Pébrac
Localisation
Pébrac : descriptif
- Pébrac
Pébrac est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes. La commune de Pébrac s’étend de la vallée de la Desges aux contreforts de la Margeride.
Géographie
Située à 675 mètres d'altitude, la commune bénéficie d'un climat tempéré avec des influences continentales, montagnardes (avec la présence du Massif central) et parfois la remontée d'air méditerranéen. La commune s'étend sur 17,9 .
Localisation
La commune de Pébrac se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Elle se situe à 41 du Puy-en-Velay, préfecture du département, à 41 , sous-préfecture, et à 12 Langeac, bureau centralisateur du canton de Gorges de l'Allier-Gévaudan dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales.
Les communes les plus proches sont : Chazelles (2,1 Tailhac (4,2 Charraix (4,7 Desges (4,8 Chanteuges (4,9 Saint-Arcons-d'Allier (5,2 Venteuges (5,3 Saint-Julien-des-Chazes (6,0 km).
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,2 amplitude thermique annuelle de 15,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saugues-Sa », sur la commune de Saugues à 8 vol d'oiseau, est de 8,1 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
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Toponymie
Attesté en Piperaco en 1072.
D'après Albert Dauzat et Charles Rostaing, ce toponyme provient du nom d'homme latin Piper et du suffixe latin -iacum, comme Pibrac et Poivres.
- Albert Dauzat, Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud,1979 (ISBN ), p. 521.
Histoire
Moyen Âge
À la fin du Moyen Âge, vers 1340, la compagnie du capitaine Louis d’Anjony tenta d’investir le village mais les habitants le repoussèrent. Néanmoins, les mercenaires brûlèrent les alentours du village et le château de Ganillon.
Plus tard, l’arrêt des relations entre l’abbaye et ses prieurés entraîna le déclin du village. En 1438, Armand de Flaghac permit d’enrayer la crise et reconstruisit l’église et les bâtiments abbatiaux, il instaura les foires et transforma le village en fortifiant le quartier haut. Le village retrouva ainsi une certaine prospérité. Au calade empierrée.
L'histoire du village de Pébrac est très liée à l'histoire de son abbaye. Une première communauté religieuse est créée en 1062 par Pierre de Chavanon. Cette communauté prend le statut d'abbaye en 1097 sur décision du pape Urbain II.
Pendant la guerre de Cent Ans, l'abbaye est en grande partie détruite sous la menace des routiers que l'on appelle encore Anglais ou écorcheurs. Ce sont d'anciens mercenaires qui, sans solde depuis le traité de Brétigny en 1360 entre la France et l'Angleterre, se livrent au pillage. À la fin de la guerre, les Flaghac vont remettre l'abbaye sur pied, mais en 1525, l'abbaye tombe en commende. Les abbés sont nommés par le Roi. Ils ne résident pas sur place mais tirent d'importants revenus des terres de Pébrac et des prieurés qui y sont rattachés.
Époque moderne
Au Jean-Jacques Olier, fils d'un important conseiller du Roi de France, va ainsi accroître sa fortune déjà grande grâce aux revenus de l'abbaye et de ses nombreux prieurés. Mais, il aimait l'endroit et y séjournait souvent. Il rêvait aussi de mettre sa fortune au service d'une grande cause. Un échevin de la ville de La Flèche, Jérôme Le Royer de La Dauversière, va le convaincre de créer au nouveau Monde une cité qui soit un exemple d'humanité. Ensemble, ils créent une société qui permettra à un brillant officier Paul de Chomedey de Maisonneuve de débarquer sur une île du fleuve Saint-Laurent le . Il y fonda Ville-Marie qui prendra plus tard le nom de Montréal. Ce comptoir deviendra l'importante et dynamique métropole du Québec que nous connaissons aujourd'hui.
Époque contemporaine
Enfin, la révolution industrielle du XIXe siècle ouvrit de nouveaux horizons. Le niveau de vie s’éleva grâce à l’offre d’un travail rémunéré lié à l’exploitation du charbon, de l’antimoine puis du spath. Les maisons se transformèrent et arborèrent fièrement des linteaux de porte sculptés. En 1860, après l’arrivée du chemin de fer, la commune comptait cinq écoles et de nombreux commerçants. La Première Guerre mondiale emporta plus d’une quarantaine de jeunes adultes, ce qui porta un coup fatal à cet enthousiasme.
- Revue d'Auvergne, Typ. et lithog. G. Mont-Louis, (lire en ligne)
- Noël Dursapt, « Armand de Flaghac, abbé de Pebrac (1438-1471) », Almanach de Brioude, Brioude,
- Maximilien Bibaud, Le Panthéon canadien (choix de biographie).: Dans lequel on a introduit les hommes plus célèbres des autres colonies britanniques, Cérat et Bourguignon, (lire en ligne)
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Pébrac dans la littérature
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