Blesle
Localisation
Blesle : descriptif
- Blesle
Blesle (Blèila en occitan) est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région d'Auvergne-Rhône-Alpes. Elle est classée parmi les plus beaux villages de France. Ses habitants sont les Bleslois et les Blesloises.
Géographie
Localisation
La commune de Blesle se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Blesle est située non loin des départements du Cantal et du Puy-de-Dôme.
Elle se situe à 80 du Puy-en-Velay, préfecture du département, à 22 , sous-préfecture, et à 24 Sainte-Florine, bureau centralisateur du canton de Sainte-Florine dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales.
Les communes les plus proches sont : Saint-Étienne-sur-Blesle (2,7 Autrac (3,2 Grenier-Montgon (3,9 Espalem (5,0 Torsiac (5,1 Léotoing (6,3 Auriac-l'Église (6,9 Laurie (7,2 km).
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 amplitude thermique annuelle de 15,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Autrac », sur la commune d'Autrac à 3 vol d'oiseau, est de 10,5 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
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- Stephan Georg, « », sur fr.distance.to (consulté le ).
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- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie
Blesle est mentionnée sous la forme Blasilla au .
L'onomastique communale a emprunté à la religion chrétienne un grand nombre de vocables, dont les uns appartiennent à des noms communs et les autres à des noms de saints (…). Les noms de saints entrent dans la composition de soixante-huit vocables communaux de la Haute-Loire : Saint-André, Sanctus Andreas ; Saint-Arcons (2), Sanctus Arconcius (…). M. Augustin Chassaing inclut dans cette catégorie les communes de Blesle, Blesilla, dont l'adjectif Sancta aurait disparu, et Sambadel, forme altérée d'un ancien *Sanctus Baudelius. Cependant, il n'y a aucune trace d'un *Sancta Blesilla dans la documentation du haut Moyen Âge relative au toponyme Blesle et la forme la plus anciennement attestée, Blasilla, n'est pas *Blesilla.
Le nom de Blesle est issu d'un hypothétique *Blasilla villa, nom d'un fundum gallo-romain, basé sur l'anthroponyme gallo-romain *Blasillus, non attesté, dérivé du nom de personne gaulois Blasius.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 88b.
- On trouve dans le DICTIONNAIRE TOPOGRAPHIQUE DU DÉPARTEMENT DE LA HAUTE-LOIRE comprenant LES NOMS DE LIEU ANCIENS ET MODERNES, rédigé par M. Augustin Chassaing, archiviste paléographe, juge au Tribunal civil du Puy, complété et publié par M. Antoine JACOTIN, archiviste du département de la Haute-Loire, correspondant du Ministère de l'Instruction publique pour les travaux historiques, lauréat de l'Institut. PARIS. Imprimerie Nationale. MDCCCCVII. », ouvrage consultable sur le site de la Bibliothèque Nationale de France https://gallica.bnf.fr/)
Histoire
Origines et situation
Le village bleslois se situe dans une vallée dominée par une falaise basaltique (composée entre autres par les « orgues basaltiques ») à la confluence de la Voireuze et du Merdan, ce premier rejoignant l’Alagnon plus bas. Situé sur le site néolithique de Chadecol, ce site fut aménagé il y a 4 000 ans. Ensuite, la présence d’un siège paroissial mérovingien suggère un peuplement gallo-romain. Enfin, son essor débute lors de la fondation du monastère à la fin du .
Fondation de l’abbaye Saint-Pierre de Blesle à la fin du | ]
La première mention de la fondation de l’abbaye bénédictine Saint-Pierre,,,, est révélée par une lettre écrite en 1095 et faisant état de sa construction entre 849 et 885. Sa fondatrice est Ermengarde d'Auvergne, mère de Guillaume le Pieux, duc d’Aquitaine et fondateur de l’abbaye de Cluny. Les possessions de l’abbaye sont alors placées sous la protection pontificale permettant d’accroître le territoire et incitant les religieuses à créer des prieurés à Autrac, Saint-Étienne-sur-Blesle, Bousselargues, Leyvaux ou Molèdes. À Blesle, l’abbesse était seigneur de la ville.
Arrivée des barons de Mercœur à la fin du | ]
À la fin du Mercœur décidèrent de s’installer à Blesle et provoquent ainsi une lutte féodale entre eux et les abbesses, ces dernières combattant leurs empiétements sur les droits de l’abbaye. Tout d’abord les barons essayeront de s’emparer de l’abbaye en vain à la fin du .
