Communay
Localisation
Communay : descriptif
- Communay
Communay est une commune française située dans le département du Rhône, en région Auvergne-Rhône-Alpes
Elle fait partie des communes dites de l'Est lyonnais.
Géographie
Communay se situe à moins de 20 km du centre-ville de Lyon, à 12 km de Vienne et à 8 km de Givors. Sa situation sur une colline surplombant les environs offre un point de vue dégagé sur les environs. Lyon, les monts du Lyonnais et les monts d'Or, les massifs du Mont-Blanc et du Vercors, ainsi que le Pilat et la Côtière de l'Ain sont visibles depuis la colline du château d'eau. Le territoire communal se trouve au-dessus du bassin houiller de la Loire.
Voies de communication et transports
Voies routières
La commune est desservie par l'autoroute A46 (sortie 16). La route nationale 7 traverse le hameau des Pins et fait office de limite communale à l'est. La route départementale 150 forme l'axe principal du village et permet de rallier les communes environnantes.
Transports en commun
Communay est desservie par les lignes 111 et 113 des cars du Rhône reliant respectivement Vienne et Givors à Vénissieux, ainsi que par un service de navettes TER vers Sérézin.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Bourgogne, vallée de la Saône » et « Nord-est du Massif Central ».
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 amplitude thermique annuelle de 18 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Luzinay », sur la commune de Luzinay à 9 vol d'oiseau, est de 12,7 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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Histoire
Époque romaine
Le site de la commune était déjà occupé à l'époque romaine, en témoigne une pierre gravée retrouvée sur l'une des pierres de l'église. Le nom de la commune serait d'ailleurs d'origine romaine. Le site occupé est celui dit de Saint Lazare au niveau de l'actuelle autoroute. Des fosses Gallo-romaines ont été trouvées dans le secteur de Charvas
Moyen Âge
Mais ce n'est qu'en 910, dans une des chartes, qu’apparaît la première mention du village, sous le nom "Cominiaco". La première église, celle de Saint-Lazare aujourd'hui disparue, ainsi que la deuxième, l'actuelle, Saint-Pierre, ont été citées pour la première fois en 951, mais l'église actuelle n'était alors que la chapelle de l'ancien château. Son clocher ne fut construit que vers le XIIIe siècle. Communay et sa seigneurie sont alors propriété féodale de l'Église de Vienne depuis 1013 et le resteront jusqu'en 1789.
Temps modernes
Communay, alors bourg agricole verra apparaître les premières activités industrielles tout à la fin du XVIIIe siècle. La mine fut ouverte peu après.
La mine
De 1748 datent les premiers écrits sur l'existence du charbon à Communay où il est utilisé pour se chauffer, sous forme de « terre noire » par les habitants du hameau de Bayettan où il affleure. Dès 1812, on engage les premières prospections à des fins industrielles. En 1833, deux concessions, l'une à Communay, l'autre à Ternay, sont accordées sur ordonnance du roi et se limitent à 9 1834 par un premier puits à Bayettan (aussi appelé Puits Mallard ou Veuve Mallard. En 1884, on compte cinq puits à Communay : Bayettan, Gueymard, Espérance, Sainte-Lucie et Saint-André. De 1898 à 1912, l'exploitation est régulière 30 000 à 40 000 tonnes par an avec 300 à 400 ouvriers. En 1907 il y a même pénurie de main d’œuvre ce qui entraîne l'arrivée de mineurs italiens, marocains et polonais. Des grèves, des bagarres éclatent. On ne compte pas moins de 13 bistrots. Parallèlement à ces grèves, on découvre aussi des malversations de la part des actionnaires et les bénéfices disparaissent, des procès sont intentés. En 1927 a lieu la première fermeture de la mine de Communay.
À partir de 1898 il a existé un chemin de fer à voie étroite reliant la mine de Communay à la gare de Chasse-sur-Rhône, le matériel ainsi que les rails ont été vendus à un ferrailleur en 1938.
En 1941, on a déjà extrait 650 000 tonnes de la mine d'anthracite de Communay et les réserves sont estimées à 3 000 000 tonnes. Le , au cours de la descente d'une pompe « d'exhaure », destinée à faire baisser le niveau de l'eau au puits Espérance qu'on veut remettre en activité, deux ouvriers trouvent la mort tandis que le directeur, monsieur Marcel Deparis, est gravement blessé. Cet accident fait suite à d'autres : en 1845, un mort par chute de benne, en 1879, trois morts par chute de bloc, en 1902, blessure par treuil électrique, en 1908 un mineur est tué par un wagonnet, bien que la mine ne soit pas sujette au coup de grisou.
En 1951, la mauvaise rentabilité et qualité du charbon, l'épuisement de certains filons, la concurrence d'autres mines davantage mécanisées entraînent la fermeture. Tout est très vite démoli pour rendre une reprise éventuelle impossible, et ce, malgré l'opposition des mineurs de Communay impuissants et déçus. Aujourd’hui, le site Internet des Amis de la mine de Communay présente un historique de cette activité.
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Le puits Espérance et son chevalement en bois.
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Sortie du puits Sainte-Lucie (à droite) en 1911. Le puits Espérance est visible au fond à gauche.
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Le puits Sainte-Lucie.
Époque contemporaine
À cette période suivit, lors de l'après-guerre, la périurbanisation. La commune fut alors rattachée au département du Rhone en vue d'un rattachement futur à l'agglomération lyonnaise. Une véritable explosion démographique se produit alors : de 1 062 habitants en 1962, on en compte presque 4 000 en 1999. De nombreux lotissements sont construits et la commune dut alors se munir de nombreux équipements pour suivre cette nouvelle évolution : nouvelles écoles, gymnase...
Changement de département
Initialement rattachée au département de l'Isère, la commune de Communay est transférée, comme l'ensemble du canton de Saint-Symphorien-d'Ozon, au département du Rhône par la loi no 67-1205 du .
- Robert Vayer, L'église Saint-Pierre de Communay, deuxième semestre 1993, p. 10.
- Robert Vayer, L'église Saint-Pierre de Communay, deuxième semestre 1993, p. 12.
- les gens avaient détourné une rivière pour noyer les galeries de la mine pour éviter qu'elles s'écroulent
- Monsieur Deparis fut le dernier directeur de la mine de Communay.
- Le site des Amis de la mine
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Communay dans la littérature
Découvrez les informations sur Communay dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.
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