Foran nord et sud, qui prennent leur source dans le massif des Bauges, ainsi que le nant de l'abbaye qui sépare la commune au nord avec celle de Trévignin. Par ailleurs, la commune est soumise au risque d'inondations. C'est pour cela qu'un plan de prévention des risques d'inondations a été créé,.
Climat
Le climat rencontré sur Pugny est de type montagnard, la commune étant située à une altitude plutôt élevée en moyenne et à proximité des contreforts alpins.
La neige est souvent présente en hiver. D'autre part, la position entre deux massifs favorise le blocage de perturbations qui provoquent des cumuls de précipitations importants par rapport à la moyenne nationale. De plus, la région est fréquemment soumise au risque orageux lors des premières jours de chaleur.
Milieux naturels et biodiversité
La commune possède deux zones naturelles d'intérêt écologique faunistique et floristique (ZNIEFF) :
- La zone de type 2 : « chaînons occidentaux des Bauges » d'une superficie de 16 372 botanique, avec de nombreuses espèces montagnardes telles que le sabot de Vénus ou bien le Lycopode en massue. On retrouve aussi près des zones humides des laîches, des rossolis, voire des scheuchzérie des marais. L'avifaune présente par ailleurs des espèces rares comme la chevêchette d'Europe ou le tétras-lyre.
- La zone de type 1 : « falaises et forêts occidentales du Mont Revard » d'une superficie de 1 568,03 bouleaux à sphaignes et des pelouses sèches à orchidées sont implantés. Cette partie occidentale du massif héberge des plantes rares à l'échelle départementale comme le laser de France ou la campanule carillon. Dans les bois, au bas des barres rocheuses, un important regroupement de l'érythrone est présent.
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Toponymie
La commune a porté différents noms au cours du temps. Les archives montrent que l'on nommait le village Pugnus en 1090, Pugneium en 1215 et même Pugné en 1222. On l'appela par la suite, en 1340, de Pognye ; en 1357, Pugniacum, puis Puygné en 1379 et ecclesia Pugneti en 1414. Plus tard, le village prendra son nom définitif en 1602, Pugny, mais Puigné quelques années plus tard en 1606 avant de revenir Pugny en 1782. La suite du nom, Chatenod, proviendrait d'un patronyme lui-même dérivé du latin castanea, signifiant châtaigne. En effet, le nom officiel de la commune devient Pugny-Chantenod à la suite d'un rapprochement avec la commune de Chantenod.
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Pounyi, selon la graphie de Conflans.
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Histoire
Comme l'ensemble des communes alentour, l'évolution de la commune est marquée par l'histoire d'Aix-les-Bains. On peut aussi dire, d'une manière plus générale, que l'histoire de Pugny est fortement liée à celle de la Savoie.
Préhistoire
Le site est habité depuis le Néolithique. En effet, des communautés sédentaires d'agriculteurs s'installent dans les plaines et les vallées d'altitude moyenne, notamment vers les lacs comme celui du Bourget.
Époque contemporaine
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À la suite du traité de Turin du qui voit l'annexion de la Savoie par la France, Pugny devient, comme tout le territoire du duché, une terre désormais française.
Pugny-Chatenod accueille des personnalités célèbres en 1896 dont les têtes couronnées de Hollande qui firent une cure d'air au climatérium des Corbières. Ce monument, édifié en 1893 par le docteur Jean Monard, est actuellement situé à quelques centaines de mètres du bourg par voie routière.
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En 1892, la ville bénéficie d'une halte sur le Chemin de fer du Mont-Revard, qui relie cette montagne à Aix-les-Bains. La gare de Pugny aurait largement influencé cette présence au climatérium. En effet, le site du Revard devenait de plus en plus une station de sports d'hiver réputée. Le tracé de cette ligne est encore bien visible, tel le viaduc des Fontanettes, encore érigé. Plus tard, de 1935 à 1969, un téléphérique, remplace ce chemin de fer.
Malgré une augmentation sensible de la population, comme dans l'ensemble de la communauté d'agglomération du lac du Bourget (CALB), le village conserve ses activités agricoles locales et ses traits naturels de paysage montagneux. Des fours à pain, des lavoirs ainsi que des fermes marquent encore le territoire communal.
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