Pour concilier les deux camps, les barons disposent de nombreux terrains dans la ville pour bâtir leur château, en échange ils assureront la défense du monastère et rendront hommage pour ce fief relevant de l’abbaye. Malgré tout, les barons, par leurs poids, arrivèrent à édifier une tour imposante renforcée de deux contreforts par face (actuelle tour aux vingt angles) malgré les protestations des abbesses.
En même temps, l’église abbatiale Saint-Pierre est refaite, en effet la majeure partie de son édifice date du absidioles méridionales et du chœur, enfin étant donné des différentes étapes de sa construction dans le temps, son originalité tient à l’abside et le chœur qui sont plus vastes que la nef. Les moniales vivaient quant à elles dans des maisons donnant sur la cour intérieure du couvent. Au : l'église Saint-Martin.
Lent déclin à partir du | ]
Sans devenir des chanoinesses, les religieuses décident d’abandonner la vie commune pour des maisons individuelles en deux endroits, l’un derrière le chevet de l’église, l’autre dans la cour de l’abbaye à l’ouest de l’église. L’abbaye est à cette époque agrégée à l’ordre de Cluny. Ce n’est qu’en 1789 que l’abbaye est transformée en collège de chanoinesses, avant sa suppression durant la Révolution.
De leur côté, les seigneurs de Mercœur voient leur château tomber en ruine ; il sera repris à la fin du Chavagnac (famille blesloise) qui le remettent en état en le modifiant profondément.
À côté de cela, les villageois sont pour la plupart abrités par des maisons en pan de bois, architecture originale reflétant les fonctions commerciales et artisanales du bourg. Cette architecture s’est maintenue jusqu’au .
Révolution française
Sous la Révolution française, le village est nettement modifié, tout d’abord l’église Saint-Pierre, retenue comme église paroissiale, perd son clocher, en revanche l’autre église du village de Saint-Martin est complètement détruite après avoir été vendue comme bien national, à l’exception de son clocher qui est conservé afin d’y loger l’horloge communale.
Long déclin et exode rural
Ville prospère jusqu’au exode rural vers les grandes villes, seule l’exploitation de l’antimoine résiste mais son extraction se stoppera en 1925, les usines continueront de tourner jusqu’en 1958 avec l’importation de minerais étrangers avant leurs destructions. De plus, le village perdra de nombreux jeunes en raison de la guerre, notamment la Première Guerre mondiale, envoyés sur le front (un monument aux morts y est installé).
Dans les années 1850, une épidémie de fièvre typhoïde opère une coupe sévère dans la population : entre 1851 et 1856 (source : recensements de population), Blesle perd 8,4 % de sa population. Les plus touchés sont les enfants (–10,4 % d'enfants mâles, –10,55 % d'enfants filles) ce qui aura un impact important sur les décennies suivantes.
L'époque de l'antimoine
Emmanuel Chatillon créa une fonderie au Babory-de-Blesle dans les années 1880. Pour l’alimenter, il inventa le procédé de traitement de l’antimoine par grillage volatilisant et prit la propriété des mines de la région :
- les Mines d'antimoine de La Bessade (Haute-Loire) ;
- la Mine d'antimoine de Dahu (Haute-Loire) ;
- la Mine d'antimoine de Conche (Cantal) ;
- la Mine d'antimoine d'Anzat-le-Luguet (Puy-de-Dôme) ;
- la Mine d'antimoine d'Ouche (Cantal).
Développement du tourisme à la fin du | ]
Pour faire face à cela, la politique de la commune est tournée vers le développement du tourisme en s’appuyant sur la richesse culturelle du village et de ses vestiges, soutenue par le conseil départemental pour restaurer les fondations (église Saint-Pierre, clocher Saint-Martin, tour aux Vingt-Angles…).
Le village a servi de lieu de tournage pour La Nouvelle Guerre des boutons de Christophe Barratier sorti en 2011.
- Laissez-vous conter le village de Blesle, Office du tourisme de Blesle, LM communiquer
- « », notice base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « », notice base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Fédération des sites clunisiens : Blesle - abbaye Saint-Pierre.
- Bernard Crapet - Auvergne romane (4e édition) - p. 287-290 - Éditions Zodiaque (collection "la nuit des temps" no 2) - La Pierre-qui-Vire - 1972.
- Gabriel Segret, « La fondation de l'abbaye et du monastère Saint-Pierre de Blesle », Almanach de Brioude, Brioude,
- Guides Gallimard - Auvergne, Haute-Loire, Éditions Nouveaux-Loisirs, 1998 (ISBN ).
- Manufacture Française des pneumatiques Michelin, Guide de Tourisme - Auvergne Bourbonnais, Michelin et Cie, 1996 (ISBN ).
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Blesle dans la littérature
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